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i wish it was easy, but it isn't so (charles&gigi)

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I wish it was easy, but it isn't so.
treize avril au soir, our place.
w/ @charles l. davies
tw - effondrement.

Les deux derniers jours ont été plus qu’intenses et même si nous avons travaillé ensemble hier, je n’ai pas vraiment eu le temps de te parler, de voir si aucun de tes amis n’avait été touché dans l’effondrement et comment tu te sentais. Je passe la porte de l’appartement aux alentours de vingt-trois heures et souffle doucement quand la porte claque derrière moi. Dire que je suis fatiguée est un euphémisme et je sais que les prochaines semaines vont être difficiles. Il va falloir remplacer les membres du personnel blessé et je refuse de tous les laisser sans paie. Ici, quand on est en arrêt maladie, on ne touche rien et c’est terrible pour moi. Il va donc falloir que je m’assois sur les bénéfices du mois et peut-être plus, ce qui me fait chier mais qui me semble insignifiant à côté de l’horreur qu’ont vécu ces gens. Je retire mes chaussures, les range à leur place et me dirige rapidement vers ma chambre pour enlever le plus gros de mes affaires. Dans la cuisine, en culotte et t-shirt, j’ouvre le frigo et souris largement face au reste de gratins de pâtes dans le frigo. Je ne prends même pas la peine de le réchauffer que je le mange comme ça. Et c’est quand j’ai une fourchette pleine de pâtes et de lardons en bouche que tu décides de rentrer de ta journée de travail. La bouche pleine je souffle Hey. et sens tout un tas d’émotions me parcourir quand mes yeux rencontrent les tiens. Nous sommes tous les deux fatigués, lassés de tout cela et tu ne peux pas dire le contraire. Je finis ma bouchée, pose le plat sur le plan de travail et ferme le frigo d’un coup de coude. On dirait vraiment une gamine prise la main dans le sac mais c’est un peu ce que je suis. J’ai eu peur, samedi. Peur que tu sois à ce concert parce que t’es le premier vers qui mon esprit s’est dirigé quand on a appris la nouvelle. Il m’a fallu quelques secondes avant de réaliser que t’y étais pas. Pendant une seconde, j’ai cru que t’y étais et que c’était la fin. Et j’ai pas eu l’occasion de te le dire alors je le fais là, même si j’ai l’air d’une malpropre et que t’as probablement d’autres envies que de me regarder en culottes et t-shirt. J’ai eu tellement peur Charles… Réduisant la distance entre nous, je me dirige vers toi et te prends dans mes bras. On ne sera donc jamais tranquille tous les deux, ça je l'ai bien compris.
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tw : effondrement

Home April 2023 w/ @Gigi Desrosiers

Lessivé? J'ai même cette impression d'être passé dans le sèche linge avec mille tour par minute. Sur le trajet de la maison, j'ai une musique dans les oreilles mais je ne pourrai même pas en donner le titre tellement je suis crevé et à l'ouest. C'est un miracle que je ne sois pas mort par le manque d'attention, renversé par la première voiture ou même simplement effondré sur le trottoir. C'est pas d'enchainer deux travails qui me rend dans cet état, mais les événements récents. Ce maudit concert, celui où j'aurai pu perdre n'importe lequel de mes proches. Ce n'est pas arrivé pour ma part, mais tout le monde n'a pas eu cette chance, rien que cette pensée parvient à facilement me miner le moral. Oué, j'ai eu dans l'esprit ce "et si", et si tu y étais? La réponse est simple, je n'aurai même plus la force d'avancer dans un monde sans toi. La porte poussée, je la claque avant de la verrouiller et j'ai un léger rictus en apercevant les lumières allumées. Je crois que la peur qu'il t'arrive quelque chose n'est pas prête de disparaitre depuis ton malaise. Ola!  