On ne souhaite pas des choses faciles, on souhaite de grande choses, des choses ambitieuses, hors de portée. On fait des vœux parce qu’on a besoin d’aide et qu’on a peur. Et on sait qu’on en demande peut-être un peu trop. On continue à faire des vœux pourtant, parce que, parfois, ils se réalisent.
Nevalek
Je suis pas sûre de voir à quel point, en l'espace de même pas un an, ma vie s'est affolée. Non vraiment je vous jure on dirait que je suis dans des montagnes russes, que le temps passe à une vitesse folle et que j'évolue sans même m'en rendre compte. C'est fou à quel point depuis ma rencontre avec Alek, je n'ai plus la notion du temps. Il me semble que ça fait une éternité que je vis le bonheur avec lui alors qu'en réalité non. C'est clair que comparer à des couples qui fête leurs noces d'or, ou je ne sais quoi, on est minuscules mais ça ne rend pas notre relation moins intéressante que la leur au contraire. Cette passion qui m'habite, n'est pas prête de s'éteindre, loin de là, elle ne fait que grandir et s'épanouir, même qu'elle a réussit à faire des miracle en nous offrant le plus beau des cadeaux, celui de donner la vie. Du coup pour que tout cela soit parfait, on allait lui offrir un vrai toit, pas celui d'habiter dans une chambre d'étudiante. Parce que oui je veux l'idéal pour mon enfant et Alek également, après tout c'est lui qui au départ avait évoqué l'idée d’emménager ensemble Forcément, cela m'était apparu telle une évidence et puis pourquoi je refuserai après tout, alors que construire une vraie vie de famille était ce que j'avais toujours voulu. Malgré nos statuts d'étudiants je n'avais pas peur. De toute façon qui nous empêcherait de vivre comme on le souhaite ? Personne! On est majeurs et vaccinés à ce que je sache et puis je nous considère largement responsables pour assumer ce qu'incombe une vraie vie de couple et de parents. Il ne nous avait fallu que peu de temps pour trouver l'appartement qui nous conviendrait, après tout nous sommes des gens simples, on demande pas la lune, juste un chez soi. Et puis moi tout ce qui m'importe c'est qu'il soit là à mes côtés. L'argent n'est même pas un problème au vu de la situation financière de ma famille, bien que je n'affiche jamais l'argent que je possède, je trouve ça malsain. Alors voilà, je suis prête à me lancer dans une nouvelle aventure, refermant le dernier carton dans ma chambre des Quincys avant de le poser dans ma voiture. Manque plus qu'une chose, mes petites bébés que j'impose donc à mon fiancé. En même temps, je pense qu'il doit se douter qu'il est obligé d'accepter mes six chats dans notre appartement. C'est accompagnée de tout ce petit monde que je prend la route alors qu'Alek doit sûrement déjà m'attendre enfin bon je peux pas quitter la Quincy House si facilement même si j'y suis toujours hein mais bon plus 24/24h. Ca va me faire bizarre je crois. Je finis par me garer en bas du bâtiment qui habite maintenant mon chez moi. Je prends un seul de mes chats avec moi, le plus mignon, le plus adorable d'entre tous, parce que oui six dans les bras c'est un peu impossible! Bref c'est comme ça que je me pointe dans l'appart envahi de cartons qu'il faudra s'avérer à déballer. " Bon tu t'es déjà perdue dans l'appart ou tu te caches dans un carton? " dis-je pour que mon fiancé apparaisse alors que je pose la petite boule de poil et le regarde déambuler. Mon bonheur est complet et grâce à tout ce qu'Alek a pu m'offrir. " J'ai besoin d'un homme musclé pour décharger ma voiture. " ajoutai-je alors que mes yeux divaguent dans le lieu où je pourrai passai des jours et des nuits avec ma moitié.
