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What if I'm someone I don't want around? Glass-10 with @Joyce Millett and @Haley Stryder
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What if I'm someone I don't want around? Calend10 21.01.2022 What if I'm someone I don't want around? Marker10 Hôpital psychiatrique, à l'extérieur de Boston .

Joyce a beau être la plus proche amie de Haley, cela ne change absolument rien au fait que la plus grande crainte de la femme, dans ce monde, est de déranger. Même avec les gens qu’elle aime, même avec les gens dont elle ne doute pas de l’amour qu’il lui porte (ils se comptent sur les doigts d’une seule main), elle a pour réflexe de penser qu’elle tombera toujours au mauvais moment, qu’ils auront mieux à faire, que c’est trop demandé et qu’elle n’en vaut pas la peine. Parfois, cela va un peu mieux, mais Haley ne peut s’empêcher d’évaluer la qualité de ses relations par rapport à la dernière interaction qu’elle a pu avoir avec la personne. Elle tâche de se raisonner mais ce n’est pas évident, et ce, même s’il s’agit parfois seulement d’une baisse d’énergie de la personne en face d’elle. Cette fois, elle est la fautive de la dernière interaction : Haley était trop écrasée sous le poids de la maladie pour réussir à en avoir un qualitatif. Alors, quand elle se force à prendre sur elle et à demander à son amie si elle serait prête à venir la voir à une heure de Boston, sur son jour de congé, pour quelques heures, maintenant qu’elle a le droit à une permission par semaine, elle a l’impression de lui demander de déplacer des montagnes. Voir Joyce répondre avec enthousiasme qu’elle sera là est rassurant mais cela ne rend pas Haley moins nerveuse à l’idée de retrouver un peu de sa “vraie” vie. L’hôpital qu’elle a choisi est reposant et tout est fait pour qu’elle puisse profiter sans se poser trop de questions. Même l’idée lui déplaisait initialement, elle est reconnaissante de ne pas avoir eu son téléphone sur les trois dernières semaines, et de n’y avoir le droit qu’une demi-heure tous les deux jours désormais. Elle n’a donc pas le temps de tergiverser et dit simplement à Joyce que l'accueil lui dira tout ce qu’elle devra savoir, et qu’elle aimerait qu’elle ne lui demande pas comment elle va.
Et puis, pouf le temps s’écoule rapidement (et en même temps terriblement lentement), et voilà que soixante-douze heures plus tard, les bras de Haley sont autour des épaules de Joyce. “Ca me fait plaisir de te voir, ma belle.” souffle-t-elle dans son oreille, sans parvenir à se convaincre de relâcher son étreinte pour la voir - pour de vrai.
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Son sac sur les épaules, Joyce entre dans le bâtiment que lui indique le point GPS sur son téléphone. Portes coulissantes et translucides qui se dérobent sur son passages, la suite en revanche requiert de passer par l’accueil pour y laisser ses affaires et récupérer un badge de visiteuse. On met de côté son bagage contenant notamment sa combinaison de plongée puisqu’elle a promis de rejoindre son association juste après cette visite afin de les aider à stabiliser la situation aux larges des côtes après une marée noire… Elle aurait aimé passé plus tôt, que ce soit à l’hôpital ou sur l’océan, mais le doctorat lui prend du temps également et on ne peut pas tout faire en même temps. Et puis elle est déjà heureuse de pouvoir retrouver son amie, surtout qu’elle sait que l’année qui s’est écoulée a été particulièrement difficile pour elle, et si Haley a tenté d’aiguiser ses propres armes en renonçant pour un an à Harvard et en travaillant dans un bar, ça n’a pas semblé fonctionner. Alors Joyce espère du fond du cœur que ce séjour lui fera du bien, parce qu’elle n’aime pas la savoir dans sa tourmente. Elle la trouve infiniment courageuse, en tout cas, d’avoir eu la force de faire cette démarche là et est particulièrement fière d’elle pour cela.
À l’accueil, on lui indique ensuite le chemin à prendre et cette fois-ci nul besoin de Google maps. Les remerciant rapidement, la biologiste s’éclipse le pas léger à l’idée de revoir son amie. Elle n’est pas certaine de l’état dans laquelle elle va la retrouver, se demande si elle devrait appréhender ce moment, mais dès le moment où elle aperçoit les mèches brunes qui se précipitent vers elle, élançant ses bras autour de ses épaules, toutes ces questions là s’envolent.

– Moi aussi ! murmure-t-elle dans l’odeur familière de ses cheveux. Tu m’as manquée.

