hard to get & harder to forget (horus)

tw ; aucun pour le moment.

« Sors Margault, sors ! » Poussée par ton père, tu es partie célébrer la réussite de tes examens dans une soirée étudiante. Tu y as retrouvé une amie qui s’est vite volatilisée avec son petit-ami. Très vite seule, tu t’es greffé à un groupe qui avait une discussion animée sur la dernière série qui cartonne. Bavarde, tu t’es mis à débattre jusqu’à ce que le type le plus étrange vous propose d’la drogue. Effrayée par ce type de cachet au pouvoir puissant, tu as fini par être embarqué par le groupe et as alors accepté la pastille. Les premières minutes te semblaient tout à fait normal et puis c’est devenu plus flou. Tu as perdu le contrôle et tu n’as pas cessé de vouloir tripoter tout le monde. Ton coeur battait fort. Et puis tu as croisé celui que tu ne pouvais surtout pas blairer depuis des semaines. Chimie du cerveau modifiée, tu es tombé sous son charme et tu n’as cessé de lui trouver des qualités. Tu t’es assise sur ses genoux, enroulant ton bras à sa nuque, caressant ses lèvres du bout de tes doigts. Hypnotisée par le son de sa voix, toi qui ne pouvait pas le supporter, tu es arrivé chez lui, dans sa chambre. Vous vous êtes touchés et puis .. et puis la suite, il n’y a que lui qui puisse la connaitre.

Yeux qui s’ouvrent, la lumière du soleil agresse tes pauvres rétines. La chambre ne t’est pas familière. Ta mâchoire te fait mal, t’as dû serrer les dents cette nuit. La confusion est à son paroxysme. Bras qui se déploie, tes phalanges rencontrent une épaule. Le choc est instantané. La face qui pivote, tu discernes les traits du type qui t’exaspère le plus au monde. Tu ne portes que tes sous-vêtements, mais t’as pas les idées claires sur la raison de cette semi-nudité. Pichenette sur le nez du jeune homme, tu le réveilles sans la moindre douceur. « C’EST QUOI CE DÉLIRE MOCHETÉ ? »

tw ; aucun pour le moment.

t’es pas dans ton état normal, tu en conviens. impossible cependant de te rappeler pourquoi et comment. t’es habitué à ce genre de réveil, enfin cela fait un bout de temps que t'as pas fait de sortie comme celle de la veille. ça ne t’avait jamais dérangé avant ce genre de réveil. t’as jamais eu de problèmes de toute façon. à chaque fois, tu t’en es toujours bien sorti. les lendemains de cuite, tu t’y fais. là encore, ça se reproduit. seulement, un truc cloche. on te bouscule, assez vivement que tu laisses échapper un râle étouffé par l’oreiller épousant la forme de ton visage. que se passe-t-il ? t’as l’impression que ta présence n’est pas voulue. et qu’il y a urgence. tu râles encore, tu n’as pas envie de quitter ce lit. pas le moins du monde. en plus, quelle est l’urgence car on te secoue encore. tu te retiens de donner un coup contre le matelas pour exprimer ton refus de bouger. tu veux garder les yeux fermés et rester plus longtemps dans ce lit. mais on te laisse pas le choix. on te crie dessus alors qu'un sourire fend tes lèvres. amusé et te retournant, tu tombes sans surprise sur la personne croisée à la soirée d'hier. tu fronces les sourcils, essayant de comprendre avant d'étudier ses traits à nouveau puis de réaliser qui elle est. aussitôt ton esprit s'affole, impossible qu'elle soit dans ce lit. le tien en l'occurence. — bon sang de bonsoir. tu passes une main sur ton front, aussi perdu qu’elle. mais ton regard se promène sur sa tenue. — bordel qu'est-ce que tu fous chez moi ? tu ne comprends plus rien là. tu t’aperçois même que tu es dans ton plus simple appareil. tu détestes ça, te réveiller à côté d'elle sans te souvenir de ce qu'il s'est passé. enfin, tu essaies mais impossible lorsque tu n'as que des flashs de certains moments. c’est à n’y rien comprendre, ça fait longtemps que tu n'as pas eu de black-out pareil. et comment a-t-elle atterri dans ton lit ? tu peux pas la blairer cette fille.

tw ; aucun pour le moment.

