Même dans les actes sexuels, on arrive à être synchronisés. Dans l’orgasme qui nous foudroie tous les deux, en même temps. Ton corps qui appelle le mien, l’épousent parfaitement. Au point même d’en ressentir un manque quand tu me laisses dans ce lit, seule pendant que tu pars dans la salle de bain. Ça ne dure pas longtemps. Très vite, tu reviens à moi dans ce grand lit. Je ne réalise pas encore ce qu’il se passe, ce qu’on vient de faire. Les répercutions que cela va avoir. C’est trop loin de mon esprit embué par l’alcool.
« Je suis contente aussi, ça m’a manqué. » Être comme avant, quand on s’est retrouvé à Boston. Avant que les histoires de couples viennent mettre un terme à tout ça. La seule chose où l’on n’est jamais sur la même longueur d’onde, ce sont les moments où l’on est le cœur libre pour s’offrir complètement l’un à l’autre. Ma main se pose sur ta joue, mes lèvres retrouvent les tiennent encore une fois. Indétachable, jusqu’à ce que la fatigue nous gagne, s’endormant dans les bras de l’un et l’autre.
Puis quelques heures plus tard, je me réveille, réalisant ce qu’il vient de se passer, les mots qui ont été dit. Le manque, les je t’aime qui sont sortis. Je m’extirpe du lit, tu dors profondément. Je prends les premiers vêtements que je trouve afin de faire le moins de bruit possible, fuyant cette chambre. Cette nuit que je n’assume pas totalement. Voire pas du tout. Je m’habille, et je jette un dernier regard sur ton corps endormi. Tu ne te doutes pas un instant que tu seras seul quand tu ouvriras les yeux. Pardonne-moi. Je ne sais pas encore où mes pas me mèneront. Je sais juste que les prochains jours vont être compliqués pour nous.
THE END