Just listen to me
J'hésitais encore pour savoir si oui ou non j'allais accepter cet argent et tout cet héritage, je demandais conseil à Calvin même si je connaissais déjà son avis là dessus, il voulait mon bien et pour lui ça passait par l'argent et dans un sens il n'avait pas tord. De nos jours, il n'y a que les riches qui y arrivent facilement. Mais je sais pas j'avais toujours ce problème de conscience et de morale qui me bloquait un peu, je n'étais sans doute pas normale, je ne courais pas après l'argent. Pourtant certains auraient pu le penser vu le petit ami que j'ai choisi. Un des plus beaux partis de la ville c'est certain. Riche, noble, beau et intelligent, mais il est clair que je ne suis pas avec lui uniquement parce qu'il a un compte en banque presque indécent non, j'ai toujours refusé qu'il me paye quoique ce soit préférant travailler et gagner ma vie par moi-même. Sa réponse était à la hauteur de mes espérances.
Je pense que tu es une personne réfléchit, un peu trop parfois. Tu te pose trop de question, mais c’est une bonne chose. Ça prouve que tu es au dessus de ses histoires d’argent. Je lui souriais, Il était vraiment parfait, il savait quoi me dire pour que je me sente bien, il trouvait toujours les mots peu importe la situation. Il avait été tout aussi adorable le jour où j'avais appris pour mon diabète. J'ai parfois du mal à l'imaginer méchant ou mesquin ou je ne sais pas trop tellement il est mignon en ma compagnie. Je ne sais pas si c'est pour moi qu'il fait autant d'efforts mais j'apprécie. Je l'aime un peu plus chaque heure, chaque minute, chaque seconde de chaque jours.
Que de compliments, je ne vais plus sentir mes chevilles après mais ça fait du bien d'entendre ça surtout de ta part. dis je amusée.
Je vais accepter alors Monsieur Mikaïlovitch ! Dorénavant je suis madame la comtesse Lubienski, d'ailleurs je vais devoir changer de nom. Nous discutions ensuite de on grand-père et de ses fiançailles forcées. Je lui avouais -enfin- que j'étais de nature jalouse et possessive surtout avec lui comme s'il ne le savait pas déjà. Mais je ne l'avais jamais vraiment dit à voix haute, c'est chose faite.
Ah enfin tu l’avoue ! Comment ça ? Se moquerait-il de moi ? Je lui donne une tape sur l'épaule en fronçant les sourcils.
Tu peux parler hein monsieur le jaloux possessif ? Je disais ça d'un air innocent, levant les yeux au ciel. Je le taquinais, il le savait mais c'était tellement drôle que je ne pouvais pas m'en empêcher et puis il faisait de même avec moi, c'était notre truc à tous les deux. Rapidement il prenait possession de mes lèvres et je m'empressais d'y répondre à mon tour, passant mes bras autour de son cou pour le rapprocher de moi. Je sentais ses mains se glisser autour de ma taille ce qui eu le don de parcourir mon corps d'un frisson plutôt agréable. Nous ne parlions plus mais ça n'était pas nécessaire. Nos baisers parlaient d'eux-mêmes. Je regrette que l'on n'ait pas sauté le pas plutôt, ça nous aurait épargné bien des disputes et des conflits. Mais je préférais profiter de l'instant présent plutôt que de penser au passé. Non, je voulais me tourner vers l'avenir, un avenir dans lequel, je voyais désormais Calvin. Tout allait bien, tout irait bien. Il n'y avait aucune ombre au tableau pour le moment et ça me changeait de d'habitude. Je n'allais pas me plaindre, surtout pas maintenant que j'étais dans les bras de l'homme que j'aime. Je me détachais de lui mais ce ne fut que de courte durée, juste le temps pour moi de me m'allonger et de poser ma tête sur ses genoux.
J'ai un autre truc à te dire dis je alors que j'entremêlais mes doigts aux siens.
Mais ça te dit avant on se prend une glace ? Je lui faisais les yeux doux et une tête de chien battu. J'avais remarqué un petit glacier non loin du parc et ça me faisait drôlement envie. Je ne lui laissais pas le temps de répondre que déjà je me levais et je lui prenais la main afin de le tirer vers moi et de lui faire lever ses fesses du banc.
Je sais déjà quel parfum je vais choisir allez ! Je savais être persuasive quand je voulais et il ne pourrait pas me refuser ça j'en suis sûre.