Le corps est courbaturé, comme si tu avais couru un foutu marathon la veille. Toutes tes articulations sont douloureuses. Une migraine sévère a pris d’assaut ta cervelle. Les yeux roulent dans les orbites. Tu cherches un élément familier, mais rien ne te parle. Tu n’es pas chez toi. Y a pas cette petite auréole au plafond. Et puis ça sent pas cette odeur à la maison. Ça sent le parfum de ton fils, aux notes légères et pas entêtantes comme celles que tes cellules olfactives détectent. L’esprit est torturé. Si tu es en si petite tenue, c’est que tu as dû aller jusqu’au bout avec .. avec qui déjà ? Le corps qui pivote sur la gauche, tu découvres ton pire ennemi qui grimace sous tes mouvements. C’est pas possible. Avec toutes les tentations qu’il y avait à cette soirée, c’est avec lui que tu as terminé ? D’un point de vue objectif, c’est un très bel homme, mais t’as jamais été séduite par ce qu’il renvoie. Ouais, un truc t’a toujours bloqué, tu ne saurais quoi dire. Son air trop ténébreux, trop mystérieux. La surprise est maximale. Tu t’attendais pas à avoir merdé à ce point. Son visage endormi, tu tapes dans son joli nez pour qu’il émerge de ses songes. Pitié, pourvu que tu aies pris ta pilule la veille et pourvu que nous ne soyez pas allés jusqu’au bout du bout sans préservatif. Ses billes qui s’illuminent, tu sens qu’il est tout aussi paumé que toi sur le fait que vous soyez tous les deux dans le même pieux. « Hey, je suis comme les vampires, t’as dû m’inviter pour que je rentre, sinon je n’aurais pas mis les pieds chez toi sans ton aval » Tu tires sur la couverture pour la remonter sur ta poitrine recouverte de fine dentelle. La robe a vraisemblablement disparu. Le sac aussi. « Il faut croire qu’on a commis quelques péchés, j’en reviens pas, comment j’ai pu .. » Les paupières closes, tu masses tes globes oculaires et recouvres ensuite la vue. « On est pas censé se détester ? Y a un truc que je saisis pas là. On est vivant au moins ? »

tw ; nudité.

c'est pas inhabituel de te réveiller dans ton lit avec une belle inconnue, il t'arrive d'enchaîner les coucheries, de renouer avec les vieilles habitudes. comme on le dit si bien l'adage, elles ont la dent dure. surtout lorsque tu pouvais enfin profiter librement d'une soirée, chose qui ne te manque pas tant que ça mais horus, tu as eu vent de cette soirée étudiante et l'envie de s'y incruster a été plus forte que la raison te dictant de rester chez toi. finalement, que tu te réveilles avec la tête encore dans le siphon, tu ne t'en plains vraiment pas. mais la panique t'a envahi en reconnaissant l'inconnue, la première pensée qui te frappe l'esprit dès que tu as reconnu ses traits est de comprendre comment elle avait fini dans tes draps. sa réponse ne t'aide guère à calmer la tempête dans ton crâne, même si clairement tu l'entrevois sous un nouveau jour, son corps d'un regard nouveau. ce dernier ne peut s'empêcher de s'attarder sur les parcelles de sa peau nue, alors que tu fouilles encore dans les méandres de ton esprit des souvenirs pouvant justifier son état comme le tien. ça semble évident que des choses ont dérapé cette nuit. — tu crois ? je t'ai pas forcée d'entrer chez moi donc tu devais avoir envie pour être ici avec moi, ou alors c'est juste pour me pourrir avec ton idée à la con, de te glisser dans mon lit quand je dors. tu n'arrives pas vraiment à savoir où situer ton humeur face à elle. un peu frustré de ne pas connaître toutes les réponses tout comme de te trouver complètement nu et te sentir presque vulnérable qu'elle soit entré dans ton intimité. chose qui ne te dérangerait pas s'il s'agit d'une inconnue. — sans blague. j'espère que non, tu grommelles entre tes dents, incapable de contrôler tes émotions. tu te dégages d'elle pour te relever du lit sans gêne et la regarder du haut de ta silhouette. tu te retiens avec violence de lui ordonner de se taire alors tu lâches un petit rire. — tu regrettes ? je crois pas que c'est mon cas. évidemment que tu mens, tu n'as aucun souvenir de la nuit passée. sa voix te parvient alors que tu cherches ton pantalon pour masquer ton intimité. — tu me détestes plus ? tu tournes la tête vers elle non sans sourire, les yeux perçants. — je t'ai posé une vraie question hein. et oui, on est vivants, si nous étions morts, mon ventre ne crierait pas famine à l'instant et je serais peut-être en train de venir goûter à tes lèvres. tu hausses les sourcils, fier de ta punchline. oui tu n'aurais pas résisté à une si jolie femme comme elle au paradis tout comme en enfer.

tw ; aucun pour le moment.

