Souvenirs du passé - Noah/Lena

Je soupire sans rien dire de plus, oui je me perds totalement parce que je suis censé te haïr, te haïr au plus haut point comme je l'ai fait quand j'ai appris la tromperie et finalement je n'arrête pas de te croiser à la dudley et tu sais tellement t'y prendre pour me manipuler, pour m'avoir encore dans tes filets. Ça t'amuse certainement de me voir comme ça, de me voir faible face à toi. A l'intérieur tu dois rire tandis que moi je me sens encore plus paumé C'est exactement ce que je me demande avec toi, si tu cherche encore à me manipuler. Après tout tu es douée dans ce domaine. je ne réponds pas à la question précédente. Tu commence à t'approcher de moi, main qui caresse ma joue Bien sûr que ça serait que du sexe, tu crois que ça serait quoi d'autre ? je te regarde en disant ces mots. Je n'ai pas le droit de flancher et un rire nerveux s'échappe de mes lèvres Que cherches tu Lena exactement ? On dirait que ça t'amuse si je te désire encore, si j'ai encore l'envie de te baiser quand je te vois. Et si moi je te retourne ces questions ? main qui se pose aussi sur ta joue, proximité de nos corps j'effleure tes lèvres des miennes et un fin sourire se dessine sur ma bouche. Ce que je ressens c'est le désir qui nous entoure, mais tu n'ose pas faire le premier pas par fierté, par peur de succomber toi aussi à cette envie. yeux qui sont toujours plonger dans les tiens. Ton nez qui joue avec le mien, je jette ma clope et je passe mes mains dans ton dos comme pour te coller encore plus à moi. Dis le moi Lena si tu ne ressens rien, si pour toi ce n'est que des conneries et que tu as envie de t'éloigner de moi que je souffle au creux de ton oreille. Je n'ai pas envie de me laisser manipuler, je reste sur mes gardes.

rien de rationnel dans mes gestes. mes mots. mes choix. j’devrais garder mes distances, ne pas refaire miroiter les fragments de cette relation amère. ébranler les abris que tu t’étais construis au fil du temps. chercher à savoir si tes murs étaient solides. si j’avais plus d’effet sur toi. et quelque part, j’avais pas envie d’ça. indescriptible. le cerveau qui a un sérieux penchant pour la destruction. balle perdue que tu lâches. met en avant mes pires défauts. - peu importe c’que je cherche noah. si t’es là, avec moi, c’est que tu l’veux un peu. que je joue avec toi. parce que dans l’fond, tu préfères que ce soit toi plutôt qu’un autre. proie qui se défile et moi, j’ai qu’une envie, c’est de planter mes crocs dans ta peau. t’injecter une nouvelle dose. de moi. et je respire dans ton souffle. tu me remémores la douceur de tes lèvres. - ça fait longtemps que tu m’as plus embrassé.. joueuse. sourire en coin trop malicieux. pulpeuses qui attrape ta lèvre d’en bas. pas de baiser. juste la garder en otage. jusqu’à ce que tu craques, que tu cèdes comme avant. et je relâche ta lèvre. - ça m’amuse pas. ça m’excite. est-ce que c’est l’cas ? est ce que t’as envie de tout ça ? parce que j’veux que tu le dises. que tu prennes ce qu’il y a à prendre. arque un sourcil, secoue la tête. - t’as pas compris.. j’ai pas peur noah. j’ai qu’une envie là, c’est d’y succomber. et sûrement qu’on fera une putain d’erreur. que j’te décevrais encore, que j’abuserais plus fort. parce que j’sais pas faire autrement que d’penser qu’à moi. qu’à ce que j’ressens. et tant pis si j’laisse des cadavres sur mon passage. et quand tu m’attrapes pleinement, que tes mains saisissent mon dos. pointe d’adrénaline, de pulsions, de désirs. pulpeuses ripent sur les tiennes, baiser presque agressif te fais reculer de quelques pas. - non.. dans un souffle coupé. réponse à toutes tes questions. - j’ai pas envie.

