Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(HOT) ☀ Oh darling lets be adventurers. (ETHLYN) - Page 2
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(HOT) ☀ Oh darling lets be adventurers. (ETHLYN)

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Cet intermède allait probablement me bouleverser et une fois revenu sur le continent, l'absence d'Evelyn me sera particulièrement douloureuse à vivre. Je n'aurais envie que d'une seule chose, être avec elle encore et encore. Ce que nous nous apprêtions à vivre nous liera sûrement à jamais qu'on le veuille ou non. Je n'avais peur que d'une seule chose dans la vie, moi même. Mes sentiments étaient parfois disproportionnés, mes réactions démesurées. Je me devais d'arrêter de penser à mon côté obscur, j'avais durement travaillé pour le mettre au placard, espérons qu'Evelyn ne me le ferait pas ressortir. À l'attendant je découvrais sa désirable poitrine, j'avais pu l'admirer quelques secondes de mes yeux scintillants avant que la jeune femme ne la plaque contre mon thorax pour m'embrasser. La belle blonde s'était chargée de m'ôter ma chemise, découvrant mon torse. Assis sur le sable, Evelyn entre mes jambes à demi nue, j'étais aux anges. Ces phrases me faisaient un effet pharamineux, elles me stimulaient encore plus. Evelyn s'était redressée, penchant sa tête en arrière, j'en profitais pour consteller sa poitrine et son cou de baisers. Mes mains s'étaient glissées sur sa taille, j'en profitais pour la faire basculer sur le sable à mes côtés et prendre ainsi le dessus. Mes gestes étaient doux, méthodiques pour éviter de recouvrir de sable le corps de la jeune femme. Mes mains au dessus de ses épaules, je contemplais son visage assoiffé de désir. Détachant enfin mes yeux sombres de ses traits émoustillants, je débutais une longue chaîne de baisers le long de son abdomen, les os de ses hanches étaient apparents, j'en léchais un du bout de ma langue de haut en bas avant de retirer en totalité sa robe. Revenant à la charge au niveau de sa bouche, je sentais ses mains se glisser sur ma ceinture et la dégrafer. J'avais très peur de ne pas pouvoir me contenir moi et mes sentiments, j'étais parfois excessif comme je l'avais déjà mentionné, des choses pouvaient sortir sous le coup de l'émotion. Je poursuivais ce baiser embrasé tout en sentant mon pantalon descendre de mes fesses. Je terminais ce qu'avait commencé la jeune femme, enlevant ce surplus de tissus en toute vitesse pour ne pas rater une seule miette de cet émoi. Je rappliquais immédiatement sur la silhouette svelte d'Evelyn. Nos corps étaient bouillants, brûlants d'excitation. Mon coeur battait la chamade, nos respirations s'entrechoquaient à chaque baiser rompu. Je découvrais Evelyn avec beaucoup de curiosité, d'animosité. Je souhaitais prendre mon temps et d'un autre côté j'étais impatient d'aller plus loin. Je me contenais autant que je le pouvais mais la tentation était rude, quelques doigts indiscrets descendirent entre nos deux corps pour se frayer un chemin sous sa petite culotte de dentelle. Seuls mes doigts demeuraient encore gelés malgré l'exaltation qui montait, j'arrivais au point fatidique, j'avais terriblement envie de voir sa réaction lorsque je les poserais une bonne fois pour toute sur son intimité. Je stoppais nos échanges sulfureux et caresser son entrecuisse très légèrement, l'effleurant à peine. Je mordais mes lèvres pour canaliser les forces qui m'habitaient tout à coup en observant Evelyn se tordre sous mes gestes minutieux. Je n'avais pas pu empêcher un gémissement de s'enfuir, c'était trop puissant. Je me jetais alors sur son cou tout en accélérant mes caresses sur ses nymphes humides. " Je suis à toi Evy " susurrais-je sensuellement au creu de son oreille. Les jambes de la belle m'avaient encerclées, étant prisonnier je n'avais plus le choix, je continuerais de lui faire du bien. Enveloppant son intimité de ma main, mon majeur la pénétra en douceur avant d'être rejoint de mon index. Ma paire de doigts s'étaient introduits facilement dans son sexe, je commençais alors de longs va-et-vient. Même si pour le moment je n'étais pas forcément stimulé, je prenais mon pieds rien qu'en admirant Evelyn se tortiller sous mes mouvements. En véritable joueur, je m'étais approché de son visage tout en la titillant, " T'aimes ça hein ? " murmurais-je tout en souriant. Nous allions vraiment faire l'amour, oui l'amour. Je l'aimais depuis le premier jour que je l'avais vu, c'était logique de le lui montrer au travers de cet acte. Son corps était superbe, tout homme normalement constitué rêverait de pouvoir recouvrir ce corps de baisers. Et il y avait encore un endroit que mes lèvres n'avaient pas encore goûté. Je descendais ma langue entre ses seins, le long de son ventre recouverts d'un léger duvet puis je reculais, installant mon visage entre ses jambes. Ses mains s'étaient emparées de mes cheveux sûrement pour contenir l'envie que j'allais lui procurer. Mes lèvres parcoururent son intimité de bas en haut en délicatesse avant que ma langue ne se plante à l'entrée tant convoitée. Je m'enfonçais aussi loin que je pouvais, faisant valser ma langue à l'intérieur. Mon pouce s'occupait de son clitoris, Evelyn avait gémi à son tour, tirant au passage mes cheveux. C'était à moi d'être envahi de jouissance, je sentais mon sexe se gorger de plaisir, je commençais à être à l'étroit dans mon boxer, je souhaitais que ce soit elle et elle seule qui puisse au final m'en libérer afin de me faire atteindre cette pléiade d'étoiles qui nous observer. Après un long instant où je m'étais occupé d'elle de tout mon coeur, je me redressais enfin " Tu es magnifique Evelyn, tu m'excites tellement... " les mains de la jeune femme s'étaient déplacées autour de son visage, sa poitrine m'était toujours offerte, je ne pourrais pas être plus heureux.