Manteau accroché et chaussures rangées, c'est ma veste de costard que je viens balancer sur le dos du canapé avant de te rejoindre dans la cuisine. Mes yeux se plissent à te voir déguster le plat de gratin froid et rapidement je souris face à ta mine de gamine que l'on vient de surprendre. Oué moi aussi... c'était horrible d'apprendre ça comme ça et d'être impuissant. Autant pour les personnes touchées que pour toi. Parce que je ne pouvais pas quitter le Copley, je ne pouvais pas t'appeler dans l'immédiat et les minutes étaient comme un incendie qui me brulait de l'intérieur. Je t'observe, en entière. Comment fais tu pour être tout le temps belle? En pyjama, dans une tenue lambda ou dans une tenue de soirée, toujours. Je grimace à ta révélation pour ne pas me répéter, parce que je peux franchement dire que moi aussi, j'ai flippé. Tu t'avances et je ne bronche pas, jusqu'à ce que tu sois vraiment proche et que je me contente d'ouvrir mes bras. Une main dans ton dos et l'autre à l'arrière de ton crâne pour te caresser tendrement les cheveux. Je n'arrive pas à te cerner, je ne sais pas si tu as décidé d'être ma plus belle histoire ou mon plus beau regret. Hé ça va Gigi, j'suis là... J'vais bien. Chuchoté pour laisser l'ambiance tendre perpétuer. Et c'est ce qu'elle fait, même quand je me penche sobrement en arrière pour remettre mes yeux dans les tiens, nos fronts qui se frôlent J'vais nulle part et j'te promet de faire plus attention à l'avenir. D'éviter de marcher tel un funambule anesthésié ou de ma bagarrer avec le premier venu.
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Le regard rivé sur le plat de pâtes, je sais que je devrais le réchauffer pour mieux apprécier les saveurs qui s’y trouvent. Seulement, j’aime manger froid - ce qui choque toujours tout le monde - et j’ai la flemme. On en est là, avoir la flemme de sortir une assiette du placard, la remplir de nourriture et la mettre au micro-onde. Seulement voilà, ces derniers jours ont été sans repos et il manque toujours des gens à l’appel. On a pas eu de nouvelles d’Esmée par exemple et même si j’ai une certaine aversion récente - je n’appellerais pas ça de la jalousie, merci - pour la demoiselle que je considérais comme ma protégée à l’époque, je m’inquiète. Mon cerveau fonctionne à cent mille à l’heure et c’est dur de le mettre sur pause. Pour ça, j’ai de l’énergie mais pour les pâtes, beaucoup moins… Mais heureusement, t’es de retour pour m’empêcher de trop réfléchir. Je sais que je vais pouvoir me déverser sur toi, me laisser porter par tes bras et c’est tout ce qui m’aide à ne pas tout laisser tomber. Je sais que quoi que je fasse, tu seras toujours là. C’est quelque chose que je sais depuis des mois mais dont je me rends de plus en plus compte au fil des jours. Et c’est probablement égoïste de ne penser qu’à moi et mon ressenti face à tout cela alors que des centaines de gens ont perdu la vie. Oui… Heureusement que je me suis souvenue que tu bossais sinon c’est sûr que j’appelais la réception du Copley jusqu’à ce qu’on me réponde. Parce que j’irais above and beyond pour être sûre qu’il ne t’arrivera rien. Y a cette affinité entre nous et malgré les obstacles, malgré les hauts et les bas de la vie, on est toujours là. Purée. Quand je pense qu’au spring break l’année dernière, j’ai mis la musique à fond pendant des heures la nuit pour te faire chier. Dire que je simulais orgasme après orgasme en sautant sur mon lit pour que la tête de ce dernier tape dans le mur, juste dans l’optique de te faire sortir de tes gonds et t’empêcher de dormir… On a bien changé tous les deux mais je ne reviendrai au passé pour rien au monde, loin de là même. Dans tes bras, je profite du contact et souffle doucement par le nez. Je sais que tu vas bien mais tout aurait pu être différent. Je veux pas qu’on arrête de vivre parce que ça ne le ferait pas pour nous, on est trop libre pour ça, mais en même temps, rester à la maison n’est pas la meilleure option pour s’économiser ? Je ne sais plus… Mes yeux dans les tiens, je t’adresse un sourire et cette drôle de sensation me traverse encore. L’envie de rire, de pleurer, de crier, d’être heureux mais surtout celle de t’embrasser. Je me mets sur la pointe des pieds et mes lèvres se posent sur les tiennes. Ce n'est pas le baiser du désespoir. C’est le baiser qui traduit cette envie que je refoule depuis des semaines - pour ne pas dire des mois - parce que j’ai peur. Mais s’il y a bien une chose que cette dernière année m’a appris c’est qu’il faut juste se lancer, se prendre un mur et aviser. Mes mains se glissent dans ta nuque et je me colle à toi, incapable de rompre ce moment, de peur de ce qu’il pourrait se passer. C’est pas une vie. Je veux vivre Charles.