T’as déjà croisé Horus au cours de certaines fêtes. Une sorte de rivalité avait tout de suite vu le jour entre vous. Ça n’avait jamais été simple. Il fallait que vous vous preniez la tête pour tout et pour rien. Chacun avait envie d’avoir raison et de neutraliser l’autre. Étrangement, tu n’avais jamais analysé cette animosité entre vous. Tu avais toujours foncé tête baissée et voilà qu’aujourd’hui, tu te retrouvais dans son lit. Tu portais encore tes sous-vêtements, mais t’sentais que ton corps avait vécu beaucoup d’choses la nuit dernière. Aviez-vous copulé ou simplement dansé jusqu’à ce que vos muscles tirent ? « Cette blague aurait pu sortir de mon esprit perturbé, mais il n’en est rien » T’as pas voulu lui donner la gerbe dès le réveil en te retrouvant dans ses draps. Un truc c’est vraiment produit entre vous. Vos inconscients ont dû se heurter la nuit dernière. Il faut l’accepter ou continuer de lutter contre. Horus se lève. Tu suis sa silhouette privée de tissu. Il est bien fait, c’est indéniable. S’il n’avait pas une pensée aussi froide, t’aurais pu facilement succomber. Mais de toute façon, peut-être que vous avez déjà consommé. Son récit te fout les nerfs. Il te repousse et te rattrape. Il le fait clairement exprès. Te redressant, le dos contre la tête de lit, tu le regardes se recouvrir alors qu’il multiplie les flèches. « Qu’est-ce qui t’empêche de m’embrasser alors que tu l’as certainement fait des dizaines de fois cette nuit ? » La couverture jetée en bas des pieds, tu te lèves à ton tour et contournes le pieu pour aller te placer devant lui. Les mains sur les hanches, tu relèves ta face défaite pour l’affronter. « Je ne te déteste pas, je te hais » Et alors qu’il plonge son regard dans le tien, tu pinces son téton entre tes doigts. « Prends ça vilain garçon » Tu exploses aussitôt de rire et t’attaques au jumeau. Tu enfonces ensuite ton poing dans ses abdos et lui tires la langue. « Tu manges quoi au petit déj ? T’as des cornflakes et du lait ? Je meurs de faim, te faire l’amour a dû m’épuiser » Main qui éponge ton front, tu te retournes et prends de l’élan pour atterrir sur le lit du brun. Tu sautes ensuite sur le matelas en tortillant ton bassin. « Oh oui Horus, encore ! » que tu te moques en caressant tes courbes.

tw ; aucun pour le moment.

