Leynrys ► I'm so upset but i can't resist you.

L'ambiance à la table 5 était vraiment au top, tout le monde était bien remonté et chacun en avait eut pour sa tronche ou presque. Leyna ne pouvait pas dire que le spectacle ne l'avait pas marrer, c'était plutôt divertissant en soit mais elle n'avait vraiment pas supporter qu'on s'attaque à ses deux meilleurs amis. Elle avait essayer de les défendre de son mieux, plus particulièrement Jasper puisqu'il était son cavalier en plus d'être seul dans la gueule du loup alors que Constance avait Esteban de son côté. Enfin, elle avait tout de même essayer de prendre son parti du mieux qu'elle pouvait, après tout elle l'aimait sa petite barbie blondie ! Pour l'instant la jeune femme se promenait à travers la salle, cherchant son merveilleux cavalier jusqu'à temps de voir Emrys tout seul. Elle décida donc de prendre sur elle et de s'en approcher. Alors, ta cavalière t'a déjà abandonnée ?

Cette soirée était plus que mouvementée ; une table 5 de folles et fous, Leyna que je ne pouvais pas zapper de mon esprit, les conflits, les gens éloignaient de moi qui me voudrait avec eux en cette soirée ... Bref, bof bof, mais c'était le bal de fin d'année et qui annonçait la fin de mon second cycle à l'université, je pouvais que me forcer à apprécier. Je tentais de sourire. J'avais danser avec ma cavalière avant de l'abandonner un peu pour aller plus loin me prendre un verre et boire en observant les gens toujours occupé au centre. J'aimais observer ; pas dans le style pervers, juste observer, c'était agréable simplement de voir les gens évoluer dans l'espace. Oui, c'est étrange surtout dit ainsi ! J'étais tranquille, j'avais posé la coupe tandis que je fus surpris par l'arrivée de quelqu'un qui n'était autre que la jolie Leyna qui avait été un peu bizarre ou disons critique et insupportable ce soir mais totalement irresistible pour le moment. La brune décida de piquer tout de suite en sous entendant dans une question qu'on m'avait abandonné et je faisais une moue de lassitude et de mépris en la regardant : Euh ... elle ne m'a pas abandonné et pourtant, avec ton coté désagréable, elle aurait pu mais heureusement, elle a compris que ça vallait pas le coup ... Je respirais profondément avant de me tourner vers elle, affrontant son regard si beau si profond ; C'est quoi ton problème Leyna, en fait, ce soir ?

Pour la première fois de sa vie, Leyna se sentait un peu mal de la façon dont elle avait agit se soir avec Roxanna ; de 1 car elles ne se connaissaient pas mais surtout de 2 parce qu'elle était une soeur et ne méritait pas un tel traitement. Elle comptait bien user de ses bonnes manières et s'excuser mais sur le coup la jalousie était bien trop présente pour se priver. C'était de plus en plus clair qu'il subsistait un truc entre Emrys et elle... D'ailleurs lorsque la belle brune l’aperçut tout seul, elle décida d'aller le voir en l'abordant plus ou moins gentiment. Enfin sa avait jamais été gênant dans leur relation, tant qu'ils étaient ensemble. Il lui répondit plutôt sèchement en disant qu'elle aurait très bien pu l'abandonner aux vue de son côté désagréable mais qu'elle avait heureusement vu que ça en valait pas la peine. Il lui demanda ensuite ce qu'était son problème se soir ce qui fit rigoler Leyna nerveusement. T'es marrant toi, j'ai aucun problèmes. Faut quand même avouer qu'Anya avait raison, le choix de cavalier ou cavalière de certaine personne laisse à désirer c'est tout. Elle lui fit un sourire un peu sur d'elle et hautain afin de masquer qu'en réalité elle était plutôt jalouse. D'un côté, elle ne serait sans doute pas venu avec lui parce que son choix c'était arrêté sur Jasper depuis le début et en plus ils ne se supportaient pas tellement, mais en même temps... C'était si difficile de le voir s'amuser comme ça avec une aussi belle fille que Roxanna. Elle sentait qu'il y avait un truc spécial entre eux, mais imaginez qu'elle se soit tromper, la honte carrément.

