Carmayne x dremwalker

@Carmen Morales & @Dwayne O'Donoghue

Tu n’étais pas très doué pour les relations, ça se voyait à mille kilomètres. Tu t’enfonçais petit à petit dans tes études, dans le projet de ton père pour qu’il te laisse en paix, jusqu’à la fin de tes études. Pourtant, avec cette jeune femme, c’était bien différent des autres discussions que tu avais pu avoir. C’était simple et délicat, et c’était ce soir que tu allais la rencontrer. Direction le Navigator 22, tu ne connaissais pas, mais c’était le moment de le découvrir. Un simple jean, un pull, une veste et une écharpe, clairement, tu avais bien du mal à avoir chaud, tu souffrais du froid et ce n’était pas près de se terminer. Tu rêvais de partir sous les cocotiers, les fesses dans le sable blanc, au bord de la mer. Boire un cocktail en train de bronzer et regarder les demoiselles passer, en compagnie de tes potes. Oui, clairement c’est ce que tu voulais en ce moment, malheureusement, tu étais bien loin de tout ça. Tu marchais dans la rue, à chaque fois que tu respirais, une légère fumée s’échappait de ta bouche, frissonnant quand l’air frais s’engouffrait sous tes vêtements. Tu avais décidé de ne pas prendre la voiture, ainsi tu pourrais boire un ou deux verres, sans te demander si tu allais croiser la police sur la route. Tu arrivais rapidement au lieu de rencontre, tu glissais une clope entre tes lèvres, regardant sur ta montre l’heure, légèrement en en avance, tu n’avais plus qu’à attendre.

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Assise en tailleur sur mon canapé, la main fraîchement manucurée qui gratte le crâne de mon chat, je reste quelques secondes surprises qu’il m’ait été si facile de convaincre quelqu’un pour sortir ce soir. Rencontrer de nouvelles personnes est toujours intéressant et important pour moi. Ça sert pour mon réseau mais aussi pour passer de bon moments et trouver de nouvelles sources d’inspirations. Allez Sassy, files de là. Que je souffle en poussant le chat qui me dévisage. Une légère grimace dans sa direction, je lui envoie un baiser avant de quitter le salon pour mon dressing où je quitte mon pyjama pilou pour une jolie robe noire, une retouche maquillage, mes cuissardes et un manteau fourré. Écharpe autour de cou, je sors rapidement de l’appartement et suis surprise de trouver rapidement un Uber pour m’emmener jusqu’au Navigator 22. Le bar à ambiance a ouvert il n’y a pas longtemps et j’ai très envie de le tester. C’est au bord de l’eau alors il risque de faire froid mais je n’ai aucun doute que la réplique d’un bateau du siècle précédent sera tout de même chauffé. Ils n’ont aucun intérêt à faire se geler tout le monde si ce n’est de faire fuir leur clientèle. Le trajet est rapide et quand j’arrive devant le Navigator 22, je laisse un généreux pourboire au conducteur avant de me diriger vers l’entrée. Sur le chemin, je repère Dwayne et souris largement. Je réajuste mon manteau cintré et me dirige vers lui d’un pas décidé. Je ne t’ai pas trop fait attendre ? Que je demande rapidement, lui adressant mon plus beau sourire. w/ @Dwayne O'Donoghue

