(joyrows) you can't break a broken heart

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you can't break a broken heart

Je m'étais tâté, pendant bien vingt minutes dans ma voiture. Y aller ou ne pas y aller. C'était difficile comme choix. Mais partir sans t'avoir dit ces mots couchés sur un papier, c'était comme partir comme un voleur. Te donner raison. Mais j'avais aussi peur de te blesser encore plus de ne pas oser te regarder dans les yeux. J'avais peur que tu m'en veuilles encore plus et qu'on finisse par vraiment prendre des chemins différents. T'étais mon pillier et être sans toi, sans nos messages, sans ta présence, sans même ton approbation sur quoi que ce soit... c'était dur. Et même si je partais plus ce soir finalement, je préférais glisser cette lettre sous ta porte, avec l'espoir que tu ne sois pas là. J'aurais bien trop peur d'une confrontation, ou que tu lises mes mots face à moi. Finalement, j'avais trouvé le courage de me rendre dans la maison qui t'avait accueillie à la rentrée. Les étages montés, je me retrouvais devant ta porte. Cette chambre où j'avais déjà dormi à tes côtés de nombreuses fois depuis la rentrée. Peu importe qu'Eo soit là ou non. On avait nos habitudes et les perdre me faisait perdre tous mes repères. Un souffle, un soupir, et voilà que je glisse la lettre, ornée d'une enveloppe avec ton prénom dessus ainsi qu'un petit coeur, ainsi que deux autres papiers et une clé. J'espérais juste que ce soit pas trop, que tu ne m'en veuilles pas trop non plus. Enveloppe glissée, j'étais resté bloqué là quelques instants avant de me remettre en marche vers la sortie.

@Grace Burrows & @Donovan Joyner
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ces derniers temps, c'est vraiment pas facile. rien à voir avec cette m*rde de veritas. c'est plutôt le fait que ta relation avec ton meilleur ami se soit dégradée d'un seul coup. si bien que vous ne vous êtes pas vu depuis un certain bout de temps. difficile à croire quand on vous connait. les deux inséparables. ceux qui n'savent pas respirer, vivre l'un sans l'autre. certains auront beau dire ce qu'ils veulent, dj comptent plus que tout pour toi. tu t'es mis ta famille à dos pour lui et tu ne regrettes rien. beaucoup trop d'ambiguïté s'est installée dans votre relation. avoir enfin pu et osé parler de ce qu'il s'est passé à l'époque du lycée, durant la soirée qui a bouleversé ta vie, tout a changé. peut-être que t'aurais pas du. vous en seriez surement pas là aujourd'hui. il y a parfois des choses qui doivent rester sous silence. celle là était surement la principale. regardez où vous en êtes aujourd'hui ? et pourtant, tu te refuses de faire le premier pas.

