Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityi wish it was easy, but it isn't so (charles&gigi) - Page 2
Le Deal du moment : -55%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
49.99 €


i wish it was easy, but it isn't so (charles&gigi)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je ne sais pas trop dans quel champ de mines on se lance mais j’ai l’impression que tout peut nous éclater à la tronche à n’importe quel moment. Ça me fait peur, tellement peur. J’adore l’inconnu, j’adore avancer les yeux bandés, incapable de savoir où je mets les pieds. Mes plus beaux moments sont les plus gros défis que j’ai pu me lancer mais là, j’ai peur. J’ai peur parce qu’il n’y a pas que moi en jeu. On est deux et je n’ai pas l’habitude de prendre le temps de conjuguer à deux, je n’ai jamais pris le temps de le faire. Ça devrait me fasciner, me donner envie de sauter à pieds joints mais c’est toi. Je veux pas que mon incapacité à me poser, celle à faire réellement confiance à un homme nous fasse foncer dans le mur. J’ai toutes ces barrières autour de moi, toute cette armure qui me protège et toi t’es à nue. On est sur le même champ de bataille et t’es pas protégé. Et j’essaye d’enlever ces bouts d’armure pour te les donner. Cette énumération, c’est moi qui tente de me remettre à niveau avec toi. Mais toi, au lieu de les accepter, tu les remets sur moi. Tu me connais et tu me le prouves. Je ne sais pas quoi faire de plus, je ne sais pas comment te mettre dans la tête que tout ça, ça peut être l’aventure la plus folle du siècle comme la pire expérience d’une vie, de ta vie. Qu’est-ce qu’on fera si ça se passe mal, si je n’y arrive jamais, si je ne te donne jamais assez ? Tu mérites le monde Charles, tu mérites une femme qui se donne à trois cent pour cent à toi, pas une qui ne sait pas mettre un pied devant l’autre. Je t’écoute et acquiesce, un tantinet soulagée quand tu dis qu’on ira à mon rythme. Mais ira-t-on réellement ? Est-ce que ça ne sera pas trop lentement pour toi ? Tu sais Charles, il y a des gens qui écoutent des livres audios en vitesse 1.5. D’autres qui gèrent mieux la vitesse normale mais moi, je crois que je suis sur du 0.2 - ça risque d’être long tout cela et j’ai besoin que tu le comprennes. Quand il a tout arrêté, il a dit que c’était parce que j’étais incapable de quitter Boston, pas parce qu’il y avait Raph ou bien le Nirvana mais à cause de toi. Même lui savait. Mais il a eu envie de construire quelque chose que je n’avais pas envie de construire avec lui. J’ai vécu sans Raph,j’aurais pu ouvrir un Nirvana à Chicago. Mais t’aurais pas été là. T’aurais été absent à chaque coin de rue. Quand je serais rentrée de ma journée, c’est pas ton odeur que j’aurais senti dans l’entrée. C’est jamais toi que j’aurais vu nul part et je n’ai pas envie de te quitter. Pour la première fois depuis le début de ma vie de vagabonde - pourtant légalement autorisé à séjourner ici - t’es la raison de mon envie de rester quelque part, de m’installer définitivement à Boston. Et si je te brise le coeur ? Je ferme les yeux quelques secondes, frémissant sous la caresse de tes doigts sur ma nuque. T’as dis qu’on ira à mon rythme, je ne sais pas trop ce que ça dira sur les règles du jeu mais qu’est-ce qu’on fera si on se retrouve la gueule écrasée au sol, le visage sous la semelle de l’autre ? Si je ne suis jamais assez Charles, comment s'en sortira-t-on ? Écorchés, meurtris, perdus et seuls. Si on dit que les amis ne doivent jamais se mettre ensemble, il y a une raison, non ? Je tiens beaucoup trop à toi pour te faire du mal. Et moi, j’ai jamais fait ça. Je ne sais même pas jusqu’où je peux aller, jusqu’où je peux conjuguer. J’aurais peut-être dû trouver un bêta testeur mais rien n’aurait été à la hauteur de ce que l’on s’apprête à partager, je le sais. J’aurais jamais pu simuler tout ce que je ressens en ce moment. Ma tête ne comprend pas tout, elle donne des signaux à mes cellules que je n’ai jamais entendu. Tu sais pourquoi j’ai l’impression d’être électrique, d’avoir la peau glacée contre tes doigts brûlants ? Pourquoi est-ce que je sens chaque souffle sur ma peau ? C’est une toute nouvelle version de mon corps que je découvre et il va me falloir du temps pour m’y habituer et comprendre le mode d’emploi.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Home April 2023 w/ @Gigi Desrosiers

