What the Fuck, where is my cat. Haytam

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What the fuck, where is my cat?
Haytam & Alicia

Je sentais le jeune homme assez gênait, à se gratter souvent la tête, il n’avait pas de photo au-dessus du lit, que des bouquins, est ce qu’il sortait d’ici de temps en temps au moins ? Bon ça ne sentait pas le renfermé non plus, mais tout de même. On n’avait même pas fait connaissance, je ne connaissais pas son prénom, lui ne connaissait pas le mien, mais celui de mon chat, je ne vais pas aller loin avec ça. Il était d’accord. « Aller hop, on est parti ! » Je prends la bête sous le bras qui se permit de grogner un petit coup histoire de dire que ça ne lui convenait pas de bouger, je lui mets une petite tape sur le nez, histoire qu’il se calme un peu et nous prenons la direction de ma chambre. « Tu vas me prendre pour une tortionnaire avec ce chat ? » Je souris un peu, c’est vrai que ça m’embêterai bien que la SPA se ramène, embarque Meeko et le remette au refuge où je travail. Ca me la foutrait mal et je ne pense pas qu’Alex, le directeur du refuge, veuille encore me garder. Puis je m’aperçois de quelques chose dans les couloirs de la Dunster tout le monde nous regarde ? Je me tourne vers mon compagnon avec le regard qui disait, qu’est-ce qu’ils ont à nous regarder ? Ce n’est pas nouveau, les filles ont le droit de venir dans la chambre d’un mec sans forcément coucher ensemble. Ou alors c’est peut-être à cause de Meeko que j’ai dans les bras ? Ou même peut-être à cause de mon compagnon ? Je me fichais pas mal du regard des autres, et ce n’est pas parce qu’il y a quatre pélots qui nous regardent de travers que je vais faire un scandale, mais je suis une vrai taupe et j’aime savoir le pourquoi du comment, j’espérai que mon voisin de marche me le dirai.

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J’observais une dernière fois ma chambre, surtout la pile de bouquins qui menaçait à tout moment de s’effondrer et je sortais de ma chambre en le fermant. Une fois dans le couloir, j’enfouissais mes mains dans mes poches, suivant la jeune femme avec un peu de distance. Je n’aimais pas marcher trop près des gens, je n’étais pas non plus très tactile. J’ai été élevé avec des parents qui n’étaient pas vraiment portés par la tendresse, le fait que les gens me voient comme un homme très étrange voire bizarre m’aidait à rompre tous ces contacts. Ils ne m’approchaient pas, n’essayaient pas de percer cette bulle d’intimité que je m’étais créé, ils restaient tout simplement à l’écart. Je regardais alors le chat en souriant répondant « Il est certainement plus heureux dans tes bras que n’importe où ! » Disais-je avant de me mettre à hausser les épaules, baissant légèrement la tête en pensant à ce que je venais de dire, il est vrai que ce chat avait de la chance d’avoir une maîtresse si aimante. Je pensais alors subitement, et sans savoir pourquoi, aux animaux dans des refuges, cette image était si… désolante. J’avalais alors ma salive alors que la demoiselle dont je ne connaissais toujours pas le nom se retournait vers moi. J’entrouvrais alors mes lèvres, cherchant quoi dire « Laisse tomber, c’est moi qu’ils regardent, ne t’en fais pas… » A vrai dire, j’étais même étonné qu’elle ne soit pas au courant. Je soufflais en soufflant, m’arrêtant alors qu’on venait de tourner dans un couloir désert. « Tu sais, si tu veux que je retourne à mes occupations, tu peux, je ne le prendrais pas mal ! » Disais-je avant de replonger mon regard dans le sien, après cette petite scène, c’était tout à fait normal.

