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WHAT IF I'M SOMEONE I DON'T WANT AROUND?

What if I'm someone I don't want around? - Page 2 Glass-10 with @Joyce Millett and @Haley Stryder
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Joyce ne réalise pas un seul instant que les mots qu’elle prononce, enfonçant le clou des propos précédemment soufflés, peuvent ramener Haley a beaucoup de choses difficiles qu’elle a vécu mais la future vétérinaire y pense pourtant immédiatement quand elle lui dit que faire naître quelqu’un, c’est le condamner à mourir. L’Australienne ne peut s’en prendre qu’à elle-même de toute façon, puisque c’est elle qui a lancé le sujet des enfants. Ce qu’elle dit est, qui plus est, vrai puisque pour mourir, il faut naître mais que jamais personne n’y a survécu. Haley secoue doucement la tête, cela sert à rien de se montrer aussi émotive mais c’est difficile de ne pas être à fleur de peau dans ce genre de périodes et encore plus pendant des retrouvailles avec son amie la plus chère. “Oui… et je ne te parle même pas uniquement du côté environnemental.” Le tournant que prend la société de manière générale est quelque chose qui la dérange mais Haley préfère changer rapidement de sujet, plutôt que de s’attarder sur quelque chose qui ne l’aidera certainement pas à voir les choses de manière plus positive.
C’est peut-être parce qu’elle n’est pas dans un état d’esprit “verre à moitié plein” qu’elle en vient à poser autant de questions à Joyce sur sa relation amoureuse et a essayé de comprendre si cette dernière est dans une relation toxique. Une part de Haley ne peut s’empêcher de se sentir coupable car elle apprécie sincèrement Ji-Hun de ce qu’elle connaît de lui, mais son expérience personnelle et sa volonté de voir son amie heureuse, sans astérisque, ou petits caractères dissimulés, est telle qu’elle préfère prendre le risque de poser des questions pour rien que pour l’inverse. Haley est une pro quand il s’agit de se mettre des œillères sur ses relations et si elle a conscience que Joyce est différente, elle préfère la surprotéger que l’inverse. Voir la jeune femme sincèrement réfléchir à ce qu’elle lui dit est d’ailleurs réconfortant et Haley écoute attentivement sa réponse.
Oui… je crois que je vois ce que tu veux dire.” dit-elle, en réfléchissant à voix haute. “Oui, ça me paraît normal de ne pas avoir forcément envie de faire un effet d’annonce…” Elle acquiesce d’un signe de tête avant de continuer son interrogatoire, au risque de rendre sa meilleure amie mal à l’aise. “Mais, quand il vient te chercher, vous vous embrassez quand même pour vous saluer ? Vous vous empêchez pas de prendre la main de l’autre ou autre ?” Rapidement, Haley se rend compte qu’elle projette le comportement de petits-amis, si on peut les appeler comme ça, passé et se reprend : “Pardon, je projette peut-être un peu trop mes craintes personnelles sur toi… Je te fais confiance pour savoir ce qui est bon pour toi, ou non, tu sais.

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Plongée dans ses pensées, Joyce ne remarque pas les émotions qui effleurent à peau de son amie. Elle passe à côté de ces détails sans se rendre compte du terrain glissant sur lequel elles sont engagées, sans penser à ce qu'Haley a vécu quelques mois auparavant et les souvenirs douloureux que peuvent réveiller une telle conversation. Les enfants... C'est presque devenu une forme de luxe au final, pour leur offrir les instruments suffisants pour naviguer sur cette planète qui se ravage. Douloureux sujet sur lequel elle n'a cependant pas le temps de rebondir - pour dire quoi de toute manière, qu'elle est d'accord, évidemment, que c'est vraiment la merde tout ça - avant que le sujet ne dérive vers Jay. Sourire qui chausse les babines de la doctorante, comme à chaque fois qu'elle pense à l'homme avec qui elle est et avec lequel elle n'a pas de peine à projeter sa vie. Elle a l'impression qu'il y a une forme d'admiration mutuelle entre eux, beaucoup d'écoute quand ils parlent des passions de l'autre sur lesquelles l'autre n'y connaît rien. Elle lui raconte les étoiles et le fond des océans, il lui dessine des formules chimiques et de vélocité en natation. Sans parler de ce qui se déroule sous les draps, à l'abri des regards derrière les murs de sa chambre étudiante, deux corps qui s'entendent si bien qu'on pourrait les croire forgés l'un sur l'autre. Une impression d'osmose.
Pour autant, la sollicitude de sa meilleure amie ne la gêne pas, la fait même sourire, flattée de comprendre que Haley essaie de prendre soin d'elle, même depuis là où elle est.