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Ma vie avait pris un tournant décisif, fin avril. Ethan était l’acteur principal de ces changements en chaîne qui me surprenaient sans m’effrayer pour autant. Alors que nos regards auraient pu simplement se croiser l’espace de quelques secondes avant que l’on ne continue chacun à vivre notre vie de notre côté, Ethan m’avait suivi jusque dans le bar de notre rencontre et j’avais alors su immédiatement qu’il était différent. Ce n’est pas tant sa façon d’être qui était différente des autres, c’est plutôt ce que je ressentais en sa présence. J’avais sans doute commencé à l’aimer, dès cette nuit-là, alors que rien n’était certain entre nous, alors que nous risquions de ne plus jamais nous recroiser. Mon cœur avait cessé d’hiberner pour accueillir Ethan. Et seulement lui. Et si j’avais refusé de l’affronter au début, de peur d’être rejetée pour ce que je suis, une maman célibataire, aujourd’hui tout me semble clair. Ses baisers me rendent lucides. L’amour nous rend aveugle paraît-il, il semble que ce soit différent pour le grand amour. Je savoure chaque baiser qu’il dépose dans le creux de mon cou, avec sa fougue habituelle. J’inspire profondément l’air marin qui nous enveloppe, tandis que ses lèvres s’attaquent à présent à la naissance de ma poitrine, qui depuis quelques secondes seulement est offerte à son regard. Ses grands yeux bruns qui luisent dans la pénombre. Ces grands yeux bruns qui me dévore des yeux. J’ai l’impression d’être face à un nouvel Ethan, et celui-ci ne peut cacher l’excitation sur son visage. Je suis très certainement dans le même état que lui, je n’ai jamais été douée pour cacher mes émotions et ce soir, c’est bel et bien le désir qui anime mon corps frêle. Ses mains glissent sur ma taille, laissant une sensation de chaleur sur leur passage. Je bascule sur le sable, aux côtés d’Ethan mais celui-ci se montre bien plus entreprenant, et prend à présent le dessus sur moi. Je regarde sans me lasser son corps exquis prendre possession de moi. Son corps m’appelle, le mien y semble aimanté. Il me fixe, je détourne les yeux pour profiter du spectacle qu’il m’offre. Il n’y a nul doute que nous sommes sur le point de sceller cet amour grandissant donc chacun de nous ressent sans oser mettre de mots dessus. Je suis partagée entre l’envie de faire durer cet instant merveilleux et l’envie de m’unir à lui. Mais je ne tiens plus, je déboutonne son pantalon et le fait glisser sur ses fesses. Il m’aide et s’en débarrasse définitivement. Nous ne sommes tous deux vêtus plus que d’un petit bout de tissus, cachant nos parties les plus intimes. Ses gestes sont emplis de désir et pourtant si doux. Il est délicat lorsqu’il dépose des baisers au creux de ma poitrine. Je me laisse faire, je m’abandonne à lui, sur cette plage, cette nuit. Plus rien n’a d’importance. Je n’ai ni envie de penser que nous sommes dans un lieu public, ni envie de penser que demain ce rêve pourrait prendre fin lorsqu’il sera temps de revenir sur le continent pour se replonger dans une routine sans lui. Je chasse toutes ces idées de mon esprit, plus rien ne compte. Je focalise toute mon attention sur lui, sur les sensations qu’il provoque en moi. Et c’est sans mal que j’y parviens. Sa langue titille certaines parcelles de mon anatomie qu’il découvre pour la première fois avec tendresse et passion. J’ondule sous ses baisers, je sens que je suis sur le point d’exploser. Le désir s’intensifie au fil de ses caresses et lorsque sa main entre en contact avec mon intimité, je succombe totalement. L’Evelyn prude et douce qui jusqu’à maintenant tenait le premier rôle laisse place à une femme habitée par l’envie d’en avoir plus. Toujours plus. Un gémissement s’échappe du creux de mes lèvres alors que ses caresses s’intensifie. Il fixe mes réactions, et je ne peux plus rien contrôler. Je n’en ai nullement l’envie puisqu’il utilise ces réactions pour intensifier certaines caresses et en abandonner d’autres. Je sens mon intimité se liquéfier sous ses caresses. Et alors qu’Ethan me souffle qu’il est tout à moi, ses baisers se rapprochent de mon visage. Ma respiration s’entremêlent à la sienne, toute aussi rapide. Les soupirs de plaisir se succèdent alors que je perds le total contrôle de moi-même. Je hoche la tête à sa question et alors il me réserve un plaisir bien plus intense encore. C’est cette fois-ci ses lèvres qui parcourent mon corps. Son visage se niche entre mes cuisses et mes mains se plantent dans ses cheveux. Alors sa langue commence une danse tout contre mon sexe et je me cambre sous le jeu de celle-ci. C’est l’apogée dans mon être tout entier. Le plafond d’étoile n’est rien comparé à celles qui brillent dans mes yeux. Je gémis sous ses coups de langue, je m’abandonne au plaisir de la chair. A