(Becca&Josh) living la vida loca

Joshua prit lui même l'initiative de me parler de ses cicatrices. Je le laissais me guider, tout en observant chaque marque. Tentant même de m'imaginer la douleur de chacune, mais c'est le genre de douleur que l'on ne peut pas imaginer. Alors que ma main terminait sur sa cuisse, je levais le regard vers lui. L'impact qui a failli me priver de ton joli petit cul. Je me mis a rire légèrement. Avant de réfléchir à ce que je pouvais lui dire sur moi. Quand je me rappelais de la balle qui avait atterrit au plus près de mon cœur. Cicatrice présente donc au niveau de ma poitrine. J'en faisais un déni. Je pensais à tout ce qui m'était arrivé sauf ça. Sûrement parce que j'aurais aimé  ne pas m'en sortir. Ce fut à mon tour de lui prendre sa main et l'amener sur ma poitrine, à l'endroit où se trouvait ma Cicatrice. Celle que je tentais le moins de regarder d'ailleurs. Balle d'un DLA 468 Je ris à ma connerie parce que ça n'existait pas je venais d'inventer le calibre. Ou je ne sais quoi. Je n'étais clairement pas assez informée sur le sujet. Boston. Pas eu besoin d'aller à l'autre bout du monde pour ma part.

Le militaire était apaisé à la sensation de cette main douce qui parcourait avec candeur et tendresse son corps. Voilà les seules marques des affres de la vie qu'il portait. Alors que Rebecca elle, portait en elle des douleurs bien plus grandes. C'est à sa remarque humoristique qu'il entrevit tout le vécu de cette femme à qui on aurait donné son âge physiquement. Elle parvenait à détourner le sujet de la douleur avec un sourire et une plaisanterie. « Dire que si cette blessure avait réellement touché mes fesses, je ne t'aurais pas mis dans mon lit... c'est là que je m'estime chanceux. » Joshua bascula sur Rebecca et s'allongea sur elle observer en détail sa blessure, il leva les yeux vers elle à sa bêtise. « Wow du DLA 468, tu as survécu à ça tu es tellement... Forte. Joshua lui adressa un sourire narquois, il n'était pas dupe sur le calibre et la nature de la munition. Ses lèvres se poseront doucement sur la marque pour y apposer un baiser tendre. Il glissa lentement contre elle pour l'embrasser pleinement. Leur corps nus unis pour ne former qu'une masse assez esthétique, visuellement. « Boston ? Ouah. J'aime les femmes dangereuses. »

Le post sexe avec lui était plutôt mal. On se calinait, on se découvrait davantage. On observait chacun un peu mieux le corps de l'autre. On reprenait des forces, tranquillement. Tu as bien d'autres choses qui m'intéresse que tes fesses. Comme son corps en entier. Son torse. Son visage avec son regard qui me plaisait énormément. Son sourire. Son sexe qui m'avait donné tout ce plaisir. Ainsi que ses doigts, et sa langue. Non, il n'y avait pas que ses fesses que j'aimais chez lui. Alors qu'il venait sur moi, je l'accueillis en posant une main dans sa chevelure blonde. Oui tu as une survivante dans ton lit. Que ce soit avec cette balle ou tout ce que j'avais vécu avant. Mais je pouvais en dire de même pour lui. La guerre ne semblait pas être des vacances à la cool. Je l'imaginais déjà, mais en voyant de réelles blessures me faisait réaliser à quel point sa vie ne devait pas être des plus faciles non plus. Ce moment que nous vivions ensembles semblait être une parenthèse dans nos deux vies respectives. Oui je t'ai pas dis j'ai du infiltré un gang.. Je ris, tout en ayant mon regard dans le sien. A se regarder de la sorte, on aurait cru des adolescents. Je suis nulle comme infiltrée hein.. a te le dire. Mais avec Joshua face à moi, je pouvais tout lui dire tellement je me sentais bien.

Ses lèvres et son index effleurèrent le témoignage de sa vie dangereuse, explorèrent sa gorge délicatement avant de se poser sur la bouche de Rebecca. Ses yeux fixaient toujours, inquisiteurs, le visage de l'avocate. Quelle vie elle pouvait avoir eu. Dans quels draps se mettait-elle quand ce n'était pas dans les siens. Étrangement, le militaire – qui en avait vu beaucoup dans sa vie – arborait un air innocent dans sa curiosité. Il avait face à lui une véritable aventurière, une aventurière malheureuse parfois.« Tu mériterais bien une de mes médailles pour faits d'armes toi. »

Ses paroles me firent rire. Une médaille. C'était avec plaisir. Je le laissais m'effleurer le corps, avec ses doigts et sa bouche. J'appréciais ce moment de douceur que l'on était en train de partager. Tous les deux au lit, nus, à en apprendre davantage sur nous. Avec plaisir pour la médaille. Même si je ne savais pas trop si j'accepterais un tel objet. Ce n'est tout de même pas rien. Je suis loin d'être une militaire et de mériter ce genre de choses.