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L'idée que le téléphone du Copley sonne sans arrêt m'irrite presque, mais de penser au fait que ce soit toi qui harcèle pour t'assurer que j'y sois, ça attendri automatiquement la chose. Avec de la chance, c'est moi que t'aurais eu au bout du fil. Espèce de folle. Il n'est pas prudent d'aimer une fille cinglée. Celles qui ont le coeur fissuré et le monde des ténèbres qui s'y est immiscé. De belles funambules qui vagabondent en riant proche du malheur. Celles qui ne marchent pas, mais qui dansent. Tu es ma danseuse. Et c'est mon palpitant qu'on vient fendre quand tu plonges dans mes bras, toujours apeurée à l'idée qu'il puisse m'arrive quelque chose. A se chamailler, on oublie l'importance qu'on peut avoir mais à cet instant, même un aveugle pourrait le voir. Nos yeux qui ne se quittent pas, je souris doucement pour apaiser tes craintes, essuyer les mauvais scénarios de ton esprit. Et tes lèvres se posent sur les miennes. Je ne sais pas si je dois profiter ou paniquer. J'espérais ça, j'attendais ça. Mes paupières se ferment pendant que le baiser est prolongé. Pendant que nos lèvres dansent, je prend conscience qu'en les ouvrant, le monde ne serait plus le même. Alors je n'arrête rien, j'intensifie en glissant mes mains dans ton dos pour t'appuyer contre moi. Et si vouloir rester libre était simplement le mieux pour se prouver qu'on choisit de passer cette liberté comme ça? Comment peut-on prétendre désirer une passion brûlante et un amour enflammé si on est pas prêt à risque d'être brulé? La respiration devient saccadée, remplie de secousses ; et si je ne voulais pas rompre l'instant, je veux être certain de ce qu'il se passe avant de tout enflammer. Je sépare nos lèvres en gardant mon front contre le tien, dans le silence le temps de reprendre un souffle irrégulier.  Mais je suis là, comme un con, à ne pas savoir quoi dire. Pas par manque de mots, j'en ai à la pelle à t'offrir, mais paniqué d'être maladroit et de tout gâcher.
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Je ne peux m’empêcher de sourire à cette possibilité. J’aurais probablement crié que ça fait vingt minutes que j’appelle et que personne ne décroche. Je te regarde et laisse une légère grimace déformer mon visage. Désolée pas désolée, en quelque sorte. Je ne suis pas la plus insupportable de ton entourage - il me plait à penser que ta supérieure est bien plus chiante que moi, quand elle s’y met - mais cela aurait été la seule manière de savoir si tu y étais ou pas. C’est fou, ça. On vit ensemble mais on se croise plus qu’autre chose. Ces derniers temps, c’est métro-boulot-dodo et entre temps, on arrive à se crier dessus ou à dormir ensemble. Parce que je le réclame, parce que j’ai besoin de te sentir avec moi, à côté de moi. J’ai besoin de tout ça et je crois qu’il m’a fallu me cogner la tête contre le bureau pour m’en rendre compte. En fait, pour être honnête, je m’en suis rendue compte plus tôt, quand voir des filles sortir de ta chambre - ou entendre leur rire - me faisait me tendre instantanément. Ça ne durait jamais longtemps alors je n’y faisais pas trop attention. Puis c’est devenue plus important, c’est devenu viscérale et la colère que je leur dédiait était injustifiée. Elles ne m’ont rien fait, après tout. Elles ont profité de ce que je ne voyais pas, de ce que je refusais de voir. Mais c’est quand James m’a piqué une crise et m’a demandé de déménager avec lui à Chicago que tout s’est éclairci dans ma tête. Quitter Boston, hors de questions. Quitter le Nirvana ? Plutôt mourir. Mais tu sais à quel moment je me suis dis que recommencer ma vie ailleurs pourrait être difficile mais faisable si je le voulais ? C’est au moment où je me suis dis que je ne te verrais plus, plus autant. C’est quand j’ai regardé l’appartement