• Respire, prend ton temps, lave toi le visage, souffle, ne te stress pas, ne te remet pas en question, arrête de te prendre la tête, prépare tes bras, aujourd’hui tu vas en avoir besoin, compte jusqu’à trois, regarde un dernier coup cette petite chambre que tu as occupés seulement quelques mois, et c’est partie, t’es lancé, tu ne peux plus t’arrêter… Ma vie allait prendre un tout autre tournant aujourd’hui. Au revoir la petite chambre d’étudiant, bonjour le vrai appartement. Si l’on retourne un an en arrière, j’pense pas qu’on puisse se douter un instant que la personne que j’étais à l’époque allait devenir le jeune homme que je suis aujourd’hui. Tout a changé, que ça soit moi, ma façon d’être, de me comporter, mais aussi mes fréquentations. J’ai dit au revoir à tous ces gars qui pouvaient me plonger vers le bas en me demandant de réaliser de stupide défi, et j’avais dit bonjour à une vie plus saine, une vie plus calme. Le seul moteur de cette vie, la seule personne qui m’avait changé, et, la seule personne à qui je devais tout était la plus belle femme que j’avais eu la chance de rencontrer dans toute ma vie. Elle la perfection, la gentillesse, la générosité, celle qui pouvait m’apaiser en un regard, me calmer en une parole, elle était ma moitié, celle dont j’avais besoin pour vivre. C’est sûr que de lui demander de prendre un appartement avec moi n’était pas quelque chose de facile, elle aurait très bien pu refuser étant donné son statut de présidente des Quincy, mais, à mon plus grand bonheur, elle avait accepté, sans même chercher à se poser des questions. Alors ce matin, je m’étais préparé, j’avais finis mes derniers cartons et j’avais été cherché cette camionnette de location pour la charger de toutes mes affaires, ainsi que celle que Neva m’avait déjà emmené, histoire d’aller plus vite. Huit heure du matin et j’étais déjà dans l’appartement, dans mon, notre appartement. J’avais monté encore aucun carton et je m’étais posé debout, au centre de tout ça, imaginant notre vie ici, c’était parfait, l’appartement était parfait, c’est ce dont j’avais toujours rêvé pour commencer, ni trop grand, ni trop petit, un plafond bien haut, de grande fenêtre nous donnant une magnifique vue, et en plus, au premier étage. C’est après quelques minutes ou je me balada dans ce dernier que je décida d’aller chercher tout ce que j’avais emmené, je n’allais tout de même pas me branler les couilles en attendant que Neva arrive. Alors, j’avais tout déchargé en un peu moins d’une heure, mais je n’avais rien rangé, tout était en merde dans le salon, dans l’entrée, dans les chambres, y’avait des cartons un peu partout, et je commençais seulement à répartir les cartons dans les pièces ou ils allaient aller. " Bon tu t'es déjà perdue dans l'appart ou tu te caches dans un carton? " […]" J'ai besoin d'un homme musclé pour décharger ma voiture. " Bip bip bip, la plus belle était arrivé, alors, arrêtant ce que j’étais en train de faire, je me dirigea vers l’entrée pour la voir debout, un chat dans les bras, m’approchant d’elle, je déposa un baisé sur ces lèvres avant de prendre la parole. « On est chez nous mon cœur ! Admire ! » Regardant son chat, je venais juste de me souvenir qu’on allait vivre avec six chats… Bon, c’est pas la mort, je les aime bien ces petites bestioles ! Glissant mes mains dans ces poches, j’attrapa ces clefs de voiture avant de reprendre. « J’ai besoin de ça je crois, on va éviter de laisser mourir de chaud tes premier enfants dans la voiture ! » Notre appartement, putain, j’sais pas si vous imaginez, mais j’étais l’homme le plus heureux du monde, j’avais la chance de me réveiller tous les matins aux côtés de la femme que j’aimais, celle qui portait mon enfant, notre enfant. •
On ne souhaite pas des choses faciles, on souhaite de grande choses, des choses ambitieuses, hors de portée. On fait des vœux parce qu’on a besoin d’aide et qu’on a peur. Et on sait qu’on en demande peut-être un peu trop. On continue à faire des vœux pourtant, parce que, parfois, ils se réalisent.
Nevalek
Une étape de plus de franchi dans ma vie d'adulte, de fille responsable, enfin ça je l'ai toujours été, du moins je le pense. J'ai jamais été du genre à accumuler les conneries même si j'ai eu ma période "je m'en fou de tout" où je vivais pour m'amuser sans me préoccuper du lendemain. De toute manière celle-ci fut quand même soft et de courte durée pour la simple et bonne raison qu'un homme a réussi à entrer dans ma vie. Bon déjà là, mes amis ont bien rigolé ou on du croire que ça n'allait pas durer longtemps mais si seulement il pouvait voir ce que je ressentais pour Alek et ce depuis le tout début, il aurait pu très vite deviner qu'on en arriverait très vite au point d'officialiser cette relation par des fiançailles et un enfant. Pour moi, ça m'avais paru logique dès le début même si j'avoue que je n'avais pas vu venir ces deux bonnes nouvelles au moment où elles nous avaient été annoncés. Par contre cette décision de s'installer ensemble, de commencer une vraie vie à deux avait été prise d'un commun accord, enfin y'avait pas eu vraiment d'accord mais bref, c'était une décisions mûrement réfléchi en à peine quelques secondes. En même temps y'a pas de questions à se poser et encore plus que dans moins de 7 mois, il faudra réellement assumer les responsabilités de nos actes. Ces dernières semaines, j'ai l'impression que ma vie a bien changé, ne plus penser que pour soi mais pour deux, c'est un tout autre style de vie mais c'est loin de me déplaire au contraire. A vrai dire je m'habitue très bien à être enceinte. Une fois la surprise passé, ce n'est que pur bonheur et même ce mot n'est pas assez fort pour décrire ce que j'ai sur le coeur. Après tout il n'y a qu'Alek et moi qui pouvons vraiment vivre cette euphorie. Je