- Ne t'excuse pas, à quoi servent les amis si ce n'est pas pour s'inquiéter à notre place ?

Et, souvent, on ne les écoutait pas, se mordant les doigts après coup alors que, par amitié toujours, ils retenaient les mesquins "Tu vois, je te l'avais bien dit."

- Mais je ne crois pas que notre relation soit toxique. On s'embrasse pas tellement en public, mais on se prend par la main. Et je crois que ça me va ainsi... Denzel s'en fichait et parfois ses mains un peu baladeuse en public me gênaient.

Elle ne devrait pas comparer ses deux relations et pourtant, forcément, certains détails ressortent, des questions qui se posent, remettent même parfois en cause sa relation passée. Cette deuxième chance qu'ils se sont donnés, surtout, parce que si à San Francisco elle avait beaucoup souffert pour d'autres raisons - la charge mentale d'une armée qu'elle n'arrivait pas à extraire de ses cauchemars -, ça lui paraissait de plus doux souvenir qu'à Boston. Peut-être parce que ça c'était si mal fini...

- Mais bref, en parlant de relations amoureuses, tu en es où toi ?

Des yeux qui pétillent à nouveau, oublient Denzel pour se concentrer sur tous les ragots qu'Haley voudra bien partager avec elle.
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C’est une bonne chose que Joyce soit venue, et ce, pour deux raisons : d’abord, parce que Haley n’a pas vraiment le droit de sortir mais aussi parce qu’elle sent que cette discussion, pourtant relativement banale entre deux amies, ne la laissera pas indemne. Elle est si fragilisée qu’elle sait déjà dire qu’elle aura besoin de l’aide de ses médecins pour discuter de toutes les problématiques qui l’entourent. C’est sans doute un mal pour un bien, mais surtout et aussi un mal décuplé par les circonstances. Haley veut être plus forte, ne pas avoir l’impression qu’elle va s’effondrer au moindre coup de vent et c’est exactement la raison pour laquelle elle a choisi de se faire hospitaliser quelques temps, le temps de se reconstruire une armure. Quand le sujet change et que c’est la vie amoureuse de sa meilleure amie qui est évoquée, Haley en est soulagée même si elle ne tarde pas à s’inquiéter pour cette dernière. Un sourire légèrement rassuré éclaire son visage cependant quand son amie lui dit ne pas lui en vouloir des questions qu’elle pose et doutes qu’elle émet sur sa relation. La dernière chose que la future vétérinaire souhaite est de blesser son amie ou de créer un froid entre elle. Joyce est l’une des personnes les plus importantes de sa vie. “Je suis contente que tu le prennes comme ça.” précise-t-elle avant d’écouter son amie. Elle tilte quand elle en revient à parler à Denzel, et se demande si elle passe son temps à faire ses comparaisons ou si c’est uniquement cette fois, parce que c’est logique et approprié. Elle acquiesce d’un signe de tête, et précise : “Tant que tu es à l’aise, c’est le principal. Ce n’est pas tant d’avoir besoin de se montrer que de ne pas se cacher, qui compte.” Et cela peut vouloir dire des tas des choses ; tant qu’ils n’en sont pas à faire semblant d’être de simples amis, à ne pas être trop proches dans la rue mais que tout cela se fait naturellement, Haley se dit que cela doit être naturel et “normal”, même. Lorsque la question lui est retournée, Haley hausse un peu les épaules. “Nul part.” souffle-t-elle avant de lui montrer un banc d’un signe de la main pour qu’elles aillent s’y asseoir. Avec les cachets qu’elle prend, Haley commence doucement à fatiguer et préfère s’installer quelques minutes à l’ombre. “Toujours au même point ? Je ne sais pas vraiment. On s’est mis d’accord sur le fait que ce n’était pas la priorité actuellement avec ma psy, et que ça ne devait surtout pas être la mienne. On en reparlera avant que je sorte mais je vais essayer de plus… souffler.” Moins tout suranalyser, en tout cas.

