c'est si bon de t'avoir, tu es si utile ! ▬ remy

c'est si bon de t'avoir.
tu es si utile !

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Il était environ treize heures et trente minutes. La Widener Library était pleine à craquer. Je ne sais pas si c'est parce que la fin d'année approche et que tout le monde tiens à bien préparer ses examens et terminés leurs travaux, mais en tout cas, il y avait du monde à la bibliothèque. J'étais tranquillement assise à une table qui était située au fond de la bibliothèque. J'avais donc une bonne vision sur la salle entière. Les pieds sur la table,oui oui, et les fesses bien poser sur ma chaise, je limais mes ongles tout en regardant les gens se donner tant de mal à étudier ou a terminer leurs travaux. C'était si drôle ! Moi, j'étais là, à quasiment rien faire. À côté de moi, il y avait Remy. Je tournais la tête pour la regarder. Elle avait l'air à avoir du mal à terminer mon devoir de français qui devait être remis pour quinze heures. Il lui restait emplement de temps, mais qui sait, je vais peut-être trouver d'autre chose à lui faire faire. Je ne manque pas d'imagination, oh ça non ! Tout en limant mes ongles, je détournais le regard de sur Remy pour regarder à nouveau devant moi. Remy, tu as bientôt terminée avec mon devoir de français ? Je soufflais sur mes ongles et je mettais ma main devant moi pour voir s'ils étaient tous limer à la perfection, mais surtout, de la même forme, la même longueur.

Fiche by Lavender J. Trevena
Crédits gif : TUMBLR

Bientôt la fin d'année, ce qui signifie des heures intenses à réviser, donc ne soyons pas surpris d'y trouver plus de la moitié des étudiants, le nez plonger dans leur bouquin de cours. Pour mon cas, je ne me souciais pas de ma réussite, j'étais plus que certaine de réussir haut la main mes examens, mais cela n'explique tout de même pas ma présence dans ce lieu. Cette blonde de Calliope m'avait pris en grippe pour que je fasse son devoir de français, j'avais envie de lui dire qu'elle le bouffe son foutu devoir, mais en tant que futur confrère des Quincy, je ne pouvais pas me permettre de ne rendre pas service à quelqu'un. Je suis peut-être quelqu'un qui a la main sur le coeur, mais en abuser dépassait toute de même du raisonnable. Tandis que miss se limait les ongles, moi tel qu'une servante, devait finir son devoir avant quinze heures. Si mes frères voyaient ce tableau ridicule, moi en tant que lardon de cette bécasse de Davenport, ils se seront bien ficher de moi. On ne pouvait pas leur en vouloir, moi-même j'en riais, dans mon fort intérieur. Remy, tu as bientôt terminée avec mon devoir de français ? Et ta gifle tu la veux où ? La droite, la gauche ? Je suis tellement gentille que je ferais bien les deux côtés. Je m'abstenais tout de même de lui en faire la réflexion, étant à proximité de Quincy. Bientôt Calliope, j'ai encore besoin de vérifier quelques trucs. L'envie brulante de la laisser s'arranger avec son foutu devoir était tellement tentante, mais je n'en fis rien. Après une heure de dur travail, je lui remettais son devoir, mon âme criant enfin liberté par tant de travail acharné, Voilà ton devoir, j'espère que tu en seras satisfaite, si elle ose dire une seule contradiction, elle va voir ce que peut faire une Silverstone hors de ses gons.