Fille unique, Joyce n’a jamais eu de frère ou de sœur à qui se confier alors les amis revêtent pour elle une importance particulièrement symbolique. Ce sont ces êtres également qui rendent le quotidien à terre supportable et la présence de ces humains qui font si peu attention à la nature bien plus supportable. Alors forcément, quand Haley va mal, elle s’inquiète et le manque de nouvelle a été difficile à accepter au début, surtout qu’elle ne peut pas vraiment en parler autour d’elle, même à Jay. S’il doit l’apprendre, c’est de la principale concernée et pas d’elle, même s’ils sont désormais ensemble ; aucun amour ne mérite qu’on trahisse une amitié. Mais certains matin, résister à la tentation désormais inutile d’écrire un message à l’ex-étudiante pour lui proposer un café ou un verre après les cours est une épreuve. L’espace de quelques instants elle a oublié qu’elle n’est plus à Boston et plus aussi joignable et quand l’information se représente à elle, un petit pincement au cœur la saisit. Pourtant la future navigatrice sait qu’avec la carrière qu’elle désire, elle sera régulièrement loin des personnes qu’elle aime, mais c’est différent. Elle espère les quitter en sachant que tout va bien et trouver des sourires à son retour au port. Là, la distance est d’autant plus difficile à surmonter qu’elle sait que la vie est compliquée pour Haley.

– Par contre la seule belle dans cette pièce c’est toi. Moi j’ai une montée de bouton en plus ces derniers jours, je t’en parle même pas !

Elle se recule avant de loucher sur l’indésirable qui s’est logé contre son consentement sur son nez. Probablement une montée d’hormones, elle sait que ses règles doivent justement arriver ces prochains jours et son corps ne semble pas très coopératifs ce mois-ci. Heureusement rien qu'un peu d’huile essentielle d’arbre à thé ne puisse combattre.
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Il a beau être question de retrouver Joy, celle qui est sans doute son amie la plus proche et celle en qui elle a le plus confiance, Haley ne peut s’empêcher de se sentir nerveuse. Ce premier contact avec “l’extérieur” est plus impressionnant qu’elle ne se l’était imaginée, et même si elle a longtemps tergiversé sur la question, elle a choisi Joyce plutôt que sa mère. Elle aime cette dernière de tout son coeur et si elle doit renoncer finalement à la visite, si elle doit l’écourter parce que l’angoisse se fait trop présente, elle préfère que ce soit son amie, plutôt que celle dont elle est la progéniture. Haley espère sincèrement ne pas en arriver là, autant parce qu’elle a envie de voir son amie que parce qu’elle sait la peine que ça lui causerait… sans parler du dérangement, encore, toujours. Elle soupire, prend une grande inspiration et sourit en voyant l’un des infirmiers lui faire un sourire encourageant. Ce n’est pas si compliqué, elle a déjà rejoint Joy des centaines de fois… Il n’y a aucune raison que tout soit différent cette fois.
Et en effet, quand elle pose son regard sur la jeune femme, Haley ne se pose pas de question et vient la serrer dans ses bras, profitant du bonheur de ces retrouvailles. Ce n’est pas comme si elles étaient séparées depuis si longtemps, mais les circonstances de cette absence semblent étirer le temps et lui donner une toute autre consonance - c’est sans doute ça quand on part, sans vraiment savoir quand on pourra revenir. “J’espère bien !” dit-elle avec un sourire en l’entendant dire qu’elle lui a manquée. “Toi aussi…” murmure-t-elle, resserrant un peu plus son étreinte. Elle ne doute pas que Joy le sache mais tient à ce qu’elle l’entende aussi.
Lorsque leur étreinte prend fin, Haley ne peut s’empêcher de tenir toujours l’une des mains de son amie dans la sienne. Elle pouffe entendant la remarque sur son bouton et l’attire vers l’extérieur. L’hôpital est bien fait et elle n’a presque pas l’impression d’être surveillée. Il lui semble donc que le jardin sera un espace plus propice aux échanges naturels que la cafétéria qui, bien que aménagé pour ressembler à un endroit agréable, garde des allures de centre médical. “Ca se voit à peine !” précise-t-elle, ne relevant pas le compliment que Joyce lui a fait. Elles savent depuis longtemps que Haley ne la croit pas une seconde, mais le fait qu’elle ait arrêté de la contredire sur le sujet est toujours ça de pris. Haley est heureuse, en tout cas, que la conversation aborde un sujet aussi “trivial” aborde la conversation. L’ancienne étudiante a passé la soirée d’hier à faire une liste de sujets de conversation “neutre” pour être sure qu’elles n’aient pas abordé des questions trop sérieuses tout de suite. Pourtant, c’est sans même y réfléchir qu’elle l’interroge naturellement : “Ca se passe comment à l’aquarium ? Et avec Jay ?” La deuxième question est bien plus croustillante que la première mais il est aussi important de s’assurer que tout va bien à tous les niveaux pour son amie. Haley sait comme le professionnel peut impacter votre humeur.
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Si elle aurait pu avoir peur que tout paraisse différent dans ce lieu si peu familier et qui, même s'ils tentent de fuir les clichés trop médicaux, laisse traîner quelques indices sur sa véritable apparence un peu partout, tout semble pourtant très naturel dans l'étreinte entre les deux femmes. Deux amies qui se retrouvent après une séparation qui semblait avoir duré bien plus qu'elle ne l'avait véritablement fait. Moins d'un mois, si on y réfléchissait bien, puisqu'elles avaient fêté Noël ensemble, à fabriquer des biscuits avec Cleo à la Dudley house. Une journée pleine de douceur, même si Joyce avait bien senti qu'Haley n'était pas tout à fait présente, enfermée dans des pensées dans lesquelles elle ne laissait entrer personne. C'était la dernière fois qu'elles s'étaient vue avant que la serveuse du Sidh prenne une décision radicale, mais nécessaire pour son bien être et la biologiste avait été très fière d'elle, de la voir ainsi prendre en main sa santé mentale et de demander de l'aide en comprenant qu'elle n'y arrivait pas toute seule. Il n'y avait rien de plus difficile que de reconnaître ses faiblesses ; elle espérait simplement que ce séjour parviendrait à éloigner les démons et la rendrait heureuse à nouveau. Car celle qu'elle avait rencontré plusieurs années auparavant, alors qu'elles étaient encore toutes les deux étudiantes, avait une place gigantesque dans son coeur et dans sa vie.

