about hell fire (Iwan)

La musique résonnait fort, les gens en extases et les vues plus qu'appréciable sur des corps dansant. L'antre des plaisirs charnels, ou quelque chose de très attrait dans le genre. Tu portes une longue robe rouge, fendue sur le côté et mettant en valeur ta poitrine généreuse. Il ne fait aucun doute que tu es le rubis étincelant, le cœur même de toute la soirée. Tous les regards fixés sur toi, corps qui ondule sur cette piste. Un long frisson remonte ton dos péniblement, une sensation aussi stressante que d'avoir la boule au ventre et tu t'arrêtes. Tourne soudainement les talons lorsque ton corps percute celui d'un autre. Atterrit frénétiquement dans ses bras, manquant de trébucher sur le voisin d'à côté. — Désolé. J'ai un peu trop bu, j'crois... Ta langue se faufile entre tes lèvres pour les humecter, secouée par les soubresauts de tes pensées avant de te libérer de son emprise... Les yeux brûlant d’une intense envie de t'amuser, de passer une soirée qui restera à jamais gravé dans ton histoire. Dernière soirée pour toi ici, tu veux garder l'inoubliable avant de déployer les ailes vers le retour à Boston. — Je peux ? Menton légèrement levé en direction du verre qu'il tenait dans la main. Accepterait-il de partager ? De te laisser tremper les pulpeuses ?

Cœur en miettes. Mais il paraît qu'on se relève avec un mental beaucoup plus fort. Mieux forgé. Un mental d'acier. C'est ce que tu souhaites évidemment. Pouvoir poursuivre ta vie comme si rien ne s'était passé. Tes billes claires agrafent la silhouette de l'inconnu. Regarde de très près son visage. Il est gonflé de fierté. Son charisme assuré lui donne l’air d’un homme dont l'autorité est sans faille. Ses yeux brûlent. Comme les tiens. Et tu tentes d'y voir plus en profondeur. Sauf qu'il n’y a qu’un vaste vide consumé par les braises. Qui est ce garçon ? — Je ne sais plus où j'ai laissé mon sac. L'espoir, belle illusion. Tu préfères te terrer dans les ténèbres. Main qui glisse dans la sienne. Fond dans la foule, fraye un chemin jusqu'au bar. Tes paumes appuient sur les épaules de l'homme pour l'inciter à s'asseoir et entre ses jambes, tu t'y postes. — Laisse-moi te faire une contre-offre, tu m'offres la boisson et tu me fais passer LA soirée inoubliable. Celle que mon esprit aura du mal à chasser. À envoyer à la corbeille de mes souvenirs. Et en échange, je ferais tout ce que tu voudras sans rechigner jusqu'à ce que nos chemins se séparent. Tes yeux écarlates défient ceux de l'inconnu sans faiblir. Ils prennent une teinte joueuse, celle de la prédatrice et non de la victime.

Les doigts du garçon viennent effleurer ta hanche, l'épouse avec perfection. Frisson qui traverse ton corps. C'est bien ce que tu pensais. Autoritaire. Un mal alpha dans toute sa splendissime carcasse. L'atmosphère lourde et pesante laisse place au jeu et à la provocation. — J'vois. T'es du genre difficile en affaire. Et tu sais que ce genre de personne n'en démordra pas pour avoir le mot final. Il ne sert donc à rien d'insister. Mais tu aimes ça, Julia. Tenir tête. — Tu aimes peut-être perdre du temps alors, puisque tu es encore là. Personne n’est infaillible. Personne ne peut prétendre être invulnérable. Tu l'observes en silence, de tes grands yeux perçant. Considérant alors son offre, un moment de transe intense s'installe tout naturellement. Ton énergie se déploie comme une tornade autour de vous. Tes paumes chaleureuses glissent le long des cuisses du garçon. Là où elles prennent appui pour te permettre d'atteindre son oreille. — Je t'offre le verre. Ok. Pour ce qui est de la soirée inoubliable, laissons le destin s'en charger. C'est à prendre ou à laisser. Pas question que tu fasses tout le boulot. Tu veux bien te prêter au jeu, mais seulement si monsieur s'y prête en retour. Tu lèves la main en direction du serveur et lorsqu'il s'approche tu piques un verre que tu bois cul sec avant de le claquer sur le bar et de le glisser vers lui. — Voilà. Ah oui, t'as pas précisé s'il devait être vide ou remplit. Tes yeux étincellent comme des diamants, bordés par la malice. Tu piques un second verre, le gardes en main et de ton autre main, tires le bras du garçon vers toi. Ton regard se veut hard. Vos fronts entrent en collision digne de la rage de deux démons qui s’affrontent. — Deux pour le prix d'un. Tu glisses le bord du verre entre ses lèvres. Fait exprès de laisser échapper quelques gouttes en lui faisant boire le liquide.

