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my heart is falling too (lovax)

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Je ne fais pas ça pour te garder à Boston. Vas pas croire que je te lance ces compliments pour te donner envie de rester ici. Je le fais juste parce que je le pense mais aussi pour te donner le dernier boost d’énergie dont tu pourrais avoir besoin pour donner la meilleure prestation de ta vie. Je suis presque triste qu’on l’ait pas enregistré directement parce qu’à mes yeux, ça risque d’être compliqué de faire mieux. Pas de soucis. Que je souffle, me retenant de te demander ce qui te met dans cet état, dans cette colère presque palpable. Je ne sais pas si c’est quelque chose que j’ai fait ou dit et… Je ne préfère pas savoir. Les scénarios dans ma tête me suffisent amplement pour combler les trous de la narration. Parfait. Que je souffle une fois que tu es près. Je reste hors du champ de la caméra et te donne la réplique du mieux que je le peux. À la dernière prise, je n’ai même plus besoin de regarder le script pour te répondre. C’est beau, tu ne trouves pas ? Je suis sûre qu’on ferait un sacré duo tous les deux. Cependant, s’attacher reviendrait à prendre un coup en pleine tête et je n’ai pas le temps ni l’énergie pour cela. Alors je ravale tout et me contente de te sourire, contente d’avoir pu t’aider. Juste la répéter ça suffira. Parce que je connais ces paroles par coeur, je connais les émotions par lesquelles Frédérique passe sur le bout des doigts. Je n’ai pas joué ce rôle souvent mais depuis les coulisses, j’étais toujours attentive à cette scène, étant l’une de mes préférées. Je sors mon téléphone de ma poche, cherche le script dans mes emails et te le tends. No it’s not the way it is, it doesn’t have to be that way. Que je souffle rapidement, me mettant assise au bord de la scène, les jambes dans le vide. Je n’ai pas besoin de recréer l’ambiance, rien, de toute façon c’est assez simple, deux âmes qui se rendent compte de l’importance qu’elles ont pour l’autre.

à partir de 1mn34 jusqu’à 2mn15
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J'accepte ton téléphone en lisant rapidement la scène. Ouais... je vois de quel moment il s'agit. Bébé, toute apprêtée, qui va livrer son cœur à Johnny dans son bungalow de célibataire endurci. Le petit effleurement de fessier sur la musique sensuelle à la fin. J'imagine qu'on ne va pas jouer ce morceau, hum. Dommaaaage... Mais pour rigoler, je cherche rapidement sur mon portable la musique de la scène pour pouvoir appuyer sur Play à la fin de ton monologue. Histoire de finir en beauté et par la même occasion... de te faire rire. Posant mon portable à ma droite, je me concentre sur le texte pour te répondre :

I've never known anyone like you. You look at the world and you think you can make it better. Somebody's lost, you find them, somebody's bleeding, you...

─ Yeah, I go get my daddy, it's really brave... like you said.

That took a lot of guts to go to him! You're not scared of anything, I don't...

Je te laisse m'interrompre et t'observe avec attention - quasi-fascination - pendant que tu me donnes l'énième réplique. Et quand tu as terminé... j'attends de longues secondes sans te lâcher des yeux, puis j'appuie sur mon écran où Spotify attend sagement. Les accords de Cry to me retentissent dans la pièce. Mais bizarrement... ça ne me fait pas marrer. L'atmosphère est encore chargée de cette tension que tu y as insufflé par ton talent et ton énergie et... je me lève et avance vers toi, comme magnétisé par l'électricité qui semble crépiter entre nous. C'est comme ça que ça se déroule dans la scène, non ? Johnny se lève et ils... dansent ensemble. Alors Bébé, tu veux danser ?