ne me faisais pas de soucis pour l'avenir, pour notre famille désirée par nous deux. On a beau être différents sur de nombreuses choses y'a bien quelque chose qui nous rassemble plus que tout à savoir notre vision commune d'un avenir simple régi par l'amour entre deux personnes. Ce futur qui se présentait à moi alors que j'étais debout dans cette immense pièce que je pourrais maintenant dénommer comme étant notre salon. Un lieu où nous allions à nouveau construire des souvenirs. En peu de temps, l'homme de maison avait répondu à mon appel. Le contact de ses lèvres contre les miennes me rendit encore plus souriante pour aborder cette journée. Une nouvelle page qui se tourne dans cette fabuleuse histoire qui est la notre. " On est chez nous mon cœur ! Admire ! " L'entendre dire cela à voix haute rend la chose encore plus vrai. Non je rêve pas, je suis bel et bien dans un appartement qui est le notre à partir de ce jour. " Chez nous oui, ça sonne bien je trouve. Je vais très vite m'y habituer. " Avoir enfin une vraie intimité, je crois qu'on ne peut qu'apprécier et puis c'est pas plus mal pour mes amis anciens colocs débarrassés de tout mes chats et qui doivent sûrement remercier Dieu de pas avoir à en plus supporter un gosse à l'avenir. Franchement je suis trop généreuse des fois. " J’ai besoin de ça je crois, on va éviter de laisser mourir de chaud tes premier enfants dans la voiture ! " ajouta t-il après avoir fouillé mes poches. Je ne pus m'empêcher de sourire. J'ai aujourd'hui la confirmation qu'il est devenu un véritable quincy! " Tu vois t'as déjà la fibre paternel, qu'est ce que je t'avais dit ! Bon je viens avec toi, j'ai pas envie que y'en ait un qui te saute dessus et qui te défigures. " Bien sûr que ça n'arriveras pas mais bon vaut mieux être prudent. Je me dirigeais déjà vers le palier suivi de très près par mon garde du corps... " Bon tu m'en veux pas mais je prendrais les escaliers, je tiens pas à rester bloquer dans un ascenseur. " Non je ne suis ni folle, ni parano, je pense juste que je peux emprunter dix marches sans me retrouver à terre et je veux éviter un drame. Je pense qu'on en a vraiment pas besoin.
• Ma vie n’était plus du tout la même. Au revoir ma chambre d’étudiant de vingt mètre carré, adieu ma petite commode pour ranger mes affaires, mes vieux posters accrochés au mur ainsi que mes boxers et mes chaussettes qui trainaient partout par terre. A partir d’aujourd’hui j’allais devoir ranger, j’allais devoir devenir un minimum maniaque pour que notre appartement soit dans un bon état et que la belle brune ne soit pas la seule à ranger, car je vous assure, ça ira un temps ça, et au bout d’un moment elle va péter son câble et me balancer un saut de javel sur la tronche pour que je pense à nettoyer, alors, j’avais pris des résolutions que j’allais tenir, car, à ces côtés, je savais que j’y arriverais, je savais que je ferais un époux modèle, ou plutôt, que je ferais tout pour devenir un époux modèle. La chance avait décidé d’être de notre côté pour cette fois ci car nous n’avions pas eu besoin de visiter un grand nombre d’appartement avant d’avoir un coup de cœur, et, tout avait été très vite, en un mois nous voilà déjà en train d’emménager, si c’est pas beau ça ? Il était beau, j’aimais cette appartement, les grandes pièces, et je m’imaginais parfaitement y vivre, j’imaginais les rires d’enfants dans chacune des pièces, la voix de la belle Neva, la télé, le bruit de l’eau qui coulait, j’imaginais tout, vraiment tout. C’est lorsqu’elle arriva avec son chat dans les bras que je savais qu’à partir de maintenant, nous allions être les plus heureux du monde dans cet appartement. " Tu vois t'as déjà la fibre paternel, qu'est-ce que je t'avais dit ! Bon je viens avec toi, j'ai pas envie que y'en ait un qui te saute dessus et qui te défigures. " Ne pouvant m’empêcher de sourire, habituellement j’aurais répondu par un « j’le défonce ton chat moi », mais, ça, c’était avant, car pour ne pas vous mentir, je les aimais bien ces petites bestioles, et puis, j’aimais le fait de me prendre pour le parrain lorsque assis sur un fauteuil, l’un d’entre eux venait se poser sur mes genoux, j’vous jure, c’est un rêve de gamin ce genre de truc, un chat qui se pose sur tes genoux quand t’es sur un fauteuil, tu te prends vraiment pour un parrain de la mafia, c’est fou. « Mais non il va pas me défigurer, il m’aime bien heu… C’est quoi déjà son nom à lui ? » Attendez, vous avez sérieusement cru que j’avais retenu le noms des six chats ? Déjà que je galère pour me souvenir de mon propre prénom hein… " Bon tu m'en veux pas mais je prendrais les escaliers, je tiens pas à rester bloquer dans un ascenseur. " Ne pouvant m’empêcher de rigoler à sa phrase, je la suivi dans les escaliers pour ensuite arriver devant sa voiture. Putain, elle l’avait chargé à bloc, je pensais pas qu’il lui restait autant d’affaire en fait. Bref, n s’en fou, c’est le jeux quand tu emménages ! Ouvrant les portes de sa voiture, j’attrapa trois chats que je mis dans un carton pour éviter qu’il bouge, en laissant une partie ouverte bien sûr hein, j’suis pas un monstre sadique, et je remonta les déposer à l’appartement. Bon, vu la tête de Neva, je sens qu’elle va me dire que j’aurais pu les prendre un par un. J’vous jure, ces chats c’est comme des enfants pour elle, alors j’ai intérêt d’en prendre soin si je veux pas me faire engueuler. Mais, ça ne devrait pas poser de problème je pense, après tout, c’est mignon ces petites bestioles… •
On ne souhaite pas des choses faciles, on souhaite de grande choses, des choses ambitieuses, hors de portée. On fait des vœux parce qu’on a besoin d’aide et qu’on a peur. Et on sait qu’on en demande peut-être un peu trop. On continue à faire des vœux pourtant, parce que, parfois, ils se réalisent.