cet instant précis, il mène la danse, domine mon plaisir. Son doigt s’amuse quant à lui à accentuer le plaisir en jouant doucement avec mon clitoris. Une nuit de noce n’aurait pas été aussi magique. Je sens mon corps se crisper de plaisir, se raidir à l’approche d’une onde de chaleur qui submerge mon corps entier et me fait vibrer de l’intérieur. Ma respiration est saccadée et lorsque sa voix résonne comme une somptueuse mélodie à mon oreille, je lui souris. « Pourtant, ce n’est encore rien. » Dis-je tout en le repoussant délicatement sur le stable pour cette fois-ci lui rendre tout ce plaisir qu’il m’a donné. Je me retrouve alors sur lui et mon regard est empli de désir. Je ne suis pas encore rassasiée, et je ne le serai sans doute jamais tant qu’il s’agira d’Ethan mais ce soir j’ai envie de le découvrir, j’ai envie de l’apprendre par cœur… Mes mains glissent délicatement sur son torse alors que du bout des lèvres, je dépose des fins baisers sur le coin de ses lèvres. Tout en douceur dans un premier temps. Mes mains de chaque côté de son visage, c’est son cou que je dévore tout aussi sensuellement. Je sens ses mains qui se baladent sur mes fesses nues. Entre nous, il ne reste finalement qu’un fin bout de tissus, que je compte bien lui ôter. Pourtant je ne précipite rien. Ma langue glisse sur ses pectoraux. Mes lèvres suaves parsème son corps de baisers endiablés, tandis que j’ondule pour descendre toujours plus bas, plaquant mes seins tout contre son corps. Mes mains elles aussi, contribuent au plaisir naissant chez Ethan, elle caresse tantôt du bout de l’index tantôt de façon plus prononcée, son corps dévêtu. Je prends le temps de ne laisser aucune parcelle de son corps de côté, je découvre les courbes de sa musculature et petit à petit ma langue se fraie un chemin jusque son abdomen, continuant sans relâche sa descente. Ma main droite remonte sur sa cuisse, et à travers le bout de tissus qui le couvre encore, je devine l’excitation qui le parcours. Je relève les yeux vers lui comme pour observer ses réactions et la paume de ma main caresse délicatement la bosse visible à travers son boxer. Finalement, mes dents s’empare sensuellement du bout de tissus et je le fais glisser lentement, le dénudant enfin totalement. Je termine de le retirer du bout des doigts, et m’empresse d’embrasser le creux de sa cuisse. Finalement, c’est ma langue qui vient titiller son sexe. Celle-ci commence par le frôler à peine et je presse le contact petit à petit. L’une de mes mains caressent aussi son intimité, tandis que l’autre est posée sur son abdomen. J’ai l’impression que la chaleur n’a jamais été aussi intense, pas même cette après-midi alors que le soleil était haut dans le ciel. Je joue avec ma bouche sur son corps, accentuant certains mouvements lorsque des râles de plaisir s’échappent de ses lèvres délicieuses. Il n’y a à présent nul doute sur l’excitation avancée d’Ethan, son sexe est dur, son visage est la représentation même du plaisir et du désir étroitement lié. L’idée même de lui provoquer tant de plaisir m’excite plus encore. Je m’occupe de lui avec toujours avec autant de passion… Durant de longues minutes je savoure le plaisir de lui en procurer et je ne me lasse pas des gémissements qui à certains moments parviennent jusqu’à moi. Je sens les mains d’Ethan se refermer sur mes deux seins, comme pour me faire remonter jusqu’à lui. J’obéis sans contester et mes yeux se plantent dans les siens. Nous n’avons tous deux qu’une envie, fusionné enfin. Je mordille le lobe de son oreille avant de murmurer tout doucement à celle-ci. « Prends-moi. » Nos lèvres se retrouvent et c’est comme si elles n’avaient pas été en contact depuis des semaines. L’ardeur de nos baisers, nos corps qui se frottent, le désir qui a atteint son maximum. Je me redresse sur lui et alors je le sens en moi. Ses mains serrent ma taille comme pour me guider dans les vas et vient qui rapidement font monter le plaisir jusqu’à ce qu’il en devienne insoutenable. « Ethan... » sont les seuls mots que je parviens à prononcer alors que nos deux corps s’emboitent à la perfection, comme si c’était une évidence. Cette première fois, sur une plage cubaine, au clair de lune ne risque pas d’être oubliée par l’un d’entre nous…