Louchant sur son nez sur lequel elle peut parfaitement voir une rougeur commencer un début de vie qu'elle espère bien pouvoir étouffer à coup de dentifrice - l'arme secrète pour les assécher - ou d'huile essentielle de tea tree, la doctorante grimace pour montrer qu'elle n'est qu'à moitié convaincue par les dires de celle qu'elle retrouve. Mais c'était la période du mois, celle agaçante où son corps s'amusait à lui jouer des tours sous l'excuse des hormones. Et ce mois-ci il semblait décidé encore plus qu'habituellement à la titiller sur tous ces sujets, entre cette poussée de boutons sur son visage ou le ballonnement qu'elle pouvait ressentir tout au long de la journée.
Enfin ! Elles ne vont certainement pas passé l'après-midi à parler de ça alors qu'elles ont tellement à rattraper durant ce mois passé presque sans nouvelle. Car si Joyce a raconté en long, en large et en travers le weekend à la montagne avec Jay quand elles se sont vues à Noël, depuis leur histoire avance et elle a l'impression d'être chaque jour un peu plus amoureuse. Mais avant d'aborder ce sujet, elle grimace en se souvenant ce qui l'attend après sa visite.

- L'aquarium ça va... le problème c'est plutôt l'océan. Il y a une marée noire pas loin des côtes de Boston et je vais d'ailleurs aller passer le weekend sur place.

Quand est-ce que les Hommes prendront enfin soin de ce que la Nature leur offre ? Soupir, elle repousse les idées aussi noires que la marée de sa tête pour se concentrer sur la deuxième partie de la question.

- Et Jay... il est... incroyable. Attentif et doux, prévenant... j'aurais dû t'écouter et lui parler des mes sentiments plus tôt ! J'ai l'impression de vivre sur un petit nuage depuis qu'on est ensemble.

Sourire béat qui éclot sur ses lèvres. Moue qui est cependant bien vite renversée par un autre souvenir, quelque chose qu'elle a appris il y a peu et qu'elle ne se voit pas cacher à son amie - pourquoi le voudrait-elle de toute manière ? Haley a suivi tous les épisodes de son histoire avec Denzel depuis qu'ils se sont retrouvés à Boston alors elle a bien le droit d'avoir la clôture.

- Tu te rappelles de cette fille avec qui j'avais couché quand j'étais en pause avec Denzel après qu'il m'ait dit en aimer une autre ? Et bien... j'ai appris que c'était elle, cette "autre". Même pas celle avec qui il a tout lâché pour quitter Boston... Et dire qu'il me reprochait de tourner la page trop vite parce que je passais du temps avec Jay alors qu'à l'époque on n'avait même pas couché ensemble, qu'on s'était à peine embrassés à une fête...

Situation bien ironique... pourtant Joyce n'a pas envie de crier une quelconque colère, se contente de hausser les épaules face à sa propre déclaration.

- Le plus étrange c'est que ça ne me fait plus rien aujourd'hui, je suis même plus en colère. Je crois que la seule chose qui me reste encore, c'est de la peine pour cette Charlize avec qui il est parti. J'espère que leur histoire terminera mieux que la nôtre et qu'il ne fera pas les mêmes erreurs...

