hard to get & harder to forget (horus)

tw ; aucun pour le moment.

Il te manque un épisode. L’épisode de cette nuit. Y a t-il eu de la tendresse entre vous ? Pourquoi vous n’arrivez pas à vous supporter. C’est fatigant. Un combat de tous les instants. Une rivalité stupide. Et pourtant, vous ne vous battez pas, juste avec les mots. Horus remonte la fermeture à éclair de ta robe trop courte. Plus votre conscience émerge, plus vous érigez vos défenses l’un contre l’autre. L’électricité circule autour de vous. « Je ne veux rien de toi, t’es infecte » Pourtant, t’as bien apprécié qu’il s’approche un peu trop près de toi. T’as presque frémi lorsque ses doigts ont flirté avec la peau de ton dos. Il est énigmatique Horus. Un homme qu’on rêverait de découvrir, si seulement tes atomes n’étaient pas allergiques aux siens. « Ma mère ? J’en serais même pas étonnée » Tu pouffes de rire et continues ton enquête sur le ou la coloc qui souffre quotidiennement de sa présence. Le jeune homme ne dit rien. Il te laisse divaguer jusqu’à ce que tu t’enfuies de la chambre. Là-bas, alors que tu arrives près de la cuisine, la voix d’un ange t’interrompt dans ta folie. « J’ai halluciné là » Tu te retournes et aperçois une jeune pousse dans les bras de celui qui a été désigné comme « papa ». Choquée, la bouche ouverte, tu clignes plusieurs fois des yeux pour t’assurer qu’il ne s’agit pas d’un rêve. « C’est qui cet adorable bout de chou ? » La maman qui est en toi fond tout d’un coup. Tu laisses le placard entrouvert et te rapproches du couple masculin. Il partage des ressemblances avec Horus. Alors vous êtes deux parents … Vous avez au moins une chose en commun. C’est fou. « Coucou bonhomme, je m’appelle Margault, mais tu peux m’appeler Gogo » Bordel, il doit pas comprendre pourquoi une inconnue vient faire des crêpes chez lui. « Je vais te préparer de quoi déjeuner avec ton papa, tu as le droit de regarder des dessin animés pendant ce temps ? » que tu demandes en fixant le potentiel géniteur de cette mini-créature. De retour dans la cuisine, tu cherches un saladier et les ingrédients pour concocter une tour de crêpes. T’attends qu’Horus rapplique et tu lui chuchotes une question avec une cuillère dans la main « Elle est où sa mère ? »

tw ; aucun pour le moment.

si seulement elle était partie, le ventre vide. t'aurais été à la fois soulagé et en paix, oui en paix car tu ne supportes pas sa présence, même au bout de cinq pauvres minutes. ce qu'il s'est passé ce matin est un exploit, le fait que tu ne l'aies toujours pas traînée jusqu'à la porte avant de la lui claquer au nez, histoire qu'elle comprenne bien l'animosité que tu ressens à son égard. pourtant tu la laisses s'habiller avant de lui indiquer la direction de la cuisine, finalement tu penses à ton ventre avant, il compte plus que tout à l'heure actuelle, étant donné que t'as un trou de plusieurs heures dans ta mémoire qui n'aide absolument pas à calmer ta faim, ni l'irritation qu'elle provoque en toi. heureusement qu'elle n'attend vraiment rien de ta part car ce sentiment demeure réciproque et c'est sans arrière-pensée que tu marches derrière elle, avec l'envie de manger des crêpes qui se fit de plus en plus ressentir. comme elle t'écoute à moitié, concentrée dans la préparation, tu découvres que le coloc mystérieux qu'elle voulait rencontrer s'est réveillé, accourant à ta demande dans tes bras pour partager un gros câlin avec toi. inutile de souligner que la blonde doit sûrement halluciner, elle-même le dit clairement. tu n'as pas retenu ton rire, tu sais que ça peut paraître bizarre au début, ça n'est pas la première fois que tu vois quelqu'un le dire tout haut car tu donnes l'image d'un parfait célibataire et c'est parfaitement le cas, cela t'amuse beaucoup d'ailleurs. — adorable comme son père tu veux dire ? tu lui lances un regard plein de sous-entendus, avant de détourner la tête pour le regarder, l'admirer presque. — voilà orion. tu dis quoi des crêpes ? si tu veux en manger, tu salues la dame qui est dans la cuisine, parce qu'elle va bosser très dur pour les faire. tu glousses quand la blonde lui répond, c'est quoi ce surnom qu'elle lui sort ? c'est assez drôle de la voir aussi se transformer face à ton fils, quel effet lui a-t-il lancé car où est la margault qui ne pouvait pas te piffer ? — exactement, que tu ajoutes lorsqu'elle lui propose de regarder un dessin animé pour patienter. — tu t'es bien amusé hier soir et ce matin, tu peux aller te mettre devant la TV. pas trop près, tu te mets dans le canap pour regarder, ok ? voilà qu'il acquiesce de la tête avant d'applaudir, tout heureux et de s'échapper dans le salon, cherchant la télécommande. tu n'as pas d'autre choix que de le suivre pour s'assurer qu'il ne fasse pas de bêtises et une fois son émission lancé, tu retournes dans la cuisine. la question de la blonde te fait stopper cependant. — on s'en fout de la réponse, non ? tu veux aussi rencontrer sa mère ou bien faire des crêpes ? ton côté désagréable ne s'est pas vite envolé comme elle l'aurait escompté et pour cette fois, ce n'était pas uniquement sa faute. — rassure-moi quand même, tu sais en faire ? que tu finis par lui lancer pour détendre un peu l'atmosphère, après tout tu ne veux pas faire de scène devant ton fils, même s'il est à présent concentré sur son dessin-animé.