rangé au carré que je me suis dis que l’ordre et la paix que tu mets dans ma vie, j’y renonçais. Ça, j’ai pas été capable d’y renoncer et je ne l’aurais jamais retrouvé parce que je sais qu’on ne retrouve jamais deux fois la même relation sur terre. On retrouve quelque chose de similaire mais jamais l’exemplaire unique. T’es le “Nuit étoilée” de Van Gogh pour moi. Tu fais trembler mon monde et ça me fait flipper parce que je sais pas trop ce que ça veut dire. Au point où je ne parle pas, je ne dis rien et ne fais qu’une chose : t’embrasser. Ça sert à rien de parler pendant des heures quand les actions sont aussi fortes. Nos corps l’un contre l’autre, mes muscles se contractent contre toi. J’ai pas envie d’arrêter mais je vais finir par mourir si je ne prends pas d’air. Et c’est pas ce que je veux. C’est fougueux, ça fait longtemps que j’ai pas embrassé - ou été embrassée - comme ça. Ça éclate dans mon ventre, le feu d’artifice du trente et un décembre, rien que pour toi. La réciprocité du moment me fait tanguer et je garde les yeux quelques secondes, reprenant mon souffle tant bien que mal. J’ouvre la bouche et la referme aussitôt. Je soupire doucement et ouvre les yeux petit à petit. C’est par étape, comme pour m’assurer que je ne rêve pas. Je suis désolée Charles. J’en ai envie, j’en avais envie mais bordel, j’aurais pas dû faire ça parce que je rends le tout mille fois plus compliqué. En fait je suis pas désolée mais je le suis un peu quand même. Je ne saurais jamais exprimer réellement les choses, c’est ça, ma malédiction ? Je m’écarte de toi et te regarde dans les yeux, la poitrine qui se soulève en attendant de voir si j’ai tout foutu en l’air, égoïste que je suis.
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Pendant ce baiser, j'ai la démence de croire que l'amour est partagé. Et si notre amour avait la fierté d'être sain? Ils idéalisent les cris, les débordements, la folie à se dire "je suis fou de toi". Alors que toi, tu ne me rends pas fou mais paisible. Je suis sage de toi. Dans tes bras je n'ai rien à prouver, pas d'esclandres à faire aux autres alors que c'est pour toi que je veux exprimer mes sentiments. A l'ombre du monde, au calme, nous nous aimons. Dans toutes les fièvres de l'harmonie, là où nos fantasmes se prononcent "réalité" et où nos coeurs ne regardent que nous. Je t'aime, comme un secret, ça ne fait presque pas de bruit mais ça incendie au plus profond de l'âme. Comme jamais je n'ai pu le faire, étant presque vierge d'histoires amoureuses. Je l'ai longtemps imaginé ce premier baiser, j'étais bien loin de ce qu'il en est réellement. De cette fougue, cette impossibilité de s'arrêter alors que nos souffles se font difficiles et que nos têtes vont bientôt perdre la raison. Il le faut et on le comprend, on s'accorde sur le rythme de cette danse et nos lèvres accrochées se séparent timidement. Les paupières fermées s'ouvrent lentement, comme si la lumière brulait nos pupilles. Et si ton corps s'éloigne un peu, ma main vient agripper la tienne comme pour te retenir si te venait l'envie de fuir. Je les espère, les mots à venir, ceux que je souhaite réconfortant sur l'action qui vient d'arriver... à la place tu me dis que tu es désolée. Désolée de ce qui vient de se passer? Tu le regrettes? Mon expression doit être comme quelque peu décomposée ou déconcertée. A tel point que mes doigts lâchent les tiens pour venir se claquer contre ma propre cuisse. Tu viens amener une tornade d'incompréhension C'est bon tout va bien, t'inquiète pas. Nan ça ne va pas. Tu m'offres l'apothéose pour ensuite virer ça à l'apocalypse. Mes yeux ne se détournent cependant pas de toi, habituellement ils auraient changés de cible mais pas là. Que l'explosion soit entière! Ok... Je t'aime. C'est dit, voila c'est avoué. Je crois que je commence un peu à