À tomber amoureux à tort et à travers et faire des promesses qui voyaient mourir les blanchons...
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Il y a toujours quelque chose d’étrange, à retrouver quelqu’un qu’on a l’habitude de voir au quotidien, mais qu’on a pas vu depuis longtemps. Ce n’est pas forcément la peur que les choses soient différentes, même si les gens changent assurément et parfois affreusement vite, l’appréhension est parfois aussi causée par l’impatience, l’envie que les retrouvailles aient lieu, de pouvoir se partager à nouveau, donner des bouts de nous à l’autre et avancer, autant que faire se peut, ensemble dans ce tourbillon aussi effroyable que merveilleux qu’est la vie. C’est un mélange des deux qui s’empare d’Haley, LA spécialiste de s’inquiéter pour des choses qui ne le justifient absolument pas mais par chance, tout se dissipe dès que la jeune femme est là. C’est parfois aussi simple que cela : il faut se retrouver physiquement pour les choses redeviennent ce qu’elles sont. Il n’a pas vraiment été question ici d’entretenir une autre forme de relation, puisque Haley a longtemps été privé de son téléphone mais après des vacances par exemple, c’est exactement le genre d’appréhension qu’elle pourrait avoir. Souffrant d’attachement anxieux, la jeune femme considère toujours que ses relations sont aussi bonnes que le dernier échange l’a été (ou aussi mauvaise, selon le cas).
La discussion démarre sur un sujet superficiel, mais c’est exactement ce dont au besoin. N’est-ce pas aussi à cela qu’on juge une amitié ? Etre capable de partager ses plus sombres pensées, mais en oubliant jamais de parler des tracas insipides du quotidien, n’est-ce pas aussi ça, les plus grandes amitiés ? Haley n’en sait fichtre rien pour les autres mais c’est le cas pour elle, en tout cas, et c’est très bien. Parfait, même. Voyant la grimace de la jeune femme, Haley s’arrête quelques secondes de marcher pour que être parfaitement concentrée sur ce que son amie à lui dire. Elle secoue la tête en entendant parler de la marée noire et se remet à marcher. C’est une catastrophe mais cela ne concerne pas directement son amie, et Haley se sent donc capable d’en discuter tout en la menant un peu plus loin dans le parc. “Merde, qu’est-ce qu’il s’est passé ?” En temps normal, Haley aurait également été la première à se porter volontaire pour aller aider et notamment pour prendre soin des animaux, autant que faire se peut, affecter par la marée noire. Au-delà même de l’odeur et du désagrément que cela pouvait causer aux touristes, Haley n’a que trop conscience que c’est une catastrophe pour l’écosystème qui mettra des décennies, voire même plus, à s’en remettre, si seulement cela est possible. Elle sait que l’ensemble des services vétérinaires de la ville sera mobilisé et si elle sait également à faire passer ses propres besoins en priorité, Haley ne peut s’empêcher de culpabiliser de ne pouvoir être sur place. “Je serai venue mais…” Elle ne finit sa phrase, Joyce connaît parfaitement ses raisons. “Je suis sûre qu’il y aura encore plein de choses à faire quand je sortirais…” soupire-t-elle, attristée par l’événement. Elle se note d’écrire son ancien employeur pour lui demander comment ça se passe, et essaie de ne pas laisser l’idée de demander une permission pour se porter volontaire pour le nettoyage des animaux affectés trop s'immiscer en elle. Elle n’a pas vraiment envie de repartir à zéro parce qu’elle aura mis les pieds dehors trop tôt.
La conversation prend rapidement une tournure plus joyeuse et le visage de Joyce ne laisse aucun doute sur la façon dont les choses se passent dans son couple. Une part d’Haley ne peut s’empêcher d’être envieuse de ce que son amie a mais elle a aussi conscience d’à quel point elles sont différentes. Naturellement, elle se dit que c’est là le secret de l’amour mais chasse ses pensées pour se consacrer à son amie. On lui a dit et répété pendant ses semaines de thérapie : elle doit arrêter de se comparer aux autres, et surtout de penser que l’herbe est plus verte ailleurs. Ce n’est généralement pas le cas et cela ne résoudra, dans tous les cas, pas ses problèmes. “Tu as fait ça à ton rythme, et tu as eu raison ! Peut-être que tu n’as été prête que quand tu as senti que lui l’était, mais ça me fait vraiment plaisir de te savoir aussi heureuse. Tu le mérites vraiment.” Surtout après avoir autant souffert de sa séparation avec Denzel. Haley a craint qu’elle n'enchaîne les histoires malheureuses après mais Joyce semble être finalement tombée directement sur le “bon”. “Oui, bien sûr.” souffle-t-elle en hochant la tête quand son amie aborde justement le sujet de son ex. Elle fronce les sourcils en l’entendant : “Mais c’est une blague ?!” Haley secoue la tête, ayant du mal à croire ce qu’elle entend. Elle n’est définitivement pas fait du même bois que la plupart des êtres humains… “J’arrive à peine à y croire, faut croire que tu l’as échappé belle finalement..” Serrant doucement le bras de son amie quand elle l’entendit dire que ça ne lui fait plus rien, Haley est heureuse d’apprendre que la jeune femme n’est pas en train de se tourmenter à ce sujet. “C’est que tu as tourné la page, c’est une excellente nouvelle ! Concentre toi sur ta relation avec Jay, il n’est clairement plus ton problème…


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Enfer boueux et collants dans lequel les animaux marins et volatiles trop curieux s’engluaient. Trop d’images déjà vues au télé journal ou dans des reportages, mais également subies. Joyce avait encore en mémoire la première marée noire qu’elle avait vue alors qu’elle était enfant. Ses parents avaient tenu à aller aider sur place, et si elle était restée sur la plage avec des volontaires pendant qu’eux montaient en mer, les résultats là aussi étaient particulièrement traumatisants. Comment l’humain pouvait-il ainsi détruire la planète qui le nourrissait et l’hébergeait ? C’était comme de se pointer chez un hôte et de renverser sur son plancher des litres d’une substance toxique et salissante.

– De ce que j’ai compris c’est un pétrolier qui a fait naufrage.