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Evelyn m’avait repoussé me prévenant par la même occasion qu’il ne s’agissait que du début. Elle reprenait le desssus avec beaucoup de sensualité et de passion. La belle blonde me dominait et elle ne tarda pas à m’offrir le plus beau des cadeaux. Tandis qu’elle parcourait mon corps de ses lèvres à la douceur exquise je m’emparais de son fessier rebondi, la soutenant toujours au dessus de moi. L’excitation montait en flèche, je ne me contrôlais plus, une des mains de la jeune femme était remontée le long de ma cuisse pour finir sur mon membre dur encore couvert, ce dernier ne souhaitait qu’une chose, visiter cette créature prodigieuse. Evelyn prenait un malin plaisir à faire monter le désir, ses dents attrapèrent mon boxer pour le faire progressivement glisser, terminant cette descente avec ses mains, Evelyn s’était aussitôt jeté sur mon entrejambe. Je n’avais pu refouler cette sensation fabuleuse, ce premier contact si intime ne m’avait pas laissé indifférent. Les bras écartés perpendiculairement à mon corps, j’enfonçais mes mains dans le sable, attrapant de grandes poignées pour éviter d’hurler sous les actions d’Evelyn. Sa bouche s’occupait de mon sexe avec beaucoup de finesse, je n’avais jamais connu de telles émotions, la demoiselle était douée, et cette explosion dans mon bas ventre me consumer de l’intérieur. Je ne pourrais pas attendre éternellement, je voulais la posséder. Ce n’était pas à sens unique, Evelyn était revenue de son voyage au dessous de ma ceinture. C’était l’heure. La jeune femme à califourchon sur mon bas ventre se tortiller de désir, nous entremêlions nos langues avec toujours autant d’ardeur. Profitant que la jeune femme se soit cambrée, je plaçais mon sexe à l’entrée de son intimité, j’attrapais ensuite son postérieur, la forçant légèrement à s’asseoir sur lui. J’y étais enfin, son corps se trémousser au dessus du mien, se pliant sous mes vas et vient de plus en plus fort et soutenu. « Evelyn » chuchotais-je en empoignant fermement un de ses seins. « Viens là » je glissais une de mes mains dans son dos, l’approchant de mon torse, mon sexe grossissait, s’enflammer à l’intérieur de son intimité. Je retournais une dernière fois la jeune femme sur l’étendue de sable, heureusement pour nous le bruit incessant des vagues masquer nos soupirs et nos gémissements perpétuels. Éxecutant ce mouvement dans la douceur la plus extrême nous étions toujours imbriqués, nos corps fusionnaient à la perfection. Je poursuivais ce que nous avions commencé, semant des baisers tièdes sur sa poitrine, je n’hésitais plus, je mordillais un de ses seins, ses cris plaintifs m’inciter à la prendre toujours plus fort. Une de mes mains s’était faufilé jusqu’à son sexe, en plus de mon pénis, mes doigts jouaient à présent avec son clitoris, si je pouvais la faire doublement jouir alors je serais moi aussi doublement comblé. J’allais pas tarder à venir, Evelyn n’était pas n’importe quelle femme, elle était l’élue de mon cœur… Cette attirance était irrémédiable, j’étais enivré. Je me redressais, m’appuyant de mes deux mains au dessus de la tête de la belle blonde, mes muscles contractées étaient saillants. L’atmosphère déjà lourde de Cuba associée à cette excitation commençaient à créer quelques gouttelettes de sueur au creu de mes pectoraux. Bien que l’envie de jurer me démanger tellement c’était bon je me retenais, par contre il m’était désormais impossible de lutter contre cette vague de chaleur et de papillons qui me visitaient. Me déhanchant pour faire augmenter le plaisir chez Evelyn, je finissais par hurler. « J’en peux plus je vais venir Evy » mes pulsions reprenaient le dessus, je saisissais le cou frêle de la belle blonde avant de renforcer mes vas-et-vient. « Han, je… » je ne tenais plus en place, je n’arrêtais pas de changer de position, tantôt me relevant pour savourer ses mimiques, tantôt me plaquant contre sa peau de pêche pour m'imprégner de son parfum « Encore, encore » ma tête s’était nichée dans son cou, je fermais les yeux, me laissant aller dans un dernier élan rempli de passion. J’avais limite envie de pleurer, je mourrais en elle avec un bonheur immense. Un éclair traversa mes yeux pourtant clos, je jouissais enfin, les battements de mon cœur étaient désordonnés, j’avais vraiment l’impression que j’allais m’éteindre d’un instant à l’autre. Cet excès de plaisir logé dans mon membre avait fini par jaillir. J’avais ensuite marmonné deux mots entrecoupés d’un long râle « Je… t’aime » c’était exactement le genre de débordement que je redoutais, j’espérais pour une fois ne pas m’être fait comprendre. Je ne voulais surtout pas effrayé la jeune femme en lui montrant mon profond attachement si tôt. Restant quelques secondes couché sur la belle blonde, j'appréhendais une quelconque réaction. Et puis je n'avais pas envie de me séparer d'elle si vite, je profitais encore de cette chaleur si intime avant de m'écrouler à ses côtés, une main sur mon torse, l'autre balayant les quelques mèches de mes cheveux s'étant faites la malle. J'ouvrais enfin les yeux, le ciel étincelait toujours autant, ma peau moite captait les grains de sable rapidement. Je reprenais paisiblement mon souffle, les mouvements de ma cage thoracique étaient tumultueux. C'était à coup sûr une des plus belles nuits de ma vie.


