one night ≈ kostasia

tu regroupes tes cheveux dans un chignon que tu attaches. les yeux fixés au plafond, t'oses plus vraiment bouger. tu sais pas non plus si tu dois dire quelque chose ou pas. partir, rester? une chose est sûre, c'est que ce qu'il se passe là n'était pas ce à quoi tu t'attendais. tu grattes ta gorge et tu prends ton courage à deux mains. sans bouger, droite comme un i à ses côtés dans le lit, t'as remonté le drap sur toi. je.. je retourne me faire des pâtes ou.. ?ou tu restes ici à t'endormir. demain le réveil est matinal, le départ au ski n'est plus qu'à quelques heures de là.

Vos deux corps unis, se séparent pour reprendre contenance. Elle te fait un effet monstre et tu détestes ce sentiment. Si tu t’écoutais, tu aurais déjà pris tes jambes à ton cou, la laissant seule dans ta chambre. Au lieu de ça, tu restes béat, à la regarder presque d’une façon attendrie. S’en ai dégouttant. Tu la vois gigoter et placer la couverture au-dessus d’elle, avant de prendre la parole. « Reste, mais ne te couvre pas. Ne cache pas ce corps de rêve. » Tu la découvre jusqu’au nombril, tandis que ta main caresse d’un simple geste ses courbes, passant ton bras autour d’elle, un peu trop lentement, pour aller fermer la lampe de chevet. Ta main vient se placer directement sur son ventre. Même si tu avais bien envie de vous mettre en position cuillère, tu n'oses pas, ne sachant comment elle réagira. Déjà que c'est rare venant de toi que de tels gestes se font et encore moins que tu permets à une femme de rester à te côtés pour terminer la nuit.  « Tu sens le sexe, alors si tu ne veux pas que Soenn soit jaloux, tu devrais prendre une douche » Petit sourire fier, tu te fais une promesse, que ça ne sera pas la dernière fois que tu l’entendras gémir contre toi, sous ta couette. Cette femme est merveilleuse, plus que tu ne voudrais l'avouer.

t'as un sourire à la con qui est plaqué à tes lèvres. parce que ses mots sonnent comme des merveilleuses notes de musiques à tes oreilles. parce que lorsqu'il te touche, c'est délicat et adapté. t'es dans un nuage de coton, confortable et contenant. la couverture abaissée laisse le haut de ton corps à découvert. y'a comme un sentiment de vulnérabilité qui s'installe en toi, de suite apaisé par son regard que tu sens bienveillant. t'aurais pas pensé ça de lui. d'ailleurs, t'aurais même pas pensé de retrouver dans un lit avec lui. t'avais toujours fuit les mecs comme lui. un peu trop badboy. les coureurs, tu t'en fou, t'es pas vraiment mieux. mais ce côté "je te prends et je te jette", dont parles les rumeurs de lui. c'est pas ce que t'observes là. j'me doucherais demain matin que tu susurres. tu détournes ton corps du sien, lui offrant ton dos à observer. pas génial, mais c'est sur ce côté que tu aimes dormir. et puisqu'il t'y a plus ou moins inviter, à rester, tu t'installes confortablement. t'oses pas vraiment te coller à lui, moins tu le touches et moins t'es gênée de la situation. c'est loin d'être habituel chez toi de rester dormir avec les mecs avec qui tu couches, sauf certains privilégiés. il en fait désormais parti. puis tu te retrouves vite à trembler légèrement parce que ta température corporelle est en chute libre. les paupières qui sont lourdes, tu te sens partir dans un sommeil bien mérité. et de manière totalement inconsciente, tu te retrouves à te coller à lui.