Ouais, j'avais pas peur de plonger mon regard dans le sien parce qu'elle n'avait pas eu un comportement correct ce soir envers ma cavalière je crois et donc par alliance, envers moi. Ce qui me déplaisais, limite me décevant et me faisant un peu mal. J'avais aimé tout en détestant cette Leyna qui critiquait apparemment sans connaitre, enfin je sais pas, je crois surtout que ce qui transparaissait de ses critiques avaient fait que ce que j’aurais pu apprécier ne m'avait pas du tout plu au final parce que c'était flippant d'imaginer que peut être elle aussi voyait ce truc bizarre et était jalouse. Du coup, je bougeais rapidement ma tête pour oublier ses pensées. Je la sentais nerveuse et directement, elle prenait son air hautain avec moi, terriblement sexy mais en l’occurrence bien déplacé. Elle parlait de Anya qui avait parlé de nos choix de cavaliers et tous ça ... Je comprenais pourtant je voulais pas montrer que moi aussi, j'avais pas trop aimé son choix de cavalier car ça me rongeait d'avoir pu par moment jalouser mon meilleur ami, je ne voulais pas, moi, le jalouser. Mon sourcil s'arquait du genre "Euh Allo ?" et je prenais la parole, tout aussi hautain et sur de moi ; Ah ouais, choix qui laisse à désirer ? Roxanna est une amie, simple et respectueux avec qui je m'entends bien. Elle ne manque pas d'etre très belle, j'avais envie de l'accompagner alors je ne te permet guère de dire que c'est des choix qui laisse à désirer ... Je la regardais droit dans les yeux et j'avais presque peur de me perdre dans les lueurs profondes qui s'y promenaient. J'étais un peu nerveux et énervé alors cela se sentit quand je repris ; Écoute, si tu veux faire ton cirque, tu vas le faire ailleurs, enfin loin de moi ... les jaloux je les emmerde tous y comprit toi meme si ça me fait chier ... Même dans l'énervement, je pouvais pas etre totalement négatif et c'était contre mon gré, toujours obligé de montrer que je voulais pas etre totalement méchant tout en étant pas totalement dans l’aveu.

Leyna avait beau être une garce à l'état pure, là elle ne se reconnaissait pas du tout. Ce qu'elle avait toujours craint arrivait, elle commençait à avoir des sentiments pour Emrys et ça la faisait agir à l'encontre d'une soeur. Il en fallait pas qu'elle laisse un truc comme ça la changer et pourtant c'était déjà trop tard. D'ailleurs elle sentait qu'il lui en voulait plus ou moins de son comportement et alors qu'elle devrait se sentir mal à l'aise la Eliot trouvait que ça le rendait au contraire encore plus sexy. Quand ses traits se crispaient comme ça, quand il ouvrait la bouche, damn il avait franchement tout pour lui plaire mais elle devait continuer à résister. En réalité il marquait un point, elle devrait s'éloigner là, ce serait mieux pour eux deux parce que cette histoire finirait inévitablement mal. Mais Leyna était trop têtue pour ça, elle n'arrivait pas à juste quitter la pièce. Moi, jalouse ? Alors là t'es complètement dans le champ mon chou je suis loin d'être jalouse... Je veux dire, tu m'intéresses pas et puis même si c'était le cas c'est pas comme si j'avais de la compétition... Du mensonge, du mensonge sur toute la ligne depuis les premiers mots de sa phrase. Bien sur qu'elle était jalouse sinon comment expliquer sa réaction à la table, un enfant de 5 ans s'en serait fort probablement aperçu. Pourtant elle voulait le convaincre que c'était vrai, et avant tout se convaincre elle-même parce que ce qu'elle pouvait ressentir lui faisait peur.

Gentil. Mielleux. C'est ce que j'étais avec elle malgré moi, tous mon être était rendu ainsi à cause d'elle, de sa présence, de son influence. Je la regardais, pénétrant ses yeux, m'y plongeant comme pour ne plus souffrir car son regard me rassurait tout comme sa présence et ceux malgré moi car je n'aimais pas ressentir ce truc étrange que je tentais de ne pas nommer. Elle ... oui, elle aussi me regardait, je le sentais pourtant elle semblait tout aussi indifférente que accro. Je me sentais attendri par elle alors que Leyna avait été désagréable à table envers ma cavalière. Je tentais de me ressaisir en vain. Bien sur, elle niait, irrévocablement. Elle ne voulait pas dire qu'elle était jalouse mais alors pourquoi ? pourquoi avait-elle été ainsi. Je comprenais pas et bizarrement, je voulais vraiment qu'elle soit jalouse, je l'espérais mais je ne lui dirais pas, oh ça non. Bien sur, elle ne s’empêcha pas de me dire une petite méchanceté comme pour ... se protéger. Je ne pus m’empêcher de sourire tout en étant en colère. ça donnait une drôle d'expression. Je prenais alors la parole histoire de régler un peu les choses : Bon écoute, si t'es là pour me dire des trucs comme ça, casse-toi ... tu crois surement que j'ai envie de toi ? bah écoute, tu te trompe ! avais-je dit sur de moi et en colère. Soudain, comme dans un élan étrange, j'avais repris : Enfin, non, je vais pas te cracher dessus, loin de là ... mais vu ce que je vois de toi ce soir ... enfin rien ! Quel honte ! Heureusement, je m'arretais net. Je commençais à me tourner pour la quitter.