La compagnie avait souligné que, grâce aux canots de sauvetage, aucun membre de l’expédition n’avait été noyé et qu’ils avaient tous pu retourner sain et sauf à terre. Mais aucun chiffre n’était encore donné sur les animaux qui, eux, ne s’en sortiraient probablement ps de manière aussi indemne. À croire que l’Homme n’apprendrait jamais la dangerosité de ses actions. Tant que l’espèce était sauve, pourquoi s’inquiéter pour d’autres ?

– J’aimerais pouvoir te dire que ça ne sera pas le cas,, mais oui, il y aura toujours des choses à faire…

Tant que les gens continueraient à être aussi égoïste et à ne pas voir la torpeur dans laquelle était plongée la planète, ça se répéterait inlassablement. Et l’espèce humaine ne semblait pas prête à faire des concessions sur son confort, préférant tout brûler plutôt que de se remettre en question. Éternel combat dont ni Haley ni Joyce ne verrait sans doute la fin. Il fallait cependant ne pas se lasser, continuer à hausser la voix et à se battre pour leurs valeurs. Alors oui, son amie aurait tout le temps du monde devant elle quand elle sortirait de sa maison de repos.
Perspective relativement décourageante, le dialogue dérive cependant vers un autre sujet de conversation, plus léger. Assez pour faire naître des papillons dans le ventre de Joyce qui confie à quel point sa relation amoureuse se porte bien. Elle ne regrette pas d’avoir avoué ses véritables sentiments, poussée par Haley à le faire, vu que le résultat dépasse toutes ses espérances. Si la doctorante avait surtout voulu se soulager du poids des aveux, la conséquence prenait la forme d’un futur à deux et la ravissait, lui permettant de découvrir cet homme dont elle était tombée sous le charme. Si on lui avait dit, pourtant, un an auparavant alors qu’elle désespérait encore de ce qu’il s’était passé avec Denzel, espérant naïvement – si naïvement – qu’il reviendrait à elle, elle n’y aurait pas cru. Cœur malheureux pendant des mois, un deuil qui lui semblait impossible à dépasser. Et pourtant le temps avait fait son effet, lui et la présence de Jay qui avait su redessiner le sourire sur ses lèvres, même après la douloureuse mort de Loki. Il faut avancer dans la vie, et le marin de son côté ne l’avait pas attendue pour faire de même. Peut-être même flirtait-il déjà, que ce soit avec Hera ou avec Charlize, quand elle s’enfermait dans le travail sans faire plus attention que cela aux cernes qui creusaient ses yeux. Aujourd’hui, cependant, ce qui avait tellement pu la blesser par le passé la touchait à peine, comme si c’était les faits de quelqu’un d’autre avec qui elle n’avait jamais véritablement été liée. C’était triste d’en arriver à ce point là après avoir pourtant sincèrement aimé quelqu’un, mais c’était la vie. Et si elle aurait préféré qu’ils puissent rester amis, il fallait se faire à cette conclusion. Denzel avait lui-même renoncé à tout ça, prenant son bateau pour fuir. Fallait croire que c’était là la grande conclusion de leur relation – et la preuve qu’elle n’aurait jamais pu marcher –, la lâcheté.

– Tu as raison. Il ne sert à rien de s’emmêler dans le passé. Je me réjouis surtout de voir tout ce qui m’attend avec Jay.

Sourire qui flotte sur ses lèvres à cette pensée.

– Il n’était pas très content d’ailleurs de savoir que je t’avais parlé de nous, il préfère qu’on garde ça pour nous, pour vivre notre histoire à notre rythme. Mais je lui ai dit que c’était pas possible de garder ça pour moi, tes bien trop importante dans ma vie. Et puis j'avais besoin de tes conseils !

