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Les originesbelgian, egyptian, american.
feat. TAMINO
né le neuf janvier 1998 à Al Uqsur, الأقصر, Egypte
possède les trois nationalités égyptienne, américaine et belge mais prince amer vise la lune
cœur volage, parle d'amour comme les poètes et fuit à l'aube des prémices. sait pas si il aime les femmes ou l'idéal qu'elles représentent
dernière année de master ((s eptième année)) en double cursus architecture et philosophie
la bouche dit rien mais se trahit, père ambassadeur d'Egypte sur le territoire, il méprise les hautes sphères mais y brille comme un diamant
charismatique
brillant
égoïste
dramatique
susceptible
exténué
Résumé de l'histoire
inspiration Henry Winter, Solal est un gosse de riche mal dans sa peau, incapable de dormir à tel point que ça en devient pathologique. Il vit dans et par ses bouquins, s'est élevé tout seul parce que les parents c'était juste pour le décorum. Il a un égo énorme alors qu'en vrai il sait pas qui il est et ressasse en permanence un sentiment d'invisibilité faussé. Il brille, il brille fort, c'est un être charismatique, on sait pas trop si il a conscience de l'époque dans laquelle il vit, il aime être le centre de l'attention et en même temps fuit complètement toute interaction sociale, c'est un paradoxe interminable, il fatigue, il énerve mais il passionne. Il a vécu la majeure partie de sa vie en Egypte, parle arabe et anglais, élevé avec la religion mais il passe son temps à questionner ses croyances, il a d'immenses problèmes d'addiction et une propension à tout exagérer. Ses professeurs l'adorent, les études c'est sa fierté. Il méprise son milieu social mais passe son temps à dilapider l'argent de son père - c'est pas le sien et ça agace son géniteur, double avantage - il a l'air d'être écrit par Dostoïevski ou Camus tellement il semble absurde parfois.
Les anecdotes
- ( 01 )il toise blasé, rictus aux lèvres et clope au bec. si haut qu'il frôle le ciel. il a une silhouette de géant d'argile, des mains immense aux phalanges sèches et des traits grattés au fusain. la stature dégingandé d'un dieu antique, il a grandit trop vite - on le pense dessiné par un gosse - les membres droits, maigres et noueux. mi homme-mi diable. tout son physique hurle le colosse, les joues creuses accentuent ce nez aquilin qui lui dévore le visage, la bouche fine, les sourcils épais. il a des paupières lourdes, des cernes sous les yeux, l'iris vitreux - un mélange indescriptible d'or et de suif - l'air malade. toujours habillé d'un immense manteau noir, il aime se prétendre voyageur du temps.
- ( 02 )joueur de عود, l'oud, petit luth populaire des pays arabes. il vit pour le mélancolique des chants posés sur les mélodies que lui chantait sa nourrice des éternités de ça. oh crains ces dieux, révère ces hommes qui font subir un amour contrarié par des obstacles invisibles, chante le beau comme se vomit la haine solal. il aime en jouer dans ses nuits d'insomnies, composer sur l'instant en se rappelant le pays.
- ( 03 )peint sur tout ce qui lui tombe sous la main, sent l'acrylique et l'odeur un peu âcre de l'huile. peint sur ses chemises blanches des scènes de goya - il aime ses monstres, jure par le rouge et le noir et merde qu'il est cliché parfois, pur produit de l'esthétique stendhalien - griffonne à l'arrache sur ses lettres et ses journaux les personnages de junji ito et klimt. il aime cuisiner aussi, passe des heures futiles et lasses à se rappeler les saveurs d'orient, vit d'épices et de قهوة.
- ( 04 )parle arabe, sa langue paternelle et celle qui l'a élevé, la langue de marwa la ممرض et des souvenirs d'été. parle un anglais parfait, teinté d'accent parfois quand il fatigue ou qu'il est saoul, high ou énervé. parle néerlandais de manière si bancale que ça fait rire, l'idiome apprit quand il était petit garçon à chercher l'attention de sa mère, flamande d'origine. maîtrise le grec ancien.
- ( 05 )fils ainé des Zaher. la déception du siècle - fils j'ai échoué - progéniture pourrie du paternel, bien la seule marquée au fer. son frère et sa sœur sont restés en egypte, terminent leur éducation. sa mère est une socialite américaine d'origine belge, personnalité mondaine du grand new-york qui préfère ses galeries à ses gosses. son père est ambassadeur d'egypte sur le territoire, prince de washington. ancien militaire, il est la rage il est la haine. vieille carne au faciès dur discipline par la peur de l'après, par le mépris et l'indifférence. solal fait c'qu'il veut tant que ça ne remonte pas à lui, entache son aura.