clairement tu n'es pas ravi en découvrant l'identité de la personne avec qui t'avais passé la nuit, pensant d'abord vivre un mauvais rêve avant de réaliser qu'elle était bel et bien emmêlée dans tes draps, en chair et en os. t'as fini par quitter le lit pour marquer cette distance entre vous, tu n'as pas pu t'empêcher de le faire, n'ayant plus qu'une hâte, qu'elle déguerpisse. pour oublier ce mauvais souvenir, oublier tout court que tes mains auraient pu la toucher elle. pourtant horus, tu n'es pas du genre difficile lorsqu'il s'agissait de femmes, elles restaient le plus souvent des trophées à tes yeux, juste là pour tirer ton coup. tu n'avais plus réellement le temps de construire une nouvelle relation dans ta vie, ni de sortir aussi souvent qu'avant. et il a suffi d'un rare soir où tu étais libre pour aller à une fête et finir avec celle que tu aurais pensé en dernier. malgré toi, malgré ton envie de prendre la situation à la légère comme tu l'aurais fait en temps normal, des tas d'émotions te bousculent à cet instant. — je préfère garder ma salive pour quelqu'un d'autre. tu plisses les yeux, ton ton avait changé, soudain plus glacial, autant tu t'amusais qu'elle soit dans la merde que toi, qu'elle ait dépassé un je ne sais quoi pour réussir à finir presque à poil ton lit, autant elle t'inspirait non pas du dégoût mais une forme de mépris inexplicable. tu soupires, comme soulagé de ne pas rentrer dans son jeu, dans ton état tu demeures plus vulnérable et plus facilement inflammable. tout ce que tu désires ardemment, c'est une douche pour soulager tes muscles tendus. impossible de savoir si c'est sa présence ou le fait que vous ayez passé une nuit folle. mais tu te retrouves à ta grande surprise face à son visage, plus proche que tu le croyais. cette dernière s'amuse à te pincer le téton puis l'autre. sans l'expliquer, tu joins ton rire au sien. tu ne la pensais pas capable de ça pour être honnête. — pour quelqu'un qui me haït tant, cela semble te plaire de me torturer ainsi. t'as l'air très très motivée. en effet, aussitôt elle te demande ce que t'as à manger, sous prétexte que tu l'avais épuisée. vaine comédie qui te tend plus qu'autre chose, comment savoir ce qu'il s'est passé exactement cette nuit ? tu l'observes se donner en spectacle, complètement à fond dans le truc. mais tu attrapes sans réfléchir son poignet en grimpant à ton tour dans le lit, la forçant à s'immobiliser. tu avances encore vers elle, approchant ton visage du sien, tu espères secrètement à ce moment là que ta mémoire se débloque mais il n'en est rien. — mince, je te trouve encore plus horripilante de plus près, je devais être trop ivre pour avoir eu envie de te donner mille baisers cette nuit. tu t'écartes finalement après l'avoir lâchée, seul dieu savait si vous étiez allés aussi loin ou pas. lui tournant le dos, tu lui lances en route. — j'accepte que tu restes manger à condition que tu ne laisses rien traîner qui est à toi dans la chambre. mais tu t'arrêtes au niveau de la porte, t'adossant le dos contre le mur, totalement à l'aise dans ton seul vêtement pour l'observer avec un grand sourire, horus shipley dans toute sa splendeur.

tw ; aucun pour le moment.

Tu devrais pas être ici. Tu ne sais même pas si tu es au Nord ou Sud d’la ville. Cambridge ou Boston ? C’est pas un film d’épouvante, c’est même orgasmique d’savoir que t’as passé la nuit avec lui. Est-ce qu’il t’a fait jouir d’ailleurs ? C’est marrant. Vraiment tordant. Parmi tous les bonshommes des States, t’as choisi ton ennemi juré pour passer une nuit torride. Tu ne sais même plus pourquoi tu le détestes. C’est physique. Tes courbes quittent le matelas. Tu tortures le brun et lui arraches un rire qui t’fait toi même sourire. La mémoire ne revient pas. C’est bloqué, comme si ton inconscient avait verrouillé l’accès à tes souvenirs de cette nuit. T’as beau forcer, rien ne se passe. Petite pile électrique au ventre vide, tu sautes sur le pieu et élèves la voix avant qu’il n’intervienne. Le poignet serré dans sa patte virile, tu le menaces de ton regard vert et plisses tes yeux d’aigreur. Il ment. Il y a forcément une part d’lui qui est fasciné par toi. T’es magique, enfin, c’est ce que ton père se tue à te dire pour gonfler ta confiance en toi. Il quitte désormais le lit. T’en fais de même. Tu descends de ton trône, mais garde la couronne sur le sommet de ta tête « Je te remercie pour l’invitation, c’est tout un honneur » Les yeux roulent. Ton pied écrabouille ta robe à paillettes. Non pas que t’es honte de ta maigreur, mais tu peux pas continuer à lui offrir ta nudité. Il ne le mérite pas, surtout pas avec une telle aversion pour ta personne. L’habit recouvrant tes formes, notamment tes os, tu t’approches de lui et lui tournes subitement le dos « Remonte la fermeture s’il te plaît, je ne voudrais pas continuer à te traumatiser avec mon superbe cul ou sublime ma poitrine » Les cheveux ramenés devant, tu tapes du pied, tes prunelles imprimant la chambre dans laquelle tu te trouves. « Tu vis seul ici ? T’as pas de meuf ou de mec à emmerder avec ta mauvaise humeur ? Moi j'dirais que non, t'es trop difficile à vivre, personne ne veut de toi hein ? »

tw ; aucun pour le moment.

