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Assise sur un nuage confortable, étonnamment moelleux et à la fois me maintenant parfaitement droite, je regardais Wyatt courir dans tous les sens. Aimee, trop petite pour courir avec lui, le suivait en battant ses petites ailes d’ange. Je n’avais jamais rien vu de plus mignon, et de plus attendrissant. Un large sourire sur mes lèvres se dessina et je me mis à applaudir comme si j’assistais à un spectacle de cirque. Mes enfants continuaient de courir et de battre des ailes dans le ciel d’un bleu éclatant. Je me sentais apaisée et si tranquille, c’était une sensation incroyable. Encore un peu et je crois même que j’allais approcher l’orgasme, sans rire ! Plus les enfants s’éloignaient de moi et plus je rigolais et tapais dans mes mains, et pourtant peu à peu la sensation de bonheur s’évaporait et le ciel bleu prit une autre couleur. Je me levais violemment du nuage et regardais le ciel s’assombrir et devenir rouge. Les enfants avaient disparus et en face de moi se trouvait une sorte de porte. Soudain d’énormes bruits se firent entendre. BOUM BOUM BOUM. Quelqu’un frappait avec une force surhumaine sur la porte. Prise de panique je me mis à appeler le prénom de mes enfants en vain, aucun d’eux ne revenait. Des larmes commençaient à couler sur mes joues, mon cœur battait de plus en plus vite. BOUM BOUM BOUM. Encore les cognements à la porte. Qui pouvait bien se trouver derrière ? Que me voulait-on ? Où étaient donc passés Aimee et Wyatt ? La porte s’ouvrit et le père de mes enfants, Ryan, apparu. Je ne pu retenir un cri d’horreur en le voyant tenir Wyatt et Aimee qui se débattaient pour me rejoindre. Je voulais courir vers eux mais mes jambes ne bougeaient pas. BOUM BOUM BOUM. Les bruits sur la porte désormais ouvertes recommençaient… je ne comprenais pas.
Dans un sursaut effroyable, j’ouvrais les yeux et me retrouvais assise dans mon lit, Houston mon bon et loyal animal de compagnie à mes côtés grognant vers la porte de ma chambre fermée. BOUM BOUM BOUM. Ce n’était donc pas un rêve. Il y avait bien quelqu’un qui frappait à la porte. Je tournais la tête vers ma table de chevet pour regarder l’heure, deux heures quarante six du matin. J’espérais de tout cœur qu’il ne s’agissait pas de Ryan mais qui d’autre pouvait bien se défouler comme un malade sur ma porte d’entré et à cette heure-ci surtout ? Je sortis du lit et attrapa rapidement mon peignoir histoire de ne pas apparaitre en petite nuisette devant mon visiteur surprise. La tête complètement dans le brouillard, me demandant même si je ne rêvais pas, j’ouvris la porte de ma chambre, Houston se précipita vers le salon, puis l’entré de la maison. Je couru après lui pour l’empêcher d’aboyer. Les enfants dormaient profondément à cette heure-là et hors de question de les réveiller aussi brusquement, enfin hors de question de les réveiller tout court en fait. Vu le temps que j’ai mis à les endormir, je ne tenais pas particulièrement à devoir recommencer à près de trois heures du matin. J’entendis un cri venir de derrière la porte. Attrapant donc Houston par le collier, je lui mis une petite tape sur le derrière pour le faire taire. Puis je jetais un coup d’œil par le judas de la porte afin de voir qui se trouvait de l’autre côté. Je vis alors Pavel, un collègue de travail mais aussi et surtout un ami dont la femme était morte quelques années plus tôt et à dont la garde de sa fille lui avait été retirée. Je m’étais pas mal rapprochée de lui lorsqu’il était devenu veuf et depuis près de deux ans maintenant je m’imposais comme un soutient moral à ses côtés. J’étais celle qu’il appelait lorsqu’il avait trop bu et qu’il ne pouvait pas reconduire jusqu’à chez lui, j’étais celle qui essayait de l’aider à vaincre son alcoolisme et j’étais également celle qui lui filait