@Carmen Morales & @Dwayne O'Donoghue

Ça ne pouvait que te faire du bien de prendre l’air, de sortir de ton logement et surtout de tes bouquins et de ton ordinateur. Clairement, tu t’enfonçais dans un trou sans fin, tu ne vivais plus comme auparavant et pourtant, ce n’était pas faute d’avoir des amis qui te tirait de ta chaise. Tu ne pouvais pas te permettre de louper cette dernière année, car dans le fond, tu savais d’avance que ton père ne te ferait pas de cadeau. Ta famille était loin d’être la meilleure famille au monde, la mafia, ne permettait pas d’avoir des bonnes relations. Et dire que toi, tu avais décidé de devenir avocat, une branche bien loin de celle de ta famille, mais ton père avait tout de suite perçu une opportunité à tout ça. Tu serais l’ange gardien de la famille, l’avocat corrompu, loin de l’idée que tu te faisais de ta vie. Malheureusement, tu ne te voyais pas non plus, planter un coup de couteau dans le dos de ton père, alors tu allais devoir vivre avec ça, te débrouiller pour les protéger, tout en préservant ton job. Alors oui, tu voulais ouvrir un merveilleux cabinet, vivre une vie paisible avec une femme et pourquoi pas, avoir des enfants. Mais ça, ce n’était pas la chose la plus simple avec tout le côté négatif des O’Donoghue. Tu tentais de chasser toutes idées qui venaient les unes après les autres dans ta tête, tu marchais plus vite jusqu’au bar, enfin cet endroit. Voir Carmen allait te permettre de souffler un peu, penser à autre chose, où au contraire ? C’était avec elle, que tu avais parlé de ton avenir. Tu prenais une grande inspiration, faisant le vide dans ton crâne, arrivant à l’adresse indiqué par ton gps. Il est clair que tu aurais pu prendre un uber, mais finalement, cette marche t’avait fait du bien. Tu n’avais plus vraiment froid, réchauffé par les mouvements de ton corps. Tu avais décidé de fumer un coup, une manie que tu devrais bien arrêter, mais ça te permettait de te calmer, de te de stresser, c’était mieux ça que l’alcool ou la drogue à haute dose. Tu attendais quelques minutes avant qu’une voiture s’arrête un peu plus loin, la jeune femme arrivant près de toi. Le mégot que tu écrasais dans le cendrier, soufflant rapidement cette fumée. Un léger sourire sur tes lèvres, tu la rejoignais à mi-chemin « Non, ne t’inquiète pas, je viens d’arriver. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Ne sachant pas si tu devais lui faire la bise, tu ne prenais pas vraiment le risque. « On y va ? Je t’avoue que ça caille un peu. » petite nature ? Tu l’assumais totalement, mais tu pensais aussi à elle, ça serait dommage qu’elle attrape la crève au premier rendez-vous avec elle. « Bon, tu n’es pas déçu ? » tu ressemblais bien à tes photos, mais bon, on ne savait jamais…

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Dans le Uber, une petite partie de moi me dit que j’aurais dû rester chez moi pour me reposer. Les nuits sont courtes ces dernières semaines. Bien que je ne sois pas à Paris pour aider à la gestion de la collection printemps de Chanel, nous avons des tas de deadlines ici à Boston et ce n’est pas toujours facile. Les heures passées à travailler sont si nombreuses que lorsque je me pose, j’ai l’impression de perdre mon temps. C’est peut-être pour cela que j’ai sauté sur l’occasion de voir le jeune homme aujourd’hui. Au moins, je ne pense pas à tout ce que je pourrais faire pour Chanel mais aussi à la préparation de mes trois jours à New York dès demain matin. Le départ est posé à huit heures en bas de chez moi donc j’ai tout de même la nuit devant moi et mes parents seront conciliants si je venais à leur demander de venir dix à quinze minutes plus tard. Je chasse les pensées liées au travail et sors rapidement de la voiture pour me diriger vers le Navigator 22 et plus précisément vers Dwayne que je vois attendre près de l’entrée. Lorsqu’il tire sur sa cigarette, le rouge de cette dernière s’illumine dans la nuit et je souris légèrement, toujours autant fascinée par ce genre de petits détails que tout le monde oublie. Parfait alors. Que je souffle en glissant mes mains dans mes poches. Allons-y oui, j’ai hâte de découvrir les lieux. Que je lance rapidement en avançant, prenant le devant. Un serveur nous ouvre la porte du petit couloir qui nous permettra de monter sur cette réplique de bateau et je ne peux m’empêcher de sourire largement aux mots de l’irlandais. Absolument pas. Je lui jette un coup d'œil et le laisse se glisser à côté de moi alors que l’on entre dans les lieux. Je glisse mon bras autour du sien et lui jette un coup d'œil rapide. Tu as de très beaux yeux. Et pas que mais ça, je ne vais pas lui dire. Le physique ne fait pas tout mais pour le coup, il fait beaucoup et je le sais. On nous installe à une table et j’enlève mon manteau, lui laissant le plaisir de découvrir ma petite robe noire - le décolleté qui va avec et les cuissardes qui couvrent une bonne partie de ma peau. Toujours à ton goût ? Que je demande en tournant sur moi-même, glissant une main dans mes cheveux, faussement timide, prête à le faire craquer.