t'as beau te montrer imperturbable, tu n'en étais pas moins perturbé par cette situation des plus étranges, parfaitement sortie d'un mauvais rêve. tu veux te pincer horus pour éclipser tout doute pouvant t'envahir à tout instant, en temps normal tu ne doutes jamais, en règle générale t'as toujours su ce que tu voulais, tu gardais cette aptitude de relever la tête chaque fois qu'une situation t'échappait, une leçon apprise grâce à ton père et qui t'avait sauvé à maintes reprises, sinon tu sombrais horus et ton monde avec. malgré le poids des responsabilités, tu as tout fait pour ne pas faillir, peut-être as-tu toujours su garder le cap même après les épreuves difficiles qui vous ont malmenées, toi et les tiens. en tout cas ce matin, ce cap s'est envolé d'autant plus que rien s'est passé comme prévu, tu n'as jamais eu d'attirance pour cette femme, pour une raison qui t'échappe tu te sens exécrable en sa présence, comme si elle t'évoque les pires maladies sur terre. et pourtant, là voilà pavanant en petite tenue dans ta chambre, dans une silhouette évoquant tout sauf la forme d'un virus, plutôt avantageuse sous tes yeux. posté telle une sentinelle dans la pièce, tu soupires lorsqu'elle te demande de l'aider avec la fermeture de sa robe. si tu le pouvais, tu l'aurais poussée dès cet instant par la fenêtre mais dès qu'elle a le dos tourné, tes doigts l'effleurent sans réfléchir avant d'attraper le zip. tu ne le quittes pas du regard, scrutant la moindre parcelle de peau qui disparaît dans sa robe. pendant un bref instant, t'as pensé à te rapprocher d'elle, à briser cette distance que tu t'imposais mais tu secoues la tête d'exaspération, ayant oublié à quel point elle peut te taper sur le système. — arrête ton numéro avec moi là, car si ça te dérange de rester plus longtemps ici avec moi, dis-le. s’il y a bien une chose que tu voudrais faire tout de suite, c’est juste lui clouer son bec. mais tu veux aussi savoir ce qu’il s’est passé cette nuit et la question te brûle les lèvres. — à cause d’une blonde écervelée, j’ai mal au bide. j’espère que t’es pas végétarienne, j’ai rien à t’offrir… de ce côté. un mystérieux sourire flotta sur tes lèvres, si elle voulait autre chose, elle n’aurait qu’à demander, gentiment. — pour ta gouverne, tu as perdu, je vis avec quelqu’un. sympa la robe, elle attire l’oeil même si je préfère sans. tu joues sûrement avec le feu mais qu’importe, cette fille le mérite, et tu n’es pas du genre à lâcher l’affaire facilement.

tw ; aucun pour le moment.

Ce réveil est hautement énergique. T’es incapable de rester en place. C’est comme s’il te rendait folle. À voler tout autour de lui, t’as la tête qui tourne. Pauvre petite mouette française qui cherche juste de quoi se sustenter. Tu l’examines de près, de loin. Ton hyperactivité prend le relai. T’as bien retenu ce qu’il t’a dit, il ne doit rien rester de toi ici. C’est de cette façon que tu remontes ta robe le long de tes hanches. Les bras qui glissent dans les manches, il ne manque plus qu’à refermer la fermeture à éclair qui longe ta colonne vertébrale. Te plantant dos devant lui, tu soupires et lèves les yeux vers le ciel. « Je profite de chaque seconde avec toi. » Tes lèvres se tordent. Tu gardes le rire au fond de ta gorge. Il semble si susceptible Horus, tu ne voudrais pas le fâcher. Il est déjà si désagréable ce matin. Serait-il vraiment allergique à toi ? L’incompatibilité était-elle dans les astres ? T’essaies de chercher pourquoi ça ne colle pas entre vous, mais les raisons n’apparaissent pas clairement. C’est physique. Psychique ? Une tension persiste. Il y a toujours de l’électricité dans l’air. Chaque mimique, chaque mot est analysés. Il n’y a pas de place à l’erreur. Il veut te détruire dès que possible, au moindre écart de ta part. T’es dans l’antre du diable. Tu as mis les pieds chez ton ennemi. Dans la maison d’un hater. « Je mange de tout, alors je pense qu’on va éviter la salade à dix heure du matin » Tout ce que tu veux, c’est du sucre. Bordel, il a pas un bot de Nutella qui traîne ? Il n’arrête pas de te défier du regard et d’glisser des sourires mystérieux. Il te repousse et te rattrape. T’aimes pas ce jeu. Quoique. C’est palpitant. L’énigmatique, c’est fantastique. « J’ai froid, mais si t’étais pas radin et que tu mettais le chauffage, je pourrais déambuler sans » Excuse. T’es pudique. Surtout avec lui. Tu ne te sentais pas la plus belle dans ta lingerie. Tu avais honte. S’il sait que t’as pas confiance en toi, il va t’anéantir. « Tu vis vraiment avec une personne humaine ou tu considères Siri comme ton coloc ? Qui peut bien partager sa vie avec toi … » L’index qui barre tes lèvres pulpeuses, tu fais semblant de chercher un instant et secoues négativement la tête. « Non, je vois pas comment ça serait possible. Fille ou garçon ? » En fait tu t’en fous, tu te retournes et pars ouvrir franchement la porte. Tu te retrouves dans un couloir et te diriges vers la lumière au bout. « T’as pas de quoi faire des crêpes ici ? » que tu lances au travers de l’appartement, ne te préoccupant pas du potentiel coloc.