- ( 06 )passe sa fortune en voyage, part sur des coups de tête sans jamais prévenir personne. il garde les carnets de ses histoires, écrit tout le temps - relis souvent - les routes qu'il parcourt avec l'arrogance de ulysse. il aime les suds, de l'europe et de l'amérique latine. il aime brûler au soleil. il aime l'afrique, son egypte et le peu d'asie qu'il a pu voir. il vit pour l'euphorie des moussons, l'insolence de la pluie de boston et le gris des hivers froids. les voyages le construisent, éprouvent sa passion pour l'architecture et la philosophie et le noient sous des émotions qu'il est incapable de ressentir correctement. homme-golem.
- ( 07 )et dans les tripes, ce besoin viscéral d'être apprécie, admiré par ses paires et par les lettrés, par les émissaires du savoirs et les porteurs de culture. d'être écouté par les élites et de naviguer dans les cercles sociaux les plus privés de ses professeurs, avec qui il entretient pour la plupart des relations particulières, à la limite de l'intime. il dine avec eux, les retient après leurs lectures, connaît certains secrets, affabule en invente d'autres. garçon-lune voue un culte à son professeur de philosophies antiques, une entité plus qu'un homme dont chaque mot aime en vapeur toxique à lui monter à la tête. partenaire illégal de la plupart de ses rails de coke.
- ( 08 )« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » il se retrouve dans l'absurdisme d'un meursault perdu au tribunal, dans la langueur du temps. le matériel l'emmerde mais il passe son temps à dépenser, la plupart de ses écrits lui viennent sous l'influence de la drogue, de l'alcool ou de quoique ce soit qui puisse le défoncer un peu et oublier qu'il se déteste comme un raskolnikov de bas étage, un naufragé émotionnel capitalisé à l'encre carmine. il exagère tout mais le réalisme est âpre. ah, qu'admirent les braves âmes, ce meurtre de la personnalité destructrice.
- ( 09 )solal مَا شَاءَ ٱللَّٰهُ
élevé avec la foi musulmane et si il croit en Dieu il a toujours souffert de ne jamais vraiment s'être senti en accord avec ses croyances. la religion l'afflige, le berce et l'étouffe sans qu'il sache si c'est la pression sociale ou l'angoisse des réponses. enlisé dans des questions de morale perpétuelles, il est mauvais servant. respecte pas les cinq piliers de l'islam, sauf le ramadan peut être - plus par habitude, par plaisir de la tradition que par besoin de se purifier - trop de pêchers pour prétendre au royaume d'après si il veut vraiment être honnête. il est pas pieux mais respecte l'existence du tout-puissant, jamais remise en question à ses yeux. trop d'égo pour pas en avoir peur. - ( 10 )c'est qu'un tox, un de ces énièmes déchets avec un peu plus de thune pour supporter l'addiction surtout. la coke poussiéreuse sur l'arc de ses lèvres, exalté par la poudre, l'exta, la molly et les médicaments. par l'alcool, la clope et le mensonge. par tous les high high et les low low qui l'emmènent d'un extrême à l'autre pour éviter de penser. il garde les yeux ouverts il arrive plus à les fermer. l'insomnie se fait si violente qu'elle décide d'en devenir pathologique, il est accro à un traitement mal dosé qui lui fait plus effet depuis des années. mais le docteur aussi le prend pour un tox. faut l'enfermer, le faire dormir de force mais même ça il fait plus. il tombe doucement dans la folie, savoure l'agonie sirupeuse qui lui coule entre les doigts et lui macule la bouche. le sommeil est une bénédiction qu'il attend même plus, à survivre sur trois pauvres heures de paix noire toutes les quarante huit heures, soixante seize pour sa pire crise. il dort plus. il dort plus.
- ( 11 )il aime à conjuguer ses amoures au féminin, en appuyant sur le pluriel avec une ironie travaillée de faussaire parce que la grande aventure de son adolescence décousue s'est terminée sur une virgule et que la rage il l'a encore, l'amant lâché. romantique à problème qui préfère noyer ses états d'âmes dans le paraître, il est séduit par un pauvre sourire mais part avant l'aube. c'est lui, le démon des poèmes, l'âme avide qui happe et ne relâche qu'après avoir terminé de sucer la moelle jusqu'à la dernière goutte de sang. il laisse exsangue les nuques les plus tendres, accro à des idéaux plus qu'au tangible.
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