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Ma petite Remy était si parfaite ! Je suis chanceuse de l'avoir, elle m'est utile. Peut-être qu'avec un peu d'entraînement, elle allait devenir aussi parfaite que moi ! Enfin, sur le plan psychologique, car être aussi parfaite que moi, physiquement, c'est quasiment impossible, je peux vous le dire ! Tout ça pour dire que Remy faisait du vraiment bon travail. Jamais elle a osée me dire non quand je lui demandais un petit service. Peut-être que si un jour, je me sens gentille moi aussi, je lui ferais plaisir aussi en lui rendant quelques petits, j'ai bien dis « petits » services. Ça ne me ferait pas tellement plaisir, je dois l'avouer, mais bon, elle le mériterais, ça, c'est plus que certains ! Bientôt Calliope, j'ai encore besoin de vérifier quelques trucs. Enfin, elle avait bientôt fini. Je ne disais rien et je la laissais terminer mon devoir de français. Pendant ce moment, je me demandais qu'est-ce que je pourrais bien lui faire faire et cette fois-ci, je pourrais peut-être lui glisser un certains montant d'argent pour qu'elle aille faire les boutiques à la fin de la journée ou se payer un bon resto. Voilà ton devoir, j'espère que tu en seras satisfaite, Je lâchais ma lime à ongle couleur rose et je lui arrachais la feuille des mains pour y jeter un bref coup d'oeil. Je posais ensuite la feuille sur la table, près de toutes mes chose Je serais satisfaite seulement si j'obtiens une bonne note à ce devoir, Remy. Je lui souriais brièvement et je retournais à mes ongles.

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Déjà là j'aurais eu le temps de t'étouffer avec tes seins siliconés ma vielle. Je commençais à ranger mes effets essentiels, ayant enfin terminé avec elle et que j'espère, je ne la reverrais pas avant un siècle,à ce moment-là je serais partie long, nouvelle identité en main. Elle m'énervait tellement avec cet air supérieur qu'elle prenait avec moi, à en donner l'urticaire. Elle se croit si parfaite cette blondasse, rien qu'à la regarder j'avais envie de vomir. Son caractère de merde l'enlaidit à mes yeux, je ne l'enviais même pas. Un jour elle verra que la vie n'est pas aussi facile que ça, que faire les beaux yeux ne l'amènera pas aussi loin qu'elle espère. Toutes ces greluches de Cabot se ressemblaient toutes qu'on croirait des copies conforme de la présidente. De quoi donné de vrais cauchemars. Enfin bref, j'en avais ma claque d'être à proximité de sa personne que je range vite mes effets dans mon sac à bandoulière faite de mes mains. Ouais ouais, comme tu le dis, je regardais l'heure sur ma montre et pris en conscience qu'il me restait encore du temps avant mon prochain cours. J'irais le passer mon temps libre loin d'elle, ça je peux l'affirmer. Bon moi j'y vais salut ! , elle osa à peine posé un regard de mon côté, à jamais bécasse dis-je tout bas avant de m'en aller vers la sortie.

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Je portais peu attention à Remy maintenant. Elle avait fait ce qu'elle avait à faire et c'était bien comme ça. J'espèrais tout de même avoir une bonne note pour ce devoir, sinon, elle allait entendre parler de moi, ça, c'est certain ! C'était la fin de l'année, enfin, presque et ce n'était absolument pas le temps de faire chuter mes notes qui était ma foi assez haute. J'suis peut-être blonde, mais loins d'être conne ! Du coins de l'oeil, je voyais Remy ranger ses trucs ; elle allait sans doute me quitter bientôt. Ouais ouais, comme tu le dis C'était inutile de lui répondre, elle tenait des propos tellement peu pertinant ! Je me fait '' amie-amie'' avec elle uniquement pour l'utiliser. Je ne m'imagine pas entretenir une vraie amitiée avec cette fille. Bon moi j'y vais salut ! Directement, je levais les yeux vers elle. J'avais faim, je n'avais pas manger ce midi, je devais retrouver madame Remy à la bibliothèque pour qu'elle fasse mon devoir de français. Oh, pendant que tu es là Remy, ça te dit d'allez m'acheter un sandwich et un jus d'pomme à la cafétéria ? J'ai faim ! . Je sortais de mon sac, mon porte-feuille contenant plusieurs billets. Sur la table, je lançais instinctivement, sans faire attention, deux billets de cents. Je refermais mon porte-feuille et je le glissais dans mon sac. Garde la monnaie... .

