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It's not worth it if I lose my one-way ticket for two (Walson) Glass-10 with @Love Thompson , @Jacob T. Walsh
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two (Walson) Megaph10 warning : manipulation, personnage toxique.
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two (Walson) Calend10 the 12.01.2023 It's not worth it if I lose my one-way ticket for two (Walson) Marker10 Love's house.
Au fond, Jacob est bien conscient qu’il s’agit d’une très mauvaise - et pathétique - idée pour coincer son ex-petit-amie mais à cas désespéré, mesures désespérées. L’acteur ne sait plus quoi faire pour obtenir l’attention de Love qui semble bel et bien avoir tourné la page sur leur histoire. Il ne parvient à croire, ou accepter, que ces sept années aient comptés si peu pour elle, au point qu’elle ne souhaite même pas essayer d’arranger les choses. S’il a toujours été conscient de l’aimer plus qu’elle ne l’a jamais aimé, il ne pensait pas que l’amour qu’elle lui porte était si pauvre. Il n’y a pourtant personne ici bas qui la connaît aussi bien que lui, qui la comprend et inversement, mais Love ne lui laisse même pas une chance d’essayer d’arranger les choses. Depuis l’arrivée de JT à Boston, c’est toutes les portes qu’elle semble fermer entre eux et aujourd’hui, il estime s’être montré suffisamment patient avec elle. Il espérait que le temps et l’espace qu’il lui a accordé permettraient à l’actrice de lui pardonner et comprendre qu’elle ne pouvait pas vivre sans lui mais c’est tout l’inverse qu’il se passe et il craint à présent de la perdre définitivement. C’est donc la rue, en direction du logement de son ex petite-amie, que Jacob se trouve à vingt minutes du couvre-feu. Si elle a un jour tenu à lui, Love ne le laissera pas risquer des ennuis avec la justice pour avoir enfreint les nouvelles mesures mises en place en début de semaine. Il lui reste à peine dix minutes lorsqu’il frappe à sa porte et patiente nerveusement, passant d’un pied à un autre en espérant qu’elle ne soit pas de sortie. Hey. Sa voix est à peine audible lorsqu’il lève les yeux vers la jeune femme, dont il avait presque oublié la beauté. Bon dieu qu’il l’aime. Je suis désolé de débarquer à l’improviste, j’espère que je ne te dérange pas. A vrai dire, il n’en a plus grand chose à faire de la déranger ou non. Il faut qu’elle comprenne qu’il périt à petit feu depuis qu’il a posé les pieds sur le sol américain et qu’elle est la seule maître de son bonheur. Il faut qu’on parle. Dit-il sur un son suppliant, parvenant à retenir un “mon coeur”, devenu bien trop automatique lorsqu’il s’adresse à elle.
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Rosalia dans mes bras, la lumière tamisée, je fredonne quelques berceuses, le peu que je connais, les vestiges de celles que notre mère me chantait. Elle a bientôt un an. Dans les semaines qui arrivent, il y a tellement de choses qui se suivent et je ne suis pas prête pour la vague d’émotions qui pointe le bout de son nez. Mon index qui caresse l’espèce entre ses deux yeux, je la vois arrêter de lutter et continue de marcher dans ce petit appartement qui me sort par tous les trous. Ce n’est pas qu’à New York ou Londres mon logement était plus grand mais il était dans une ville où j’avais décidé d’être. Boston est une ville où l’on me ramène et ce, quoi que je fasse. Je préfère laisser passer ces émotions plutôt que d’y apporter de l’importance et de partir dans des réflexions que je n’accueillerai pas joyeusement. Quand je ne vois plus les yeux de Rosie s’ouvrir, je file jusqu’à notre chambre, embrasse son front et me penche en avant pour la poser dans son berceau. Un léger soupire glisse de mes lèvres et lorsque je la vois bouger, on dirait que je joue à un, deux, trois soleil. Immobile au-dessus du berceau, je me permets de bouger lorsqu’elle se détend à nouveau. La porte poussée derrière moi, je mets la télévision en route au niveau minimum, allume la lampe près