trembler, c'est pas facile à dire. C'est dur d'attendre la réponse ou la réaction en te regardant, tes yeux perdus et ta bouche qui tremblote encore. Tout se mélange et se bouscule dans ma tête, il y a comme un orage, une tempête. J'aimerai retirer ses mots, mais il est trop tard. J'ai peur, peur de te perdre, d'être allé trop vite ou trop loin. D'avoir cru que c'était le moment alors qu'il n'en était rien, de m'être fait des idées. D'avoir cru en une chose qui n'est rien d'autre qu'un écart amical, d'avoir mal interprété. J'ai peur d'avoir prononcé des mots que tu ne voulais pas entendre. Des mots qui peut-être, te dégoutent, des mots qui vont t'empêcher de dormir, qui vont dévaster notre relation en emportant tout sur leur passage. Les secondes sont une éternité, j'essaye de déceler un début de piste sur ton visage et il faudrait que j'arrêter de te regarder comme ça parce que tu vas prendre peur et tu risques de partir ou de me demander de m'en aller. Les battements de mon coeur sont intenses, j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine, qu'il va s'arrêter et que je ne vais jamais survivre à cette fin de journée.
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J’en avais envie. J’en ai envie. J’en ai encore envie. Il y a bien longtemps que je n’avais pas ressenti cela, cette fougue, cette passion, cette impression d’avoir fait le bon choix, la bonne action, d’avoir pris le temps de peser le pour et le contre avant d’agir. J’en ai pas fait qu’à ma tête, j’ai laissé l’information s’installer dans ma poitrine, dans ma tête et dans chaque cellule de mon corps. Tu sais pourquoi ? Tout simplement parce que je sais que ça ou lancer une bombe, ça aurait le même effet. Alors je voulais être sûre de moi. Je voulais pas que mes lèvres se posent sur les tiennes et que tout d’un coup, je me rende compte que ce n’est clairement pas ce dont j’avais envie. Les erreurs, je peux les faire avec toutes les personnes qui m’entourent mais pas avec toi. Je ne te dois pourtant rien mais c’est plus fort que moi. Bordel, à quel moment est-ce que tu as pris autant d’importance dans ma vie ? Je ne peux pas dire que c’est arrivé d’un coup, c’était progressif mais je suis pas comme Hazel Grace  Lancaster dans Nos étoiles contraires moi, je suis pas tombée amoureuse de toi comme on s’endort - doucement et puis tout d’un coup. Oh non, ça n’a pas ressembler à cela. Je ne sais même pas si je suis amoureuse. Mais attirée, désireuse de ta peau contre la mienne et de nos lèvres scellées, oui. Je ne sais même pas ce que je suis capable de t’offrir, de te proposer, de te donner et c’est sûrement pour ça que je suis désolée. Désolée du chaos que ça va être, des discussions qui vont suivre, des moments de gêne qui risquent de suivre. Ta main quitte la mienne et la fraîcheur qui glisse sur mes doigts est… désagréable. Je te regarde et quand ces trois petits mots sortent de ta bouche - quatre avec le ok - je reste face à toi. Je te regarde mais je crois que je ne te vois plus. C’est flou ici non ? Il fait chaud aussi ? Pourquoi est-ce que j’entends la voix de Raphaël dans mes oreilles ? Et puis celle de Gaspard, de mes amis qui connaissent notre relation. Pourquoi est-ce qu’ils sont là à me dire qu’ils savaient, qu’ils avaient tout vu venir et que moi, j’ai voulu garder mes œillères pour me protéger ou te protéger. Je ne sais même pas quoi dire et je crois que j’ai arrêté de respirer quelques secondes parce que lorsque je bats des cils, j’ai l’impression de suffoquer. Je prends quelques secondes pour calmer mon rythme cardiaque et souffle Tu quoi ? J’ai pas envie que tu le répètes et en même temps, est-ce que je n’ai pas imaginé ces mots pour me remettre les idées en place et me rendre compte de ce que ce baiser va tout changer. Je passe mes mains sur mon visage et dis Non, le