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Il y a eu des hauts et des bas, tu n’as jamais eu une vie très simple et basique comme tout le monde. Tu as grandi au sein d’une famille, toujours très occupé par l’argent, l’alcool et surtout les produits illégaux. Grande famille, très connue en Irlande et dans les pays voisins, une famille à la tête des complexes de nuit et quelques bars dans différentes villes. Un moyen de blanchir leur argent et couvrir leur business. Tu passais beaucoup de temps dans le bureau de tes parents, en train de faire tes devoirs et réciter tes dictées, drôle de vie pour un gamin. Tu en as vu des choses, tu as appris à utiliser des armes et à soigner des blessures. Tu te souviendras toujours de ton amie, blessée par balle en plein milieu de la ville de Boston, tu vais du prendre les choses en main. Elle était la seule au courant de tout ça, elle avait bien évidement fait en sorte d’en savoir plus, elle qui te connaissait depuis des années, depuis tout petit. Cette relation avait changé à partir du moment où tu lui vais avoué la vérité, et tu voulais plus que ça se produise. Perdre une amie avait été dure, alors maintenant, tu ne comptais plus en parler. Trouvant des excuses, des métiers un peu moins tape à l’oeil pour tes parents et tu ne comptais pas les faire rencontrer à quiconque. Qui pourrait croire ça de toi ? Fils d’un dirigeant de la mafia ? Personne, et c’était certainement mieux ainsi. Alors qu’elle arrivait face à toi, un léger sourire s’afficha sur tes lèvres. « De même, ça avait l’air pas mal sur les photos » soufflais-tu doucement, marchant avec elle vers l’entrée. Tu devais lui poser cette question, c’était normal, autant savoir si tu lui plaisais ou non. A sa réponse, un léger soulagement se fit ressentir au fond de ton corps. « Merci. » laissais-tu glisser. Tu entrais dans l’endroit, ton regard se promenant un peu partout, c’était très bien fait. Une bonne ambiance, il faisait bon contrairement à la froideur de l’hiver, une musique de fond. Que demander de plus ? Tu enlevais ton manteau, ton écharpe pour les déposer à côté de toi sur le siège. Elle faisait de même, ton regard glissa sur ses vêtements et bien évidement son corps. « Tu es magnifique. ». Pourquoi tourner autour de pot ? Tu avais toujours été franc, et ça ne risquait pas de changer. « Tu as fait cette robe, toi-même ? » si c’était le cas, elle était sublime ! Prenant place sur la chaise, le menu devant tes yeux, mais surtout envouté par cette magnifique créature.