Pour Joyce qui était enfant unique, Haley représentait cette sœur qu’elle n’avait jamais eue, celle à qui on confiait les secrets entre deux rires et chez qui on venait toquer quand un cauchemar parasitait ses nuits. C’est pour ça aussi que, même si son amie ne voulait pas être vue différemment, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour elle. Elle voulait juste qu’elle soit heureuse.
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Même si Haley a conscience que son traitement est nécessaire pour aller mieux, elle ne peut s’empêcher de penser qu’elle devrait l’interrompre pour aller aider les bénévoles sur la plage. Ce n’est pas surprenant quand elle a l’habitude de toujours se faire passer en second mais la jeune femme sait qu’il faut qu’elle lutte contre ce réflèxe pour se forcer à aller jusqu’au bout de son processus de guérison. Elle n’est qu’au début de son traitement, la partie la plus facile presque, puisqu’elle est dans un cocon qui la protège, dans une certaine mesure, du monde extérieur. Preuve en est qu’elle n’a pas vraiment le choix que de rester ici (du moins, elle n’en a pas l’impression) plutôt que d’aller s’occuper du naufrage. Dans le contraire, elle n’est pas certaine qu’elle serait parvenue à se raisonner. Elle serait sûrement revenue dans le centre un peu plus tard dans la soirée et aurait repris son traitement mais ce n’est pas le deal et ce n’est pas ce dont elle a besoin. Haley a déjà dû insister pour avoir le droit à des visites et les médecins ont été très clairs sur le fait que s’ils notaient la moindre dégradation dans son comportement, ils ne permettraient plus aucune visite. La transparence est sans doute la bienvenue mais cela donne envie à Haley de ne pas être tout à fait honnête dans les discussions, si elle finit perturbée de ces retrouvailles avec Joyce. Prendre soin de soi n’est définitivement pas chose aisée, et Haley a l’impression d’être à la fois sa meilleure alliée et sa pire ennemie dans cette entreprise… Elle soupire doucement aux explications de Joyce : “Je ne comprends pas vraiment comment ils peuvent ne pas faire des navires plus sécurisés à ce niveau-là. J’ai bien conscience que ça doit leur coûter plus cher mais bordel, il y a pas que l’argent !” Evidemment, Haley n’est pas naïve au point de penser que ça leur importe mais elle ne comprend pas comment la société a réussi à se lever pour faire bouger les choses mais que rien ne semble atteindre l’industrie du pétrole. “Oui, c’est bien le problème…” souffle Haley en réponse à Joyce. “Je ne sais pas ce qu’il leur faudra pour apprendre…” Certainement pas des morts ; il y en a eu par le passé sans que les choses n’aillent plus loin que quelques jours au journal télévisé où des gens s’insurgent.
“Je sais que ce n’est pas toujours facile de le laisser là où il est, crois-moi…” C’est sans doute bien-là une grande partie des problèmes que Haley doit surmonter. “Et je suis toujours là si tu as besoin d’en parler, mais c’est bon de voir que tu tournes la page.” Haley dépose un baiser sur sa joue, sincère. Elle a rarement vu son amie aussi affectée qu’elle l’était après sa rupture avec Denzel, notamment parce qu’elle n’avait rien vu venir. Par chance, Ji-Hun est entré dans sa vie et Haley est heureuse de savoir qu’elle trouve son bonheur. Elle ne peut s’empêcher de froncer les sourcils quand elle l’entend dire qu’il n’a pas apprécié qu’elle se confie à l’une de ses plus proches amies au titre de sa relation. Elle tente de mettre ça sur le fait qu’il vient d’une autre culture et que les choses se passent sûrement très différemment en Corée au regard des présentations mais empêcher quelqu’un de parler d’une relation… cela donne l’impression qu’ils font quelque chose de mal quand c’est tout l’inverse. Haley s’abstient cependant de commenter ce fait : il n’a pas l’air de déranger Joyce plus que ça, et après tout, elle n’était pas là quand ils en ont parlé. Jay s’est peut-être contenté de froncer les sourcils. “Oui… C’est peut être une différence de culture ! Et puis de genre aussi. On est des vraies pipelettes auprès de nos amis les plus proches sur ces sujets-là, au fond. Est-ce que maitnenant il est prêt à en parler autour de vous ? Il t’a expliqué ce qui le gêne à ce sujet ?” demande-t-elle, sincèrement curieuse. Elle pointe du doigt un arbre pour qu’elles s’y installent et attends que Joyce acquiesce d’un signe de tête pour aller se mettre sous l’ombre de ce dernier, passant ses mains dans l’herbe. “Tu peux lui dire que je suis une tombe et que je ne risque pas d’ébruiter ce scoop, si ça l’inquiète…
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Joyce pouvait comprendre le sentiment d’impuissance perçu par Haley ; celui-là même qui l’avait également souvent percutée, même si les conditions étaient bien différentes. Manque de connaissances, manque de contacts, manque d’argent, manque de puissance. Elle aurait aimé sauvé l’océan d’un claquement de doigts et pourtant plus les années filaient, plus elle ne pouvait que constater les dégâts. Il avait fallu très tôt apprendre qu’on n’avait pas toujours les armes pour se battre dans la guerre qu’on visait. Il fallait parfois repartir la tête basse, une balle en plein cœur et l’amertume sur le bout de la langue. Une bataille perdue cependant n’équivaut pas toujours à une défaite définitive. Il fallait revenir, encore et encore, forger ce qui nous manquait, trouver des alliés, aiguiser les sabres. Et un jour on retournait plus grand et plus fort dans le combat.
Son amie avait besoin de ce replis ; face à la vie en général, pour y revenir et y survivre dans un nouvel élan de force. Le cheminement était important, il n’en était néanmoins pas plus facile ; ce n’était pas parce qu’on avait fait le choix de quelque chose qu’il devenait aisé de s’y plier. Mais c’était important, elle avait besoin de repos et d’encadrement, des choses que ses amis et sa famille, même s’ils l’aimaient énormément, n’étaient pas capables de lui donner. Ici, elle irait mieux, pour qu’à sa sortie peut-être, Joyce ait enfin le droit de lui poser cette question interdite, ce “comment vas-tu ?” redouté et si fondamental dans les rapports humains. En attendant, le monde continuerait à tourner, les salops à être des salops et la planète à se voir mourir.

– Il faudrait qu’une grande majorité accepte de sortir de son confort et se révolte… oui eu l’humanité arrive à son extinction.