ton regard qui se focus sur le pas de la porte de ta chambre. fronces les sourcils lorsque tu vois plusieurs papiers s'y glisser. tu te lèves rapidement de ton lit, ramasse tous les papiers  glissés au sol. et tu reconnais rapidement l'écriture de ton meilleur ami. le palpitant qui s'active, tu te rues vers la porte pour l'ouvrir; personne dans le couloir. tu te résous à aller plus loin et préfères prendre le temps de lire ce que contient les enveloppes. une lettre écrite par ton meilleur ami. et tu passes par pas mal d'émotions en la lisant; le coeur prêt à exploser, la tristesse, tant de choses qui te passent par la tête. et ci joint, comme il l'a écrit, les clés de l'appartement, promesse d'adoption de lunard, le chat sur lequel t'avais craqué. refermes le tout. regard rivé vers la fenêtre au dessus de ton lit. mordillant l'intérieur de ta joue, incapable de prendre une décision tellement t'as trop de choses en tête. il te manques, ça ne fais aucun doute. il sait aussi à quel point tu peux être entêtée. une fois qu'on te déçois, c'est compliqué. surtout quand ce sont des personnes auxquelles tu tiens. et évidemment, dj en fait parti. tu sais que ça partait pas d'une mauvaise intention, mais tout ce qu'il a fait ces derniers temps, et pas mal de choses qu'il t'as dites t'ont quand même assez agacé. et là, de ta fenêtre, tu repères la voiture de dj garée sur le parking. après quelques secondes d'hésitations, tu descends après enfilée une veste pour le rejoindre. frappe doucement contre la vitre conducteur, tu te mordilles la lèvre inférieure, léger sourire aux lèvres, lui faisant signe de sortir. une fois la portière ouverte, tu te recules pour le laisser sortir, croisant tes bras contre ta poitrine, rabattant les côtés de ta veste contre toi ― salut.. j-j'ai lu ta lettre. écoute, t'aurais pas du pour les clés, la demande d'adoption tout ça... cet appartement, c'était nous deux. toute seule je pourrais pas gérer et j'ai pas envie d'y vivre sans toi. je préfère carrément rester à la dudley avec eo. alors oui, t'as pas encore bien pris le temps de réfléchir à tout ça. t'agis sur le moment, tu sais pas si c'est la meilleure chose à faire, mais c'est tout toi ça. à réagir sur le moment, parfois trop rapidement.. ― j'pense que c'est en partie ma faute. j'aurais jamais dû reparler de ce qui s'est passé au lycée. pas que ça ait tout gâché, mais presque. tu lâches un long soupire, venant t'adosser à sa voiture ― biensur que t'es encore mon meilleur ami dj. t'es la personne que j'aime le plus au monde et impossible pour moi de définir tout c'que je peux ressentir. parce que moi même j'ignore et ne comprend pas la moitié de ce que tu me fais ressentir. mais encore une fois, ya des choses dans ta lettre qui m'ont fait grincé les dents. j'vais juste te laisser repartir, on va faire notre vie chacun de notre côté pendant ces quinze jours. prend le temps pour toi et ta famille. et quand tu reviens, j'espère jsuste qu'on y verra plus clair. parce que là... j'suis juste chamboulée. j'arrive plsu à réfléchir à quoi que ce soit. j'suis venue surtout te rejoindre ici parce que j'voulais te voir, tu me manques. mais il y a encore des choses sur lesquelles ont a besoin de réfléchir. prendre du temps. pour le coup, tu préfères miser sur la longue réflexion.

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Enveloppe glissée sous la porte, j'avais le cœur battant et je préférais m'en aller tout de suite plutôt que de risquer la moindre confrontation. On pourrait dire que je suis faible, que je suis lâche et peut-être oui. Après tout, je jouais à l'autruche depuis des années, alors un jour de plus ou un jour de moins, qu'est-ce que ça changeait ? Marchant jusqu'à ma voiture, je ne me résignais pourtant pas à démarrer et à prendre la fuite. Je sais pas, peut-être que j'espérais au fond de moi que tu sois dans la chambre, que tu lises mes mots couchés sur un papier et que tu me rejoignes pour m'empêcher de partir à Milwaukee sans toi. Que sais-je ce que j'espérais vraiment. La vérité, c'était que tu étais vraiment descendue, pour me rejoindre au niveau de ma voiture. Tête plaquée contre le volant, je la tournais pour te découvrir derrière le carreau. Je me redressais et puis sortais comme tu m'invitais à le faire, de l'automobile qui me gardait bien au chaud. Le cœur battait aussi vite, si ce n'est plus, que tout à l'heure. Le stress de ce que tu avais à me dire, la peur d'être déçu aussi. T'étais bien la seule à pouvoir me mettre dans un tel état, puisque tu étais la seule à t'être hissée tout en haut d'une échelle, point culminant inatteignable pour le reste des mortels. Me mordant l'intérieur de la joue, je me retenais de réagir pour ne pas empirer les choses. Deux semaines, loin de l'autre. C'était deux fois plus que cette semaine entière et j'avais l'impression de sentir le sol se dérober sous mes pieds. Mais à tes yeux, je gardais contenance. Je crois, j'espère. Je me contentais de hocher la tête, ne sachant pas tellement quoi dire. Alors qu'en réalité, je pouvais en dire beaucoup des choses, comme le fait que parler de ce qui s'est passé quelques années auparavant n'était pas le déclencheur de tout ça, mais bel et bien les sentiments que je ressentais. Mais je préférais me taire, me contentant de te prendre dans mes bras. Tout simplement. Glissant mon visage dans ton cou, sentant alors ton odeur, je te serrais fort, avec toute la tristesse et le manque que je pouvais ressentir. Le cœur brisé, il ne serait pas réparé aujourd'hui, pour sûr. « tu me manques aussi... et tu vas me manquer encore plus » Pendant deux semaines, peut-être plus même. Pas sûr que tu veuilles me revoir dès mon retour non plus. Le plus dur sera sûrement le manque de communication entre nous. De t'envoyer un message quand je vois un truc qui me fait penser à toi, ou alors quand un souvenir de nous deux me revient en tête et que je veux te le partager. Ça a été compliqué pendant une semaine et ça le sera encore plus pour les deux prochaines. Mais j'allais faire avec. J'ai déjà survécu à ça alors... peut-être que j'y arriverai encore. Seulement, va savoir si notre relation ne va pas en pâtir. A nous voir là, comme deux inconnus, c'est ce dont j'ai déjà l'impression. Plus rien ne sera jamais comme avant et ça me fait flipper. Me reculant pour te regarder, sourire gêné de t'avoir presque imposé cette étreinte, je finis par hausser les épaules. « amuse toi bien demain avec ton quelqu'un » Je sais même pas qui c'est et j'ai pas envie de le savoir. Sinon, j'allais sûrement maudire cette personne sur dix générations pour avoir la chance de passer du temps avec toi, pendant que je n'allais que broyer du noir dans mon lit, attendant patiemment dimanche pour prendre mon vol. Putain de Zayn, tu fais chier à vouloir aller à ce bal.