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J’ai besoin de mouvements, de changements, de passer des moments qui valent la peine d’être vécus. Je refuse de me perdre dans ma routine, de ne pas sortir parce que le travail est éreintant. Dans le monde de la mode, si tu t’arrêtes cinq minutes, il se pourrait que tu perdes des contrats importants, que tes idées soient piquées par d’autres. Tout va si vite et c’est un rythme qui me plait plus que tout au monde. Je ne pourrais pas faire autre chose, être coincée dans un bureau et derrière un ordinateur toute ma vie. Je le sais. C’est bien pour cela que l’on se retrouve tout aussi rapidement au Navigator 22 - j’aime bien échanger quelques messages pour savoir à qui j’ai affaire mais je préfère toujours le réel au virtuel. Les connexions, les relations, j’ai besoin de les voir naître sous mes yeux, de les sentir du bout des doigts. Par message, il y a tellement d’informations qui se perdent alors qu’en face à face, c’est clairement réel. Et puis, pourquoi est-ce que je resterais sur mon canapé quand je peux passer une belle soirée avec un homme aussi beau ? Elle est là, la plus grande tristesse du moment, se priver des créatures que la planète porte pour rester chez soi. Très peu pour moi ! Et ce soir serait une de ses soirées calmes et posées où la piste de danse n’est pas forcément très peuplée, ce qui est tout aussi bien. Bien entendu, j’en profite pour faire mon petit tour et demander à Dwayne ce qu’il en pense. Je souris à ses mots et réponds un léger Merci. avant de m’asseoir en face de lui. Je croise mes jambes, attrape la carte des boissons et vois rapidement un cocktail qui m’intéresse pas mal. Un Raspberry Beret - vodka, liqueur de framboise, curaçao. Je repose le menu et le regarde. Oui et non. C’est une robe que j’ai acheté en magasin mais je l’ai un peu retravaillé. Elle était beaucoup plus longue et tombait plutôt mal alors bon… Autant en profiter pour la raccourcir et montrer mes jambes. Infiniment longues que je cache un peu sous le cuir de mes bottes. J’ai gardé mes créations pour les jours qui arrivent, je monte sur New York pour la fin de la Fashion Week demain matin et c’est le meilleur endroit de se faire remarquer. D’attirer l’oeil d’un couturier, d’une grande maison ou même d’un créateur qui cherche à trouver de vrais talents. Je travaille chez Chanel pour le moment mais ce n’est pas ma carrière de rêve alors bon… Mais ne t’inquiètes pas, j’ai toute la nuit devant moi. Qu’il soit rassuré, je ne compte pas m’enfuir à minuit comme Cendrillon. J’ai permission de 7h30, ça devrait le faire.

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Même si tu voulais pas l’avouer, tu avais bien besoin d’une petite femme dans ta vie, qu’elle te fasse un peu sortir, qu’elle t’offre tout ce dont tu n’as jamais eu. Des ex’s, il y en à, mais jamais tu as eu ce coup de foudre, cet amour immense, ces paillons qui volent au creux de ton ventre. Tu n’avais jamais connu un amour réel, un amour sincère et qui allait durer pour l’éternité. Même si tu étais assez solitaire, que tu savais profiter de la vie sans personne, parfois, il te manquait tout de même une petite compagnie. Tu es une personne qui adore voyager, seul, ça va bien un instant, à deux ça serait bien mieux. Mais pour ça, il fallait t’ouvrir un peu plus, sortir plus régulièrement et mettre parfois de temps en temps, les bouquins et l’ordinateur de côté. Tua vais toujours eu des facilités dans tes études, ce n’était pas parce que tu ne bosses pas une journée, que tu allais te planter. Tu t’étais surpris à accepter sa proposition de sortir, mais d’un coté, qu’allais-tu faire de plus ? Tu n’avais pas d’échange à faire, tu avais bossé tes nombreux chapitres, pour faire simple, tu étais à jour. Ton regard se promenait un peu partout, l’établissement en lui-même était très joli, tu avais bien fait d’accepter, tu sentais que tu allais passer une bonne soirée en sa compagnie. De ce que tu avais appris d’elle par message, tu avais apprécié, ça ne pouvait que continuer dans ce sens. « Très jolie en tout cas, elle te va à merveille. » un léger sourire vient accentuer tes paroles. C’était la simple vérité, le physique ne faisait pas tout, mais il était tout de même un critère assez important. Tu l’écoutais t’expliquer qu’elle se rendait à New-York pour la fin de la Fashion Week. « Je vois ! J’espère que tu feras des merveilles et surtout, que tu attireras l’oeil à des grands créateurs, tu le mérites. » tu ne doutais pas un seul instant de son talent. Elle avait bon goût, ça se voyait déjà directement avec ce qu’elle t’expliquait. Tu n’étais pas très doué dans ce domaine, mais tu savais tout de même, ce qui était à la mode et ce qui était ringard. « Me voilà rassuré. » tu riais légèrement, Tu attrapais un serveur qui passait par là pour commander les boissons, il repartait avec la commande. « Alors comme ça, tu aimes la vodka si je me trompe pas, au vu de ton cocktail ? » tu apprenais à la connaitre, avec des petites choses banales, mais c’était le début, il fallait bien commencer par quelque part.