Nevalek
Vivante, c'est le mot que j'emploierai pour définir tout le bien que m'apportai Alek au quotidien. Bien sûr que j'éai toujours été vivant, sinon je ne serais pas là à construire ma vie, mais la réelle différence par rapport au passé c'est que je croquai la vie à pleine dents, j'avais envie de découvrir ce que le futur me réservait. Ma curiosité était en plein éveil et elle en redemandait toujours. Quand je comparais ma vie actuelle ne serait ce qu'avec l'année dernière, il y avait un large fossé qui s'était creusé et je n'avais nulle intention de retourner en arrière car je me sentais tellement bien dans cette bulle de bonheur que j'avais réussi à construire enfin que nous avions réussi à construire parce que atteindre cette sensation toute seule est chose impossible, enfin il n'y a aucun intérêt si on ne peut pas le partager à deux. Oui c'est sûr j'en avais fait du chemin, ça se voit pas tant que ça au premier abord mais lorsque je me dis qu'avant jamais je me serais attacher à un garçon, je vois que j'ai fait de nets progrès mais ça vaut le coup. Enfin ça n'aurait pas pu être possible si ça n'avait pas été lui. On aurait beau me dire que je suis jeune, que j'ai pas fait le tour du monde pour trouver quelqu'un qui me corresponde, ben en fait je m'en fou complètement. Et puis l'amour ne m'a pas rendu aveugle, il m'a ouvert les yeux sur toutes les possibilités qui s'offraient à moi et notamment ce futur que j'avais la possibilité d'écrire de la façon donc je le souhaitais à ses côtés d'où cet appartement à Cambridge, cette nouvelle liberté. Franchement j'avais hâte de m'installer, de dormir pour la première fois en cet appartement, dans mon lit, avec mon fiancé mais avant ça faudrait essayer de déballer un peu tout ses cartons sinon ça va être un peu envahissants et limite dangereux, enfin on a toute la journée devant nous donc bon même si il fait beau et que ça aurait été un temps parfait pour flâner dehors mais bon on allait pas remettre au lendemain notre emménagement tout de même. " Mais non il va pas me défigurer, il m’aime bien heu… C’est quoi déjà son nom à lui ? " Franchement, je sens que la cohabitation risque d'être amusante enfin du moment qu'il n'écrase aucun des chats c'est bon on est sauvés. "De toute façon, ça sert à rien que te le dise tu t'en souviendra jamais et puis je vais pas leur coller une étiquette non plus! " Je laissai donc le petit animal innocent pour aller chercher le reste des affaires dans la voiture. Je le vois prendre un premier carton et trafiquer je sais pas quo dedans et c'est seulement quand il passe devant moi que je me rend compte qu'il y a entreposé trois de mes petits bébés dedans. Je suis tellement choqué que je reste silencieuse le temps qu'il les apporte à l'appart. De mon côté, je prends les deux derniers dans mes bras avant qu'il redescende et que je lui adresse un regard noir. " Non c'est bon je prend les derniers, tu traumatiseras pas ces deux là. Comme ça tu peux prendre les cartons. Ce sera mieux comme ça " Non mais je vous jure il a pas idée de maltraiter des animaux devant moi. Il a cru que parce que je l'aime, tout est permis ? Ouais ben non ça marche pas comme ça! Bref on va pas polémiquer la dessus, il va penser que je suis folle mais bon je vais changer son comportement. Je vais le dresser comme mes chats tiens. Je finis par remonter dans ce qui sera à présent notre havre de paix, pour libérer les petits de leur prison de carton et je me plante devant la grande baie vitrée qui fait face à la ville.