du canapé et m’assois à même le sol pour préparer les cours des gamines que je verrais après-demain pour un premier cours post-vacances de Noël. Concentrée dans les exercices que je dessine sur une feuille, j’entends que l’on frappe à la porte. Je n’attends personne et hésite à ne pas aller voir de qui il s’agit. Il y a deux mois, c’est ce que j’aurais fait mais aujourd’hui, je me dis qu’il ne peut que s’agir d’un voisin et avec toute l’aide qu’ils m’ont apporté ces dernières semaines, je ne peux pas les laisser croire qu’il n’y a personne. Où est-ce que je pourrais être avec un bébé et un couvre-feu, de toute façon ? Le pas léger, je file jusqu’à la porte et lorsque je vois Jacob devant moi, mon corps se tend. Salut. L’envie de lui demander ce qu’il fiche là est forte mais je me retiens tant bien que mal. T’as vu l’heure qu’il est Jacob ? Que je demande rapidement quand il demande s’il ne me gêne pas. Pour le moment non, mais dans dix minutes ce sera un discours bien différent. Je soupire doucement et m’écarte de la porte pour le laisser entrer. De quoi voulais-tu que l’on parle et qui ne pouvait pas attendre un autre moment ? Demain matin par exemple. Est-ce qu’il m’annonce qu’il retourne à Londres ? Je ne sais même pas comment je me sentirai face à cette nouvelle. Rassurée, envieuse, perplexe ? Je ne te propose pas à boire, tu n’as pas le temps de t’éterniser. Les choses sont claires pour moi. Et sûrement que pour lui aussi mais nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde…
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S’il compte sur le confinement pour qu’elle lui accorde plus de temps que lors de leur deux premières rencontres, Jacob n’a pas de plan d’attaque pour arriver à ses fins. L’acteur a l’impression que quelque soit les mots qu’il emploi, quel que soit la tactique, il se fait lamentablement refoulé comme s’il ne représentait absolument rien pour la brune. Son seul but est de lui faire ouvrir les yeux et surtout lui rappeler à quel point ils ont partagé beaucoup de bonnes - et mauvaises - choses tous les deux. Ils ont connu la galère et le succès ensemble, ont bossé comme des malades pour en arriver là aujourd’hui et tout perdre pour un bébé qui n’est pas sa, ni leur, responsabilité. Cette partie, il compte bien la garder au fin fond de ses pensées car le but de sa visite est d’aller en son sens et lui faire comprendre qu’il peut toujours être cet homme sur lequel elle a toujours pu compter. A peine 21H00. Il dit avec nonchalance, la soirée ne fait que commencer. S’ils étaient à Londres, le rideau se fermerait à peine sur la première partie du spectacle mais visiblement, ses horaires ont changé avec sa vie. Il doit retenir un sourire lorsque son ex petite-amie s’écarte pour le laisser entrer, lui donnant un maigre espoir pour la première fois en plusieurs semaines. Quel moment aurait été idéal, Love ? J’attends depuis des semaines. Des mois! Le bon moment ne viendra jamais, de cela il en est certain. S’il attend un signe de sa part, Jacob sait parfaitement que leur histoire prendra fin sur ça… Sur rien. Son ton n'a rien d'agressif, elle sait qu'il a raison. Les yeux baladeurs, il observe le petit appartement dans lequel vit la femme de sa vie et ses entrailles se tordent. Ils n’ont jamais connu une grande fortune mais avec les jouets d’enfants par-ci par-là, tout fait encore plus petit et surtout désordonné. J’ai tout le temps pour toi. Il la corrige et s’appuie contre le seul meuble qui lui semble assez stable pour ne pas reculer ou se renverser sous son poids. Comment tu t’en sors, avec la petite? T’as retrouvé du boulot? Il demande, s'intéressant sincèrement à son  nouveau rythme de vie. Un rythme qui ne pourrait être que plus facile à tenir avec deux autres mains et un support moral, mais il y viendra un peu plus tard afin de ne pas entrer dans l’arène et attaquer directement. Il fut un temps, il était son petit-ami, son meilleur ami, son confident et il tient à redevenir cette personne.