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J’ai toujours eu un goût prononcé pour les soirées, la fête, les excès et les décisions rapides alors ça ne m’étonne même pas d’être là ce soir, en compagnie d’un garçon que je ne connais pas il y a quelques heures. Mes parents me diraient sûrement que je suis folle, que je ne fais pas assez attention mais je refuse de vivre dans la peur. Je l’ai assez fait pendant mon adolescence et refuse de retourner là-dedans, dans ce cercle vicieux dont il est difficile de sortir. Je suis celle que je suis et si une relation ne doit pas se passer aussi bien que possible parce que la personne en face ne se sent pas d’être avec une personne transgenre, c’est ainsi. Cependant, ce soir, il n’est pas question de cela. Il est surtout moment d’apprendre à se connaître et de discuter un peu plus de ce que l’on aime dans la vie. Tu peux continuer avec les compliments toute la soirée, j’en suis friande. Et j’ai toujours été assez directe alors je compte bien lui dire quand quelque chose me plaît ou bien, à l’inverse, quand quelque chose me déplaît. Pour le moment, il a tout bon, ses yeux attirant mon attention comme pas permis. Je l’espère aussi. J’adore ce que je fais à l’heure actuelle mais c’est pas la finalité, c’est pas ce que je veux faire toute ma vie. On en a rapidement parlé un peu plus tôt. Moi, ce qui m’anime, c’est ma collection, les pièces que je crée et porte - ou fais porter - à différents évènements. La visibilité est importante dans ce métier, on n’est rien sans une plateforme et c’est aussi pour cela que je soigne toujours mon apparence. La commande passée, je porte à nouveau mon attention sur Dwayne et acquiesce d’un signe de tête ses mots. J’adore ça. Que je souffle doucement en m’installant plus confortablement dans la chaise sur laquelle je suis assise depuis quelques secondes. Je bois de tout mais j’ai une petite préférence pour tout ce qui est à base de fruits rouges ou très sucrés. Ce n’est pas bon pour la santé mais je m’en fous pas mal. Je fais assez attention à ma ligne toute l’année pour me permettre un peu de sucre liquide. Tant que ça plaît à mes papilles… Parce que ce sont elles qui doivent aussi apprécier la chose. Tu as une préférence ? Si tu me dis Whisky, je n’y croirais pas. C’est âpre et surtout cliché pour un irlandais, non ? Vous avez le meilleur mais.. il y a autre chose dans le monde que ça.