Je sens que tu es entrain de paniquer et j'aimerai ne pas être apeuré non plus pour te dire que l'on peut le faire. On peut envoyer valser les idéaux sur l'amitié qui ne doit jamais devenir de l'amour. Mais je peux te certifier que si tu ne vas pas bien, je te promets que tout peut changer. Je peux te serrer dans mes bras quand les étoiles s'éteignent ou que tu as froid. Je peux te tenir la main quand tu marches dans l'obscurité car tu juges qu'il n'y a rien d'assez lumineux pour éclairer tes ténèbres. Je peux rassembler quelques mots maladroits pour te donner un peu d'espoir quand les voix dans ta tête sont trop fortes. Je peux t'offrir un refuge dans notre monde quand il n'est plus possible de survivre dans le tien. Je ne sais pas si c'est beaucoup, mais je suis là. Je serai toujours là pour te dire de continuer à respirer. Ton esprit a été confronté trop vite aux douleurs de la vie, ton coeur s'est trop tôt frotté à la haine, trop tard à l'amour. Mais n'oublie pas qu'il bat, écoute le, il bat. Je n'aurai pas été prêt à te laisser partir... Aussi égoïste que ça puisse paraitre, ça aurait été un élément déclencheur pour que je te dise mes sentiments. Tu aurais peut-être rigolé en me tournant le dos pour t'échapper avec James, mais j'aurai tout fait pour te faire rester. Mais j'suis heureux que tu sois restée. Pour moi. Les mots me percutent, parce que j'ai du mal à le réaliser, me dire que je suis la raison de cette fin. Ca vaudra dire qu'on a essayé... Au mieux ça marche et c'est beau. C'est tout, il n'y a pas de pire. Le pire finalement, c'est de regarder l'histoire sans vouloir la tenter. Mes doigts sur ta joue puis dans ta nuque, je prend conscience que je pensais avoir tout perdu dans le passé, mais aujourd'hui je sais que j'ai presque tout gagné. Je croyais que les épreuves allaient me détruire ; mais la vie m'a donné mille fois mieux pour me reconstruire. Un mal pour un bien, un mauvais début pour une belle fin. Arrête. Un ordre prononcé d'une douceur inégalée T'es entrain de te dire que tu ne pourras jamais m'aimer suffisamment pour que je sois heureux. Que tout le monde a besoin d'un certain type d'amour, un type que tu ne pourrais pas éprouver... Mais qu'est ce que tu en sais? Rien parce que t'as jamais tenté. Laisse toi toucher par quelqu'un qui est amoureux de toi. Oué, il y a toujours une forme de méfiance palpable entre deux personnes sur le point de se lancer. Cette adorable méfiance nommons-là "Et si enfin, c'était toi?". Ma main descend sur ta clavicule, que je frôle sans te quitter des yeux. On va y aller doucement, avec nos propres règles. On s'en fout de la norme... et on habite déjà ensemble, c'est déjà plus que certains... Couple? Ca me fait bizarre alors je ne le sors pas, tu vois moi aussi je suis entrain de piétiner sur un champ de mime inconnu. Mais je laisse un léger rire s'échapper pour te détendre, te prouver qu'on forme une bonne équipe. Je t'interdis d'en douter.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
T’aurais pas été prêt à me laisser partir et en même temps, qu’est-ce qu’il se serait passé si je t’avais dis “je pars vivre à Chicago” ? Qu’est-ce que tu aurais pu dire à cela Charles ? Tout ça ? Je ne sais même pas si ça aurait changé quelque chose parce que si j’avais pris la décision de partir, rien ni personne aurait pu me retenir et je le sais. Si j’avais choisi James, rien ni personne ne m’aurait retenu ici et je le sais. Quand je fais les choses, je ne les fais jamais à moitié et c’est bien pour cela que je déteste autant tout ce qu’il se passe à ce moment précis. Pourquoi est-ce que tu n’as pas peur ? Bordel, on est au milieu du couloir à parler sentiments, ressentis et toi, tu gardes la tête droite. Je ne t’en tiens pas rigueur - ce n’est pas quelque chose de mal, loin de là - mais j’ai peur que tu ne comprennes pas tout ce que ça implique ou, pire encore, que tu as déjà pensé à tout cela. Je sais bien qu’on a eu nos hauts et nos bas, que tu étais là lors du décès de ma mère et pendant les moments qui ont suivi mais c’était de l’amitié plus qu’autre chose, n’est-ce pas ? Voilà ce que je me dis, incapable d’entacher ces moments par des sentiments. Pas de ceux que je ne ressens pas - je ne sais pas ce que je ressens - mais parce que ça voudrait dire que notre amitié est moins forte que ce que je pense et ça déchirerait mon coeur. J’ouvre la bouche pour répliquer que ça voudrait dire qu’on a essayé mais à quel prix ? Je ne veux pas payer le prix de ton cœur brisé, de ton regard triste et de ta vie loin de la même. Seulement, le contact de tes doigts sur ma peau me coupe dans mon élan. Y a tout qui me remue à l’intérieur. J’ai l’impression d’être une pomme dans une centrifugeuse et c’est étrange. Je ne sais pas trop ce que je dois faire, dire. Est-ce que je dois bouger ou alors rester là ? On est au milieu du couloir, on se déverse l’un sur l’autre, c’est ridicule. J’arrive pas à comprendre, je suis perdue et à chaque objection que j’avance, t’en as deux qui me retombent sur le coin de la tronche. T’y crois beaucoup trop Charles. J’ai tellement peur pour toi. T’es déjà beaucoup trop là-dedans. Qu’est-ce qu’il se passe si ça ne fonctionne pas ? Qu’est-ce qu’on fait si je suis incapable de tout cela. C’est même pas de ne pas t’aimer dont j’ai peur mais c’est, comme tu le dis, de ne pas t’aimer suffisamment. Je n’ai pas envie que tu sois mon cobaye, que tu sois mon moment d’essai. Qu’est-ce qu’on fera si dans quelques temps, je me rends compte que malgré tout ça, malgré ce qu’il se passe en moi et dans mon corps, je vois que je suis incapable de me retenir de draguer, d’avoir envie d’embrasser d’autres gens ? Et si, ma normalité, ce n'est pas la monogamie ? Et si ma normalité, le seul moyen pour moi d’être heureuse est de papillonner et d’avoir quelqu’un de manière plus régulière. C’est ainsi que je fonctionne depuis des années après tout… J’ai pas l’impression que t’as toutes ces informations en tête, j’ai pas l’impression que tu les comprends pleinement et ça me serre le cœur. C’est même pas pour moi que j’ai peur et c’est une première. Ça doit dire quelque chose, non ? T’es beaucoup trop patient avec moi. Tu l’as toujours été et tu me le prouves une nouvelle fois. Je n’ai pas peur pour moi, vraiment. Il y a même mon cœur qui me dit de foncer parce qu’il sait qu’il sera protégé. Je suis pas prête à tout abandonner. Que je souffle. Je ne m’attendais pas à cette réaction, à tout cela et je ne suis clairement pas prête pour tout. C’est peut-être ça qui me fait réagir ainsi, à être debout, les deux pieds sur le frein. Tu veux du gratin ? Je pourrais le réchauffer plutôt que de le manger froid accoudée au frigo. Je ris légèrement en prononçant ces mots. Accessoirement j’ai besoin de bouger, de détendre toute cette atmosphère que je sens aussi lourde qu’un orage un soir d’été. J’ai besoin de réfléchir, de souffler et de rompre ce contact juste quelque temps - juste pour voir à quel point il me manque en si peu de temps. Et je sais que ça sera le cas. Il est tard, je suis en culotte-tshirt au milieu de l’appartement et toi t’es en costume. C’est chaotique tout ça. Mais c’est tellement nous…
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Home April 2023 w/ @Gigi Desrosiers

Ma présence pour les moments difficiles de ta vie n'a pas été guidée par mes sentiments, mais parce que je tiens à toi et que je veux t'épargner du mal de ce monde. Les seuls choix qui menés par mon amour pour toi, c'est quand je te choisis à la place d'une autre. C'est quand je te choisi toi au lieu de moi. Putain je me rend compte que je ne supporte pas l'attente, les réponses qui ne viennent pas, les restrictions. Je ne supporte pas cet état d'incertitude qui en excite tant d'autres. Je découvre l'amour, comment je le ressens et je suis un passionné. Quand j'aime, j'aime à la folie ou pas du tout. Je me donne entièrement dans les ébats et les débats, dans tout ce qui compose une union en symbiose. Je ne supporte pas les longs silences qui n'ont pas de sens, les distances qui créent l'étincelle. Car l'étincelle jaillit de ma passion, de mon élan de vie. J'épétale l'amour, je le déshabille, je m'en imprègne. Certains y verront de la dépendance moi j'y vois une impulsion, c'est tellement moi. Certains y voient une prison, j'y vois la liberté. L'amour ne devrait pas