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La sensation que provoque son membre dur en moi me coupe le souffle, je m’agrippe à son torse lorsqu’il me soulève en délicatesse pour me déposer sur le sable de nouveau. Mon corps dénudé est blotti contre le sien et Ethan se lance alors dans des mouvements de va et viens qui à chaque coup de rein me remplisse de plaisir. L’emprise de mes mains cède et je laisse mes cheveux se poser de nouveau sur l’étendue de sable. Mes paupières se ferment lorsque le plaisir est trop intense, comme pour retenir non sans mal des cris de plaisir. Je me cambre et accompagne ses mouvements. Ses lèvres partent à la recherche de mes seins durcis par l’excitation. Il en mordille le bout tandis que mes mains s’emparent de sa tignasse brune. « Oh oui… oui… » Soufflais-je dans un râle de plaisir. Les émotions qui me transpercent alors n’ont jamais été si intenses. Si Ethan m’a charmé par son physique en premier lieu, puis par sa personnalité, sexuellement j’ai la certitude que nous sommes compatibles. Et sa mine tordue par le plaisir confirme mon intuition. Ses doigts se faufilent entre nos deux corps et viennent réveiller de nouveau mon clitoris, lui aussi gonflé par l’excitation. Je ne tiens plus. Mes mains se posent contre son dos. Je presse son corps contre le mien. Je redresse la tête pour faire glisser le bout de ma langue dans son cou, et finalement j’empoigne ses fesses fermes pour tenter de contenir l’orgasme qui menace d’éclore. Aucun homme ne m’a si rapidement comblée, et c’est si bon, pourtant je ne veux pas céder tout de suite, je veux prendre mon temps pour que le plaisir n’en soit que plus intense. Ethan semble lui aussi au bord de l’apothéose et j’ondule mon corps sous le sien pour mener la danse avec lui. Tantôt, je ralentis, tantôt j’accélère mes mouvements… Mais rapidement, aucun de nous ne parvient plus à contenir le plaisir. Je plante mes ongles dans son dos et je lâche un soupir bruyant. Je suis parcourue par un tremblement intense, du creux de mon abdomen nait une onde de plaisir qui se répand dans mon corps à toute allure. Je jouis enfin, au moment même où lui connait aussi cet intense plaisir. Je mordille ses lèvres avant de me laisser retomber sur le sable, silencieuse. J’inspire doucement pour reprendre mon souffle, alors que son corps se détache doucement du mien pour venir s’allonger à mes côtés. Son bras est plaqué contre mes seins et aucun son ne sort de sa bouche. Je réfléchis à ce qu’il vient de dire. Nous étions en train de jouir lorsqu’il a prononcé ces mots que j’ai perçus comme une révélation prématurée. Et s’il n’y a à ce jour nul doute que je partage ces sentiments, je ne parviens pas à mettre de mots dessus, où à lui répondre quoi que ce soit. L’intense satisfaction d’avoir découvert son corps et de partager la plus belle de mes nuits à ses côtés semble obscurcit par cette révélation. Ses mots me touchent profondément, me font trembler de bonheur. Mais ne pas parvenir à y répondre est plus compliqué à gérer. Attend-il une réponse ? Ne prend-il pas mal mon silence ? Silence qui se prolonge quelques instants alors que nos deux corps dévêtu se remettent de sensations aussi fortes. Que suis-je sensée dire exactement ? Je refuse cependant de gâcher ce moment si formidable avec ce genre de pression. Je ne suis tout simplement pas prête à lui répondre, bien que cela puisse probablement lancer un froid entre nous. Je me redresse finalement, et tâtonne le sable fin pour attraper ma robe. Je la plaque contre ma poitrine et m’assois sur la plage. Je le regarde du coin de l’œil. Il est si beau, tel un apollon étendu de tout son long. Cette image délicieuse, je l’espère, restera graver dans mon esprit, et pimentera à coup sûr mes futurs rêves. « C’était magique. » Finis-je par dire tout doucement en affrontant cette fois-ci son regard ténébreux. Je me penche sur lui, et dépose un baiser délicat sur ses lèvres douces. Une fine perle de pluie s’abat sur ma main et je lève les yeux vers le ciel. La nuit est encore chaude, pourtant, une averse semble s’abattre sur la plage. Les gouttes d’eau sont espacées mais je ne sais pas si l’averse ne risque pas de prendre plus d’ampleur. Le temps est toujours fort capricieux près des océans ou des mers. « Le ciel aura au moins attendu que nous ayons fini. » Dis-je pour détendre l’atmosphère qui semble s’être alourdie depuis que je suis restée muette à sa déclaration. A moins que ce ne soit seulement moi qui m’imagine ce genre de chose. Je me relève finalement, et m’empresse d’enfiler ma robe. Je ramasse aussi ma petite culotte et l’enfile à la hâte tandis qu’Ethan lui aussi se vêtit de son côté. Finalement, j’enlace mes doigts aux siens et c’est moi cette fois-ci qui l’entraîne vers la salle de réception en courant. Nous sommes rapidement trempés, et cela n’a nul importance car rien ne pourrait venir gâcher le bonheur d’être là, à ses côtés, ce soir et d’avoir vécu avec lui ce moment si particulier. Sceller cet amour qui naît est très certainement la chose dont j’avais le plus besoin. A présent, nul doute ne subsiste. Nous ne sommes pas de simples amis. Nous sommes plus que ça, oui, bien plus. Au passage, je m’empare de mes escarpins et nous contournons l’hôtel pour se retrouver à l’intérieur de celui-ci. Nous décidons de traverser la plage pour entrer par le hall, afin de n’éveiller les soupçons d’aucune des personnes présentes au restaurant. L’averse se calme doucement et la pluie est presque inexistante quand nous parvenons enfin à se hisser dans l’hôtel. Cela me rassure sur notre balade en bateau du lendemain. J’appuie sur le bouton de l’ascenseur et nous glissons à l’intérieur, peut-être un peu trop silencieux. J’attends pourtant de pousser la porte de la chambre pour briser le silence. « Je voulais te faire la surprise lors du repas mais j’ai été distraite par ton