rewrite the stars (rosakim)

Je pense que mes frères auraient la mâchoire sur le sol en voyant le nouveau jouet de Joakim. C’est sûr. Déjà moi, je suis stupéfaite en n'y connaissant rien alors eux, un peu plus intéressés à la chose… Je n’ose même pas y penser. Et ne veux pas y penser parce que toutes mes pensées se mélangent et penser à eux tout en m’imaginant ce que je pourrais bien faire dans cette voiture avec le propriétaire… Ça ne va pas ensemble ! 22 décembre. Je ne pouvais pas faire comme tout le monde et étaler les cadeaux sur l’année… Naître deux jours avant Noël, c’était clairement pas ma meilleure idée mais ce sont mes parents qui m’ont conçu neuf mois avant cette date ! Au moins je ne partage pas mon anniversaire avec Jesus et c’est déjà ça. Afin de me recentrer et de ne pas craquer - ou de ne pas le déstabiliser - je trouve un nouveau sujet de conversation. Me changer l’esprit, oublier les images qui se glissent sur mes rétines. Je ne veux rien imaginer, je préfère vivre et c’est là toute la beauté de la vie. Les bons comme les mauvais moments, on les vit et on avance. Vous êtes obligés d’avoir des colocs et une chambre sur le campus ? Me voilà vraiment curieuse. Il ne me semble pas avoir vu Orphea vivre sur le campus et, pour sûr, Aleph n’y va pas. Je n’en sais trop rien du coup et laisse ma curiosité pointer le bout de mon nez dans la conversation. Je l’écoute et ris légèrement à ses mots. Je voudrais pas lui faire mauvaise impression. Parce qu’il ne faut pas avoir fait de grandes études pour se rendre compte que l’effet qu’il a sur moi et lorsqu’il pose sa main sur ma cuisse, je frissonne purement et simplement. Mes yeux se posent sur sa main et remonte le long de son bras pour retrouver son visage. Absolument pas. Ça me fera découvrir la confrérie… Qui sait, si je suis prise, je serai peut-être une kirk l’année prochaine. J’hausse les épaules avant de poser ma main sur la sienne. Qu’est-ce que tu préfères dans cette confrérie ? Outre le fait que c’est l’endroit où notre histoire va prendre un nouveau virage. Mais un virage que l’on a tous les deux envie de prendre, je le sais maintenant.

Même pas parce que justement, personne n’a le temps pour ça puis y a le nouvel an et l’anniversaire de ma petite soeur juste derrière donc… Ça passe souvent à la trappe. Quand on naît à un an et seize jours d’écart de la petite dernière, les anniversaires communs sont nombreux, les comparaisons encore plus et c’est tout ce qui a rythmé ma vie. Mais on se fait toujours un restaurant le soir même. Ça ne dure jamais trop longtemps mais c’est notre tradition. Bon, sauf cette année parce que personne n’avait la tête à la fête et que j’étais dans l’avion tout le temps du trajet. Un sourire sur le visage, les yeux incapables de se détacher du visage de Joakim, j’acquiesce quand il dit que c’est plus facile comme ça. C’est vrai. Selon où je me trouve en ville, il m’arrive de squatter chez mon frère quand j’ai la flemme de conduire ou autre. Gaspard m’accueille toujours les bras grands ouverts de toute façon. Un léger haussement d’épaules quand il parle qu’il est impossible de faire mauvaise impression, j’écoute ce qu’il me dit au sujet de la kirkland et ça me plait grandement. Je demande un peu partout et pour le moment, j’ai eu l’avis d’Orphy sur la Adams, celui d’Eowyn sur la Dudley et maintenant Joakim avec la Kirkland. Je n’hésiterai pas à trouver un pforzheimer pour voir ce qu’il en est de cette confrérie mais pour le moment, c’est sur mon Kirkland que toute mon attention se porte. Ses lèvres qui frôlent les miennes, c’est un peu comme mettre de l’essence sur une petite flamme. Ça me démarre complètement et quand il sort de la voiture, rompant ce lien et le moment, je bats des cils, surprise. Je le vois ouvrir la porte de l’autre côté et souffle Pas de soucis. Je le regarde récupérer ses affaires et dis Je te suis. Je lui emboîte rapidement le pas et passe devant lui pour lui ouvrir la porte. Je le regarde dans les yeux à ce moment et souffle Cette fois-ci, mes sous-vêtements sont de la couleur de ta confrérie. Je souris largement et continue d’avancer, continuant de faire monter la température entre nous.