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S’il y a bien une personne que je ne m’attendais pas à voir ici, c’est bien lui. Je sens mes émotions évoluer très rapidement et pas dans le bon sens du terme malheureusement pour lui. Mes yeux sur le jeune homme, je ne bouge pas, stoïque, presque comme les statues qui défendent Poudlard dans le dernier tome de la saga à succès de J.K. Rowling. Je suis prête à tout pour me défendre face à lui et ne pas le laisser entrer chez moi, dans mon intimité. J’ai peur qu’un pied de l’autre côté du couloir change tout, lui donne un pouvoir que je ne souhaite plus qu’il ait. Et il y a un couvre feu qui commence à vingt et une heures. Aucun doute que tout cela est prévu, calculé. Rien ne m’étonne venant de lui et cela me montre bien que Jacob n’a pas changé. Il est toujours le même manipulateur narcissique qu’il a toujours été. Je sais que la conversation risque d’être chargée en réflexions, remarques et reproches alors je le fais entrer dans l’appartement, baissant mes armes parce que je n’ai aucune envie que mes voisins entendent cela. Aucun ne connaît mon passé dans ce genre de détails et je préfère que cela reste ainsi. Et s’ils venaient à se mêler de ce qui ne les regardent pas et appelaient les assistantes sociales pour les prévenir de la présence du blond dans ma vie et celle de Rosalia ? Si je venais à perdre la garde de ma soeur à cause de lui, je deviendrais folle, je le sais. Elle n’est pas la vie dont j’ai rêvé pendant des dizaines d’années mais elle est tout ce qu’il me reste. En pleine journée, ce serait déjà mieux. Que je lance en fermant la porte derrière lui. Ou dans un lieu public. Partout sauf chez moi. Je me sens prise au piège mais je n’ai plus aucune force pour me battre. Je veux en finir. Je veux qu’il comprenne une bonne fois pour toute que lui et moi, c’est fini et qu’il n’y aura pas de retour en arrière. Si c’est sur moi qu’il attend pour retourner à Londres, il perd son temps et je compte bien lui faire comprendre ce soir. Mes yeux ne le quittent pas jusqu’à ce que je décide à occuper mes mains pour qu’elles ne finissent pas autour de sa gorge. Tout le temps pour moi. Quelle bonne blague. Si je n’avais pas peur de réveiller la petite, j’éclaterais de rire. Au lieu de cela, je lève les yeux au ciel et ramasse quelques jouets qui trainent par-ci, par-là. Je lance une peluche dans le bac à jouets et réponds On s’en sort très bien toutes les deux. On a trouvé notre rythme et je n’ai pas à m’en plaindre. Il y a quelques mois, le discours aurait été tout autre. ​​Oui Jacob, j’ai trouvé du travail. Je ne pourrais pas vivre autrement. Aucune économie, pas de soutien familial, rien. J’ai pas pu débarquer chez une quelconque tante comme il l’a fait lui. Parce que oui, j’ai essayé d’en savoir plus sur ses conditions de vie. Pas parce que ça m’intéresse mais parce que sans rien, il aurait déjà repris l’avion en direction de Londres. Foutue Walsh-D’Arcy. ​​Je bosse dans un café et je donne des cours de danse à des gamines, si ça t’intéresse. Et il n’y a aucune place pour lui dans cette vie déjà bien prise. Et toi Jacob ? Tu as un travail ou tu passes tout ton temps à zoner à Harvard ? Est-ce qu’il a déjà une nouvelle victime ? Mon estomac se tord en pensant à cela.
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Bien qu’un peu naïf lorsqu’on en vient à leur histoire, Jacob sait parfaitement que la conversation qui l’attend va être compliquée. Si Love l’aimait un tant soit peu, la jeune femme ne l’aurait pas laissé s’éloigner comme il a pu le faire ces derniers mois. Son seul espoir à présent est qu’elle comprenne qu’ils étaient bien tous les deux et surtout qu’il soit en mesure de la faire tomber amoureuse comme il a pu le faire dans le passé. Jacob lève doucement les épaules lorsque son ex petite-amie mentionne le couvre-feu, comme s’il n’y avait pas pensé plus tôt lorsque c’est précisément ce qui l'amène à cette heure “tardive” sur le pas de sa porte. A grands maux, les grands moyens. Love ne lui a pas laissé le choix. Les gens normaux travaillent en journée. De ce qu’il en sait, la brune fait à présent partie de cette catégorie. Il n’est plus question de passer ses soirées sur les planches car elle est bien trop occupée à changer des couches et préparer des repas à un bébé qui n’est pas le sien. Il en déduit donc que ses heures de travail - si toutefois elle en a un - s’étalent sur ses journées et qu’il a, de-ce-fait, choisi le meilleur moment pour la rencontrer.