• L ’humain en lui-même n’est pas fait pour être confronté à ce genre de situation, c’est impossible, impensable, infaisable, et c’est compréhensible. Le monde en lui-même est mal foutu, toutes ces conneries d’Adam et Eve à courant à poil dans un jardin magnifique et qui croquent dans une pomme en écoutant un serpent qui parle, c’est de la connerie, la religion est peut-être vrai, on sait pas, personne ne peut le savoir, mais faut arrêter de nous prendre pour des abrutis en nous faisant croire que si une personne disparait c’est que Dieu l’a rappelé. Pauvre con. T’as cru que on était tous d’accord avec ce fameux Dieu, qu’il se montre, vraiment, jamais il ne sait montrer. On parle de lui, on l’idolâtre, on fait des films sur lui, des temples, des livres, des émissions, mais personne n’a encore vu son visage une fois… Et, d’ailleurs, c’est vraiment dommage. Qui n’aimerait pas l’avoir au moins une fois en face de lui pour pouvoir lui balancer ces quatre vérités en pleine face et lui demander deux trois trucs, comme, pourquoi il a fait si comme ça et ça comme si, pourquoi il a pris lui et pas lui alors que ce connard avait provoqué plusieurs génocide ? Est-ce qu’il aura des réponses toutes faites où est-ce qu’il se contentera de te répondre que depuis que la terre existe c’est comme ça ? Conneries, vraiment, la vie est mal foutu, des personnes partent trop tôt, vraiment trop tôt, d’autre arrivent, c’est peut-être la terre et le monde qui est foutu ainsi, mais on n’est pas tous d’accord, loin de là. On a jamais voulu voir ces personnes partir trop tôt, ne pas avoir le temps de dire au revoir, de dire adieu, de dire ce que l’on ressentait pour eux, que même si le ton est peut-être monté quelques fois que c’était juste rien de méchant, juste un petit coup de stress, et, qu’après tout, ça ne changeait pas du tout ce que l’on aurait pu ressentir. Alors si j’ai un conseil à vous donner, faites comme moi, prenez votre vie en main et ne vous arrêtez pas sur des petites conneries qui ne serviraient à rien, contentez-vous de vivre simplement, avec les personnes que vous aimez et qui vous aimes. Ce que je ressentais en ce moment précis était un bonheur immense, un bonheur que je ne pourrais décrire tellement j’étais heureux, heureux d’avoir un appartement avec la belle, heureux d’avoir un enfant avec elle, heureux qu’elle devienne bientôt ma femme, dans la vie, tout me souriait en ce moment, alors je devais continuer dans cette lancée-là. "De toute façon, ça sert à rien que te le dise tu t'en souviendra jamais et puis je vais pas leur coller une étiquette non plus! " Leur coller une étiquette ? Ça voulait dire qu’ils n’avaient pas de noms ? J’ai pas trop compris sur le coup, mais, à vrai dire, si ce n’est que ça, je me chargerais de leur en trouver un de noms, je ne m’inquiétais pas pour ça. « J’ui en trouverais un t’inquiète pas va ! » Avais-je dis avant de descendre les escaliers. Arrivé en bas, j’avais pris un carton pour en faire une sorte de maison et mettre trois de ces chats dedans, je ne voyais pas ce qu’il y avait de mal là-dedans étant donné qu’il y avait une grosse ouverture pour qu’il puisse en sortir, mais, vu la réaction et le regard de la belle lorsque je redescendis, j’avais fait une connerie. " Non c'est bon je prends les derniers, tu traumatiseras pas ces deux-là. Comme ça tu peux prendre les cartons. Ce sera mieux comme ça " J’vous assure, j’ai essayé de ne pas rigoler, mais c’était trop dur. C’était une de ces qualités ça, elle me faisait rire, dans n’importe quelle genre de situation, elle était apte à me faire rire, et ça, j’appréciais vraiment. « Oui maman ! » Etait sorti de ma bouche lorsqu’elle m’avait demandé de prendre les cartons et était remonté en compagnie de ces deux derniers enfants qui allaient maintenant faire partie de ma famille. Bloquant l’ascenseur, j’y plaça tous les cartons qu’étaient dans la voiture de la belle, j’avais pas envie de faire 15 000 allez retour, alors autant se servir de l’ascenseur comme dépôt. C’est une fois arrivé en haut que je le bloqua une fois de plus pour tout sortir et tout amener dans le salon. Elle était là, face à la bais vitrée, le soleil qui me donnait l’impression d’avoir un ange devant moi. Le dernier carton posé, j’alla la rejoindre, la serrant contre moi, mes mains posé sur son ventre, et, admirant la vue à laquelle on allait avoir droit tous les jours, je pris la parole. « On va être bien ici, nous trois… » « Nous trois »… Je crois bien que c’est la première fois que je le disais… •
On ne souhaite pas des choses faciles, on souhaite de grande choses, des choses ambitieuses, hors de portée. On fait des vœux parce qu’on a besoin d’aide et qu’on a peur. Et on sait qu’on en demande peut-être un peu trop. On continue à faire des vœux pourtant, parce que, parfois, ils se réalisent.
