La simple idée de passer le week-end avec elle te comble d’un bonheur sans nom. Tu sais d’ores et déjà que ce moment d’exil vous fera le plus grand bien à tous les deux. La jeune mannequin évoque certaines activités pour le samedi, mais ça ne te gêne en rien de l’attendre. Tu prendras sans doute ta guitare avec toi, tu feras du tourisme, visitera la plage. Tu sais très bien t’occuper tout seul. ‘’
Tu fais ce que tu as à faire, aucun stress à avoir. ‘’ Tu souris tendrement tout en laissant ton pouce venir caresser la porcelaine de sa joue. ‘’
Du moment que je suis avec toi, tout me convient. ‘’ Vérité parmi tant d'autres, ce n’est un secret pour personne, cette fille est une véritable drogue pour toi. Las de cette ambiance et des groupies un peu trop insistantes qui tentent en vain d’attirer ton attention par derrière, tu viens poser ton front contre celui de Rose afin de lui proposer de partir. Ses lèvres qui effleurent les tiennes, tu restes sur ta faim, paupières encore closes en attendant la suite. ‘’
D’accord… ‘’ Souffles-tu avant de devenir l’aimant de ses lippes. Un long frisson te parcours l’échine, ta peau frémit à son contact. Langue aventureuse, tu approfondis l’échange tandis que tu viens cueillir sa nuque et nouer tes phalanges à ses mèches. Le temps semble s’être figé dans le sablier de chronos, mais malheureusement pour toi, toute bonne chose à une fin. ‘’
Ein ? ‘’ Tu émerges doucement, encore sur ton petit nuage suite à ce baiser plus que salvateur. ‘’
Je t’amène à la kirk. ‘’ Ouais, tu as une chambre là-bas. Donovan comme toi n’y allez pas très souvent alors tu sais que vous serez tranquille, l’esprit en paix. ‘’
Allez, je fait vite. ‘’Tu lui envoies un baiser soufflé, comme lorsque vous étiez gosses et tu disparais dans la foule le temps de gagner la scène. Sans plus attendre tu ranges tes fils, couche ta guitare dans son étuis. Tu prépares ton ampli et quitte par la porte réservé au personnel. Seul dans le stationnement, tu presses le pas en direction de ta nouvelle voiture. Tu ranges le tout dans le coffre arrière et en bon gentleman que tu es, tu viens attendre devant le bar pour ne pas qu’elle ait à te chercher. Fenêtre baissée, tu prononces ces quelques mots en la remarquant au loin. ‘’
Votre carrosse mademoiselle. ‘’ Un léger rire fait trembler tes cordes vocales.