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t'avais tellement envie de repartir en arrière. effacer tout ce qui s'était passé ces derniers jours pour recommencer et le faire autrement. tellement de choses que tu regrettes. de choses que tu aurais du faire et ne pas faire. et d'un côté tu te dis que t'as rien à te reprocher. que tu ne dois pas t'en vouloir de quoi que ce soit. il vient t'étreindre, te disant que tu lui manques et que tu lui manqueras durant ces prochains jours. ressers doucement l'étreinte, enroulant tes bras autour de son cou, profitant de ce rapprochement qui ne se reproduira pas pendant quelques temps. puis, à sa remarque lorsqu'il se recule, tu te braques légèrement, ne comprenant pas trop pourquoi il te sort ça comme ça ― dj... tu veux dire quoi par là ? écoute... vraiment j'ai l'impression que t'as envie de me faire culpabiliser là. à chaque fois que je dois faire quelque chose, tu me balances un truc qui m'fait passer pour une misérable meuf qui passe de bons moments avec d'autres personnes. t'as pas le droit de faire ça. toi aussi t'as eu tes moments. avec mavis, avec celle de la confrérie. fronces les sourcils en captant son regard. t'as pas l'intention de le laisser partir comme ça. t'as pas envie de culpabiliser. et t'as pas envie de le laisser essayer d'te faire culpabiliser. ça te tends. c'est la phrase de trop.