Les yeux sur son ex petite-amie, Jacob l’observe ranger et un sourire en coin se forme ses lèvres. Ne range pas pour moi. J’aime voir ton environnement. Son habitat naturel, maintenant qu’elle est devenue maman - ou tout du moins, qu’elle a choisi de vivre comme telle. Qu’est-ce que tu peux être agressive, je te pose simplement une question. Tu ne me parles plus, je ne peux pas deviner les choses. Il ignore l’état de son compte en banque, la pension qu’elle touche - ou non - pour sa petite sœur et le métier qu’elle peut exercer. Love a fait le choix de le tenir à l’écart et ne peut clairement pas lui en vouloir de poser des questions, aussi débiles puissent-elles être à ses yeux. Oui, ça m’intéresse. Il souffle dans un soupir et se masse doucement les tempes. D’où ose-t-elle sous-entendre qu’il soit indifférent à ce qui se passe dans sa vie, alors qu’il n’a fait que ramper pour lui prouver son amour ces derniers mois ? Il rit de bon cœur à sa question et secoue la tête négativement. Qu’est-ce que tu veux que j’aille foutre à Harvard? Il n’y a jamais mis les pieds lorsqu’il était en âge d’être étudiant, ce n’est pas maintenant que ça va commencer. Je ne fais… Rien. J’ai été remplacé définitivement, à Londres. Par sa faute. Il le pense très fort mais s’abstient de l’ajouter verbalement, afin que cela ne joue pas en sa défaveur. Ils m’ont posé un ultimatum et je t’ai choisi, comme j’aurais dû le faire dès le début. Il l’a fait par esprit de contrariété également, car il ne supporte pas qu’on essaye de le contrôler et qu’on le force d’une manière ou d’une autre à faire un choix. J’ai passé deux auditions la semaine dernière, c’est pas des rôles de rêves mais ça nous aiderait pour les factures. Il ne peut définitivement plus vivre sur ses économies et s’il veut lui prouver à Love qu’il est à 100% IN et prêt à l’aider avec la petite, ça passe aussi par sa carrière et un salaire à ramener à la maison.
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Si je pensais passer une soirée au calme à préparer mes cours, force est de constater que rien ne se passe jamais comme prévu. Si la venue d’un ami aurait pu me faire plaisir, voir Jacob sur le pas de ma porte me rend plus anxieuse qu’autre chose. Je sais d’avance que ce ne sont pas des mots d’amour qui vont nous animer pendant la soirée et je suis épuisée d’avance. Il avait toujours respecté mon consentement jusqu’ici mais là; je sais que je peux m’asseoir sur ce dernier. Je ne le veux pas chez moi, ce stalker, mais je ne veux pas non plus étaler mon linge sale en public. Je suis tiraillée mais j’abandonne rapidement la bagarre interne, ça ne sert à rien, il gagnera. Je ne préfère même pas relever ses mots. Il n’est pas une personne normale et je ne crois pas qu’il soit là pour rester et que donc, il a trouvé un travail. Je ne suis sûre de rien le concernant, ne lui posant jamais réellement de questions. Une fois dans l’appartement, je range les papiers qui trainent et soupire à ses mots. T’as surtout envie de fouiller, voilà ce que je me dis mais ne relève pas, ne souhaitant pas démarrer la conversation tout de suite. Et puis, si j’ai les mains occupées, ça m’évitera de lui sauter dessus pour l’étrangler et le sortir de ce pitoyable appartement que j’occupe avec Rosie. Je le fusille du regard et lance J’avais d’autres plans que de te faire la conversation sur l’état de ma vie Jacob. Et bien qu’il affirme que ça l’intéresse, je n’arrive pas à le croire. Si nous avons réussi à nous raconter des bobards pendant huit ans, il peut toujours continuer dans les mensonges. On était si mauvais l’un pour l’autre. Les excès de colère, bien entendu, mais aussi mes retours perpétuels, les excuses que je lui trouvais. Je ne sais pas ce qu’est une relation amoureuse saine et il ne m’a pas aidé à trouver la définition. Te trouver une nouvelle copine ? Une nouvelle nana à détruire peut-être. Je ne m’autorise pas à dire ces mots à voix haute parce qu’il fut un temps, c’était moi cette fille qu’il a trouvé en soirée. C’était moi qui souriait si fort quand elle voyait son nom s’afficher sur son cellulaire. Aujourd’hui, c’est tout l’inverse et je suis presque rassurée qu’il n’ait personne d’autre en ligne de mire, ça fera une victime de moins. Je suis désolée pour toi. C’est un mensonge. Je ne suis pas heureuse qu’il ait perdu son rôle sur le West End pour moi mais qu’il n’y soit plus parce qu’il n’a pas réfléchi avant à tout cela, un peu plus. On aurait pu négocier les choses s’il avait décidé de venir avec moi. On aurait pu rester ensemble, s’arranger pour finir les représentations de Londres, récupérer Rosalia, s’adapter doucement avant de la faire venir avec nous dans la capitale anglaise. Je pose mes yeux sur lui et me rappelle de ce magnétisme qui émane de lui. Il m’a toujours attiré, avant même que nous soyons en couple, et si notre rupture m’a permis d’ouvrir les yeux, il m’arrive de regretter de les avoir ouverts, ce qui est effrayant. Je me déteste quand cela arrive et je refuse de partir là-dedans maintenant. Nous aiderait ? Que je souffle en me redressant, les papiers contre ma poitrine. Il n’y a pas de nous Jacob. Il n’y en a plus. Je suis sincèrement désolée que tu ais quitté le West End pour venir ici mais je ne suis pas ma mère. Bien sûr qu’elle aurait repris mon père s’il avait décidé de revenir après lui avoir brisé le cœur. Notre histoire est du passé et je ne te veux pas dans la vie de Rosalia. Au moins c’est clair. Et s’il demande pourquoi, je me ferai un plaisir de lui rappeler nos altercations, les insultes qu’on se crachait à la gueule avant de s’embrasser, de s’aimer, prêt à recommencer dès le lendemain.  