un coup de pouce pour pouvoir récupérer sa fille. D’un coup de main je déverrouillais la porte et l’ouvris. J’étais plutôt bien réveillée maintenant, le voir ici ne me surprenait pas tant que cela finalement, d’ailleurs en y pensant bien j’aurais dû m’en douter. Ryan n’est pas vraiment du genre à faire ce type de chose, surtout aux heures où les enfants dorment. «Pavel ! Bon sang mais qu’est-ce qu’il t’arrive ? Rentre !» Il avait encore dû se passer quelque chose en rapport avec sa fille pour qu’il soit dans cet état, ou alors il était dans un moment de délire après une soirée encore une fois trop arrosée. Le guidant jusqu’au salon, Houston me collant de près comme s’il essayait de me protéger au cas où Pavel ferait un mouvement un peu brusque. Je lui fis une caresse comme pour le remercier et cela sembla le rassurer un peu. «Pavel, assieds-toi, respire un bon coup. Je vais jeter un coup d’œil aux enfants, vu le bouquant que tu nous as fait ça ne m’étonnerait pas d’en avoir au moins un des deux réveillé. Je reviens tout de suite. Oh et pendant ce temps essaye de ne pas tout péter, je tiens pas mal à ma maison et aux objets qu'elle contient» Je lui fis un clin d’œil et me dirigeais donc vers la chambre de Wyatt, j’entrouvris la porte et vis grâce à sa veilleuse qui éclairait un peu son visage, qu’il avait les yeux fermés et les poings serrés. Je refermais aussi délicatement que j’étais entrée et passa dans la chambre d’Aimee se trouvant juste à côté de celle de son frère et pile en face de ma chambre à moi. Une nouvelle fois, j’entrouvris la porte, et cette fois me glissa à l’intérieur de la pièce. Le berceau d’Aimee se trouvant au milieu je devais aller me pencher au dessus pour vérifier qu’elle allait bien. Je vis deux grands yeux me fixer. Un peu agacée de voir la petite aussi bien éveillée que s’il était six heures du matin, j’étais pourtant étonnée qu’elle ne se soit pas encore mise à pleurer. Je me penchais donc pour la prendre dans mes bras, pour un bébé de six mois elle était encore un peu petite, mais c’était dû au fait qu’elle soit née un peu prématurément. Remuant tout doucement mes bras pour la bercer, je lui déposais un petit baiser sur le front. Sa tétine dans la bouche, la petite me regardait avec des yeux bien ouverts mais elle ne semblait pas pressée de manger ou quoi que ce soit. Après une ou deux minutes, voyant qu’elle était tranquille, je la remis dans son lit et ressortis de sa chambre. Je savais qu’elle était tout à fait capable de se faire entendre lorsqu’elle aurait besoin que je vienne la rechercher, mais d’ici à ce que ses pleurs résonnent dans la maison, je préférais largement lui offrir l’occasion de se rendormir un peu.
Je retournais donc dans le salon où Pavel se trouvait. Il marmonnait et semblait encore secoué et énervé. «Aimee est réveillée mais elle ne devrait pas me réclamer avant un bon petit bout de temps… Alors ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Dis-moi, qu’est-ce qui a bien pu te mettre dans cet état ?». Ma voix se voulait la plus rassurante possible, je ne voulais pas le braquer, ni qu’il se sente mal. Je lui avais toujours dis que je serais présente pour lui n’importe quand et là était le moment de lui prouver que je n’avais pas menti. De toute manière mon sommeil n’était pas si important, ayant dormi ou pas, je débordais toujours d’énergie en bonne hyperactive que je suis. Tout en le laissant commencer à parler, je me dirigeais un peu plus loin vers la cuisine américaine ouverte sur le salon, me permettant donc de pouvoir l’entendre et en même temps de garder un œil sur lui. «Tu veux du café ?» S’il était en train de décuver, cela l’aiderait un peu mais je ne voulais pas non plus l’exciter d'avantage. Moi cela-dit, j’avais vraiment besoin d’une tasse histoire de bien me réveiller complètement.
