something about tonight (mascar)

tw ✧ aucun.

L'échange est de plus en plus intriguant. Tu ne perds jamais de temps dans pareilles préliminaires, préférant passer à la seconde forme de ces derniers dans un cadre bien plus intimiste. Cependant, il se passe quelque chose de reposant, presque sacré, à échanger avec lui comme si vous appreniez à véritablement vous connaître. Depuis combien de temps n'as-tu pas cherché à connaître quelqu'un avec qui tu flirtes ? Depuis combien de temps ne t'es-tu tout simplement pas intéressé à quelqu'un ? Tu as eu des attirances, tu en as même une en parallèle de celle qui se développe en ce moment-même mais Max a ce quelque chose où le naturel t'impose de te découvrir de tes différents artifices, de te montrer plus franc à ton coeur froid. Peut-être est-il bien plus chaud que tu ne veux te laisser penser. Vous semblez vous comprendre, regards s'échangeant sans cesse comme deux adolescents n'arrivant pas à s'avouer qu'ils se plaisent. ❝ J'en sais rien non plus mais j'aime que je t'attire ❞ ricanes-tu sans le charier pour autant. Tu te sens à l'aise comme si tu avais la possibilité de pouvoir fauter, de pouvoir te permettre de ne pas coller à cet archétype du flambeur que tu aimes revêtir si souvent. Pourtant, cela n'empêche que tu dessines ses formes, devine sa force à en sentir une pression sur ta cage thoracique. Il t'attire un peu plus à chaque minute qui passe à en rendre votre proximité quasi douloureuse. ❝ Euh wow, c'est une vraie question ça. Enfin, deux vraies questions. ❞ Tu te mets à rire de gêne, grattant un recoin de ta mâchoire en contemplant le sol comme s'il allait te donner la réponse. ❝ Je ne sais pas pourquoi je suis "gentil" ou patient... On peut pas juste se dire que j'apprécie te découvrir au delà même du fait que tu m'attires ? C'est un peu gênant d'être mis sous les projecteurs sur ça. ❞ Tu repars d'un ricanement encore plus dérangé avant de te calmer, osant reposer les yeux sur toi afin d'accepter la sentence. ❝ T'auras de mes nouvelles demain quoi qu'il arrive, okay ? Juste essaie de m'faire confiance, peut-être ? T'as pas à te forcer, juste à t'écouter. T'as la peur qui te retient mais t'es plus fort qu'elle, crois-moi. Elle même a peur de toi. ❞ À tes propres mots, tu souris tout en frissonnant de le voir se rapprocher de toi, l'air détendu. Il est surprenant, peut-être un peu trop mais surtout déstabilisant. Tu en as le myocarde agité. Quel salaud, il a le pouvoir sur la situation. Pour la première fois depuis des années, tu es le soumis du moment présent. Pourquoi sa simple main se posant sur la tienne te coupe toute respiration ? Comment ses doigts épais d'une main si immense peut crée autant de timidité de ta part ? Tu as l'air réservé d'un coup et tu ne reconnais pas cette sensation. Qu'est-ce qu'il te fait ? Il te donne de sa panique, c'est une évidence. Tu n'arrives pas à lui répondre car rien qu'à entendre et à le voir penser que tout ceci lui plaît, tu te sens fondre à chaque fois que ses deux lèvres se touchent. Tu te débarrasses de ton mégot au moment où il fait de même, te relevant, rouillé, déçu de casser cette proximité. ❝ Allons-y alors, j'veux rester cozy. ❞ Rictus en coin qui se glisse finalement sur ton faciès, tu passes la porte avant qu'il ne fasse de même, attendant qu'il la referme pour te bloquer juste derrière lui. Et, lorsqu'il se retourne, vous vous retrouver face à face, les mots incapables de sortir. C'est indescriptible, c'en est troublant. Tu ne sais plus qui tu es en ce moment, Oscar, mais tu as la certitude que tu le veux plus que tout. Ton bras se tend dans un geste anodin, attrapant sa lourde main pour mêler tes doigts aux siens. ❝ Comment tu te sens, Max..? ❞ demandes-tu avec une semi inquiétude. Il semble aller mais toi, tu es prêt, l'évanouissement, à frôler. Comment arrive-t-il à te torturer en étant tout bonnement lui ? ❝ Tu as envie que l'on s'assoit, qu'on s'allonge, qu'on..? ❞ Impossible de finir cette phrase, vos paumes se trouvent et se serrent, le regard perdu dans le sien à en voir tout un espoir, toute une nouvelle galaxie. Il est une planète et toi, tu es l'étoile gravitant autour d'elle.

tw ✧ sensualité.