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Donc en plus de prendre pour son lardon, je dois aller lui acheté à manger ? Elle croit quoi ? Que je vais laisser m'abattre et faire tout ce que miss me demande ? Alors là, c'est le toupet, déjà que j'ai tout fait ces efforts pour rédiger son devoir, je dois maintenant la nourrir ? Bordel elle a de la chance que je ne suis pas de nature batailleuse, elle aurait déjà un bleu à l'oeil si je m'écoutais. Énervée de la façon dont elle me traite, je lui jetais au visage l'argent qu'elle m'avait donné. Écoute moi bien blondasse, dieu t'a donné des jambes alors tu es en mesure de marcher, si tu ne veux pas retrouver sans elles, vaut mieux que tu t'adresses à moi d'une autre façon, je ne suis pas ta servante et encore-moi ton chien de compagnie, t'a qu'à demander à ton papa d'assouvir tes souhaits parce que moi ma chère je m'en vais et c'est la dernière fois que je te rends service. Ton amitié, c'est comme un cancer, j'en ai pas besoin, merci et à jamais , je lui fis un joli doigt donneur avant de me retourner vers la sortir me préoccupant peu de ce qu'elle pourrait bien dire sur moi. Si elle savait que cela me passait dix pieds par-dessus la tête, que peut-importe ce qu'elle me dira ne m'atteint pas, puisque je sais que jamais je ne ressemblerais et ne voudrait être elle. Je préférais autant mettre fin à mes jours que prodiguer du mal à tout ce qui m'entourent et me sentir haïr qu'aimer.

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Qu'elle petite idiote, elle ne sait vraiment pas à qui elle a affaire cette petite fille là ! Enfin, pas si petite, mais vous savez ce que je veux dire par là. Directement après que l'argent ait toucher la table, elle me le renvoya en plein visage. D'un instant à l'autre, j'arquais un sourcil et je la dévisageais comme si elle était une moins que rien. Écoute moi bien blondasse, dieu t'a donné des jambes alors tu es en mesure de marcher, si tu ne veux pas retrouver sans elles, vaut mieux que tu t'adresses à moi d'une autre façon, je ne suis pas ta servante et encore-moi ton chien de compagnie, t'a qu'à demander à ton papa d'assouvir tes souhaits parce que moi ma chère je m'en vais et c'est la dernière fois que je te rends service. Ton amitié, c'est comme un cancer, j'en ai pas besoin, merci et à jamais. Elle m'avait ensuite fait un beau doigt d'honneur. J'étais chanceuse ajourd'hui, dites donc ! Je ne pouvais pas m'empêcher de rire et de rire et de rire encore. C'était hilarant. Elle se prennait pour quelqu'un de bien supérieur à moi, ce qu'elle n'était pas du tout ! Je laissais l'argent là où elle était et je sortais de la Widener Library avec toutes mes affaires. Dans le couloir, plus loins, je pouvais voir Remy. Silverstone ! D'un pas rapide, j'allais la rejoindre, je la prenais par le bras, un peu fort, et je l'approchais de moi, histoire que les autres gens dans le corridor nous remarque pas trop. À l'avenir, si tu tiens à ta réputation et avoir des amis ici, adresses-moi la parole autrement. Et ton doigt d'honneur, met le où je pense. Un petit clin d'oeil s'était dessiné sur mon visage et immédiatement après, un air menaçant était présent sur mon joli visage. Maintenant, mon sandwich m'attend.

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Dans sa démarche de détermination, elle fut interrompue par la prise forte de son bras. Elle regarda d'un air dégouté la main manucurée qui la touchait et qui lacérait sa peau de peu. Elle se retira aussi vite de cette prise, écoeurer qu'elle puisse la toucher comme bon lui semble. Elle se retourna vers elle et pris un air de différence devant les menaces de la Cabot qui la touchèrent peu ayant vu mieux que ce petit chien enragé que représentait Calliope. Elle croyait lui faire peur, que ces arguments lors de sens lui fera changer de comportement envers elle, mais seul les personnes qu'elle respectait valais vraiment la peine qu'elle change, Calliope ne représentait rien pour elle, même pas une infime partie. Un rire sadique passa la barrière de ses lèvres cerisier, elle ne pouvait pas trouver la situation aussi ridicule que cela. Alors, tu te crois vraiment dans une cour d'école Calliope ? Que tous se soucie de ce qui peut bien t'arriver, laisse-moi te donner un petit conseil, change ta mentalité de gamine de 16 ans surchargé d'hormone et grandis un peu, on n'est pas venu pour devenir tes subalternes ,mais dessiner un avenir ce qui n'est pas ton cas, elle s'approcha de 5 centimètres de son visage, soufflant son haleine mentholé au visage. Écoute-moi bien Davenport parce que je ne me répéterais pas une deuxième fois. J'ai maté des personnes plus coriace que ça, donc toi et ta personne peuvent aller se faire foutre et que la prochaine fois que tu me dictes encore des ordres, je m'arrangerais de ton cas et crois-moi tu ne voudrais pas. Elle finit sa phrase avec un suspens avant de s'éloigner en la poussant par la même occasion