Nevalek
Les miracles, j'y ai jamais vraiment cru. Du moins je me disais que c'était pas possible, que ça me tomberait jamais dessus malgré toutes les histoires qu'on entend comme quoi tel vieille a retrouvé la forme malgré sa maladie incurable ou que tel mec a échappé sept fois à la mort! C'est pas du miracle, c'est du destin, si Dieu a bien voulu te sauver et ne pas t'arracher la vie c'est parce que tu as encore de grandes choses à accomplir. Bon après c'est peut être pas forcément un bon cadeau, peut être que celui-ci est empoissonné mais après rien ne t'oblige à le garder. Mais mon avis à bien changer pour ce qui est des miracles vu que le cadeau le plus précieux au monde est venu à point nommé, enfin c'est peut être un hasard. Bon j'espère que les gens ne pensent pas que c'est une espèce de grossesse thérapeutique. Comme si je m'étais dis tiens j'ai perdu une personne dans ma vie, pourquoi pas en créer une nouvelle ? Pensée complètement stupide, qui ne me viendrait jamais à l'esprit. Après je vais pas dire que ça m'a pas permis de retrouver le top de la forme mais y'a pas que de ça là dedans. Y'a de l'amour dans ce qui occupe actuellement mon ventre, et ça montre à tous que notre couple est plus que solide, c'est du béton armé le truc. Aucun étranger n'entre et personne ne sort de la dedans. Pas besoin de chaînes pour me forcer à habiter dans ce petit monde appelé bonheur. Je suis plus libre que jamais, je me suis retrouvée avec mon moi intérieur et ça fait du bien de se sentir aimé pour ce qu'on est, de rester naturelle sans crainte d'être jugée.^Je vis Alek, je parle Alek, je mange Alek - ça aussi ça marche - et franchement je le vis bien même si c'est pas de tout repos mais je peux pas dire que je m'ennuie. Mais après tout c'est un peu ce que j'ai toujours voulu, avoir une vie de couple pétillante, explosive et c'est certain que je pourrais pas avoir cela avec quelqu'un d'autre. Même quand il osait faire la connerie de s'attaquer aux prunelles de mes yeux, ma stupéfaction ne dura quelques secondes. Je pouvais pas lui en vouloir de ne pas me suivre dans ma folie. Bon ok je m'étais un peu venger en le laissant débarrasser tout seul la voiture mais on va dire que j'ai une bonne excuse. J'ai cette impression de devenir flemmarde en étant enceinte pourtant ça me ressemble pas, enfin tant que je m'y habitues pas, je devrais en ressortir vivante. Le soleil me réchauffait malgré le verre qui faisait écran. En entendant des bruits sourds, je présumais qu'Alek était toujours vivant donc pas de quoi s'alarmer. J'espérais qu'il faisait gaffe où il posait la quantité astronomique car il serait bien capable d'écraser un des chats et là ce serait le drame international. Finalement le silence, des pas qui se rapprochent, des bras qui m'enveloppent et une sensation de chaleur qui m'apaise. " On va être bien ici, nous trois… " Des petits papillons s'agitent en moi, il a toujours les bons mots pour me faire chavirer. Trois! C'est un bon chiffre ça, après ça ne me dérange nullement s'il ce nombre augmente au fil du temps. " Ben oui, je vois pas pourquoi ce serait pas bien! Y'a de l'espace et puis y'aura que nous, c'est le plus important. " Je ne doutais pas que notre vie commune allait bien se passer, il ne pouvait en être autrement. J'avais attendu cela depuis tellement longtemps et limite ça me paraissait logique qu'on commence par cette étape avant de franchir celle du mariage. Je me retournais pour lui faire face, passant mes bras autour de son cou, c'est bon mon ventre n'étais pas encore trop imposant pour m'empêcher de faire cela. ' En parlant de ça, j'ai un rendez vous programmé dans quelques semaines et logiquement ça nous permettra de savoir si ce sera Alek junior ou Nevada junior. " Mon visage devait sans aucun doute rayonner car c'était quand même le genre de nouvelles qu'on attendait avec impatience et curieuse de nature c'était encore pire. Même si je n'avais aucune préférence, je voulais juste savoir et puis ce sera plus facile pour tous les achats à venir.
• O n a tous cherché à atteindre le bonheur, et certain y travaille encore, vous pourrez trouver plusieurs définitions en posant la question à différente personnes, que ça soit la définition classique, celle qui dit que ce sentiment est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents, ensuite vous aurez la définition d’une personne ne voyant que par l’argent, cette personne aura surement une belle vie, un père avocat et une mère médecin, ne manquant jamais de rien, voulant être le meilleur, le plus fort dans tous ce qu’il entreprend, la plus grosse voiture, la plus belle villa, la plus grande piscine, les vêtements les plus cher, il sera surement marié pour la quatrième fois à une bimbo blonde refaite de partout avec des lèvres énormes et tout ça à seulement trente-deux ans, et pour cette homme aux cheveux plaqués en arrière, il vous dira que le bonheur est d’avoir plusieurs comptes en banque comptant plusieurs millions de dollars et de pouvoir se moucher dans un billet tellement il en a, définition qui, notons-le, est complètement débile et déplacé devant une personne dans le besoin. Ensuite, on aura la définition totalement opposé, celle d’un vieil homme atteignant la cinquantaine mais à qui on pourrait donner limite soixante ans, cet homme qui a l’âge de dix ans a arrêté l’école pour aller travailler dans d’immense champs