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Un sourire malicieux prend place sur la frimousse d’Abril alors qu’elle se rappelle l’ardeur qu’elle mettait à lancer toujours plus loin, pour le simple plaisir de voir le corps de Zola se précipiter à la poursuite des balles, les muscles se déliter sous l’eau cristalline. Elle adorait voir ce corps en mouvement, ce corps qu’elle connaissait par cœur et dont elle aurait pu redessiner tous les contours du bout de sa langue. Chair qu’elle adorait, idolâtrait presque, le sommet de ses fantasmes qui nageait au fond de la piscine. Et si la joueuse de waterpolo avait souvent menacé de la faire tomber dans l’eau, elle ne l’avait jamais fait ; il n’était en revanche pas rare qu’Abril se déshabille pour la rejoindre dans la piscine de l’université, courant là le risque de se faire surprendre – heureusement la chance avait toujours été de leur côté. Parce que les maillots de bain ne restaient pas longtemps en place sous la surface ondoyante, les bretelles glissaient, se déshabillaient, les lèvres se réchauffaient…
Des lèvres qui rêveraient de vivre ça à nouveau, qui n’en ont pas le droit pourtant. Zola le souffle : la compétition s’est terminé. Et elles aussi, c’est terminé. Point final atrocement douloureux, à quel moment les choses ont elles pu virer de la sorte ? Abril n’en veut plus à son ex, elle en veut au passé, elle s’en veut de ne pas avoir été assez forte pour la supporter dans les moments difficiles et elle l’aime, putain elle l’aime toujours. C’est intenable de n’être là qu’à lui tenir la main quand son corps entier rêverait de lui sauter dessus, de l’emporter sur le canapé, sur les draps, à même le sol qu’importe tant que la nudité les rejoint. Una tortura. L’espagnole a raison. Et ça la ronge de l’intérieur.
– C’est impossible, mi Zol, impossible…
L’envie est si présente qu’elle en devient oppressante. C’est inimaginable de se dire qu’elle n’aura plus jamais le goût sucré des lèvres de Zola contre les siennes. Est-ce que ça va vraiment s’arrêter ainsi ? Toutes leurs dernières fois ensemble meurent peu à peu dans sa tête. Et ça fait mal.
– Une dernière fois, supplie-t-elle. Juste une dernière fois.
Elles ont en toutes les deux envie, non ?
Des lèvres qui rêveraient de vivre ça à nouveau, qui n’en ont pas le droit pourtant. Zola le souffle : la compétition s’est terminé. Et elles aussi, c’est terminé. Point final atrocement douloureux, à quel moment les choses ont elles pu virer de la sorte ? Abril n’en veut plus à son ex, elle en veut au passé, elle s’en veut de ne pas avoir été assez forte pour la supporter dans les moments difficiles et elle l’aime, putain elle l’aime toujours. C’est intenable de n’être là qu’à lui tenir la main quand son corps entier rêverait de lui sauter dessus, de l’emporter sur le canapé, sur les draps, à même le sol qu’importe tant que la nudité les rejoint. Una tortura. L’espagnole a raison. Et ça la ronge de l’intérieur.
– C’est impossible, mi Zol, impossible…
L’envie est si présente qu’elle en devient oppressante. C’est inimaginable de se dire qu’elle n’aura plus jamais le goût sucré des lèvres de Zola contre les siennes. Est-ce que ça va vraiment s’arrêter ainsi ? Toutes leurs dernières fois ensemble meurent peu à peu dans sa tête. Et ça fait mal.
– Une dernière fois, supplie-t-elle. Juste une dernière fois.
Elles ont en toutes les deux envie, non ?
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