c'est si bon de t'avoir.
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Elle n'avait l'air de rien comme ça la petite Remy, mais elle est coriace cette jeune femme ! Une vraie garce. Malheureusement, elle ne se l'avoue pas, quel gâchit ! Alors, tu te crois vraiment dans une cour d'école Calliope ? Que tous se soucie de ce qui peut bien t'arriver, laisse-moi te donner un petit conseil, change ta mentalité de gamine de 16 ans surchargé d'hormone et grandis un peu, on n'est pas venu pour devenir tes subalternes ,mais dessiner un avenir ce qui n'est pas ton cas, De quoi parlait-elle cette chipie ? Moi, sans avenir ? Non, mais elle veut rire de moi celle-là ! J'étudie en droit et j'ai de très bonnes notes. Écoute petite connasse, tu te prends pour qui pour me dire que je n'ai pas d'avenir ?À ma place, je la fermerais et très vite ! Son visage était à cinq centimètres du mien. J'avais envie de lui cracher en plein visage. Peut-être plus tard, quand je la recroiserais dans les corridors où ailleurs. Écoute-moi bien Davenport parce que je ne me répéterais pas une deuxième fois. J'ai maté des personnes plus coriace que ça, donc toi et ta personne peuvent aller se faire foutre et que la prochaine fois que tu me dictes encore des ordres, je m'arrangerais de ton cas et crois-moi tu ne voudrais pas., Je riais à nouveau et je ne m'en gênais pas. Les menaces ne me faisait pas peur, surtout pas venant d'une petite femme comme elle qui s'amusait à faire sa fraîche. Ça, c'est si je ne m'occupe pas de toi avant Silverstone !

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Toujours et encore des sottises qui sortaient de cette bouche. Que de l'ennui et non de la peur se faisait ressentir chez la jeune Quincy. Elle lui faisait aussi peur qu'une fourmi, si elle croyait la fait trembler ne serais-ce qu'une partie de son corps, il faudrait faire mieux que ça. Écoute petite connasse, tu te prends pour qui pour me dire que je n'ai pas d'avenir ? À ma place, je la fermerais et très vite ! À moins qu'elle soit sa mère, et même encore elle ne prendrait pas un ton d'une telle envergure, elle l'écouterait, mais puisque c'est une vielle grognasse qui lui tape sur le système, autant la poussé à bout. Cela se voyait dans son visage qu'elle se retenait de la frapper, malheureusement pour elle, habité avec quatre crétins qui lui servaient de frères, l'avait amélioré à esquiver toute attaque, qu'elle vienne donc l'affronter, Remy l'attendrait avec impatience. Ça, c'est si je ne m'occupe pas de toi avant Silverstone ! Elle éclat d'un rire non discret et l'examina avant de rire encore plus fort. Comment pouvait-elle la prendre au sérieux ? Cette fille était la jumelle de Pamela Anderson, cela n'étant rien d'un compliment. Remy se détourna d'elle envoyant la main, ses propos l'ayant plutôt distrait qu'horrifier. Bien sûre Calliope, toujours le même discours, tu devrais changer de disque un jour, elle l'a laissa devant la bibliothèque et marcha avec la sortie la plus proche. Dehors, elle respira un bon coup, calmant toute cette négativité qui était remontée en elle. Pour une fois, elle s'en fichait de se donner en spectacle, elle en avait plus que marre d'être en présence de cette fille. Remy n'était pas venu à Harvard pour supporter encore une fois les caprices d'une autre bécasse blonde qui se croyait la reine du monde. À voir que la population de cette fac n'avait grandement pas changé du lycée.