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Une fois que tu es lancé, tu ne rentres pas tôt, tu profites de la soirée, mais il suffisait simplement de donner l’envie d’y aller. Il n’y a pas si longtemps, tu avais fêté ton anniversaire avec Maxime et des autres potes en boite de nuit. Tu avais été jusqu’à la fermeture, rentré tel un zombie jusqu’à chez toi et tu avais mis un sacré moment avant de t’en remettre. Il y a peu, tu avais également participé à la soirée des Dud, tu n’avais pas misé sur grand monde, mais tu avais passé une bonne soirée. Comme quoi, il t’arrivait de sortir assez régulièrement tout de même, ll suffisait qu’il y ait les bonnes personnes pour te motiver. Et là, c’était le cas, Carmen t’avait donné envie de la rejoindre, de passer la soirée avec elle. En même temps, ça n’avait pas été difficile, c’était toi qui l’avait contacté via les réseaux et finalement, le reste s’était fait naturellement. Dans la suite logique des choses, il fallait une rencontre, peut-être pas aussi rapide pour les autres, mais ça ne te dérangeait pas, bien au contraire. Au moins, tu allais être fixé, est-ce qu’elle te plairait même en face à face, est-ce que ça serait réciproque ? Est-ce que le feeling serait bien présent, autant que par message ? C’était des questions que la plupart des questions se posait, mais finalement, les réponses tombaient rapidement. C’était plutôt positif, autant de son côté que du tiens, tu étais satisfait de ce rendez-vous, du moins pour le moment. « Je me note ça, je sais ce qu’il faut que je fasse pour te faire craquer, alors. » bien évidement tu rigolais, mais tu comprenais tout de même qu’elle appréciait ça. En même temps, qui n’aimait pas avoir des compliments ? « L’évolution viendra avec le temps ! » tu en parles en connaissance de cause, tu avais bien vu comment tes parents avaient évolué. Ce n’était pas forcément le meilleur exemple, mais ils avaient juste deux bars et maintenant, ils se retrouvent avec pratiquement tous les clubs et ils commençaient à s’étaler en-dehors de l’Irlande. « Je comprends mieux ce choix de cocktail du coup. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Tu rigoles à ses paroles « C’est tellement cliché. » soufflais-tu avec un petit sourire « J’aime bien le Whisky, mais ce n’est pas ma boisson favorite. Je bois pas mal de cocktail, vodka et rhum principalement. » ce n’est pas pour rien que tu avais commandé un planteur, rappelant les îles, le soleil et la chaleur. « J’aime bien aussi quelques vins de France. Enfin, pour faire simple, je ne suis pas compliqué. » tu rigolais légèrement.

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J’ai envie que cette première soirée se passe bien, que l’on en apprenne plus l’un sur l’autre, ses habitudes, ce que l’on aime ou déteste et tout ce qui va avec. Je ne peux pas croire qu’il n’y a que quelques messages intéressants sur une personne. C’est impossible. Il y a toujours plus et je compte bien creuser pour savoir ce qui pourrait faire qu’une soirée au Navigator 22 se multiplie. Physiquement, ça matche. Et seul le reste de la soirée me fera dire si ça va plus loin que ça ou pas. Je ne peux m’empêcher de rire quand il dit qu’il sait donc ce qu’il me faut pour craquer. Je pose ma main sur la sienne et souffle J’ai besoin d’un peu plus que ça mais c’est un bon début. Un clin d'œil dans sa direction, je retire ma main de la sienne et me redresse, me mettant en valeur. Je savais aussi qu’il avait totalement raison sur le fait que l’évolution arrivera, que je finirai par avoir ma marque mais… rien n’était assez rapide pour moi ! Les heures à travailler à Chanel n’arrangeait rien non plus, je ne peux le nier. Mais j’ai besoin de cela pour mes études, pour mon expérience et aussi pour agrandir ce réseau qui me tient tant à cœur. Et puis, les boissons commandées, j’en apprends un peu plus sur ce qui fait vibrer ses papilles. Je ris quand il dit que c’est cliché et c’est tout le but de la manœuvre. Je ne peux même plus compter le nombre de clichés sur la culture latine que j’ai pu entendre depuis ma venue au monde. Je ne suis pas si vieille mais j’en ai entendu des choses, certaines complètement fausses mais les clichés ont la vie dure. Pas compliqué mais tu as tes préférences, c’est déjà ça. Que je souffle rapidement. Tant qu’il ne prend pas n’importe quoi juste pour boire, c’est déjà bien. Ce sont souvent les personnes sans personnalités qui font ça et il n'y aurait pas plus triste. Et dis-moi Dwayne, est-ce que tu aimes danser ? La question simplement soufflée, il comprendrait bien rapidement qu’après un verre ou deux, après quelques sujets de conversations élaguées, j’allais le tirer sur la piste. Et tu ne fais pas partie d’une confrérie, au fait ? Je connais beaucoup de monde que ce soit à la Dudley ou dans les autres confréries mais lui ne me dit rien. Un étudiant lambda ? Par manque de temps ou une absence d’appartenance à ces maisons ? Je veux tout savoir.