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De plus en plus, Jacob réalise que Love n’a jamais su l’aimer à sa juste valeur. Peut-être même que sa petite-amie lui a menti toutes ces années, à prétendre qu’il était l’amour de sa vie comme elle est  - et restera - le sien. Seulement si cette réalisation devrait suffire à lui faire baisser les bras et tourner la page sur leur histoire, il n’y parvient simplement pas. Il ne peut s’empêcher de nourrir un espoir que tôt ou tard, à force de persévérance et de preuves qu’elle est sa priorité, Love finira par lui accorder une nouvelle chance. C’est pitoyable. Il en aurait presque honte de lui mais il n’est pas de ceux qui agissent uniquement par fierté. Celle-ci peut bien rester au placard et être piétinée si cela peut lui permettre de retrouver son âme-soeur et la seule pour qui son coeur bat depuis des années. Comme quoi ? Tu l’as dit toi-même, il y a un couvre-feu. De quels plans parle-t-elle, à part peut-être de celui de se mettre devant la télé si elle n’est pas trop épuisée pour regarder une série après une journée à jouer à la maman ? Ça l’énerve qu’elle puisse mentir comme ça pour se débarrasser de lui plus facilement mais encore une fois, Jake inspire profondément et conserve tout son calme. Il n’est pas dupe; elle cherche à le faire craquer, monter le ton, afin de pouvoir lui prouver par A + B qu’il est le méchant dans l’histoire mais l’anglais est bien déterminé à lui prouver tout son contraire. Ses manipulations ne fonctionnent plus. Ces derniers mois lui ont au moins appris à canaliser ses pulsions afin de ne pas lui donner la pire version de lui-même, que Love cherche toujours à faire sortir d’une manière ou d’une autre. C’est à croire qu’elle ne l’aime que lorsqu’ils se déchirent mais JT ne veut plus de cette vie. Il serre la mâchoire si fort qu’il en vient à grincer des dents lorsque son ex petite-amie mentionne les raisons qui pourraient ou non le pousser à se balader à Harvard. Tu sous-entends quoi, au juste ? Qu’il s'intéresse aux gamines à peine majeures plus qu’à la femme qu’elle est ? Quel intérêt d’ajouter un nouveau défaut, complètement faux, à la longue liste qu’elle tient visiblement à son sujet ? Je suis à Boston pour toi et pour personne d’autre. Ce n’est pourtant pas l’envie qui manque de piquer sa jalousie mais de nouveau, ce n’est pas des cris et des larmes qu’il souhaite récolter mais bien un espoir de réconciliation entre eux. C’est pas grave, c’est pas le plus important. Il hausse les épaules, comme si perdre ce rôle ne traçait pas une croix sur son avenir. Il espère dramatiser et parvenir à rebondir mais jamais ô grand jamais il n’aurait pensé cracher sur une telle opportunité, après des années de travail acharné pour en arriver là. Qu’est-ce que ta mère vient faire là dedans ? Pour info : sa mère ne l’a jamais intéressé, si c’est la nouvelle chose qu'elle tient à lui mettre sur le dos. Pourquoi ? Il demande d’un ton plus agressif que celui employé jusqu’ici, avant de se passer les mains tremblantes sur le visage et d’inspirer bien fort afin de retrouver son calme. Qu’est-ce que tu cherches à prouver, Love ? Que tu peux t'en sortir seule ? C'est bon, tu l'as prouvé au monde entier... mais je suis là. Je suis là et je ne vais nulle part. Je t’aime comme ce n’est pas possible d’aimer, je suis prêt à faire tous les efforts du monde pour toi, pour nous. Je veux qu’on aie cet avenir dont on a toujours parlé, même s’il sera un peu différent avec Rosalia mais… Je veux être là pour vous, peu importe les compromis que ça implique. Il a suffisamment fait ses preuves en renonçant à ce rôle, non? A mesure qu’il parle, Jacob se rapproche d’elle jusqu’à n’être plus qu’à quelques centimètres, les yeux plongés dans les siens. Je t’en supplie mon amour. Il joint les mains devant sa bouche, comme une prière, à bout de force, incapable de continuer à se battre seul pour deux.