ou il ramassera des pommes de terre ou bien des cailloux, tout ça pour un misérable salaire. A vingt ans il sera parti travailler en usine, il aura fait plusieurs petits boulots pour pouvoir vivre, décharger des camions, ranger des pièces dans des cartons, bricoler par ci par là, il aura une grande expérience, mais depuis ces douze ans, il n’aura pas arrêter de travailler, ayant quelques vacances de temps en temps, il en profita pour faire un peu de travaux chez lui ou bien chez des amis, ayant passé sa vie à travailler pour pouvoir se nourrir sa famille et lui, payer le loyer, faire plaisir à ces enfants car son bonheur sera passé après le leur, cet homme n’aura pas eu une vie à nager dans l’argent, alors pour lui, il restera simple en répondant à sa question, il vous répondra que le bonheur est pour lui la vie en général, le fait d’avoir vécu sa vie sans avoir beaucoup d’argent ne le dérangeait pas car son bonheur à lui était sa famille, sa femme, ces enfants, pour lui, la phrase bien connu qui dit que l’argent ne fait pas le bonheur sera en parfaite association avec sa façon de penser, sa façon d’être et d’agir. Maintenant, changeons de personne, car là, on a fait les total opposés, d’un côté l’on trouvé le connard friqué se croyant au-dessus de tout le monde, et de l’autre, le père de famille attachant et ayant ces propres valeurs, alors maintenant, tournons-nous plutôt vers un jeune, le jeune moyen de nos jours arrive à avoir de l’argent normalement, que ça soit en travaillant ou en touchant une bourse, pour la plupart, ils sont encore au lycée ou bien à l’université continuant leurs études de droits ou de médecines pour citer les matières qui reviennent le plus. Demandons à Lewis, ce jeune homme d'une vingtaine d'année, qui travaille pour payer son loyer et ces affaires, demandons lui ce que pour lui veut dire le mot « bonheur », qu’il nous en donne sa définition. Alors, laissez-moi me racler la gorge. J’pense que ça sera assez simple, pour moi le bonheur c’est la vie que j’ai en ce moment, en compagnie de Neva, dans notre appartement, le nôtre bordel, et, surtout, oh oui surtout, avec cet heureux évènement qui va arriver. Pour moi c’est ça le bonheur, avoir cette petite vie parfaite qui me faisait tant vibrer. ' En parlant de ça, j'ai un rendez-vous programmé dans quelques semaines et logiquement ça nous permettra de savoir si ce sera Alek junior ou Nevada junior. " Oh putain, déjà que mes yeux pétillais de cette nouvelle vie qui nous attendais, là, c’était limite le 14 juillet, j’vous assure. Passant mes mains dans son dos, je la serra dans mes bras pour lui donner un long baisé avant de retirer mes lèvres des siennes et de lui répondre. « Sérieux ?! J’ai hâte ! Mais du coup, on en a jamais parlé… T’as une préférence toi ou pas du tout ? » Personnellement, je m’en foutais totalement, je voulais juste un enfant en bonne santé, rien de plus. •
On ne souhaite pas des choses faciles, on souhaite de grande choses, des choses ambitieuses, hors de portée. On fait des vœux parce qu’on a besoin d’aide et qu’on a peur. Et on sait qu’on en demande peut-être un peu trop. On continue à faire des vœux pourtant, parce que, parfois, ils se réalisent.
Nevalek
Longtemps j'ai cru vivre dans une petite prison, enfin une petite cage dorée dirons nous car mes parents ne sont pas des mercenaires et je ne suis pas la plus à plaindre. Enfin j'ai surtout à m'en vouloir à moi même, c'est moi qui ai voulu bien faire dès mon plus jeune âge, me fixer des limites. Je n'avais pas vraiment de raisons pour le faire si ce n'est aspirer un avenir glorieux grâce à un passé plutôt lisse qui pourrait m'ouvrir plusieurs portes. Donc ce n'est pas comme si me conformer à une adolescence vide d'excès en tout genre, ne m'a rien apporté. C'est quand même ce qui m'a permit de me forger un caractère de fille plutôt naturelle, simple, souriante et ouverte. Bon d'accord je ne récolte le fruit de ce travail qu'aujourd'hui mais je pense que ça valait le coup d'attendre non ? Après tout c'est grâce à ma vie irréprochable et non mon argent que j'ai pu intégrer l'université de mes rêves, sans ça je serai rester en France peut être dans une bonne université dans la capitale. Après je dis pas que ça aurait été nul mais bon quand je vois ma vie aujourd'hui, je ne m'imagine pas une seule seconde qu'elle soit différente. Je serai même prête à revivre les pires moments de cette année parce que traverser tout cela rends les moments sublimes encore plus délectables à vivre et Dieu sait combien il y en a eu aussi. Il me faudrait plus de deux mains pour les compter et en fait je pense que ce serait beaucoup trop long à compter, je n'ai pas de minutes à perdre car je veux passer mon temps à écrire mon futur et non ressasser le passé. J'aurais tout le temps de le faire quand je serais vieille entourée d'une dizaines de petits enfants, que tous les dimanches se sera repas de familles où on feuillette les vieux albums photos avec des étoiles dans les yeux. Enfin comme je dis, on en est pas encore là, j'ai encore beaucoup de temps devant moi avant de pouvoir me reposer. Là je me dois de construire mes souvenirs, ceux qui resteront à jamais gravés. J'essayais de garder en mémoire les moindres détails de cette journée, que ce soit nos faits et gestes, nos paroles, nos simples regards amoureux ou ces baisers tendres. Pour toutes ces petites choses, j'ai