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Le début d'un long problème + Estyne

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Je ne pensais vraiment pas qu'un jour Esteban m'enverrait un message pour me dire à l'aide. Surtout pas concernant ma soeur. Mais quand il m'explique rapidement ce qui se passe, je comprends et je me dépêche de m'habiller pour prendre la direction de son appartement. Comment je vais gérer ça ? Aucune idée. Je vais tenter d'improviser en tout cas. Donc forcément quand j'arrive et que j'entre dans l'appartement, Maxyne le prend très mal et se retourne vers son copain. Ca va être compliqué, sauf qu'Esteban fait ce qu'il peut pour porter et tenter de rassurer sa fille qui est à l'air apeuré de l'attitude de ma soeur et ça se comprend. Et après s'en être pris à lui, c'est à moi qu'elle s'en prend. Calme toi Maxyne sérieusement ! J'évite de lever la voix par rapport à la fille d'Esteban. Elle ne me connaît pas, et je n'ai pas envie qu'elle m'entende crier ou que je lui fasse encore plus peur. Arrête de t'en prendre à Esteban ou à moi, c'est toi qui a et qui merdé actuellement. Que je dis en m'approchant d'elle. On va rentrer et laisser Esteban avec sa fille pour la rassurer, regarde dans quel état elle est.. Et ça je me doute qu'Esteban va avoir du mal à pardonner. Ca reste sa fille. Certainement sa priorité numéro une et je le comprends très bien. Je ferais la même chose si j'avais une enfant. Et surtout tu vas arrêter de prendre cette m... ces cachets, t'en a pas besoin. Je comprends mieux pourquoi tu paraissais si en forme ces derniers jours. Et je me sens tellement bête de n'avoir rien vu.

@Maxyne C. Lurton. @Esteban J. Quesada


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LE DÉBUT D'UN LONG PROBLÈME
Tout cela m’énerve de plus en plus. Après la Saint Valentin, ça allait. Même si l’histoire des bouquets de fleurs a remis quelques tensions, comme toujours. On ne peut pas passer une semaine sans disputes. Et là que mon frère se ligue à lui. Trop c’est trop. «  Mais depuis quand tu es de son côté toi.. » que j’adresse à Nicolas. Il y a encore quelques jours, il était surpris qu’il puisse encore connaître ma fleur favorite. Les reproches s’enchaînent, que je merde etc. Mais en attendant, il n’y a que ces pilules qui font un minimum attention à ce que tout se passe bien. A tort. Comme une enfant, Nicolas me dit qu’on va rentrer, me montrant l’état de Tillie. Chose que j’avais quasiment ignoré jusque-là. Alors que j’adore cette petite. Bien plus que ce que je n’aurai pensé la première fois où je l’ai vu, que j’aurai pu le croire. «  Laisse tomber, rester à deux, ça à l’air de bien fonctionner entre vous deux maintenant. » Longue vie et bonheur. Je peste, baissant le ton de ma voix tout de même en ayant vu la petite et son état. A l’instant même, je pense surtout rentrer à la Adams, certainement pas au loft où je ne sais où. «  Je fais ce que je veux Nicolas mais tenez… » J’ouvre mon sac à main où j’avais rangé le tube pour le poser sur la table où toute cette scène se déroule. Oui Nicolas n’a rien vu, ce regain d’énergie après avoir passer peu de temps à dormir, à réviser, m’occuper du loft avec mes maniaqueries, à être épuisée. « Satisfait ? » que j’adresse à Esteban puisqu’elle était là la manœuvre non ? J’enfile ma veste, mon sac à l’épaule, prête à partir. Pas avec l’un ou l’autre, mais seule.


@Esteban J. Quesada & @Nicolas Lurton
PENTHOUSE D'ESTEBAN, 18 FÉVRIER 2023
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Tw : Drogue.