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Je ferme les yeux quelques secondes et inspire profondément. Il ne faut pas que je le tue sur le champ, on retrouvera son corps trop facilement et je serais envoyée en prison pour meurtre avec préméditation. Les avocats n’auraient aucune difficulté à prouver que j’avais déjà pensé à une bonne centaine de manière de lui faire rendre son dernier souffle. J’ai le droit de me reposer ? De travailler mes cours de ce week-end ? Que je demande rapidement, lui montrant que le monde ne s’arrête pas à faire la fête, à rencontrer des gens et tout ce qui va avec. J’ai un job que j’aime, quelques heures par semaine, et ce dernier occupe toutes mes soirées. Je veux donner les meilleures bases qui soient à ces petites filles, je veux leur transmettre ma passion et cela passe par des exercices que je prépare le soir, quand l’appartement est calme, Rosalia enfin endormie. Les moments sont courts alors j’en profite toujours. J’espère qu’elle ne se réveillera pas ce soir, pas tant qu’il sera là du moins. L’estomac noué, la haine et la rage qui me sortent par tous les pores, je ne peux m’empêcher de rouler les yeux au ciel quand il me demande ce que je sous-entends. C’est un terrain de jeu comme un autre, non ? Il en trouvera une autre, des nanas à embobiner, je le sais. Les beaux parleurs comme lui ne s’arrêtent pas à une victime. Tels des vampires, ils sucent l’énergie de leurs proies avant d’entrer dans leurs têtes et d’en faire des pantins. Un large frisson parcourt mon échine et je frotte mes mains contre mes bras, comme pour créer de la chaleur, priant qu’il ne prenne pas ça pour une invitation à de la proximité. Alors pars. Que je souffle, un peu déconfite face à tout cela. J’aimerais tellement que tout finisse, que je puisse poser les armes au sol et avancer, retrouver cette vie que j’avais commencé à me construire et continuer sur ce chemin. Ce que ma mère vient faire là-dedans ? Elle a cherché l’amour comme on cherche un trésor toute sa vie et qu’est-ce que ça lui a apporté ? Rien. À part la destruction, les déménagements à répétition, les hauts et les bas sans jamais pouvoir se stabiliser pour moi, pour mon adolescence, pour ma croissance. C’est pas de l’amour que d’être dépendante et pitoyable. Et c’est clairement ce que nous étions tous les deux. Deux êtres dépendant l’un de l’autre et complètement pitoyable une bonne partie du temps. Je pince l’arrête de mon nez pour faire passer la migraine qui s’immisce et lorsque le ton de Jacob devient plus agressif, je fais un pas en arrière avant de me rendre compte qu’il y a la table basse dans mes chevilles et que je ne peux pas m’échapper. Je le regarde, tentant de prévoir le moindre de ses gestes et mouvements. Je l’écoute et je sens quelque chose qui se passe en moi. Il y a cet infime pourcentage qui a besoin de soutien, de l’aval de celui que je pensais être l’homme de ma vie. Mais il y a surtout la majorité de mon âme qui me dit que je ne serai pas ma mère. Elle y serait retournée, elle l’aurait accepté à la seconde où son pied aurait touché le sol américain. Peut-être même avant. Mais je ne suis pas elle. Je ne peux pas Jacob. Que je souffle en le regardant droit dans les yeux. Son allure courbée, ses mains jointes devant sa bouche, sa chevelure blonde. Il a tout de l’Ange mais je sais que ce n’est qu’un déguisement. Tu veux être là pour nous et quand t’auras une opportunité ailleurs, tu partiras parce que la scène c’est ta vie et je pourrais pas t’en vouloir. Par contre, à moi, je m’en voudrais. D’avoir rechuté, d’avoir embarqué Rosalia là-dedans aussi. Je ne veux pas qu’elle connaisse ce que j’ai connu avec ma mère mais aussi avec lui. Je suis désolée Jacob, ça n’arrivera pas. Si tu attends sur moi, n’attends pas, tu perds ton temps. Et c’est difficile parce que lorsque mes yeux croisent le bleu azur des siens, je pourrais juste flancher. Mais je dois tenir et je le ferai pour Rosalia mais aussi pour moi. Je vaux mieux que cela, mieux qu’une relation vouée à l’échec, mieux que la rancune de la perte de ce rôle qui aurait tout changé pour lui, comme pour moi.