(c) mars.
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Je connais les scènes de ce film et de cette comédie musicale par coeur. Je n’ai pas joué le rôle de Frédérique Houseman bien longtemps mais j’ai assez participé aux répétitions et ai aidé Jacob tellement de fois que je pourrais la répéter dans mon sommeil. Alors, si je te propose de répéter la scène, ce n’est pas forcément pour me préparer mais pour voir si j’ai ce qu’il faut pour jouer avec l’intention de la scène. J’ai déjà peur de voir ce que cela risque de donner avec Jacob - on n’a pas parlé mais je sais qu’il a été contacté, pourquoi moi et pas lui alors que je suis celle qui les a planté ? L’inverse n’aurait aucun sens. Les mots sortent facilement de ta bouche, les répliques de Johnny sortent tout aussi bien de la tienne et je me perds quelques secondes à me demander ce que ça aurait pu donner si nous étions dans le même métier des arts, si ça avait été toi mon Johnny. Je crois que tout aurait été plus doux, plus facile pour moi mais la vie n’a jamais été facile. Alors, même si je me perds sur tes traits quelques secondes, je me remets rapidement dans le personnage, la mine déconfite lorsque je souffle Yeah, I go get my daddy, it’s really brave.. like you said. Mes yeux glissent sur mes mains, croisées devant moi, attendant mon moment avant de reprendre, Me ? I’m scared of everything. Les mots glissent le long de mes lèvres, comme si la fiction et la réalité se croisent à nouveau. J’ai peur, peur de tout. Peur d’échouer mais aussi de réussir. Peur que ton départ m’affecte plus qu’il n’aurait jamais dû le faire. À bout de souffle, le coeur sur le sol, je souffle les derniers mots de cette tirage qui m’a toujours touché And most of all, I’m scared of walking out of this room and never feel for the rest of my whole life, the way I feel when I’m with you. Le cœur qui bat à cent à l’heure, j’ai l’impression que c’est moi qui vient de parler plutôt que Bébé et ça m’effraie. Je te regarde, la bouche à moitié ouverte, la poitrine qui se soulève doucement et lorsque les premiers accords de Cry to me, il se passe quelque chose d’autre dans ma poitrine. Je déglutis difficilement et ne te quitte pas du regard. Merde. Est-ce qu’on va vraiment aller jusqu’à la fin de cette scène ? Je déglutis avec difficulté avant de prendre mon courage à deux mains et de me lever. Je crois que sur scène, c’est un fade to black. Que je souffle en me glissant dans tes bras, bougeant légèrement au rythme de la musique, le regard toujours dans le tien. Mes mains se placent sur tes épaules avant de glisser dans ta nuque et je ne dis plus rien, captivée par le moment. Mais ce qui est bien, c’est qu’on a la liberté créative et artistique. On peut juste tout arrêter à l’accord suivant.
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J'ai pas rêvé, si ? Où s'arrête la fiction et où commence la réalité ? Est-ce que t'es juste super méga douée pour jouer ce rôle ou est-ce qu'il y a un fond de vérité, de réel dans ton monologue, tout comme il y en avait un dans le mien ? C'est tellement dur de savoir... surtout avec toi. La frontière entre ami et... plus que ça n'a jamais été aussi fragile qu'en cet instant, où je m'approche de toi. Je sais que je vais trop loin... et ta phrase soufflée est sûrement un gros panneau "danger" mais je m'en fous, j'ai envie d'aller jusqu'au bout et de toute façon... c'est trop tard pour faire demi-tour.

C'est le meilleur moment de la scène, pourtant, que je réponds du bout des lèvres en plaçant doucement mes mains autour de ta taille.

Je jurerais qu'il y a vraiment des étincelles qui courent le long de mes paumes. Ta chaleur m'enivre, tout comme ton parfum qui effleure mon nez.

When you're all alone in your lonely room
And there's nothing but the smell of her perfume...


Pourquoi c'est impossible toi et moi, Love ? L'impression d'être deux âmes soeurs qui se seraient rencontrées au mauvais moment. Terrible f**king timing.

Nothing can be sadder than a glass of wine alone
Loneliness, loneliness, such a waste of your time, oh yes...


Deux artistes qui se perdent dans leur art... au point de ne plus savoir faire la différence entre le vrai et le faux. Fatale attraction, corruption, invention ? Je resserre ma prise autour de ta taille et inspire. Shit. You smell so good. Why do you smell so good?

J'ai jamais été très doué pour résister à la tentation. Le pire, c'est encore quand on se rend compte qu'on y a résisté sans faire exprès, parce qu'on était protégé par le voile du déni. Mais quand celui-ci se soulève... BAM. Impossible d'ignorer le désir qui agite les entrailles et brouille l'esprit. La tentation frappe fort et brusquement, tel un prédateur qui surgit au moment où la proie est la plus vulnérable. Je suis pris au piège.

Is this... love? desire? affection? transposition?

J'suis perdu, Love. Mais tout ce que je sais, c'est que j'ai pas envie que ce moment s'arrête.