s'offrir en miettes : c'est tout entier que je veux le dévorer. A la folie ou pas du tout. Je suis "trop" avec toi mais c'est ce que je décide, mes décisions, mes actions. C'est parce que je suis moins vieux, j'ai un peu plus de temps. T'aimer ne va pas m'empêcher de te taquiner, d'être l'emmerdeur que j'ai toujours été. Et mon pouce sur ta joue, la caresse tendrement alors que mes yeux ne quittent pas les tiens. Même quand tu avoues ne pas être prête à tout abandonner, que j'ai un peu l'impression qu'on ouvre une brèche sous mes pieds. Après tout, nous sommes deux tempêtes qui tentent de s'approcher en espérant ne rien briser Alors n'abandonne rien. Te révéler ce que je ressens n'est pas une obligation de réciprocité. Ca devenait une nécessité pour mon organe d'enlever le poids de ce secret, sinon la terre entière aurait terminée au courant avant toi. Tu le discernes que ce flou n'est pas confortable et tu tentes toi aussi, de décrisper l'instant. Ma main s'échappe de ton corps Nan merci, j'ai plutôt envie d'un peu de sucré et d'un verre d'eau. Un coup d'oeil sur ma tenue Et d'enlever ça. Les doigts qui commencent à dénouer le noeud de cravate J'vais me changer, je reviens. Un petit sourire, timide, parce que l'esprit commence seulement à prendre conscience de ce qu'il vient de se passer. Le dos tourné, je pars dans la salle de bain pour me changer ou m'abriter, je ne sais plus. J'enlève rapidement le haut, comme si la chemise brûlait ma peau. Les chaussettes sont aussi retirées, mais au moment de défaire le pantalon je prend quelques secondes pour appuyer mes paumes au lavabo, que je fixe la tête baissée. Rallongeant le temps normalement utilisé pour se mettre dans une tenue plus décontractée.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je ne peux m’empêcher de te dévisager à ces mots. Sérieusement Charles, m’attaquer sur mon âge ? C’est petit, si petit, très petit, mais ça me fait éclater de rire, ce qui fait du bien à mon âme, je ne peux le nier. Je sens que ces quelques mots me détendent doucement, que c’est bien plus agréables comme ça. La déconnade, les pics, les petites remarques sans aucune arrière pensée, c’est ça qui me plaît avec toi, chez toi, entre nous. Ce sont dans les vieux pots que l’on fait la meilleure confiture. Que je lance avec un clin d’oeil, retrouvant ma répartie et sentant réellement mes muscles se détendre. J’en souris, contente de retrouver cette ambiance bon enfant que je nous impose entre deux vérités - ou plutôt fatalités. Je ne sais pas ce que ça va donner tout ça. Toi non plus d’ailleurs mais il faut croire que t’es prêt à m’aider, à me donner la carte, la boussole, l’eau pour m’hydrater et les barres de céréales pour me laisser faire mon chemin. Je ne pourrai jamais te remercier assez pour cela. Même si je n’ai aucun doute sur le fait que tout cela te peine tellement. Je ne peux pas dire que tu ne t’attendais pas à cela mais, pour sûre, ces mots que je prononce, tu ne voulais pas les entendre. Personne ne veut les entendre. Et je sais qu’il y a tellement plus de valeurs et d'importance à mes mots que ce que je dis mais je n’arrive pas à l’exprimer pour le moment. Peut-être plus tard. Peut-être que plus tard, je t’expliquerai que je n’ai pas envie de coucher avec la terre entière, que ce qu’il s’est passé ce matin avec Micah n’arrivera plus. Je ne serai pas celle qui trompe, qui va mélanger sa salive avec un ou une autre alors que je suis partante pour tenter de voir ce que ça donne… Par contre, je ne peux pas dire que je n’aurais pas des paroles que tu pourrais juger déplacées vu la nouvelle nature de notre relation. Aucune intention de te blesser, je n’irai pas dire à Noélie qu’elle est sexy dans le but de te faire du mal et de me laisser loin de ce délire sentimental qui finira par m’emporter, je n’ai aucun doute là-dessus. C’est juste que… C’est celle que je suis et je sais que tu m’acceptes comme cela. Cependant, avant de parler de tout cela, je veux que l’on bouge de ce couloir. Je te propose des pâtes - chaudes pour toi - mais tu refuses rapidement. J’acquiesce, écoute ce que tu as à dire et file vers la cuisine alors que toi, c’est vers la salle de bain que tu te déplaces. Je mange quelques fourchettes de