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Jacob a beau être naïf, il n’est pas bête. Tout ce que Love lui sort depuis qu’il a passé le pas de la porte, depuis qu’il est à Boston en fait, ce sont des excuses. Ce n’est jamais le bon moment pour une conversation, car elle a toujours mieux à faire, ce qui le désole autant que ça le peine. Il fut un temps, il était sa priorité. Il pensait l’être, du moins, car plus il y réfléchit, plus l’acteur se dit que Love l’a toujours suivi parce que ça l’arrangeait bien pour sa propre carrière et non parce qu’elle avait envie de le faire. Si elle avait eu un rôle intéressant à New-York, serait-elle seulement partie à Londres avec lui ? Il ne souhaite pas connaître cette réponse car il ne voit pas l'intérêt de se torturer avec un hypothétique passé quand il questionne déjà le présent ainsi que leur futur mais qu’il le veuille ou non, la question lui trotte dans la tête. Plutôt que de s’énerver, Jacob inspire profondément et choisit de l’ignorer car il sait parfaitement qu’il ne sera pas en mesure d’ouvrir la bouche pour la contre-dire sans lever la voix. Alors pars. Un coup de poignard. JT peut presque physiquement le sentir, droit dans le cœur, tant la douleur dans sa poitrine est vivide. Arrête de te comparer à ta mère. Combien de fois ont-ils eu cette conversation ? Sa mère a passé sa vie à chercher l’amour dans les bras de chaque homme qui croisait sa route, quand Love avait une relation stable et durable, qu’elle cherche pourtant à virer de sa vie. Tu t’auto-sabotages, Love. Tu as une relation stable, quelqu’un qui t’aime plus que tout, ce qu’elle n’a probablement jamais eu et pourtant tu refuses de le voir. Pire tu fais tout pour me sortir de ta vie. Sa situation et celle de sa mère n’ont aucun élément de comparaison. Les larmes aux yeux, dans un mélange de tristesse et de colère, Jacob essaye d'accrocher son regard pour qu’elle l’entende, qu’elle comprenne, au lieu d’être sur la défensive avec son bouclier et aucun mot qui ne passe ce dernier. En me laissant partir, tu laisses la porte ouverte pour devenir exactement ce que tu fuis. C’est ce que tu veux, pour toi, pour Rosalia? Un nouvel homme dans vos vies deux fois par an? C’est ça la stabilité qu’elle souhaite offrir à sa petite sœur, alors qu’elle a l’opportunité de la voir grandir dans un foyer uni et aimant? Bien que conscient de ne pas être parfait, Jacob ose espérer que son ex petite-amie sait qu’il ne la quittera jamais et ce peu importe l’argument ou la dispute. Il ne l’a jamais fait dans le passé car son amour a toujours été plus fort que leurs disputes et ça ne changera pas. Tu ne comprends pas, tu n’entends rien. Tu joues à la sourde-oreille, j’ai besoin que tu m’écoutes mon amour. J’ai déjà tout perdu sur le plan professionnel pour être là et je referais ce choix cent fois s’il me permet d’être avec vous. Je ne vais nul part, parce qu’il n’y a rien de plus important que toi, que nous. Si la scène était plus importante que nous, est-ce que tu penses que je me tiendrais devant toi après autant de mois ? JT serait déjà reparti à Londres afin de retrouver son poste au Dominion Theatre si c’était son intention. J’y arrive pas. Il souffle, dans un soupir. Il ne peut pas accepter, il ne souhaite pas comprendre, parce que huit années ensembles ne peuvent pas s’éliminer pour quelques mois durant lesquels il a pris une décision à la con. Qu’est-ce que je dois faire pour te prouver que je serai toujours là? Dis-moi, Love. Qu’est-ce que je peux faire de plus? Qu’est-ce qu’elle attend comme preuve, dans ses mots comme dans ses gestes, de plus que ce qu’il fait actuellement? Il est en stand-by depuis des mois pour elle, lui a même accordé le temps et l’espace qu’elle lui a demandé, mais Jacob commence à être à court d'idées.