charme… » Avouais-je en laissant de nouveau ma robe glisser le long de mes courbes. Je me retourne finalement vers lui, sans aucune pudeur. « Demain je nous ai prévu une petite excursion en bateau sur l’une des plus jolies îles des alentours… » Je me rue dans la salle de bain et allume l’eau à une température agréable pour que la baignoire se remplisse rapidement. Je retourne dans la chambre, m’approche doucement de lui, je frissonne presque. Je passe une main dans ma longue chevelure blonde avant de me lancer à dégrafer sa chemise pour la seconde fois de la soirée. « De ce fait, je ne veux pas que tu attrapes froid… » Je l’entraîne par la main dans la salle de bain où la baignoire se remplit doucement. Je verse dans celle-ci un peu de bain moussant et retire ma petite culotte avant de me glisser dans l’eau chaude. « Tu aimes les bains ? » C’est le moment idéal d’en savoir plus sur lui et cela tombe plutôt bien j’ai envie de le connaître par cœur. « Viens par là… » Dis-je en lui faisant un peu de place auprès de moi. La lumière tamisée éblouit son corps dont les courbes sont bien plus distinctes qu’au clair de lune. Je rougie en me surprenant à le dévorer des yeux. « J’ai envie d’en savoir d’avantage sur toi… Si je demandais à ta meilleure amie de te décrire, que me dirait-elle ? »


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Finalement, Evelyn n’avait peut être pas perçu le son de ma voix, la mer s’était agitée entre temps ne présageant ainsi rien de bon. Quelques gouttes à peine perceptible s’éclatèrent sur mon torse et réveillèrent mon attention. Le temps était capricieux où alors il était en osmose avec ce que nous venions de vivre et la nature relâchait à son tour la pression. La jeune femme alimenter la conversation comme elle le pouvait, je n’étais désormais plus sûr de croire qu’elle n’avait rien entendu. J’avais l’intime conviction que c’était une manière de ne pas plomber l’ambiance. Même si quelque part j’en gardais un léger goût amer, je n’allais pas me refermer sur moi même pour autant. Nous nous étions revêtit en vitesse, mais la pluie s’était tout de même abattue en trombe sur nos deux corps. Ne voulant pas être repérés par l’ensemble des résidents de l’hôtel nous avions contourné l’établissement pour s’y faufiler et rejoindre notre chambre. Ma chemise me collait à la peau, ma tignasse brune commençait déjà à onduler, mes origines hispaniques reprenaient le dessus que je le veuille ou non. Nous avions pris l’ascenceur dans le silence le plus total. J’étais encore habité de quelques doutes sur notre relation et je n’osais même plus la regarder dans les yeux. Je m’étais collé contre la paroi tapissé de l’ascenceur, attendant que les portes s’ouvrent. Enfin délivré de la cage d’acier, je longeais le mur jusqu’à notre suite, la demoiselle y était rentrée la première. Je refermais alors la porte lourdement derrière nous, soufflant un bon coup comme pour évacuer mes pensées intrusives. Evelyn s’était tout à coup séparée de sa robe, me laissant entrevoir son corps sous une lumière beaucoup plus franche que celle de la Lune. Elle me confiait alors ce qu’elle avait mijoté plus tôt dans la soirée, une escapade sur une île voisine. Moi qui possédait ce côté aventurier, elle m’avait surpris, si ça pouvait ressesser les liens encore détendus qui nous unissaient alors j’étais pour à 100%. Appuyé contre la porte, les mains dans le dos, je regardais timidement la silhouette filiforme d’Evelyn évoluer entre la chambre et la salle de bain. Je restais cependant en retrait et muet. La voyant ainsi disparaître dans la pièce voisine, j’osais m’aventurer vers l’embrasure de la salle de bain où je restais toutefois planté. La belle blonde n’avait pas perdu de sa fraîcheur, elle était revenue en ma direction, déboutonnant ma chemise tout en plongeant son regard émeraude dans le mien. J’esquissais un sourire tout en me laissant faire, je devais vite retrouver ma bonne humeur pour ne pas gâcher sa joie. Ses courbes étaient somptueuses, j’admirais ses fesses se dévoiler avant de disparaître dans l’eau mousseuse du bain qu’elle avait fait coulé. Evelyn me demandait de la rejoindre et en véritable petit automate je m’étais exécuté, empilant mes vêtements un à un sur une chaise. Je m’enfonçais enfin dans l’eau à la température délicieuse, devant la jeune femme. Elle m’avait alors questionné sur ce que ma meilleure amie pourrait bien dire si on lui demander de me décrire et à cet instant je songeais à Presley et à la dernière fois où nous nous étions confrontés. « À l’heure actuelle elle dirait probablement que je suis un pauvre con » Depuis que j’avais maladroitement présenté Evelyn à Presley, j’avais rompu ce petit quelque chose qui nous rendait si fusionnels. Peut être qu’elle avait juste été surprise et qui lui fallait un certain temps pour assimiler la nouvelle. Cependant elle n’avait jamais eu cette réaction lorsque je lui avais parlé de mes précédantes conquêtes. Je m’en voulais terriblement de l’avoir mêlé à ma vie privée, mais maintenant que nous vivions sous le même toit, ça n’allait pas être une partie de plaisir pour échapper à ses regards assassins. Et si Presley s’était un peu plus attachée à moi qu'il le fallait…? Ce n’était pas le bon moment pour y songer mais en y repensant c’était peut être uniquement à cause de ça qu’elle avait eu peur de vivre à mes côtés. Je m’étais toujours voilé la face à propos de notre relation, je savais pertinemment que nous aurions pu former un couple mais si jamais ce couple venait à se déchirer alors je perdrai une partie énorme de ma vie à laquelle je tenais énormément. De ce fait j’avais enfoui les sentiments de trop ne conservant que l’essentiel pour pouvoir garder Presley à mes côtés en tant qu’amie. J'étais un pur égoiste. En fin de compte, aujourd’hui c’était peut être au tour de Presley de se rendre compte de ce schéma destructeur....