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Nous nous dirigions en direction de ma chambres Meeko dans les bras, Je trouvais le garçon assez étrange, c’est ce qui me donnais envie faire sa connaissance. « Tu m’étonne se chat adore les câlin. » Dis-je en souriant. C’est vrai que j’adore mon chat, nan je l’adore, pas je l’aime, il fait partie intégrante de ma vie, et le jour où il disparaitra, je sais que ça me fera de la peine. Tandis que nous marchions, des étudiants nous regardait, mon compagnon de fortune me dis que ça lui été adressé, y en a qui ont de sérieux problèmes franchement, y avait peut-être une raison, s’il voulait me la donner, il me la donnera s’il ne veut pas tant pis. Puis je l’entends s’arrêter, je me stop aussi, je lève les sourcils, mais de quoi me parlait ’il ? De ça là ? Nan mais je m’en fou. « Qu’est-ce que tu racontes, c’est les gens qui ont un problème c’est pas nous, aller viens. » Je lui prends doucement le bras, pour l’inciter à me suivre. Je suis très tactile comme, fille moi j’y peux rien, j’espère juste qu’il ne m’en voudra pas. Après tout, je l’entrainais chez moi, on se connait même pas, il pourrait bien prendre peur.

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Pour une fois je me sentais mal. J’avais l’habitude à ce que les gens me regardent de travers, me critiquent, c’était comme ça depuis que j’étais jeune, je pouvais parfaitement l’encaisser, mais me voir là, en compagnie d’une jolie fille et de ce chat, je peux comprendre que cela en perturbe quelques-uns, j’espérais simplement que la demoiselle en question ne subisse pas les mêmes railleries par ma faute. D’un coup je me sentais mal à l’aise, j’aurais aimé retourner me terrer dans ma chambre, c’était étrange, d’habitude je me foutais de toute cette petite mascarade. Je soufflais longuement en essayant de me congédier, seulement la jeune femme s’approcha de moi, tout sourire et m’attrapa par le bras en m’entraînant. Je me mettais alors à sourire discrètement, du rouge envahissant mes joues. Ce n’était pas mon genre d’être tactile, personne ne s’approchait de moi, me touchait, j’étais souvent catégorisé comme un lépreux ou un porteur de la peste. Je toisais alors le chat du regard qui semblait tout à fait à l’aise dans les bras de sa maitresse, puis je continuais à parler de tout et de rien, surtout du chat à vrai dire, avec la demoiselle jusqu’à arriver à sa chambre. Là je la laissais ouvrir et m’introduisais dans celle-ci lorsqu’elle m’y avait invité. Je fixais alors les murs tout autour de moi en silence, c’est vrai qu’elle était très différente de la mienne…

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Je me fichait pas mal du regard des autres, que ça soit quand je suis en mode normale ou en mode complétement tarer alors c’est pas au milieu des couloirs que ça va me déranger, cependant ça semblais pas mal déranger mon compagnon, je lui demanderai plus tard s’il veut bien se confier à moi. Le chat dans les bras, nous partions en direction de la Quincy, il n’y avait pas beaucoup de chemin à faire de toute façon. Ce fus très silencieux mais s’il ne veut pas parler avec moi en public il le fera peut-être dans ma chambre. Une fois arrivé à la Quincy nous prenons l’escalier et nous voilà arrivé dans ma chambre, J’ouvre la porte c’est tout de même différent que la chambre du garçon qui m’accompagne je ne connais même pas son nom. « Va s’y entre je t’en prie. Au fait je crois qu’on s’est même pas présenté moi c’est Alicia. » Je lui fait un grand sourire avant de le laisser entrer. « Tu veux quoi à boire je te propose ce que tu veux. »

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J’étais différent des gens m’entourant, et j’avais l’habitude, cependant, ce fait était visiblement ignoré par certaines personnes comme la fille qui m’accompagnait, c’était plutôt plaisant à vrai dire. Je trottinais alors derrière elle en silence jusqu’à sa chambre, admirant le chat blotti dans les bras de sa maîtresse. Je réfléchissais alors à l’éventuelle adoption d’un chat dans un refuge, après tout, un chat ce n’est pas très causant, ça dort souvent et pourtant il est de bonne compagnie, que demander de mieux ? Une fois arrivé devant sa chambre, je me postais près de la porte, attendant qu’elle m’invite à entrer, passant une main nerveuse sur ma nuque. C’est alors qu’elle se présenta, effectivement, j’avais totalement oublié de prononcer mon prénom. « Enchanté, Haytam ! » Disais-je en lui retournant son sourire, le mien se faisait plutôt timide. Je tournais alors sur moi-même pour admirer sa chambre, à vrai dire, c’était la première fois que j’entrais dans la chambre d’une femme, même si je n’allais pas préciser cette pensée. « Très jolie chambre ! Oh et pour la boisson comme tu veux, café, soda, même de l’eau, je ne suis pas difficile ! »

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