répètes pas. Parce que ce n’est vraiment pas ce que je souhaite. Je frotte mes yeux, étalant le reste de mon eye-liner sur mes joues. Je te regarde et souffle, la voix qui tremble Pourquoi ? Comment ? Depuis combien de temps ? Moi qui pensait avoir compliqué les choses avec un baiser, j’étais bien loin de tout cela. L’estomac qui se tord, je me rapproche de toi et dis Me tournes pas le dos, me fuis pas. On en a déjà parlé de ce mécanisme de défense pourri que t’as. Je bouge légèrement ma main pour attraper tes doigts. Ça me fait peur, ça me fait carrément flipper. J’en suis pas encore là, je sais pas quand j’y arriverai ni même si ça arrivera un jour mais je ne peux pas juste tout laisser là, comme ça, au sol alors que ton coeur est entre mes mains.
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La bouche s'entre ouvre, prêt à le redire. Alors qu'au fond de moi je voulais l'effacer, je suis prêt à tirer une seconde fois ce coup de feu qui vient de péter dans l'appartement. Si le silence est pesant, tes questions le sont encore plus. Je suis amoureux, c'est si inadmissible? Je me souviens du début, ma vie tournait autour d'un calme plat, sans vagues, sans altercations. J'avais les oeillères de l'égoïsme et les chansons ne parlaient que de moi. C'était confortable la vie sans toi. Il aura suffit d'une rencontre. Une rencontre pour désorganiser tout mon monde. Mes habitudes, ma manière d'être passif face à l'existence. Tu es apparue, sans métamorphoses et tout a changé. Les contours des nuages se sont colorés de figures rappelant ton corps. Les tremblements des feuillages se sont mis à souffler toute la mesure de ma passion. Et l'ennui, lui, l'ennui de la vie a mué en obsession de ton être. Je suis devenu bête, idiot de toi. Stupide à en crever de tant t'aimer. Et maintenant? Maintenant toutes les chansons ne parlent que de toi. Les vitres pleines de buées me donnent envie de dessiner des coeurs. Et les silences du quotidien me poussent à crier ton nom à ceux qui l'ignorent. Je ne suis capable que de mépris envers tout ce qui ne te concerne pas. C'est scandaleux oué, terrible, injuste et irréversible : d'être amoureux. Et je pourrais te balancer ça pleine balle, que tu le prennes comme tu veux, en plein vol, en plein coeur ou entre les deux. Je suis amoureux. Nos doigts se retrouvent, craintivement cette fois, tu me connais et tu sais que je suis capable de tourner le dos pour courir loin. Depuis longtemps... Les filles, les bagarres, love is blind,... avant tout ça. Et je me taisais, j'ai vécu tout ça et plus, James aussi. Comment et pourquoi? Le jour où mon coeur a su voir la beauté du tien, il n'a plus jamais regardé ailleurs. Et si sur un marché des organes, il coûte environ 400 000 euros, je t'offre le mien. Tu ne me demandes pas d'être quelqu'un d'autre. Je n'aime pas les amours faciles mais les amours qui rendent les choses simples. On ne se dira pas qu'on ne se fera jamais de mal, mais on se dira que ça en vaut la peine, n'est-ce pas? Et comment?... Je souffle doucement tout en continuant de te fixer dans les yeux, avec l'impression d'avoir une musique qui tourne dans mon esprit. Au-delà de tes erreurs et plus loin que ce que tu peux penser. Même quand ton coeur éclate, je t'aime en morceaux et tout entier. Percutant que je venais de redire les mots Merde, désolé... La tête qui se baisse, la sensation que c'est maintenant que je dois correctement m'exprimer. Je ne veux pas que tu penses que c'est infondé, quelque chose que je crois être mais qui n'est pas réel, parce que ça l'est. Etre amoureux, ça nous tombe dessus sans qu'on comprenne pourquoi... mais aimer, c'est une volonté. Je suis tombé amoureux de toi mais j'ai décidé de t'aimer. Je t'aime, tu es ma détermination, ma liberté, ma discipline du coeur. Et je viens encore de réitérer.