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Je profitais de cette étreinte pour reprendre en énergie, faire le plein de toi avant de ne plus pouvoir pour une durée indéterminée. J'avais le cœur au bord des yeux mais je me retenais. Cette situation était délicate, ça pouvait exploser à tout moment mais moins j'en disais, mieux ce serait. Mais faut croire que le peu qui sortait de ma bouche avait le don de t'atteindre, de te braquer et de faire en sorte que tu te sentes mal. Si c'était pas ma volonté, le résultat était quand même le même. Je te blessais, je te faisais pas du bien et je comprenais d'autant plus ce besoin que tu avais de ne plus m'avoir à tes côtés. Et le réaliser faisait d'autant plus mal. Une inspiration, avant de détourner le regard. J'peux pas, j'y arrive pas à te regarder. « je veux pas te faire culpabiliser. c'est vraiment pas mon intention. j'veux que tu t'amuses et que tu oublies tous tes soucis, tous ceux que je te cause en tout cas... j'sais juste pas avec qui tu y vas alors oui, à mes yeux c'est un "quelqu'un" » Dernièrement, tu me partageais plus vraiment grand chose, si ce n'est que t'as couché avec Zane. Difficile aussi d'admettre que j'aurais préféré que t'y ailles avec moi, que tu t'amuses avec moi, que tu n'aies d'yeux que pour moi. Je voulais pas rajouter de l'huile sur le feu alors je me contentais simplement de ces mots. « t'es pas une misérable meuf, t'as le droit à tes moments de légèreté et de bonheur, désolé si j'suis encore maladroit » Et je me remettais à mordre l'intérieur de ma lèvre, regarder ma voiture du coin de l'oeil avant de te regarder l'espace d'une fraction de seconde, toujours incapable de tenir ton regard. « tu devrais rentrer, je voudrais pas que tu tombes malade par ma faute... » soufflais-je alors, le cœur en berne.

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bras que tu viens croiser contre ta poitrine. soupire qui s'échappe d'entre tes lèvres. t'es agacée et tu ne t'en caches pas. peut-être que c'était la phrase de trop. et ce qui t'énerves le plus, c'est sa manie de te faire culpabiliser alors que tu ne devrais pas. il ne le fait sans doute pas exprès, mais ça t'fais grincer les dents à chaque fois que tu ressens une quelconque culpabilité. alors oui, t'es peut-être un peu trop virulente parfois, mais c'est toi. t'es comme ça et c'est pas nouveau. ― tu veux peut-être pas, mais j'culpabilise. alors que je devrais pas. ce.. quelqu'un, il s'appelle neven. mais t'as pas non plus cherché à savoir qui c'était. bref. là, t'es à fond dans les reproches et t'as pas envie de t'épuiser à ça. t'as pas envie que vous vous sépariez comme ça. c'est pas vous ça. il détourne le regard, et toi t'hausses les sourcils, refermant bien ta veste autour de toi. tu soupires longuement, puis te racles la gorge essayant de te calmer un peu, histoire de ne pas empirer la situation ― j'veux pas... qu'on s'embrouille. qu'on s'quitte mal. j'sais juste pas comment gérer tout ça. le fait d'avoir remit notre soirée au lycée sur le tapis, je crois que ça n'a pas aidé. j'suis tendue.. tu déglutis, puis viens te mordiller l'intérieur de la joue.

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L'intérieur de la bouche qui souffre, puisque je me mords la joue, mais c'était pour éviter de dire ou faire un truc que je pourrais regretter. Tu n'aimais pas chaque mot que je pouvais sortir, alors que mon intention première était d'être avenant. Visiblement, je devais revoir ma façon de communiquer. Encore un truc qui allait pas dans ce que je faisais, je l'ajoutais à la liste. « ah, le mec de la soirée cookie de l'autre fois ? » J'avais réclamé des cookies, tu m'avais invité à la Dudley quand vous vous matiez des films. Il me semble que c'était lui, sinon, j'ai possiblement aucune idée de qui ça pouvait être. En tout cas, il était évident qu'un truc n'était plus là, qu'on était comme deux étrangers qui marchaient sur des œufs à l'heure actuelle alors ouais, c'était sûrement mieux si on cessait de se parler pendant les deux prochaines semaines. Mais me connaissant, ça allait être dur, vraiment dur. « on a qu'à l'enlever du tapis et faire comme si cette partie de soirée n'avait jamais existé » Pire idée du monde, mais j'étais à court de solution nous concernant. J'crois que je préférais de loin redevenir ce meilleur ami "sans" ambiguïté, plutôt que tenter quelque chose qui pouvait nous ruiner. Je soupire avant de m'approcher une nouvelle fois, glissant mes mains sur les tiennes pour les attraper. « t'es la meilleure chose qui m'sois jamais arrivée, grace. j'veux pas te perdre, j'veux pas... de tout ça, de nous deux en froid, embrouillés, séparés. alors je suis prêt à tout pour retirer la tension » Quitte à taire tout ce que je peux ressentir, oui. « tout ce que je veux, c'est que tu sois bien, heureuse. détendue.. »