gratins - froid parce que c’est vraiment comme celà que j’aime manger les restes - et lorsque je ferme les yeux, je me perds dans mes pensées. Il y a un sourire qui se dessine sur mes lèvres quand je nous revois nous embrasser et je sens mon cœur s’emballer, comme si lui aussi s'autorisait à revivre ce moment. Le bout de mes doigts glissent sur le bord de mes lèvres et j’ai l’impression de m’enflammer. Charles ? Que je souffle en rouvrant les yeux. Il n’y a aucune réponse de ta part alors j’attends encore un peu, sortant l’eau fraîche du frigo et sortant des encas sucrés préférés du frigo. Je n’ai pas l’impression de marcher dans la cuisine mais de voler. C’est un peu comme si mes pieds frôlent le carrelage et rien d’autres. Je mange une nouvelle fourchette de pâtes et puisque tu n’es pas là, je file vers la salle de bain. Appuyé contre le lavabo, je t’observe quelques secondes dans l’espace d’ouverture de la porte et hésite à partir. Seulement, je crois que tout cela, c’est ma faute. C’est à moi de te rassurer. Je pousse doucement la porte et me glisse derrière toi. Mon torse contre ton dos, je passe mes mains sur ton torse et embrasse l’un des muscles de ton dos. Regardes moi. Que je souffle en regardant droit devant moi, ma tête nichée sur ton épaule. Relève le visage, regardes moi et souris moi. J’ai des millions de questions en tête mais je crois en nous. C’est fou, tu ne trouves pas ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Home April 2023 w/ @Gigi Desrosiers

 La raison ne m'habite plus ce soir, c'est elle qui me glisse à l'oreille et aux sentiments : "N'hésite plus, Vis". Et je lui obéis, comme si elle avait pris soin au préalable de corrompre mes craintes pour acheter leur silence. Il a fallut un élément pour déclencher les révélation.Comme un poison délicieux, ton baiser venu se coller à mes lèvres pour aller imprégner mon sang de cette chimie qui me désorientait. Dans cette Guerre amoureuse, nos membres devenaient soldats; nos mains repassaient aux ongles fins le terrain des désirs de l'autre, cet empire tant convoité par mon coeur depuis des jours de cauchemars et des nuits de rêves. Chaque doigt étalait sur son passage et sur nos peaux, le poison d'Amour que nos lèvres déversaient à grands flots à travers chacun de nos pores. Bientôt, toi et moi perdions pied dans l'espace et dans le temps. La Guerre que nous menions l'un contre l'autre nous effondrait de plaisir, si bien qu'au final nous avions raison de nous-même. Appuyé sur ce lavabo, je fixe le fond de la vasque pour tenter de reprendre un peu de lucidité. Le temps n'est plus rien, les secondes s'entremêlent entre elles. L'espace se distord tout autant tout autour de nous, les deux combattants perdent pied dans ce tournis passionnel qui s'empare de leur esprit. Tout n'est plus que chaos autour de nous. Nos repères se déchirent plus vite que nos vêtements dans le film que je me fais. Combien de centimètres ces mains parcourent-elles sur ta peau? Aucune idée. J'ai plongé dans ton regard et m'y suis noyé. J'y ai perdu connaissance et mes malheurs, mes tracas sont morts avec mes pensées. Je ne suis plus qu'un sentiment, sans doute est-ce mon âme qui se libère de sa prison? Je ne suis plus que de l'Amour, sans rien autour. Des baisers, partout. Des caresses, partout. Deux âmes remplies d'Amour, refusant d'abandonner cette guerre qui n'a que pas assez duré. Toutes les armes sont à présent brisées, toutes les troupes sont décimées, mais leurs commandants n'ont pas dit leur dernier "Je t'Aime". Ces commandants en viennent à s'affronter au corps à corps dans un dernier combat, où plutôt au "âme à âme". Dans un dernier soupire, le temps reprend son cours. L'espace reprend ses mesures. Comme au réveil d'un rêve idyllique, comme de retour après un long coma. Toi et moi n'avions jamais vécu, avant ce jour, de Guerre s'achevant avec deux vainqueurs. Pour le présent. Je sens ta présence, ton corps contre le mien, tes mains sur mon torse nu et je me sens bien. Ma paume froide d'avoir trop côtoyée le céramique gelé surplombe la tienne, bien chaude.  