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Je ne m’attendais pas à ça, absolument pas. Je ne peux pas mentir, je ne m’y attendais pas. C’est le coup de massue, la claque qui me fait décoller du sol sans vraiment le faire. Je ne sais pas si j’ai déjà entendu ces mots de la bouche d’un homme. Si, en fait, je les ai déjà entendu mais pas avec la valeur que tu y mets. C’est… différent et ça me prend de cours. Je ne sais pas comment répondre, je ne sais pas quoi dire ni si je dois dire quoi que ce soit. Peut-être que c’est une erreur, peut-être que c’est mon cerveau qui a imaginé ces mots. Est-ce que c’est réel ? Le baiser semblait si réel que ça doit l’être. Et lorsque je frotte mon visage, prise au dépourvu par les informations que tu viens de me donner, je sais que tout cela est bel et bien réel. Rien n’est une imagination, une illusion, absolument rien. Et la réalité m’effraie mais je sais que l’on doit l’affronter. Moi par tes mots et l’implication de ces derniers et toi par l’absence de réaction de ma part. Je balbutierais si je devais donner une réponse avec plus que quelques mots, que quelques interrogations. C’est pas pour te mettre à nu mais c’est pour comprendre. Bordel, on est passé d’un baiser à un monde sans dessus dessous. Mes doigts qui attrapent les tiens, c’est la volonté de m’ancrer dans le réel et de voir ce que cela signifie vraiment. Je te regarde et t’écoutes. Les filles, les bagarres, le Love is blind. Donc ça veut dire que tu m’as menti. Enfin, plutôt que tu m’as caché des choses parce que je n’ai aucun doute sur le fait que l’une de tes connaissances est décédée et que l’une de tes connaissances a été internée. Tu mentirais pas là-dessus. Mais t’as pas été à cent pour cent réglo. Je pourrais te râler dessus pour cela mais je ne l’ai pas été non plus. Je t’écoute, les doigts toujours accrochés aux tiens et je dois dire que je suis stupéfaite, incapable de dire quoi que ce soit. C’est terrifiant bon sang ! Et si j’ouvre la bouche et ne dis pas ce que tu attends de moi ? Si les mots que je prononce ne sont pas ceux que tu veux ? T’es fou Charles, t’es clairement fou. Limite taré. De m’aimer, moi. Je ne vais pas dire que j’ai des tas de défauts et que je ne suis pas parfaite parce que je ne mens pas mais… Je suis bordélique, je suis une ancienne actrice porno, je travaille bien trop, je sais pas faire à manger, j’aime pas faire le ménage, j’étais en pseudo-relation pendant super longtemps, je suis mariée. Que je finis par souffler. Y a rien qui va avec moi Charles, absolument rien. Je pourrais continuer la liste des choses qui pourraient déconner, qui devraient te faire te raviser. Vraiment, on en a pour la soirée mais je crois que tu ne changeras pas d’avis, il n’y a qu’à voir la façon dont tu me regardes, dont le courant passe toujours entre nous. J’ai envie de crier, de pleurer et de t’embrasser à nouveau. J’ai posé toutes ces questions mais j’ai envie que tu te taises parce que ça commence à faire beaucoup et je ne sais plus où donner de la tête. Je comprends rien à tout ça Charles. Je sais pas si je pourrais te donner ce que tu veux, quand tu le veux, comme tu le veux. Je souffle ces mots, sentant mon coeur se serrer doucement dans ma poitrine. Pourquoi est-ce que tout doit être si compliqué ? Est-ce que t’es prêt à attendre, à y aller à mon rythme ? Parce que toi, t’es en train de jouer la finale de la coupe du monde de foot et moi j’entame seulement les étapes préliminaires… Je déteste toutes ces filles qui te touchent, qui attirent ton attention. Je suis jalouse de filles que je ne connais même pas et ne veux pas connaître. Tu te rends compte de ce que tu me fais ? De l’état dans lequel tout ça me met ?