Leyna voulait garder un certain contrôle sur ses paroles et ses geste parce qu'autrement elle sentait qu'elle allait vraiment faire n'importe quoi. D'ailleurs pourquoi elle était venu le voir à la base ? Elle devait bien se douter que ça ne pouvait pas se terminer dans le calme et dans la joie, pas avec la façon dont elle avait persécuter Roxanna à la table sans vraiment avoir réfléchit plus tôt à ses paroles. Il avait raison de lui en vouloir car s'il avait fait un truc de ce genre avec Jasper il se serait carrément fait tuer sur place là. Il avait raison encore une fois, elle devrait se casser, profiter de la soirée avec son cavalier et ses amis et arrêter de se prendre la tête avec cette histoire qui finirait de toute façon en queue de poisson. C'est ce que miss Carlson s'apprêtait à faire jusqu'à ce qu'il précise qu'il n'allait pas lui cracher dessus malgré son comportement et qu'elle réalise qu'il allait partir. Emrys attend... Elle le retint instinctivement par le bras alors qu'il allait partir, ignorant elle-même ce qu'elle voulait dire ou faire, tout ce qu'elle voulait c'est qu'il reste près d'elle. Puis une fois face à elle, elle s'en rapprocha pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres, quelques secondes à peine. Elle regretta son geste, c'était stupide parce qu'il ne devait pas ressentir les même sentiments qu'elle mais alors là pas du tout. C'est pourquoi la Eliot s'en détacha en lui faisant un sourire désolé.

Je décidais enfin de partir, j'en avais marre de ces conneries, merde ! Non mais une table qui se pourrie, des gens qui s'engueulent et veulent se combattre, j'avais pas voulu ça pour ce soir et là, la personne qui me rendait si étrange s'était comportée comme une chiffonnière puis maintenant comme une je ne sais quoi. J'avais donc tourné les talons quand soudain, je sentis une petite pression assez douce, étrangement douce sur mon poignet. je souriais instantanément car je crois que je l'avais espéré, espéré qu'elle ne me laisse pas partir, espérer je ne sais quoi. Je me retournais, cachant ce sourire derrière un visage sans aucune expression et je sentais son regard se lier au moi avant qu'elle dépose un baiser sur mes lèvres. J'ouvrais grand mes yeux, montrant mon questionnement, mon étonnement ... Comme un con, ma seule réaction, enfin la première fut de dire ; Euh ... qu'est-ce que ... Mais très vite, je me suis repris, j'ai pas continué et je me suis jeté avec douceur sur ses lèvres pour répondre à ce baiser qui m'avait donné envie, plus envie, c'était ce dont je rêvais depuis le premier jour je crois. Je ne voulais plus les quitter. Mes mains posaient sur ses hanches à présent, je ne savais plus où j'étais, surement plus ici mais alors que j'allais l’approfondir, je repris comme d'un coup mes esprits et brisait le lien, la regardant gêné : Je ... pour... oui, oui, c'est bien moi qui bégaie comme un con.

Leyna savait au fond d'elle qu'elle aurait du écouter sa tête parce que cette soirée ne pourrait pas bien se terminer, en tout cas pas pour ce qui est de sa "relation" avec Emrys. Elle l'avait senti à partir du moment où ils c'étaient assis à la table et qu'elle avait croiser son regard. Pourtant elle n'écouta pas sa tête, lorsqu'il tourna les talons pour s'en aller, elle le retint par le bras et sans réfléchir elle l'embrassa parce que c'est de sa dont elle avait envie depuis qu'ils c'étaient rencontré. Ce fut bref car elle réalisa rapidement que ce n'était pas bien mais étrangement au fond de son coeur elle était heureuse de l'avoir fait. D'ailleurs lorsqu'Emrys l'embrassa à son tour, elle sentit que ses jambes se mirent à trembler, gaga n'est-ce pas ? Ce qui était certains c'est qu'elle lui rendit son baiser parce que c'était si bon, Ley' aurait bien aimer que la Terre cesse de tourner maintenant et qu'ils restent comme ça. Mais c'était impossible. Lorsqu'il rompit le baiser, elle sentit qu'il essaya de dire quelque chose mais il ne semblait pas trop y arriver, chose qu'elle aurait probablement fait aussi. La belle se contenta donc de caresser doucement son visage avec la paume de sa main, jusqu'à ses cheveux. Tu le ressens aussi ce truc, n'est-ce pas ?

On s'était embrassés. Oui, on l'avait fait. C'était totalement étrange. J'avais l'impression d'avoir vécu la plus belle chose au monde en l'embrassant mais je ne l'assumais pas du tout. D'ailleurs, en essayant de parler, j'avais complètement beugé. Soudain, elle passa sa main sur mon visage. C'était bizarre totalement, c'était totalement incroyable. Je ne savais pas trop quoi faire, j'aimais sentir le contact avec sa main, ma peau et sa main, sa main et mes cheveux coupés court, puis je me reculais quand elle me demanda si je ressentais la meme chose. Je crois que je dois être con parce que j'arrivais pas totalement à savoir de quoi on parlait enfin si on parlait du meme sentiment, ce sentiment si fort et tout. Enfin, je la regardais, étonné. Incapable de parler. Je me raclais de nouveau la gorge avant de prendre la parole : Je ... quel truc ? Avais-je dit avec un air hébété. Je me posais des questions ; ce baiser était une marque de désir et je ne voulais pas répondre oui si elle ne pensait qu'à du désir sexuel alors que moi, je ressentais trop de chose, ouais trop de chose. Sa phrase raisonnait en moi et j'y réfléchissais encore et encore. je crois que ... me contentais-je de dire. j'y arrivais pas, vraiment pas.