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tu te contentes juste d'affirmer d'un signe de tête. celui des cookies, en effet. pas envie d'en parler plus longtemps. puis quand il propose une solution, juste impensable pour toi, tu lâches un long soupire d'agacement. soit, tu préfères rien dire plus ― faisons ça oui.. que dire de plus à ça ? franchement. puis lorsqu'il s'avance, saisissant doucement tes mains, tu l'écoutes tout en te mordillant l'intérieur de la joue, lâchant quelques soupires de temps à autre ― l'important c'est qu'on soit heureux tous les deux dj. ça me fais autant chier que toi ce qui se passe. et si t'es pas heureux, je le serais pas non plus. t'as pas envie de passer pour celle qui ne pense qu'à elle et qui pense que les efforts et les concessions doivent être à sens unique. donc oui, pour l'instant, t'as besoin d'être seule et tu sais que lui aussi ça lui fera du bien. t'as les pensées sans dessus dessous en ce moment. ça a été trop vite. votre amitié en a prit un coup, parce que vous avez fait n'importe quoi. t'as fais n'importe quoi. t'as agis sans réfléchir encore une fois et vous en payez le prix.

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Mes actes allaient à l'encontre de tout ce que je pouvais ressentir. L'amour, les sentiments. Tout ce qui était en moi et qui ne demandait qu'à franchir mes lèvres pour t'avouer ce que j'éprouvais pour toi. Mais non, j'étais pas assez courageux pour le faire, pour risquer de perdre tout ce qu'on avait construit ces dernières années ensemble. Je me contentais de pincer mes lèvres, pas certain que ce soit très intelligent de faire comme si, mais je pense pas qu'on ait tellement le choix en vue de la situation actuelle. Je hochais la tête à tes mots, sans dire quoi que ce soit de plus. J'étais pas heureux, j'allais pas l'être pendant un moment, mais peu importe. Si cette distance t'était nécessaire, j'allais l'accepter, éventuellement. Douloureusement oui, mais en silence. « amuse toi bien demain avec neven, vraiment » J'esquissais un léger sourire sur mes lèvres avant de lâcher tes mains, déposant un baiser sur ta joue. Puis je me reculais, touchant la porte de ma voiture. « tu devrais vraiment rentrer avant de tomber malade »

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ça te brises de vous voir comme ça. vraiment. mais t'arrives juste pas à passer à autre chose, à penser à autre chose. t'aurais jamais du reparler de tout ça. bref, ça te bouffes et tu peux pas revenir en arrière. ce sale mood qui s'était installé était pas prêt de partir. amuse toi qu'il dit. ouais t'allais essayer. tu savais que t'allais passer une super soirée avec neven dans tous les cas, mais tu sais aussi que dj sera dans un coin de ta tête non stop. acquiesces d'un signe de tête puis te recules à ton tour quand il retourne à sa voiture. tu t'approches de la portière avant qu'il ne la referme ― essaye de passer de bonnes fêtes quand même. on va essayer de se sortir toutes ces merdes de la tête, histoire de pas finir l'année comme des merdes. souris en coin, légèrement amusée. ouais, sinon vous aurez pas fini de chialer à cette allure si vous n'y mettez pas un d'humour. c'est déjà assez dur comme ça. attrapes sa main, puis t'approches de lui pour déposer tes lèvres sur sa joue. l'envie de le prendre dans tes bras plus forte que jamais, mais l'impression de devoir être un peu plus pudique maintenant t'en empêches. c'est là que tu te dis qu'il ya un truc qui va pas et que c'est dur à encaisser ― malgré tout, tu sais que je t'aime dj. n'en doutes pas. tu me connais depuis assez longtemps pour savoir que le plus important pour moi, c'est toi. d'accord ? j'te permets même pas d'en douter une seule seconde. resserres tes doigts sur les siens. évidemment que tu l'aimes. c'est juste... inimaginable de penser le contraire. rien a changé dans ton coeur. c'est juste que c'est un mauvais moment à passer.

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