Je m’étais recroquevillé au fond du bain, attrapant de la mousse dans le creu de mes mains avant de souffler dessus et de projeter l’écume parfumée sur le petit bout de femme. « Et toi que dirais ton ou ta meilleure amie à ton propos ? D'ailleurs quel est son prénom, que fait-elle ou que fait-il dans la vie ? » je me détendais petit à petit, reposant ma nuque sur le rebord de la baignoire et mes bras de part et d’autre du bain. Je sentais les pieds d’Evelyn frôler les miens. J’avais encore du mal à établir le dialogue, je me sentais abattu et fatigué. Le sommeil commençait d’ailleurs à peser sur mes yeux. Écoutant calmement la voix fluette de la jeune femme, je me débarassais en même temps du sable scotché à ma peau. Et puis je m’étais relevé, attrapant un peignoir avant de m’y emmitoufler, j’avais probablement l’air vexé, c’était encore mes troubles de l’humeur qui m’envahissaient. La moindre contrariété pouvait prendre des proportions énormes et se développer au fur et à mesure du temps qui s’écouler. J’attrapais un nouveau boxer dans ma valise entrouverte et l’enfiler avant de me dégager de ce manteau absorbant. Evelyn profitait encore du bain, si je ne broyais pas du noir j’aurais vraiment apprécié la nuit étoilée assis sur la terasse, mais je n’y arrivais pas, j’avais envie de faire le vide, de m’évader dans un sommeil réparateur. Je m’étais laissé tomber sur le lit, à plat ventre complètement paumé. Je fermais les paupières pour me plonger dans l’obscurité la plus totale, ses gémissements résonnaient encore dans ma tête, son corps qui onduler m’apparaissait par petits flashs intermittents. Et puis j’avais du marmonner quelques petites choses avant de tomber dans un demi coma où chaque bruit m’interpeller et accélérer mon rythme cardiaque. « Je…je m’endors » balbutiais-je tout en clignant des yeux et en aperçevant les longues jambes d’Evelyn à mes côtés. Ensuite cela avait été le noir total. Je n’avais souhaité qu’une chose avant de partir aux pays des rêves, retrouver le sourire dès le petit matin et la même engouement que cette après midi.


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Le mystère qui entoure Ethan m’a charmé dès le premier instant, mais aujourd’hui, j’aimerai en savoir plus sur lui, sur sa vie. Désépaissir le mystère qui l’englobe pour me rapprocher plus encore de lui. La mousse envahit la baignoire à une vitesse folle alors qu’Ethan plie ses vêtements et les empilent un à un pour me rejoindre. Nos deux corps se détendent enfin, après tant d’émotions. La journée a été radieuse. Nous nous sommes amusés comme deux enfants sur les jet ski avant de déguster un repas confectionné uniquement pour nous, de rire aux éclats en voyant arriver un gâteau que nous n’aurions jamais pu finir seuls. Nous avons dansé sensuellement et finalement nous avons céder à la tentation. Et quelle tentation ! Il y a depuis la première nuit, une alchimie entre nous. Pourtant, la moue d’Ethan semble ne plus être celle du début de soirée. Est-ce qu’il regrette déjà notre escapade à Cuba ? Son visage est indéchiffrable, il ne dit presque rien et au fond de moi, la plénitude laisse place à l’inquiétude, je ne me sens plus vraiment à l’aise, j’ai comme l’impression qu’il m’en veut. Je ne saurai dire s’il n’a pas apprécié ces instants autant que moi. Est-il déçu ? A-t-il simplement envie de s’en aller prématurément ? L’escapade en bateau ne semble lui faire ni chaud ni froid et lorsque je risque une question, sa voix est plutôt pensive, et ses mots sont durs. Il est comme perdu dans ses pensées, et je ne sais pas ce qu’il pense. Aurait il voulut que je lui réponde que je l’aime aussi ou bien y a-t-il une autre raison à ce changement d’humeur inattendu ? Je l’aime, c’est certain, j’ai envie d’être constamment à ses côtés, il me manque au bout de quelques secondes seulement lorsqu’il n’est pas là. Pourtant, j’ai toujours eut un mal fou à dire ces mots-là. Les gens qui me connaissent bien sont au courant de cette faiblesse, mais Ethan lui ne me connaît pas encore assez pour cela… A moins qu’il regrette cette nuit pour une autre raison. La façon dont il parle de sa meilleure amie me refroidit. Peut être finalement que depuis le début mon intuition était fondée. Leur relation ne semble pas être uniquement amicale, j’en suis intimement convaincue à présent. La réaction de la petite blonde à mon arrivée était clairement un indice. Et sa réaction à lui, là, maintenant tout de suite me laisse entendre que je n’ai peut-être pas tort. Ça fait mal, à l’intérieur, et pourtant je ne laisse rien paraitre. Je préfère ne rien dire, je préfère tout simplement faire comme si ce n’était pas juste sous mes yeux. Je pose ma tête contre la baignoire et ferme les yeux. C’est ce moment que choisis Ethan pour souffler sur la mousse et me l’envoyer dessus. J’ouvre les yeux et feins un sourire timide. « Eliah est ma plus vieille amie. C’est celle qui me connaît sans doute le mieux. Elle dirait que je suis le genre de fille dévouée et douce, qui a un sacré caractère