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Personne ne peut prévoir l’avenir et pourtant Joyce espère avoir trouvé quelqu’un avec qui elle fera un bon bout de chemin, se laissant bercer par les mêmes vagues. Elle qui a depuis toujours vu ses parents partager un gouvernail et s’entendre sans la moindre tempête, toujours à l’écoute l’un de l’autre et à progresser ensemble, croit sincèrement à une idée d’un amour qui dure toujours, ou toute une vie tout du moins. Cela dit, bien sûr, on peut se tromper – sa précédente histoire avec Denzel en avait été la preuve, car bien sûr qu’elle les avait un temps imaginer voguer pour toujours, cette bague trouvée au fond de la mer accroché à son cœur. Mais les récifs avaient été trop élevés, trop violents, et l’embarcation avait chaviré. Seul l’avenir pourrait dire si cela fonctionnerait mieux avec Jay ou si elle se retrouverait encore avec des hématomes à l’âme.

– Je le suis. À l’aise, et amoureuse.

Même si parfois ce n’était pas toujours évident, il fallait composer avec deux cultures différentes, ils avaient toujours réussi à s’entendre. Il faut dire que quelques passions communes les ramenaient également l’un à l’autre – ce même élan travailleur pour leurs études qui étaient très importantes pour tous les deux. Et au moins, ils étaient certains que, sur ce point là en tout cas, aucune tension ne se créerait ; ils comprendraient tout à fait s’ils devaient moins se voir parce que l’un ou l’autre devait bosser.

La doctorante estime cependant qu’elles ont assez parler d’elle et retourne la question relationnelle à son amie. Aux dernières nouvelles, il y avait toujours cet homme qui traînait autour d’elle, ce Horace qui lui tournait autour depuis un moment sans que ni l’un ni l’autre ne décide à se poser. Joyce n’était pas certaine de beaucoup l’apprécier, combien même elle ne le connaissait pas, elle jugeait sur les conséquences que cela avait. Et les conséquences, c’était que Haley peinait à s’épanouir, que ce soit seule ou dans une autre relation. Aussi est-elle contente de savoir que c’est en quelque sorte remisé de côté pour qu’elle puisse se concentrer sur elle-même ; elle n’est cependant pas naïve au point de penser qu’il puisse être totalement sorti de la vie de sa meilleure amie, Horace a un chic qui la dépasse pour revenir encore et encore, comme une mauvaise gastro annuelle.

– C’est une bonne idée. L’important c’est d’apprendre à te concentrer sur toi-même.

Être un peu égoïste, même si ce n’était de loin pas dans sa nature, elle qui pensait toujours aux autres, cherchant à s’assurer qu’ils allaient bien avant de s’interroger sur son propre état. Au moins, dans ce centre loin de tout, ça lui donnait le temps et l’opportunité de le faire, presque une obligation finalement vu le peu de rapports qu’elle pouvait avoir avec l’extérieur. Et au cœur de ces tempêtes, Joyce espère vraiment que ça pourra lui faire du bien.
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