La situation est bien trop compliqué, tout se mélange dans ta tête, et la colère avait pris le dessus sur l’amour. Tu ne reconnaissais plus cette femme qui se trouvait chez toi. Ton regard se posa sur la jeune femme, puis sur son frère, ta fille toujours dans les bras. Elle était toujours autant virulente, elle ne s’arrêtait jamais. Un léger soupire s’échappait de ta bouche, tu étais désespéré et tu espérais qu’une chose, qu’elle parte ? Ça ne servait plus à rien de se battre, elle avait réussi à te faire douter de cette relation, de cet amour. Se déchirer en permanence, tu ne pouvais plus supporter tout ça, et tu ne voulais plus que ta fille supporte ce genre de chose. Tu laissais glisser ta fille le long de toi, elle voulait partir, certainement pour se réfugier dans son donjon, loin d’ici. Elle partait en courant, dans sa chambre, évitant la jeune femme. Elle revenait avec les doudous que Maxyne avait pu lui offrir, son retour de Disneyland et divers cadeaux. Tillie les déposait à ses pieds, regardant la jeune femme « Tu n’es plus ma copine. » et elle repartait, les larmes coulant le long de ses joues, dans sa chambre. Le coeur serré, le regard qui se posait sur la jeune femme, tu étais tiraillé entre rejoindre ta fille et rester ici. Cette fois-ci, elle déposa son tube sur la table et tu haussais simplement les épaules « Seulement quand tu n’en prendras plus et que tu reviendras toi-même. » soufflais-tu calmement.


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Depuis que ça concerne ma soeur. Que je lui réponds. S'il y a bien une chose qu'on a en commun avec Esteban, c'est elle. Et il a bien fait de m'appeler. Je pense que c'était important que je sois au courant de tout ça. Et que je vienne. Je le remercierais évidemment. Mais là il faut surtout rentrer. Elle fait peur à la petite d'Esteban. Et pourtant de ce qu'elle a pu me raconter, la petite adore Maxyne et inversement. Là j'ai l'impression que c'est tout le contraire. Donc vraiment je tente de la raisonner et lui montrer l'état de la petite. Oui tu fais ce que tu veux, mais on veut pas te voir te détruire à cause de ces m.. Je me retiens parce que je vois Tillie quitter les bras de son père pour filer dans sa chambre. Et elle revient avec ses doudous pour les laisser tomber aux pieds de ma soeur en lui disant qu'elles sont plus copines. Aie, ça, ça pique je pense. Je regarde ma soeur en haussant les épaules quand elle dépose le tube de médicament sur la table. On y va. Je m'approche ensuite d'Esteban et lui chuchoter. Merci d'avoir prévenu. Et maintenant je sais très bien qu'on va se prendre la tête avec Maxyne. Il y a des chances qu'elle ne rentre pas au loft et qu'elle aille à la Adams. Mais bon. Je m'approche de la porte et je me tourne vers ma soeur. J'espère juste qu'elle va vraiment faire attention et arrêter d'en prendre. C'est clairement pas une solution pour tenir. Elle doit tenir par elle même. Mais je connais ma soeur, elle a envie d'être à 200% sauf qu'il faut qu'elle pense à elle.

@Esteban J. Quesada @Maxyne C. Lurton


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LE DÉBUT D'UN LONG PROBLÈME
Plus je parle, plus les choses s’enveniment. En même temps, l’état de mes nerfs de ses derniers temps ne vont pas dans mon sens. J’ai trop de choses en tête, trop de choses à penser. Perdant pied, doucement mais sûrement. Mais là, je ne suis plus capable de réfléchir comme il faut entre vous deux sur mon dos. Autant si avec l’espagnol, j’ai pris l’habitude des reproches, mais je n’ai pas l’habitude d’avoir ceux de mon frère en revanche. Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit, quand la petite bouille revient tellement une boule d’énergie lâchant à mes pieds tous les cadeaux que j’ai pu lui faire ses derniers mois. Aucun mot ne sort de ma bouche, je sens juste ma poitrine explosée par la douleur de son acte. La confiance qui s’était instaurée entre elle et moi, éclatée en mille morceaux. Tu n’es plus ma copine. Je n’arrive pas à sortir la moindre larme, alors qu’à l’intérieur, c’est un torrent qui coule, alors qu’elle repart. Le tube que je pose sur la table comme en signe de drapeau blanc. Revenir par moi-même. Je ne sais pas si ça sera une chose possible après cette soirée. Prenant ma veste, mon sac, je jette un dernier regard derrière moi alors que Nicolas me dit qu’on rentre. Le sentiment que quelque chose est brisé et qu’il n’y aura pas de retour en arrière. Je franchis le pas de la porte, pas d’au revoir. Juste un mélange de colère et de tristesse. La porte fermée derrière nous, après qu’il s’est adressé à lui. « Je rentre à la Adams. » Parce qu’il n’est pas question de rentrer et de me retrouver puni comme une gamine de dix ans. Je laisse mon frère partir de son côté pendant que j’appelle un taxi. Voiture séparée, cela vaut mieux.


@Esteban J. Quesada & @Nicolas Lurton
PENTHOUSE D'ESTEBAN, 18 FÉVRIER 2023
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