Attention... Je ne veux pas te faire mal en me retournant. C'est mon bas de dos qui s'appui sur l'objet maintenant et je viens te saisir par les hanches. Mes yeux dans les tiens, mes lèvres s'étirent affectueusement. J'sais qu'on dirait le contraire, mais ça va... J'me pensais juste, jamais capable de te dire... tu sais. On appelle ça comment déjà? Un contre-coup? Je viens de dire des mots que je n'ai jamais prononcé avant toi. Mais je vais éviter de t'en faire part parce que tu vas vraiment t'enfuir en courant. Les palpitations de mon cœur amenaient de nouvelle sensation dans tout mon être : ce qui était mon estomac quelques minutes avant devenait une ruche tant mille tourbillons le secouait. On va grignoter devant la télé? Aimer. Ce mot qui semble si particulier pour de nombreuses personnes, si négligemment utilisé et prononcé à tout-va qu'il en perd de sa saveur et en devient banal. Je faisais parti de ces gens qui ne savaient pas le définir et le trouvais désuet et sans quelconque intérêt. Enfin, du moins, j'en faisais parti. Dorénavant je sais ce que veut signifier le verbe aimer. Aimer, c'est découvrir, se laisser emporter, se faire conquérir. Ensuite c'est recevoir une multitude de sentiments que même toi tu n'aurais jamais soupçonné. Aimer c'est aussi passer par différentes sensations, c'est se sentir posséder de tout son corps par ce qui a de l'emprise sur tout. Aimer, c'est changer, être différent, évoluer. Mais aimer peut aussi se coupler avec la déception. Mais celle-ci fait vite place à l'espérance car lorsqu'on aime, on ne peut pas se contrôler. Ce sont nos sentiments qui font l'action, et non plus la raison.  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je ne sais pas quoi penser, je ne sais même plus quoi dire à mon cerveau. Je m’en suis racontée des mensonges, je me suis répétée des dizaines - centaines - de fois que je n’en avais rien à foutre, que tu ne m’intéressais pas, que ce n’était pas de la jalousie que j’éprouvais mais que je m’inquiétais. Rien de plus, rien de moins. J’avais toujours réponse à tout mais il faut croire qu’à part mentir, je n’ai pas fait grand chose. Alors que je mange mes pâtes, je me souviens de ce jour où j’ai trouvé les affaires d’un de tes plans culs. J’ai jamais été maniaque - l’appartement est une tornade après mon passage, t’es la fée du logis - mais là ça m’a juste fait démarrer au quart de tour. Et cette fois où t’es rentré la gueule amochée. J’en avais rien à faire des raisons, des coupures sur ton visage, de ma sécurité. Je sais que je t’ai balancé que tu nous mettais en danger tous les deux mais la seule chose que je voyais c’était ton regard brisé, tes yeux perdus et la douleur que je pouvais lire en eux. J’avais qu’une envie, les retrouver moi-même et m’occuper de leur cas. Leur faire la peau, en quelque sorte, pour t’avoir fait ressentir tout ça. J’avais juste envie de te prendre dans mes bras, de caresser tes cheveux et de te dire que tout irait bien. j’avais envie de te protéger mais ne sachant pas comment faire, je t’ai juste attaqué verbalement. Un peu comme à l’hôpital. Putain, j’arrive même pas à croire toutes ces fois où j’ai montré une version de moi si laide pour enfouir tout ce qui commençait à pointer le bout de son nez. J’aurais peut-être dû comprendre le jour où j’ai changé le numéro de Raphaël pour le tien dans mes contacts en cas d’urgence. J’aurais dû me rendre compte que si le changement était si facile, ce n’était pas pour rien. Raphaël est mon sauveur, il l’a toujours été et je sais qu’il aura toujours mes intérêts à cœur et ce, quoi qu’il arrive. Mais s’il représente mon passé et une partie de mon présent, je crois que je me rends compte que toi, tu représentes mon présent et mon futur. Réaliser tout cela me déstabilise. Et si c’était juste mon cerveau qui choisissait des moments et leur donnaient des significations qui n’ont pas lieu d’être pour coller avec ce que tu m’as dis ? Est-ce que c’est pas mon âme qui se dit que si je ne saisis pas cette chance avec toi, personne ne m'aimera jamais. Après tout, mon père a trompé ma mère pendant des années, il m’a tout pris avant de me tourner le dos, avant de disparaître de ma vie. Et puis Raphaël. Y a le mariage, on avait tout pour s’aimer mais… Alors, vraiment, est-ce que ce n'est pas ce qui est censé arriver à la fin du chemin ? Toi qui m’abandonne pour mieux, pour une famille qui