D’une manière ou l’autre, ça se terminerait ; ça ne serait peut-être simplement pas en bien pour l’espèce humaine. Mais c’était le court des choses après tout, les espèces se créaient puis s’éteignaient, ainsi allait la vie. C’était la souffrance entre deux qui était douloureuse à supporter. La Terre ferait bientôt face à des pénuries, du manque d’eau, une chaleur insupportable… et si on se plaignait déjà au début du siècle des canicules, qu’en serait-il à la fin…
Le sujet cependant n’est pas très réjouissant et Joyce passe aux nouvelles plus personnelles et plus réjouissantes : sa relation avec Jay. Épine incontournable qu’elle se doit de confier à sa confidente : les dernières révélations apprises sur Denzel. Comme si, ou qu’il soit, il cherchait encore un moyen de l’atteindre. Et pourtant, ça ne la touchait même plus tant que ça, elle était simplement soulagée de s’être sortie de cette histoire enlisante et de ne plus avoir à la supporter. L’avenir lui promettait de belles choses aux côtés de Jay, le passé était là pour leur apprendre à ne pas répéter les mêmes erreurs.

– On n’a pas forcément envie de s’afficher. On sort ensemble pour nous, pas pour les autres. Et puis… la vision qui a des relations amoureuses est plutôt différentes de la nôtre, moins “au jour le jour”. Il ne se serait pas engagé s’il ne se voyait pas se marier avec moi, ce qui est un peu intimidant et en même temps plutôt flatteur.

Il lui avait posé la question de manière directe lors de ce fameux séjour à la montagne : si les conditions étaient réunies, est-ce que tu m’épouserais ? C’était un grand saut, et pourtant Joyce avait répondu par l’affirmative ; elle s’imaginait vivre sa vie avec lui, se projetait dans un quotidien aux couleurs de leurs sourires et des conversations passionnantes qui pouvaient les tenir éveillés jusqu’au bout de la nuit. Sans parler des autres choses qui les gardaient réveillés sous les draps…
Suivant la proposition non verbale de Haley, l’étudiante s’installe dans l’herbe à côté d’elle, jambes en tailleurs et paume derrière elle pour soutenir son dos. Une posture plutôt ouverte, langage du corps qui témoigne de la confiance qu’elle a en son amie.

– Ça je sais, la meilleure pour garder les secrets ! Après bon… c’est pas vraiment un scoop, je doute que ça intéresse qui que ce soit…

À part peut-être la fille de sa marraine qui semblait avoir un léger crush sur lui, mais ça ce n’était pas son histoire.
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WHAT IF I'M SOMEONE I DON'T WANT AROUND?

What if I'm someone I don't want around? Glass-10 with @Joyce Millett and @Haley Stryder
What if I'm someone I don't want around? Megaph10 warning : hôpital psychiatrique, dépression, anxiété, pensées noires..
What if I'm someone I don't want around? Calend10  21.01.2023 What if I'm someone I don't want around? Marker10 HÔPITAL PSYCHIATRIQUE, À L'EXTÉRIEUR DE BOSTON

Voir ce qui se passe dans le monde en général, et notamment la destruction de la planète au quotidien n’est pas quelque chose d’aisé. C’est voir littéralement la vie de millions de gens affectée, quand ce n’est pas leur mort directement provoquée par un événement cataclysmique. Dans ces heures les plus sombres, Haley a pris l’habitude de ne pas regarder les informations pour ne pas se démoraliser encore plus et s’éviter de se convaincre qu’ils sont tous (comprendre : l’humanité) destinés à une mort prochaine et certaine. C’est sans doute la raison pour laquelle les propos de Joyce ne la surprennent pas, même si ce n’est pas rassurant de voir que tous, à l’exception peut-être des climatosceptiques, arrivent au même constat. “Oui… Et tu vois, j’ai toujours voulu des enfants, trois ou quatre, mais au-delà même du fait qu’il faudrait que j’arrive à avoir une relation qui fonctionne pour ça… est-ce que je veux vraiment avoir des enfants dans ce monde ? Il y a pas que le climat est le problème, et je me dis que, même si la surpopulation ne faisait pas partie du problème, est-ce que ce n’est pas un peu comme les envoyer… à la mort ?” Haley soupire, les yeux humides de cette pensée qu’elle vocalise pour la première fois. Ce n’est pas une vision très optimiste de la vie, mais elle ne peut s’empêcher de se dire que ce n’est pas responsable d’amener plusieurs vies dans ce monde actuellement, ni même une seule… car même si les plus jeunes sont de plus en plus conscients des problèmes écologiques et prêts à essayer de changer le monde pour l’améliorer, c’est aussi eux qui subiront, plus que n’importe qui d’autre, les conséquences de centaines d’années à ne pas se préoccuper de la planète mais simplement du bien être des êtres humains… les plus riches. Haley soupire, et si quelques minutes, elles abordent un sujet moins déprimant pour le reste de l’humanité, elle est contente qu’elles retournent à une conversation plus “normale”.
Le discours de Joyce l’inquiète légèrement, cependant. Si elle comprend le fait d’avoir une relation privée, elle trouve que c’est un peu différent quand il s’agit de se cacher. Elle ne s’attends pas à ce qu’ils s’affichent sur les réseaux, ni même ne se roulent des patins devant tout le monde, au bal de fin d’année par exemple, mais c’est différent d’être gêné que vos proches soient au courant. Plein de questions se bousculent dans la tête d’Haley et notamment si cela signifie qu’ils ne peuvent pas se balader en public et main dans la main ? Elle fronce légèrement les sourcils en l’entendant parler de mariage et Haley ne peut s’empêcher de voir tous ses signaux en alerte. Elle tâche cependant de ne pas trop le montrer et répond à son amie calmement, ne cherchant pas à la brusquer. “Oui mais… c’est différent de ne pas s’afficher et de se cacher… Si vous n’en parlez pas à vos proches, vous vous cachez pour moi… et c’est ça qui me fait bizarre, tu vois ? Surtout si vous en êtes déjà à discuter de potentiellement vous épouser…” La position de Haley n’a rien à voir avec Ji-Hun, avec qui elle apprécie beaucoup échanger mais elle doit avouer que c’est assez surprenant de voir une relation se dérouler de la façon dont Joyce la décrit. “Non, c’est sur… C’est juste que je comprends pas.” Elle tait le fait qu’une part d’elle ne peut s’empêcher de se demander si c’est pour garder les autres filles à proximité… mais Haley ne doit pas laisser ses précédentes (mauvaises) expériences prendre le dessus. “C’est plus que… vous allez pas au restaurant ou autre du coup ?” demande-t-elle, sincèrement intéressée et espérant ne pas brusquer son amie d’une façon ou d’une autre.