Tu veux juste t'amuser Julia. Juste passer une dernière soirée inoubliable, mais visiblement ce mec n'est pas dans le même mood. Et tu peux comprendre, mais dans ce cas, qu'est-ce qu'il fout encore ici ? Le regard perturbé par l'aura hyper froid qui émane de lui. Tu n'es pas tombée sur le plus drôle et chill des mecs, ça, c'est certain. Roule les yeux lorsqu'il t'attrape le poignet. T'en libères d'un geste ferme. — Tu n'as pas l'air d'aimer quelque chose en fait. Un éclat de rire fut la réponse. Tu n'es pas complètement saoule pour te faire un premier avis sur sa personne. Au fond, si c'était aussi simple, tu ne serais déjà plus là, Julia. C'est connu que tu kiffes la difficulté. — Je t'en prie, fais-toi plaisir. Je te fais rire au moins autant que tu me fais rire. Et s'il n'y a que ça, tu peux aussi te barrer et lui laisser reprendre sa soirée là où elle avait commencé avant que tu ne lui rentres dedans. Hausse les épaules lorsqu'il recule, visiblement, il n'a pas tellement kiffé ton petit numéro. Et ça ne t'étonne pas bizarrement, vu la tronche qu'il tire. Ça va, il n'y pas mort d'homme. — Abuse pas. Écoute, j'te laisse. Tu peux perdre ton temps comme tu le souhaites. Pose le verre finalement devant lui. C'est offert par la maison. Silhouette qui recule et soupire à ton tour. Finalement, tu seras mieux sur la piste de danse. Tu t'y glisses d'ailleurs à nouveau pour aller onduler au rythme de la musique.

T'es d'accord sur un point, il n'aime pas qu'on lui touche l'oreille. Tu l'as juste effleuré pour pouvoir y apporter tes lèvres et le susurrer. Rien de bien méchant en somme. Tu es surprise, Julia, parce que généralement, les hommes sont sensibles à ce niveau. Lorsqu'il termine de se plaindre, tu secoues la tête en guise d'approbation. Comme lui désirait passer une soirée agréable, toi aussi pour le coup. Pour cela que tu ne perds pas ton temps et le laisses en plan au bar. Même danser devient beaucoup plus intéressant qu'écouter ce garçon. Bien dommage, parce que tu sais que tu aurais pu passer une belle soirée en sa compagnie. Tu l'as sentie, ce frisson passer. Cette petite connexion, mais aussitôt brouillée par son autorité. Ta soirée se termine sur une note acceptable. Ce mec, avec qui tu as dansé, était beaucoup plus agréable, mais malheureusement, ne t'a suscité aucun intérêt. De retour à l'hôtel, la silhouette du fameux grincheux se dessine devant toi. À bas, tiens, comme le monde est petit. Le même hôtel ? Prête à parier sur un coup du destin. — Mh plus agréable oui, mais inintéressant pour m'donner envie de terminer la soirée avec. Et toi ? T'as trouvé une nana obéissante ? Passe l'entrée, visage assez près du sien, effleurant son regard accompagné d'un sourire espiègle, limite aguicheur. Traçant votre chemin jusqu'à l'ascenseur, tu montes, suivie de l'homme. Appuie sur ton numéro d'étage. Le 9. Et sans un mot de plus, cales ton dos contre la vitre. Regard fixé sur les boutons. Tantôt, l'observe du coin de l'œil et ouai, sexy dans son chemisier à moitié ouvert putain. Chasse ces idées. Ressens une chaleur grimper à toute vitesse. T'as chaud. Et cet ascenseur est beaucoup trop lent à ton goût. Tu fais glisser une mèche rebelle de ta crinière ondulée derrière ton oreille. Vacillant entre la chaleur et le désir de le mater encore un peu. Expression particulièrement mutine qui te ronge les joues. T'es canines agrippent secrètement la chair de ta pulpeuse.