te correspond mieux ? Plutôt que de laisser ces pensées me paniquer plus que je ne le suis déjà. J’ai besoin de te retrouver et c’est ce que je fais. Le coeur pincé par toutes mes pensées, je décide d’être plus forte qu’elles, plus vocales que toutes ces craintes. On doit les partager tous les deux chacun à notre niveau. C’est sûr. Mes lèvres sur ton dos, je fais un léger pas en arrière quand tu me dis de faire attention. Je me replace rapidement contre toi, glissant mes bras dans ton dos. Les paumes de mains posées à plat sur tes omoplates, je plaque mes avant bras dans ton dos pour être au plus proche de toi. J’ai besoin de ce contact, moi qui suis déjà tactile en temps normal, là c’est trois fois pire. Pourtant tu l’as fais. Que je lance en riant lég!rement. Et j’ai du mal à y croire. Comment est-ce que t’as réussi à te lancer alors que moi, je passe mon temps à tout repousser ? On est si différent l’un de l’autre mais je nous vois comme le Ying et le Yang, la vie marquée par l’autre et l’incapacité de fonctionner sans l’autre. C’est amical avant tout mais peut-être qu’il y a plus que cela. Tout ce que tu veux Charles. Que je souffle en embrassant tes lèvres à nouveau. C’est rapide, furtif, juste pour voir si ça me plaît toujours autant et la réponse est sans appel : oui. J’ai vraiment envie de recommencer et peut-être de manière un peu plus langoureuse. Je suis vidée d’énergie, je risque de m’endormir rapidement par contre… Que je dis en t’embrassant une dernière fois avant de quitter la salle de bain et de me diriger de la cuisine au salon avec les encas, nos verres d’eau et une assiette de pâtes froides. Je devrais arrêter, je vais être malade, mais j’en ai envie. Tu veux dormir avec moi ce soir ? Que je finis par prononcer quand je te vois dans mon champ de vision. Et si ce soir était le premier d’une longue série où je suis ton dernier bonne nuit et ton premier bonjour ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Home April 2023 w/ @Gigi Desrosiers

Tu me donnes cet équilibre que je n'ai jamais ressenti. J'ai toujours été funambule, j'ai toujours eu l'impression de vaciller entre le vrai et mes abysses. Je ne savais pas que quel pied danser, peut-être parce que je ne suis pas le meilleur des danseurs. Je sais m'effondrer et me relever, j'ai souvent perçu ma vie comme une lutte pour survivre mais toi, tu me redonnes l'envie d'apprendre à tenir debout. Oui, avec ta présence je ne lutte plus. Tu es le vent qui me pousse vers le ciel tout en m'ancrant sur terre. Tu es les mains qui me retiennent sans que je t'appartienne. Mais aujourd'hui j'ai changé l'envie, je veux t'appartenir. Alors, si tu préfères ne pas prendre de risque, ne tombe jamais amoureuse de moi. Je préfère te prévenir parce que je ferai tout pour te faire vivre le plus beau des voyages. Je t'embrasserai sans aucune raison, au musée, dans la rue, dans les soirées, lorsque nous serons nus. Je te tiendrai la main en marchant, comme su le monde allait s'écrouler à tout moment où mes doigts ne sont plus entrelacés aux tiens. Je te dirai je t'aime, souvent et quand tu me demanderas parfois pourquoi, je te répondrai toujours que c'est juste toi. Je suis de ceux qui ont l'amour intense, électrique, celui auquel on goûte une fois et dont on peut plus jamais repartir. Le jour où tu tomberas amoureuse de moi il n'y aura plus aucun retour en arrière possible, on ne saura plus faire autrement, on ne pourra plus faire autrement. On sautera sans parachute en faisant tomber nos peurs. T'as pas envie de vivre avec la possibilité d'échouer plutôt qu'avec les regrets de ne pas avoir essayé? Si ça se trouve le risque qu'on va prendre ensemble deviendra notre plus belle folie, comme celle de te dire mes sentiments. Je crois que la chose la plus difficile c'est d'accepter d'être vulnérable face à quelqu'un. Le laisser entrevoir le plus profond de votre âme sans aucune retenue. Admettre ses défauts, ses failles, des fêlures et planter ses yeux dans les siens en disant "Voilà. Je suis ça." Il n'est pas de courage plus grand en ce monde que cette vulnérabilité suprême ; donner à un autre être humain le pouvoir de vous briser mais le faire quand même. Et à chaque fois que j'ai fait ça, c'était devant toi. Oué