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Vingt-et-unième sicle. La conscience collective se réveille peu à peu, et pourtant ça ne paraît jamais suffisant. Parce qu’on sait, mais qu’on préfère favoriser son confort ; ses vols pour s’économiser quelques heures de train, manger un peu trop de viande parce que, “quand même, que serait un barbecue sans saucisses”, faire marcher la grande industrie par flemme d’aller dans un petit magasin local, bio et probablement plus cher. Faire tout juste c’est compliqué, surtout quand on voit les autres faire n’importe quoi autour de soi, on a aussi envie d’être égoïste. C’est décourageant, surtout. Mais si tout le monde baissait les bras, le ciel se serait déjà effondré ; alors il faut se battre. Pour leur avenir et pour celui de ceux qui viendront après.

– Faire naître quelqu’un c’est le condamner à mourir. C’est le principe de la vie.

Élan philosophique qui la fait sourire avant que ses traits ne se reteinte d’une mine plus sérieuse.

– Mais je vois ce que tu veux dire. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, mais les rapports scientifiques ne sont pas de bon augure et la souffrance est déjà assez présente pour pas qu’on ait envie d’en faire hériter nos descendants. C’est compliquer de gérer entre nos désirs personnels et ce qui se passe autour de nous.

Et encore plus frustrant quand certains ne se privaient de rien, foutant en l’air une planète sans penser aux lendemains ou aux conséquences. Balance déséquilibrée et qui glissait sur la mauvaise piste.

La conversation est profonde, un peu lourde également, sujet nébuleux et sur lequel elles ont peu – pour ne pas dire pas – de prise. Aussi, lorsque la conversation dérive sur Jay, le visage de Joyce se détend, sourire qui flotte sur ses lèvres à la joie de pouvoir parler de sa relation avec sa meilleure amie. Haley est la seule au courant puisque l’histoire se vit en toute discrétion derrière les murs – généralement de sa chambre puisque le doré a hérité d’une colocataire et que dans tous les cas il serait gênant de faire ce qu’ils ont l’habitude de faire quand ils passent la nuit ensemble, devant quelqu’un d’autre.

– Hmm…

Elle écoute, attentive, les interrogations et doutes de son amie sur tout ça. Elle sait que ce ‘est pas commun de cacher ainsi une relation, surtout à l’air des réseaux sociaux où tout se sait, si vite.

– Si, bien sûr, et il vient parfois me chercher à l’aquarium. Mais on cherche pas à provoquer le fait que les gens sachent pour nous. J’ai plus l’impression que s’ils le découvrent par hasard, c’est pas grave, mais on va pas volontairement le dire.

Et puis dans tout ça il y a également le choc culturel. Là où Joyce mettait beaucoup sa relation au centre de ses réflexions quand elle était avec Denzel, les choses sont différentes avec Jay – et c’est peut-être pas plus mal vu le désastre vécu l’année précédente.
Elle n’a pas l’impression, en tout cas, que son copain cherche à faire ça pour la tromper dans son dos et jouer sur plusieurs tableau. Peut-être est-elle trop naïve et ne devrait-elle pas accorder ainsi sa confiance – l’expérience lui a bien prouvé dans sa précédente relation que l’amour ne suffisait pas toujours et que la confiance pouvait parfois se retourner contre soi. Mais elle n’aurait plus l’impression d’être elle-même si elle abandonnait cette confiance.
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