Oeil pour oeil ▬ ♪♫♪
Quand j’ai réalisé, je ne sais pas pourquoi c’est à lui que j’ai pensé. Certaines se poseraient probablement plus de questions, analyseraient la situation, à savoir le comment du pourquoi, lorsque j’ai besoin de quelque chose, il se place maintenant en première position des personnes auxquelles je peux penser. Il faut croire que ça s’est fait au fil des mois, et que de toutes les façons, je n’ai absolument pas le temps pour les interrogations.
Alors quand je m’extirpe de la voiture conduite par mon chauffeur, je regarde directement la montre qui trône à mon poignet, dans le but de voir si le timing que je lui ai donné sera respecté. Emmitouflée dans de la fausse fourrure, je m’avance vers la devanture. Le centre commercial décoré aux couleurs classiques des fêtes de fin d’année, j’en roule des yeux, mal à l’aise face à ce déballage, Noël, chez moi, signifiant le plus souvent naufrage. Sa silhouette, je n’ai besoin que d’une minute pour la reconnaitre, et laisser le son de mes talons résonner sur les pavés quand je me décide à l’approcher.
Je le jauge, ô pas trop longuement, juste assez pour me dire qu'il peut presque être charmant, avant de lui exposer les éléments. « Je vais passer une semaine chez mes parents. » Le couple Miller – Witter s’apprête à célébrer son bal de Noël, divertissement vomitif annuel. D’ailleurs ça me fait penser, que ça lui irait bien, le rôle de cavalier. Et bien qu’il s’en contrefout de mes vacances à venir, je le sais, mais il faut bien la commencer quelque part, mon explication, « Je n'ai pas de cadeau pour ma mère. » Mes prunelles se braquant dans les siennes, profondément, armé d’un sourire putassier, le défiant, « Et c’est un fait notoire, » gigolo déguisé, inutile de le nier, même si tu préfères les païennes sans papier, « tu t’y connais en mégères friquées. » Quoi que, le visage incliné, je reviens sur mes mots, « Enfin… Tu pratiques encore ? » Certes, ce ne sont pas mes affaires, mais l’emmerder, j’adore.
Alors quand je m’extirpe de la voiture conduite par mon chauffeur, je regarde directement la montre qui trône à mon poignet, dans le but de voir si le timing que je lui ai donné sera respecté. Emmitouflée dans de la fausse fourrure, je m’avance vers la devanture. Le centre commercial décoré aux couleurs classiques des fêtes de fin d’année, j’en roule des yeux, mal à l’aise face à ce déballage, Noël, chez moi, signifiant le plus souvent naufrage. Sa silhouette, je n’ai besoin que d’une minute pour la reconnaitre, et laisser le son de mes talons résonner sur les pavés quand je me décide à l’approcher.
Je le jauge, ô pas trop longuement, juste assez pour me dire qu'il peut presque être charmant, avant de lui exposer les éléments. « Je vais passer une semaine chez mes parents. » Le couple Miller – Witter s’apprête à célébrer son bal de Noël, divertissement vomitif annuel. D’ailleurs ça me fait penser, que ça lui irait bien, le rôle de cavalier. Et bien qu’il s’en contrefout de mes vacances à venir, je le sais, mais il faut bien la commencer quelque part, mon explication, « Je n'ai pas de cadeau pour ma mère. » Mes prunelles se braquant dans les siennes, profondément, armé d’un sourire putassier, le défiant, « Et c’est un fait notoire, » gigolo déguisé, inutile de le nier, même si tu préfères les païennes sans papier, « tu t’y connais en mégères friquées. » Quoi que, le visage incliné, je reviens sur mes mots, « Enfin… Tu pratiques encore ? » Certes, ce ne sont pas mes affaires, mais l’emmerder, j’adore.
LE 16 12 2022
Cambdrige Mall
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(Wendy Witter)