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Home April 2023 w/ @Gigi Desrosiers

L'attente de réponse ou de réaction est la plus longue et la plus stressante de toute ma vie, mais je ne suis pourtant pas pressé que la sentence tombe. Si ton entourage te dirait qu'il se doutait des sentiments que j'ai à ton égard, le mien soufflerait fortement que c'est perdu d'avance. Que ce genre d'histoire termine toujours mal. Est-ce pour ça que je suis fou? Nan, tu te fais un malin plaisir à énumérer toutes les raisons qui font que je ne devrais pas t'aimer, comme pour me faire changer d'avis. Mais Gigi, tout ce que tu viens de révéler, je le sais, je suis au courant et cela n'a pas empêché à mon coeur de te choisir. Où que j'aille j'ai rendez-vous avec toi. Lorsque je te regarde je sens que tout est à vivre, les dimanches éternels à briser le temps dans nos bras, les rires dans le ventre qui pétillent dans le palpitant, le désir jusqu'à dans la tête, dans les mains des poèmes et sur la langue des silences sincères. Ca manque tellement de nos jours des gens qui se taisent honnêtement. Puis il y a mon corps qui regarde le tien, qui trouve sa place dans ton paysage ; c'est toute mon habitude de t'avoir pour toute exception. Tu sais, il y a tes lèvres sur les fleurs, partout, même celles qui n'ont pas poussées.  Oué, t'es une femme têtue qui ne sait pas se reposer. Tu prends de la drogue, tu as un long tableau de chasse et tu vis un peu dans l'illégalité. T'es une chieuse, une putain d'emmerdeuse. T'aimes que le monde soit à tes pieds. Moi j'y suis. Au sol, à nu et impossible à arrêter. Sauf quand tu es entrain de perdre pieds, bien que mes yeux restent sur toi, admiratifs, mon organe est pincé. Tu as surement envie que je me la ferme mais je ne peux pas te laisser t'enfoncer dans le sable mouvant imaginaire. Ma poitrine se gonfle pour trouver l'inspiration Quand un verre se brise, le monde semble s'arrêter. Les regards s'agitent et on observe celui qui ne pourra jamais réparer un tel dégât. On le quitte pas du regard, comme si ces éclats venaient d'anéantir toute trace d'espoir. Moi je veux que dans ce genre d'instant où la musique cesse brutalement, où les seules mélodies sont celles du cristal que l'on balaye, dans ces silences où nos vies perdent leurs sens, où le désastre nous enlace mieux que l'avenir... Je veux que tu me fasses danser, voilà ce que j'attends de toi. Je veux que lorsque leurs mondes se suspendent, le notre ne cesse jamais de vibrer, indépendamment de la musique, de la présence ou non des astres ou du désastre. Qu'il pleuve ou qu'il fasse soleil, ne t'arrête pas. Et quand je donne l'illusion de vouloir rompre la valse, rattrape-moi, retiens moi, rappelle-moi à quel point notre monde brille. Que tu me détestes ou que tu m'aimes à la folie, ne lâche pas ma main, jamais. Et on ira à ton rythme. Je ne bouge pas, j'ai su attendre dans l'ombre alors je peux le faire dans la lumière. Et le sourire, tu viens me l'arracher avec ta révélation Et tu crois que j'suis comment quand t'es avec des filles, des mecs, James et compagnie? Mais loin du concours, dans mon esprit s'éclairci le fait que ce n'est pas ça que je dois dire en premier. Tant pis, ce sera en second mais sincèrement pensé Elles n'ont jamais été ce que je voulais. Et il n'y aura plus de filles. Rien que celle qui sont dans la zone de l'amitié. Ma main libre vient du bout des doigts, caresse ta joue avant de se loger dans ta nuque, à moitié dans le cou. Le désir ardent de t'embrasser.
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