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Je suis sur la défensive et je sais que ce n’est pas la solution. Nous n’arriverons à rien si je continue à être aussi renfermée mais c’est plus fort que moi. J’ai peur qu’au premier relâchement, il arrive à se glisser sous ma peau et que l’on reparte comme en l’an quarante. L’amour que je lui ai porté a majoritairement disparu mais je sais que ce n’est pas le cas à cent pour cent. Je le sais quand je sens battre mon cœur à certains moments plus forts qu’à d’autres, je le sais lorsque la lumière de la ville éclaire son visage de manière plus douce que ne le sont ses traits. Il y a tellement d’émotions qui se bousculent en moi, au point où je préfère encore tout enfouir que de laisser quoi que ce soit transparaître. J’ai rien du tout Jacob, absolument rien. Que je souffle rapidement, sentant la colère grossir dans ma poitrine. Je ne cherche même pas à répondre, sachant pertinemment que ce ne sont que des mensonges. Je le sais et en suis plus que convaincue aujourd’hui. C’est de la manipulation, au mieux. Je ne le quitte pas du regard pour mieux appréhender ses actions. Mais quand je l’entends dire que je vais laisser entrer un nouvel homme deux fois par an dans ma vie et celle de Rosalia, toute ma concentration vole en éclat. J’ai tout de la cocotte minute qui explose parce qu’il n’y a pas assez d’air pour la temporiser. T’es sérieux là ? Est-ce que tu es sérieux. Je fais craquer mes phallanges l’une après l’autre et lance Tu te prends pour qui pour dire ça ? Y a un homme ici ? Y a un homme dans ma vie ? Non, rien, personne, nada, niet. Que je finis par lâcher en passant mes mains dans mes cheveux parce que je ne sais pas quoi faire avec ces dernières. Je dois arrêter de me comparer à ma mère mais c’est ce que toi tu fais, là. T’as le droit de le faire ? Pour quelle raison ? Je n’arrive pas à croire que c’est moi qui perd mon sang froid en premier mais c’est plus fort que moi. Je n’ai besoin ni d’amour, ni d’un homme pour m’en sortir dans ma vie de tous les jours Jacob. Et encore heureux, sinon je serais au fin fond du trou à l’heure actuelle, ce qui n’est pas forcément très glorieux. On s’en sort comme on peut avec Rosalia et ce n’est pas tous les jours faciles mais c’est la stabilité que je me suis promise de lui offrir. J’ai tout quitté pour elle, sans hésiter, sans réfléchir et j’aurais voulu que ce soit le cas avec Jacob. Tout aurait été différent s’il ne lui avait pas fallu plusieurs mois pour s’en rendre compte. Seulement voilà, les choses ont été différentes de ce que l’on pensait et c’est ainsi. Le temps loin de lui m’a permis de remettre de la lumière sur ma vie. T’as pas quitté ton rôle quand tout ça est arrivé. Pourquoi le faire des mois plus tard ? Tu t’es dit “oh tiens, en fait elle me manque” après des dizaines et des dizaines de représentations ? Qu’est-ce qui te manquait Jacob ? T’avais un choix à faire et tu l’as fait. T’as fini par le regretter et changer d’avis mais la décision avait été prise des mois avant. Et il ne peut pas le nier. Je sais bien qu’à chaque fois, il me sort mille et unes excuses mais je ne peux pas faire avec, je n’y arrive tout simplement pas. Je me rappelle encore de son visage quand je lui ai annoncé que je partais et que je voulais qu’il vienne avec. Tu peux pas me dire que je suis plus importante que la scène quand c’est ce que t’as choisi. Ces mots, je les prononce avec un peu de désarroi et un léger soupir. Ce qui comptait, c’était le moment de la découverte, l’instant T, la décision prise sans avoir trop le temps de réfléchir parce que c’est ce qu’il y avait à faire. Il y a le bon et le raisonnable et manque de bol, les deux ne vont pas forcément ensemble. T’écoutes pas ce que je veux alors pourquoi tu demandes ? Que je souffle rapidement, lassée et le cœur serré dans sa cage que j’essaye de dorer. On a eu de très beaux moments mais on en a eu des moins beaux aussi. Et si pendant qu’il n’y avait que nous deux, j’essayais d’oublier les mauvais pour les bons, pensant que c’était ça l’amour, j’en suis plus capable. Je n’ai plus à m’occuper que de moi maintenant. Et au final, je le faisais tellement mal avant que c’est peut-être mieux comme ça. Je crois que ces neuf mois m’ont juste fait comprendre que j’ai besoin d’être seule pour me reconstruire. Les châteaux de sable, ce n’est plus pour moi. L’horloge de l’église plus loin sonne et je soupire fortement. Le couvre-feu a officiellement commencé. Je suis vraiment, vraiment désolée Jacob mais je ne vais pas changer d’avis. Je vois qu’il m’aime, j’y crois réellement mais je connais aussi l’envers du décor. Et ça, je ne le souhaite pas. Pourquoi changerait-il ? Les deuxièmes chances, je n’y crois pas de toute façon.
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