(c) mars.
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Je me mets rapidement dans le personnage. Je ne l’ai pas joué longtemps sur scène, à Londres, mais il ne m’a pas fallu longtemps pour me l’approprier, probablement parce que je répétais chaque scène avec Jacob pour l’aider à être le meilleur Johnny qu’il lui soit possible d’être. Je crois que personne n’arriverait à égaler Patrick Swayze mais il y arrivait très bien. Et je dois avouer que cette scène est l’une de mes préférées. C’est le moment où les deux personnes s’ouvrent vraiment et se laissent aller. Peut-être que c’est pour ça que c’est si facile de la jouer avec toi. Mes yeux ne te quittent pas et je ne peux qu’aquiescer à tes mots. C’est le meilleur moment de la scène, le moment où l’art qu’elle apprend à maîtriser pour lui, lui permet de s’exprimer. Il y a beaucoup de tensions entre Bébé et Johnny à ce moment et ils finissent tous les deux par coucher ensemble. C’est le début réel de leur histoire, le point de départ dont ils parleront à leurs enfants. Mes bras autour de ta nuque, mon corps bouge en parfaite symétrie avec le tien et je me perds dans tes yeux. J’y vois tout ce que Bébé a du voir dans ceux de Johnny, le lâcher prise, la prise de conscience de tout ce qu’il se passe, de la tension qui monte doucement dans la salle de répétition. Eux, c’était dans leur chalet douillet et nous, c’est en plein lieu public. Il y a quelques différences mais beaucoup de ressemblances, ce qui m’arrache un sourire. Je ferme les yeux quelques secondes, prenant le moment en compte, le laissant me submerger de parts et d’autres. Mes démons se battent, me disent que je ne dois pas craquer comme Bébé a craqué pour Johnny. Il avait sa passion, elle avait sa vie et leurs chemins s’étaient croisés mais ça n’irait pas plus loin. Il fallait que je me rentre en tête que tout cela, cette attraction était éphémère, que t’allais partir et que plutôt que de souffrir d’un départ précipité, j’allais me contenter de te regarder de loin. Et quelle facilité de le faire lorsque, quand j’ouvre les yeux, c’est la visage de Jacob que je vois à la place du tien. Une demi seconde, un quart de seconde même. C’était furtif mais assez pour m’arrêter net au milieu de la chanson et de relâcher mes bras qui te tenaient non loin de moi. Je fais un pas en arrière et finis par dire Parfait, c’était génial. On a beaucoup de similitudes avec les deux héros du film qu’on reproduit mais t’as tellement de ressemblances avec mon ex petit-ami aussi. Le rôle que tu joues à ce moment, pour commencer, mais aussi la passion pour les arts de la scène, l’envie de plus grand et la possibilité de t’échapper. Ça me pétrifie presque et c’est pour ça que je reste à une certaine distance de toi à ce moment précis. Les artistes, les amoureux de la scène et les caméléons, je ne peux plus. Je glisse mes mains sur mes bras, comme si j’avais froid et dis Merci beaucoup. De m’avoir aidé. Je sais que t’as rien en commun avec Jacob sur le plan mental mais tout l’aspect professionnel est beaucoup trop pour moi, je ne peux pas.
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Toujours cette impression que le Destin se joue de nous. S'amuse de nous avoir placé sur un échiquier où on ne pourra jamais se rejoindre, nos trajectoires évoluant en parallèle l'une de l'autre, comme deux pions se retrouvant front contre front sans pouvoir avancer.

Je suis tellement dans le moment, envahi de sensations que je n'arrive même pas à déchiffrer, qu'il me faut un petit temps pour me rendre compte que tu t'es détachée. Contact brisé. Au moment où mes yeux rencontrent les tiens, j'y vois... de la distance. Méfiance. Un peu de tristesse. Est-ce que j'interprète trop, encore une fois ? Quoi qu'il en soit, la séparation me laisse un goût amer en bouche. L'impression d'avoir été... repoussé. Et je comprends alors pour la première fois que cet espoir que j'avais... cette idée qu'on puisse être... je sais pas, des sortes d'âmes soeurs ? n'était pas... réciproque.

Je recule légèrement sous la surprise, la force de cette prise de conscience, cligne des yeux comme pour me réveiller d'un rêve. C'était qu'un rêve tout ça. Un fantasme qui ne se réalisera jamais.

Je... t'en prie.

Encore sonné, je stoppe la musique sur mon téléphone, puis me détourne pour ranger le matos. T'es si con, Jax. Pourquoi t'as voulu tenter alors que tu sais que c'est impossible ? C'est sûrement mieux ainsi. Pas de baiser qui fout la merde, pas d'ambiguïté... des rôles bien définis. Et je suis prêt à mettre mes sentiments au placard pour garder ça, pour te garder toi, Love.

Il faut que je file, mais... on se tient au courant, hein ?

Je croise les doigts et lève la main en l'air pour nous porter bonheur. Puis, sur un dernier sourire, je quitte le théâtre de cette romance avortée.

FIN DU RP

Spoiler:

(c) mars.
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