Carmayne x dremwalker

@Carmen Morales & @Dwayne O'Donoghue

La jeune femme qui s’était présentée à toi était vraiment une petite merveille à tes yeux. Simplement quelques messages d’échangés, et tu appréciais déjà ce que tu connaissais d’elle. Tu comptais bien en apprendre un peu plus, même si tu savais que tu étais pas mal occupé et à l’écouter, elle l’était également. En même temps, tu préférais les jeunes femmes avec des ambitions, l’envie de réussir, plutôt que celles qui surfaient sur l’argent de la famille, sans rien faire derrière. Tu avais besoin d’une femme occupée à tes côtés, sinon ça ne pourrait fonctionner, car avec ton travail, tu ne serais pas forcément toujours très présent. Ton ambition pouvait être le côté négatif dans une relation, c’est pour ça que tu ne te lançais pas corps et âme dans la recherche de l’amour. Ce que tu voulais ? Décrocher ton diplôme, travailler pour un cabinet d’avocat connu durant quelques années, histoire de te faire une place dans ce cercle assez fermé et ouvrir par la suite ton cabinet. Des beaux projets, qui allaient te demander beaucoup de temps. Autant en profiter maintenant alors ? Tu souriais à la suite de ses paroles « Il faut que j’apprenne à te connaitre davantage pour savoir ce qu’il faut de plus. » tu haussais les épaules. La conversation s’enchainait simplement, le serveur avait pris la commande avant de partir vers le bar, histoire de vous laisser le temps de continuer cet échange. « J’ai toujours des préférences. » laissais-tu glisser entre tes lèvres « Comme pour toi, du moins c’est l’impression que tu me donnes. » le serveur déposa les verres, repartant vers des autres personnes. Les personnes commençaient à arriver petit à petit. « Danser ? Je ne suis pas très doué, disons qu’en général je bois un peu pour me libérer et après, je danse. » tu rigolais un peu à cette réponse, tu étais plutôt du genre à rester debout comme un piquet, si l’alcool ne coulait pas dans tes veines. « Tu aimes danser Carmen ? » c’était la meilleure solution pour la découvrir, lui retourner la question. « Non, je suis un simple étudiant. » tu n’avais jamais réussi à trouver ta place dans une confrérie, tu étais bien mieux ainsi. « Je m’en porte pas plus mal, mais je participe souvent à leurs événements. Et toi alors ? » au vu de ses ambitions, elle pourrait très bien être une Pfo ou même une Adams. A voir ce qu’elle allait te dire ! Attrapant ton verre « A quoi trinquons nous ? » certainement à cette soirée, à cette rencontre ?

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Les soirées improvisées, les rencontres du type, c’est ce qui me fait vivre. Je n’ai jamais trop le temps de rien, jamais capable de prévoir des sorties trop longtemps à l’avance parce que le travail est tout ce qui m’anime. La mode, ce domaine qui me permet de m’épanouir, de m’exprimer, de laisser mon imagination couler. Dessiner, fouiner dans les magasins de tissus, couper, coudre. Et recommencer. Surtout ça, recommencer. Varier les plaisirs par le panel de créations - rien n’est homogène, les inspirations sont multiples et qui sait, peut-être que cette rencontre m’inspirera quelque chose. Tu seras pas déçu. Que je souffle. Il faut juste prendre le temps et s’accrocher pour rester dans ma vie. Entre les cours, le travail et la création de ma ligne de vêtements, je n’ai pas toujours le temps pour envoyer des messages jusqu’à pas d’heures ou bien rester des heures à raconter ma journée. Il m’arrive de ne pas donner de nouvelles pendant plusieurs jours avant de proposer un rendez-vous. C’est bien pour cela que l’on est ici ce soir. Je préfère le réel. Il y a moins de chances de ne pas se comprendre ou bien de se monter la tête dans ces moments. C’est vraiment ce que je pense. J’adore la danse. J’ai pris quelques cours plus jeune et il ne se passe un dîner chez mes parents où on ne danse pas au milieu du salon. C’est intime, ridicule et presque cliché mais chez les Morales, il n’y a pas un dîner qui finit sans que nous dansions tous les trois ensemble. La danse a toujours eu une certaine importance pour mon père et chacun a le droit d’exprimer sa passion. Petite, je montais sur ses pieds et il me faisait valser dans tout le salon. Ce sont des moments que je chéris encore aujourd’hui et qui ont une place importante dans mon coeur. Bon, qu’on s’entende, quand je danse avec mes parents dans le salon et en soirée avec un joli garçon… Ce n’est pas la même danse. Je ris légèrement avant d’attraper mon cocktail et de lancer un nouveau sujet. Dudley house depuis… Sa création en fait. Que je dis rapidement. J’avais besoin de m’impliquer dans une confrérie et c’est celle qui me permettait de rassembler des points importants de ma vie : la fête et le militantisme. Comme ça, il en sait un peu plus sur moi. Je ne suis pas qu’un joli visage qui aime créer des vêtements. Le verre en suspens, je souffle À cette soirée et celles qui pourraient se profiler dans les temps à venir. La porte est ouverte et je ne compte pas la fermer de si tôt s’il est aussi intéressant qu’il en a l’air. Je fais tinter mon verre avec le sien, bois une gorgée de mon cocktail et vois les lumières changer complètement l’atmosphère du bar. Aux premières notes, je reconnais Gimme, gimme, gimme d’ABBA et souris largement. La piste de danse se remplit rapidement et je les envie. L’intro est plutôt longue et alors que ma tête dodeline, je finis par poser mon cocktail et souffle T’as bu assez pour te libérer. Une affirmation qui s’avère peut-être fausse mais je m’en fiche pas mal. Le rythme dans la peau, je l’attire avec moi et ne lâche pas sa main, créant ce contact pour le mettre plus à l’aise. Allez lâche toi. Promis, je ne juge pas ! De toute façon là, c’est plus suivre le mouvement, sautiller, chanter à tue tête. Rassures moi, tu connais ABBA ? Je n’ai pas pris cela en considération. Ce serait un crime. S’il me dit non, je l’embarque chez moi et lui fais regarder !