tw ; aucun pour le moment.

il t’a finalement fallu une nuit avec elle pour admettre une chose néanmoins, qu’elle semble moins désagréable qu’elle en a l’air. l’espace d’un instant, tu t’es contenu de pouffer. d’une force surhumaine, tu l’as noyé ton rire dans la gorge histoire qu’elle ne se doute de rien, parce que ouais, tu ne comprends pas comment ton corps a fini par passer quelques heures à ses côtés, alors une fois qu’elle partira, tu n’entendras plus jamais parler d’elle. tu t’en fais le serment horus qu’une fois le seuil de ta porte franchi pour quitter ton appartement, elle quitterait aussi tes pensées. sauf qu’elle semble avoir plus d’un tour dans son sac, pas seulement pour t’horripiler mais réussissant à deux doigts de te faire rire. — ok je t'aide seulement car je voudrais pas que tu m'accuses de vivre une horrible matinée à cause de moi. mais sans traîner, tu te dégages d’elle rapidement pour éviter une autre surprise même agréable, tu cherches à limiter les contacts avec elle du moins, avant de réaliser que tu étais toujours torse nu. récupérant enfin ton habit à côté du lit, tu lèves les yeux au ciel alors que tu l’enfiles, déjà agacé de l’entendre se plaindre d'avoir froid. — c’est pas un prétexte tout con pour que je vienne te réchauffer plutôt ? tu t’adresses à la mauvaise personne là, tu veux mon fric aussi tant qu’on y est ? ce n’est pas dans tes habitudes de t’emporter devant une fille, surtout si facilement. du coup, tu t’enfermes dans ton mutisme pour éviter que la tension encore palpable entre vous ne dégénère, d’autant plus que tu ressens encore les effets de la gueule de bois. tu laisses donc cette migraine te tourmenter à nouveau pendant que ton invitée mène l’enquête sur ton potentiel coloc. tu crèves d’envie de ne rien lui révéler alors qu’au fond de toi, cela t’amuse qu’elle s’intéresse autant à lui. — c’est ta mère si ça se trouve. tu retrouves immédiatement ce vilain sourire qui te caractérise parfois, guidé par l’envie de lui rendre la vie impossible alors qu’elle quitte la chambre en direction de la cuisine. tu la suis sans tarder mais elle t’interrompt avec sa proposition surprenante. — je l’ignore… t’es soudain d’humeur à faire la cuisine pour nous ? finalement t’es peut-être pas aussi… « papa ! » tu allais dire insupportable sauf qu’une voix d’enfant te coupe et t’aperçois ton gamin vous fixer un peu plus loin. — salut mon bonhomme ! que tu lui lances en t’accroupissant pour l’attraper dans tes bras. — est-ce que tu as bien dormi ? rajoutes-tu, alors qu’il étudie la jeune fille du regard. — elle va faire des crêpes pour nous ce matin, tu adores ça pas vrai ? la baby-sitter semble l’avoir gardé jusqu’à ton arrivée avec la jeune blonde car plus aucune trace d’elle dans les parages mais te tournant vers la blonde, portant ton gosse dans les bras, tu souris fièrement. évidemment qu’elle n’a pas envisagé une seule seconde qu’il pouvait être ce fameux coloc qui vit avec toi ou que tu aurais un gosse.