Je ne devrais pas me tenir près de toi, je devrais te repousser sauf qu'il y a quelque chose chez toi qui m'en empêche et au fond de moi ça me fait clairement chier, mais je ne veux pas m'avouer vaincu. Je sais que tu joue encore, tu as toujours jouée je n'était qu'un jeu pour toi, une marionnette. Tu as joué avec mes sentiments, piétiner mon cœur et pourtant tu te tiens bien trop proche de moi. J'ai juste envie de voir jusqu'où tu es prête à aller pour t'amuser regard perçant, quand tu me dis que ça fait longtemps que je ne t'ai pas embrassé un rire s'échappe de mes lèvres Peut-être parce que mes lèvres ne t'appartiennent plus est ce que j'essaye de te piquer autant que tu me piques ? Peut-être. Vu de l'extérieur la scène peut paraître intense, limite toxique mais je m'en fiche là de suite mes yeux ne voient que toi. Tu attrape ma lèvre quelques secondes et ça me surprend, mais je ne flanche toujours pas. Le mal t'excite à ce que je vois alors. Mais si tu prenais ton pied avec moi à l'époque pourquoi avoir chercher ailleurs ? Même si avec le temps je me suis encore plus améliorer.. parce que clairement je ne me considère pas comme le bien pour toi sinon tu n'aurais jamais chercher ailleurs et je ricane après ma dernière phrase. Alors succombe Lena, montre moi enfin ce que tu veux je te provoque, yeux rivés sur toi je reste toujours de marbre, je ne montre rien comme un cœur de pierre. Je passe mes mains dans ton dos quand je sens les tiens sur ma nuque et je vois ton visage qui s'approchent du mien. Je devrais reculer, te mettre un vent mais je reste figé car tout va trop vite alors que tu m'embrasse presque agressivement, ça te fait reculer et tu me réponds que non, tu en a pas envie. Pulsion qui monte en moi et j'attrape ton visage entre mes mains pour venir écraser mes lèvres sur les tiennes. Un baiser qui mélange nos langues ensemble, qui me procure de drôles de sensations à la fois et je m'éloigne ensuite de toi tout en continuant de te regarder. Aucun retour en arrière possible.

j’devrais te laisser tranquille, t’sauver de moi. te guérir ailleurs. soigner tout ce que j’ai cassé du bout d’mes doigts maladroits. pourtant ils sont encore là, à caresser ta peau comme si c’était la mienne. comme si elle m’était dû. et toi, toujours pas envie de me repousser. j’sais pas si t’es fou ou juste en manque, d’me laisser encore être là. - loin. sonne le verdict. je m’arrête jamais noah, jusqu’à trouver la mort interne. jusqu’à ce que tout se déchaîne. je m’arrête pas devant les lignes interdites, j’les dépassent à chaque fois. tes lèvres que j’prends d’assaut, que je reprends encore. de cette envie qui tord le ventre, qui m’rend sauvage. - ah bon ?.. que je glisse contre ta bouche quand j’me détache d’elle. - j’ai l’impression qu’elles veulent encore de moi pourtant.. parce que t’es toujours pas partit. tu m’as toujours pas demandé d’me barrer loin d’toi. - pas parce que tu baisais mal.. mais t’as pas répondu à la question. t’as encore envie d’moi ? les yeux focalisés sur tes lèvres, l’envie d’en voir les vérités sortir. envie d’entendre que tu m’veux là, maintenant. même si t’essayes de rester de marbre, d’me faire croire que ça te fais plus rien. que je t’atteins plus, même pas un peu. tes pulpeuses reviennent contre les miennes, tes mains encerclent mon visage, refont échos aux moments d’avant. à ces moments où je t’appartenais. où c’était beau et simple. avant que les tempêtes viennent tout décimer. mais tu recules, me relâche dans le vide. dans l’attente, l’impatience qui gronde dans le bas de mon ventre.

Je te regarde sans te lâcher, je devrais partir, m'enfuir et ne pas être auprès de toi aujourd'hui et pourtant je n'arrive pas à faire bouger mes pieds pour m'éloigner de toi au contraire je m'avance pour me rapprocher. Tu as cette impression la ou alors c'est simplement l'envie que tu as ? Tu aimerais que mes lèvres soient à nouveau pour toi pour pouvoir encore me manipuler comme tu as su le faire par le passé, j'ai été naïf mais aujourd'hui je n'ai plus de sentiments amoureux envers toi et heureusement d'ailleurs car j'aurais déjà flancher depuis longtemps. Alors pourquoi tu es partie voir ailleurs ? Toi aussi tu n'as pas répondu à ma question. je soupire, regard toujours dans le tien et tu viens m'embrasser sans que je puisse m'y attendre. Je reviens ensuite te donner un baiser et je souris à tes mots.