une excellente mémoire, bizarrement. Faut dire qu'il en faut pas plus pour me faire vibrer, que sa simple présence à mes côtés me suffit pour que tout me paraisse beau même si je trouverai en plein enfer, j'aurais l'impression d'être au paradis. Bon en ce moment j'étais loin d'être dans l'endroit le plus horrible au monde, au contraire, je me trouvais dans ce qui serait désormais mon petit cocon, là où je pourrais commencer une vraie vie de famille, rêve de petite fille qui se concrétise plus vite que prévu et je vais pas laisser cette chance s'envolait. Une sensation de chaleur m'enveloppa lorsque ses bras m'entourèrent. Si on commence comme ça, on en a pour des jours avant de s'installer comme il faut mais bon tant pis je profite, j'en ai le droit. " Sérieux ?! J’ai hâte ! Mais du coup, on en a jamais parlé… T’as une préférence toi ou pas du tout ? " Il est vrai qu'on avait jamais évoqué cela comme on avait pas non plus songer au fait qu'on puisse devenir parent d'un petit monstre au courant de cette année. Je suis pas forcément amatrice des surprises et c'est pourquoi je ne pourrais pas attendre longtemps avant de savoir si j'abritais dans mon ventre, une fille ou un garçon. " Ah non du tout ! De toute manière, je l'aimerai de tout mon être que ce soit une fille ou un garçon, blanc ou noir, cheveux blonds ou bruns, yeux verts ou noisettes. " Réflexion très intelligente mais bon ça illustre très bien tout l'amour que je porte déjà à notre enfant. Non mais c'est vrai, je comprendrai jamais comment certaines femmes peuvent être déçues de ne pas avoir une petite princesse ou pas, tout comme on puisse songer à abandonner sa propre chair. Bref. " Du coup, on va devoir attendre encore un peu pour décider de quelle couleur peindre la deuxième chambre. " Le truc super cliché mais j'ai toujours rêvé de pouvoir me jeter corps et âme dans ce genre de décoration à moins que ce soit simplement l'exctitation que toute femme peut ressentir en attendant un enfant.
• Et si tout ça n’était qu’un rêve ? Et si l’étudiant était en train de dormir à ce moment précis et que cette journée était simplement le fruit de son imagination ? Ça aurait très bien pu être possible, après tout, tout avait été très vite, ce qui n’avait pas déplu au jeune homme comme vous pouvez vous en douter. Imaginez que vous laissiez passer cette fille stupidement, car vous êtes trop bête et orgueilleux pour lui dire ce que vous ressentez pour elle, alors que vos amis vous disent que lorsque votre regard croise le sien les étoiles s’illuminent à l’intérieur. La vie est sacrément courte et l’on ne peut pas se permettre d’en gaspiller une minute. Et puis, plusieurs années plus tard, marié, trois enfants, une belle maison, un chien, un chat et des poissons rouges , vous vous rendez compte que vous avez laissé partir cette femme des années auparavant, et que quand vous vous couchez le soir, c’est à elle que vous pensez et non à la personne qui partage votre lit. Voulez-vous vraiment avoir envie de faire face à cette situation plus tard ? Non, je ne pense pas, alors maintenant arrêtez vos conneries de gamins à qui l’on cède tout et prenez les devants, avoué vos sentiments, arrêter de jouer au con, il n’y a que comme ça que votre vie sera meilleur et que le vide que vous ressentez en vous s’agrandira. Si tout ça n’était qu’un rêve, le jeune homme serait déçu, déçu que la réalité ne se soit pas passé comme ça, déçu de ne pas avoir pu revoir cette jeune femme, déçu de se rendre compte qu’il doit retourner à la vrai vie, celle où Nevada n’en fait plus partie… Vous savez, ce genre de rêve qui parait si réelle et ou vous demandez en vous réveillant si c’était un simple rêve ou non. Ce rêve qui vous fait transpirer le matin quand vous vous réveillez, rêve dont vous vous souvenez pendant longtemps, qui vous remet en question, ce genre de rêve que vous faites une voir deux fois dans une année… Je ne rêvais pas, ce que j’étais en train de faire aujourd’hui était belle et bien réelle. Après plusieurs mois de bonheurs en compagnie de la belle Nevada, on approchait des un an d’ailleurs, nous avions décidé d’avoir notre appartement, et, c’était chose faite. Je vivais avec elle. J’sais pas si vous vous réalisez en fait, mais pour moi, c’est un truc énorme, un truc qui me remplit de bonheur à un point que vous ne pouvez imaginer. Et puis, cet heureux évènement qui allait nous rejoindre. Putain, j’avais une vie violente en fait, ont étaient jeune d’accord, mais on était fou amoureux l’un de l’autre, alors pourquoi cet enfant serait malheureux ? Il n’y a aucune raison. " Ah non du tout ! De toute manière, je l'aimerai de tout mon être que ce soit une fille ou un garçon, blanc ou noir, cheveux blonds ou bruns, yeux verts ou noisettes. " …" Du coup, on va devoir attendre encore un peu pour décider de quelle couleur peindre la deuxième chambre. " Tout en l’écoutant parler, je caressais sa joue et un sourire se dessinait sur mes lèvres. Ont étaient en train de construire quelque chose de grand, quelque chose d’exceptionnel, une famille, une vrai. « Même si ça arrive vite, on a encore du temps devant nous… Tu te souviens y’a un peu moins d’un an, la première fois ou on s’est embrassé ? » Si je lui demandais ça, ce n’était pas pour rien, j’avais bien une idée derrière la tête, idée qui m’étais venu lorsque je rangeais les cartons, bien avant qu’elle arrive. •