angostura feat. jodie

Ah que c’est bon, d’enfin se retrouver en tête à tête avec un livre. La bibliothèque, havre de paix, est d’autant plus agréable en période de vacances. Pas un rat. Pas un mot. Pas un cri. Et même si la bibliothécaire est plutôt du genre intransigeante avec le silence, l’australien ne peut pas s’empêcher de détester chaque bruit parasite à sa lecture. Lire, c’est sacré. Alors, il supporte assez mal les petites bandes d’étudiants qui se retrouvent au détour d’une table pour préparer leurs exposés. Ils ont bien des ordinateurs, et un accès à internet ! Qu’ils s’en servent et qu’ils laissent les bibliothèques aux lecteurs ! Depuis quand c’est devenu un tiers lieu où tout le monde entre et sort comme il le veut ? Depuis toujours ? Oups… Percy n’est pas d’accord. La lecture, c’est dans le silence. Le voilà, attablé, droit comme une règle, à tenir un recueil de poésies. Charles Baudelaire. Un classique ! Il se régale. Le temps est bon. Rien ne pourrait noircir ce beau mois de février. Sauf, peut-être, une rupture dans le silence.
Une fois qu'il a décidé de finir sa lecture, il fit des allers-retours. Bredouille et un peu déçu, il décide de quitter cette bibliothèque pour prendre un peu l'air. Il n'a pas trouvé un livre à emprunter, alors il se contente d'aller se balader avant de rentrer chez lui. Percy doit terminer les dossiers de certains clients et mettre à jour les dossiers qui sont terminés. Les voitures et les motos arrivent et repartent vite puisque ses employés font un travail monstrueux. Le regard lointain, il aperçoit une personne qu'il connaît. Sur un coup de tête, il prend l'initiative d'aller à sa rencontre. Il s'avance vers elle et lâche son plus beau. - Salut. En terme de surprise, on peut dire qu'il est complètement nul.