Dans un sursaut effroyable, j’ouvrais les yeux et me retrouvais assise dans mon lit, Houston mon bon et loyal animal de compagnie à mes côtés grognant vers la porte de ma chambre fermée. BOUM BOUM BOUM. Ce n’était donc pas un rêve. Il y avait bien quelqu’un qui frappait à la porte. Je tournais la tête vers ma table de chevet pour regarder l’heure, deux heures quarante six du matin. J’espérais de tout cœur qu’il ne s’agissait pas de Ryan mais qui d’autre pouvait bien se défouler comme un malade sur ma porte d’entré et à cette heure-ci surtout ? Je sortis du lit et attrapa rapidement mon peignoir histoire de ne pas apparaitre en petite nuisette devant mon visiteur surprise. La tête complètement dans le brouillard, me demandant même si je ne rêvais pas, j’ouvris la porte de ma chambre, Houston se précipita vers le salon, puis l’entré de la maison. Je couru après lui pour l’empêcher d’aboyer. Les enfants dormaient profondément à cette heure-là et hors de question de les réveiller aussi brusquement, enfin hors de question de les réveiller tout court en fait. Vu le temps que j’ai mis à les endormir, je ne tenais pas particulièrement à devoir recommencer à près de trois heures du matin. J’entendis un cri venir de derrière la porte. Attrapant donc Houston par le collier, je lui mis une petite tape sur le derrière pour le faire taire. Puis je jetais un coup d’œil par le judas de la porte afin de voir qui se trouvait de l’autre côté. Je vis alors Pavel, un collègue de travail mais aussi et surtout un ami dont la femme était morte quelques années plus tôt et à dont la garde de sa fille lui avait été retirée. Je m’étais pas mal rapprochée de lui lorsqu’il était devenu veuf et depuis près de deux ans maintenant je m’imposais comme un soutient moral à ses côtés. J’étais celle qu’il appelait lorsqu’il avait trop bu et qu’il ne pouvait pas reconduire jusqu’à chez lui, j’étais celle qui essayait de l’aider à vaincre son alcoolisme et j’étais également celle qui lui filait un coup de pouce pour pouvoir récupérer sa fille. D’un coup de main je déverrouillais la porte et l’ouvris. J’étais plutôt bien réveillée maintenant, le voir ici ne me surprenait pas tant que cela finalement, d’ailleurs en y pensant bien j’aurais dû m’en douter. Ryan n’est pas vraiment du genre à faire ce type de chose, surtout aux heures où les enfants dorment. «Pavel ! Bon sang mais qu’est-ce qu’il t’arrive ? Rentre !» Il avait encore dû se passer quelque chose en rapport avec sa fille pour qu’il soit dans cet état, ou alors il était dans un moment de délire après une soirée encore une fois trop arrosée. Le guidant jusqu’au salon, Houston me collant de près comme s’il essayait de me protéger au cas où Pavel ferait un mouvement un peu brusque. Je lui fis une caresse comme pour le remercier et cela sembla le rassurer un peu. «Pavel, assieds-toi, respire un bon coup. Je vais jeter un coup d’œil aux enfants, vu le bouquant que tu nous as fait ça ne m’étonnerait pas d’en avoir au moins un des deux réveillé. Je reviens tout de suite. Oh et pendant ce temps essaye de ne pas tout péter, je tiens pas mal à ma maison et aux objets qu'elle contient» Je lui fis un clin d’œil et me dirigeais donc vers la chambre de Wyatt, j’entrouvris la porte et vis grâce à sa veilleuse qui éclairait un peu son visage, qu’il avait les yeux fermés et les poings serrés. Je refermais aussi délicatement que j’étais entrée et passa dans la chambre d’Aimee se trouvant juste à côté de celle de son frère et pile en face de ma chambre à moi. Une nouvelle fois, j’entrouvris la porte, et cette fois me glissa à l’intérieur de la pièce. Le berceau d’Aimee se trouvant au milieu je devais aller me pencher au dessus pour vérifier qu’elle allait bien. Je vis deux grands yeux me fixer. Un peu agacée de voir la petite aussi bien éveillée que s’il était six heures du matin, j’étais pourtant étonnée qu’elle ne se soit pas encore mise à pleurer. Je me penchais donc pour la prendre dans mes bras, pour un bébé de six mois elle était encore un peu petite, mais c’était dû au fait qu’elle soit née un peu prématurément. Remuant tout doucement mes bras pour la bercer, je lui déposais un petit baiser sur le front. Sa tétine dans la bouche, la petite me regardait avec des yeux bien ouverts mais elle ne semblait pas pressée de manger ou quoi que ce soit. Après une ou deux minutes, voyant qu’elle était tranquille, je la remis dans son lit et ressortis de sa chambre. Je savais qu’elle était tout à fait capable de se faire entendre lorsqu’elle aurait besoin que je vienne la rechercher, mais d’ici à ce que ses pleurs résonnent dans la maison, je préférais largement lui offrir l’occasion de se rendormir un peu.
Je retournais donc dans le salon où Pavel se trouvait. Il marmonnait et semblait encore secoué et énervé. «Aimee est réveillée mais elle ne devrait pas me réclamer avant un bon petit bout de temps… Alors ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Dis-moi, qu’est-ce qui a bien pu te mettre dans cet état ?». Ma voix se voulait la plus rassurante possible, je ne voulais pas le braquer, ni qu’il se sente mal. Je lui avais toujours dis que je serais présente pour lui n’importe quand et là était le moment de lui prouver que je n’avais pas menti. De toute manière mon sommeil n’était pas si important, ayant dormi ou pas, je débordais toujours d’énergie en bonne hyperactive que je suis. Tout en le laissant commencer à parler, je me dirigeais un peu plus loin vers la cuisine américaine ouverte sur le salon, me permettant donc de pouvoir l’entendre et en même temps de garder un œil sur lui. «Tu veux du café ?» S’il était en train de décuver, cela l’aiderait un peu mais je ne voulais pas non plus l’exciter d'avantage. Moi cela-dit, j’avais vraiment besoin d’une tasse histoire de bien me réveiller complètement.
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