quel fou.... Le léger rire qui accompagne le tien pendant que l'on se serre mutuellement. On dit que les extrêmes s’attirent, qu’un pôle négatif recherche un autre positif, que deux moitiés font un entier, que le feu fait fondre la glace et que l’eau éteint la flamme... mais entre toi et moi c'est un incendie. Le baiser aussi rapide qu'il soit craque l'allumette et moi coeur est embrasé. On ira se coucher après avoir mangé. Il ne faut pas dormir le ventre vide ni la tête pleine.... Quelque chose qui sera loupé pour ce soir alors je veux au moins avoir un des deux. Dans le canapé, le verre d'eau en main j'en bois une gorgée avant de te fixer après ta question. Oui j'ai très envie de ça. Très envie de vivre le premier jour de mon coeur libéré à coté de celle qui est la clé.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Est-ce que c’est vraiment ce que je veux ? Voilà ce que je me demande lorsque je vais jusqu’à la salle de bain. Est-ce qu’aller vers lui, le retrouver, c’est dire “ok, on va essayer et voir ce que ça donne” alors que je ne sais même pas si c’est ce dont j’ai envie. Intérieurement - au plus profond de moi - oui, bien sûr. Pourtant je ne cesse de me dire que tout peut partir dans tous les sens très rapidement. Et si ça marche pas, et si ça me gonfle, et si t’en attends trop de moi. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que toi, t’es déjà six mois en avance sur moi. T’es un peu comme ces gens qui regardent leurs séries télévisées préférées en version originale sous titrée - et en streaming - alors que moi, j’attends sagement que ce soit traduit dans ma langue et que ça passe à la télévision. On est même pas forcément sur deux modes de lecture différents mais t’es juste un peu plus avancé dans le film que moi. Dis-moi, il vaut quoi ce film ? Est-ce qu’il vaut le coup de patienter ou fait-il peur au point où l’on on a juste envie de se cacher ? Je ne sais pas. Il y a tellement de choses qui se battent en moi, ce n’est même pas l’ange et le démon qui sont dans leur affrontement, c’est chaque atôme de mon corps qui tire l’autre vers lui avant de le repousser. Je ne veux pas te faire de mal, je ne veux pas te faire souffrir alors j’hésite, je repousse tout cela. Je ne me suis jamais rendue compte de rien mais les garçons ne cessent de tenter de m’ouvrir les yeux. Têtue comme une mule, tu me connais. Mais aujourd’hui, la mule a envie de voir, elle a envie de sauter et de tomber, s’il le faut. S’écorcher les genoux, ce ne serait pas une première pour moi, de toute façon. T’as pas peur de faire une indigestion toi. Que je souffle doucement en haussant les épaules. On a le temps de tout ce soir. Absolument tout. Je n’ai pas envie de précipiter quoi que ce soit. On peut regarder la télé mais il faudra probablement que tu me portes jusqu’au lit… Comme une princesse dans les bras de son prince. L’analogie me donnerait presque des renvois mais ça me va, d’être une princesse avec toi. Assise à tes côtés, les jambes en tailleurs, je laisse ma main glisser le long de ton bras. Je m’autorise à te toucher comme je ne l’ai jamais fait auparavant. Mes doigts glissent sur ta peau alors que mon visage se tourne vers le tien, cette proposition soufflée pour tâter le terrain mais aussi voir ce que ça donnerait, tout ça, au quotidien. Je ne sais pas dire si c’est ce que je veux, ce que je souhaite mais ça a un goût presque sucré sur mes lèvres. Je souris à ta réponse positive et me penche pour me rapprocher de ton visage. J’espère que tu ronfles pas. Je t’adresse un clin d’oeil et t’embrasse tendrement avant de glisser ma main sur ta cuisse et de me tourner vers la télévision. Ma tête sur ton épaule, je finis par fermer les yeux et pour la première fois depuis un bon petit moment, je n’ai pas besoin de m’abrutir à quoi que ce soit - alcool, drogue, tiktok - pour m'endormir. Pourquoi ? Parce que je suis sereine et ça, ça n’est pas arrivé depuis un bon moment. Bonne nuit Charles. Que je finis par souffler contre tes lèvres une fois que mon corps s’écrase contre le matelas et que mes bras lâchent ton corps. Et j’espère que la première chose que je verrai demain, ce sont tes yeux.

rp terminé :heaart:
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)