C'en était fini, tu ne pouvais plus laisser cette électricité se balader constamment sans la toucher directement, sans risquer l'électrocution directe et franche. Tu es intimidé quand tu saisis sa main, même dans la délicatesse que tu offres. Il est là, devant toi, grand et carré, absolument ouvert et paré alors qu'il t'avait vendu l'inverse. ❝ Je me sens bien aussi... ❞ réponds-tu timidement. Que t'arrives-t-il ? Aurais-tu donné ta langue au chat ou l'aurais-tu loué à ton amant de la soirée ? Les yeux se perdent en éclat les uns dans les autres, la gorge se serrant sans qu'un seul mot ne puisse en sortir. Tu sens qu'il lorgne sur tes lèvres, les mirettes dirigées vers elle comme une machine de guerre analysant sa victime, recueillant les informations pour mettre en place sa meilleure offensive. Tu as beau te préparer, le mot qu'il ose prononcer te déconcentre de ta méditation, te plongeant en dehors de ton calme et directement dans le creux de la tempête. Ton corps vacille contre le sien, le percutant à sa demande, tes doigts bloqués dans les siens. Tes paupières deviennent lourdes en sentant l'ombre de sa tête cacher ton faciès, la chaleur de sa peau se ressentant sur ton front. La respiration se coupe net et tu cherches à crier à l'aide alors qu'il pose, sur ta bouche, ses lèvres. Le coeur claque, s'emballe, et dans un élan maladroit, tout déraille. Une de tes jambes manque de se disloquer mais contre lui, tu tiens bon à pouvoir t'y raccrocher. Sa seconde main prend confiance, plaquée sur ta nuque à faire de ta tête son objet. Il n'y a plus rien à faire, ses doigts te détiennent de toute part, sa bouche se meut sur la tienne, et tu commences à t'y faire. La douceur de sa bouche, le goût mature porté dessus, te donne des ailes, et lorsque vos langues entre en contact, tu souris et prends tes aises, paumes plaquées contre son torse sur lequel tu peux sentir son myocarde s'emballer. Sensation volcanique sur ton épiderme où tes mains brûlent, où le tremblement de chair te fait chavirer, où tu oublies même quel connard tu es. Comment fait-il pour me dompter ? Personne ne peut le faire, personne n'a réussi ? Quelle est donc cette magie ? Sur le moment, tu en oublies ta réputation, tes proches, ton histoire, les cadavres cachés dans ton placard. Il n'y a que lui contre toi, te faisant sentir comme le plus beau des rois. Sa main lâche celle où vos doigts s'enlaçaient prenant ton visage pour plus d'emprise, plus de fougue. Il a ce goût de victoire, ce goût de désir, à tel point que l'oxygène se perd dans vos poumons. Les visages arrivent enfin à se coller et tu halètes comme un chien en pleine canicule. Tes yeux remontent vers lui, l'air apeuré mais le sourire assumé. ❝ C'est... C'est vrai ? ❞ N'aies pas l'air aussi transis, Oscar, il pourrait voler plus que des baisers de ta part. Tu ne voudrais pas qu'il s'empare de ton âme, tu pourrais ne jamais la retrouver. Il demeure immobile, votre chaleur grimpant toujours plus, main contre joue, l'autre dans la tienne. Il semble ne plus pouvoir se passer du contact qui vous fusionne, vous colle, vous transcende. Malgré la confusion, tu tournes la tête de côté, voyant le canapé. Lèvre inférieure pincée, tu pivotes ton cou pour retrouver tout son faciès te dévorant de millions de passion. ❝ Suis-moi. ❞ Tu te mets à reculer doucement, tes jambes finissant par cogner le bout du canapé. Tu te laisses légèrement tomber en arrière, pliant tes genoux, en l'emmenant avec toi en le saisissant par la veste. Fesses tombées dessus, tu recules encore sans le lâcher du regard, enlevant ta veste au fur et à mesure pour la jeter sur le côté. Ton dos cogne le dossier du canapé et une partie du mur, et, le regardant se séparer de sa veste également, tu tends ta main pour qu'il l'attrape afin de le tirer vers toi. Vos jambes se touche, lui face à toi en prédateur à quatre pattes. Sourire mesquin, lèvres qui se pincent à nouveau, tu n'as de cesse de le regarder comme si rien d'autre, en cet instant, ne comptait. ❝ Colle-toi à moi. ❞ De tes mains, tu attrapes son visage, te décollant légèrement du mur pour laisser un espace entre ce dernier et ton dos. Tu plonges sur ses lèvres à en faire tanguer ton coeur, lui malmené dans tous les sens comme quelqu'un sur un barque en pleine tempête sur les mers. La passion fuse, et tu te fais plus périlleux, lèvres se cherchant, se dévorant, bras glissant sur le cou, reculant ensuite, doigts jouant avec la chevelure une fois bloqués dans la nuque. Les ongles se plantent presque dans son crâne, aplatissent pour sur ses cheveux et quand enfin il se place, tu t'enroules doucement autour de sa taille.

tw ✧ sensualité.

tw ✧ sexualité.

tw ✧ sexualité.