mais qui l’a forgé au fil des nombreux obstacles que la vie a mis sur son chemin. » Dis-je d’une voix monocorde. Ethan se hisse hors de l’eau et enfile un peignoir. Je fixe l’eau du bain, pour ne pas flancher, pas maintenant. Je m’y refuse totalement. J’attends que ses pas le porte hors de la salle de bain pour soupirer. Tout semblait être une évidence entre nous, et je suis totalement déroutée par son comportement. Il m’a confié qu’il était sujet à des sauts d’humeurs fréquents pourtant je n’aurai pas pensé que cela me surprendrait à ce point. Peut-être est-ce seulement les circonstances qui me bousculent autant. Je lui ai offert mon intimité et c’est à l’issu de ce moment qu’il a décidé de se renfermer… Je chasse toutes ces pensées négatives de mon esprit et je me concentre sur l’instant présent. J’attrape le shampoing et le laisse couler dans mes cheveux…

Je m’emmitoufle dans un peignoir. Mon visage est pâle dans le miroir malgré les traces de bronzage qui apparaissent nettement. Je fouille dans la valise et extirpe de celle-ci une nuisette en soie que j’enfile une fois séchée. J’inspire profondément avant de rejoindre la chambre. Ethan est étendu sur le lit, les yeux clos, quelques mots s’échappent de ses lèvres, doucement. Il n’aurait pas réellement eut besoin de le préciser, mais peut-être était-ce pour lui-même. Même si je suis totalement perdue concernant notre relation, je ne peux m’empêcher de sourire en le voyant. Il semble tellement paisible lorsqu’il dort. Je me rapproche délicatement, évitant tout mouvement brusque et je m’allonge à ses côtés dans l’immense lit. Mes yeux fixent son corps endormi, son visage angélique. Je dépose du bout des lèvres un baiser sur son front et le contemple un moment. Je n’ai nullement envie de dormir quand un si charmant spectacle s’offre à moi, il est bien plus attendrissant encore que dans l’avion. « Bonne nuit. » Mon cœur bat à tout rompre alors que sa respiration est régulière. Je suis folle de cet homme et mon être tout entier refuse de le perdre. Le visage posée sur l’oreiller, je n’ai nullement conscience que je sombre peu à peu dans un sommeil profond…

Les rayons du soleil s’infiltrent de toute part dans l’immense chambre et je me réveille doucement. J’ai du mal dans un premier temps à savoir où je me trouve mais la chaleur étouffante de ce début de journée me le rappelle rapidement. Je repousse légèrement les draps blancs qui recouvrent ma silhouette et me lève sans attendre. C’est notre dernière journée à Cuba, et je veux que celle-ci soit magique. J’espère au plus profond de mon être que nous passerons une journée à l’image de celle d’hier, en sautant la vague de froid instaurée entre nous avant de se coucher. Je fais le tour du lit pour réveiller Ethan. Je pose ma main sur sa joue et la caresse un instant pour que son éveil soit doux et progressif. « Il faut se réveiller, sinon le bateau risque de partir sans nous. » Je jette un coup d’œil à l’horloge et cela se confirme. Nous devons être à bord dans une trentaine de minutes pour qu’il puisse nous mener jusqu’à une charmante petite île. Nous déjeunerons pendant le trajet et ils nous abandonneront sur l’île aux alentours de midi pour une après-midi unique. Je le laisse émerger doucement et en profite pour occuper la salle de bain. Je lave mes dents, je brosse mes longs cheveux blonds, j’enfile un maillot de bain, un petit short en jean et un débardeur blanc. Je jette un dernier coup d’œil à mon reflet dans le miroir et je me déclare prête à partir à l’aventure. De meilleure humeur que la veille au soir, je sors de la salle de bain en souriant et ma main vient se poser sur la joue d’Ethan. « On t’a déjà dit que tu es magnifique même au réveil ? »



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Le froissement des draps m’avaient kidnappé de mon sommeil. J’ouvrais les yeux lentement, élargissant mes bras pour chercher Evelyn, mais le lit était vide. Les rayons du soleil s’étaient installés dans la chambre. Je pouvais apercevoir l’océan en cette position. J’émergeais à mon rythme mais je percevais du mouvement grâce à mes sens cependant encore engourdis. Peu à peu je reprenais mes esprits, je me rappelais alors l’état dans lequel j’étais avant de sombrer dans le sommeil profond. Je n’avais pas dû être agréable, aujourd’hui était un autre jour. Et malheureusement le dernier à Cuba en compagnie de… d’Evelyn qui venait tout juste de caresser ma joue en me rafraichissant la mémoire. Elle avait prévu une excursion dans une île voisine et pour rien au monde je ne raterais ça. Mais mon corps était encore lourd, je n’arrivais pas à trouver la force nécessaire pour me lever et l’agitation que j’entendais dans la pièce d’à côté commencer à m’angoisser. Nous étions peut être en retard. Je me redressais petit à petit avant de poser les deux pieds au sol et de contempler l’étendue bleutée à perte de vue. La belle blonde était alors revenue de la salle de bain, éblouissante, éclatante et reposée. Ça devait être une autre histoire pour moi malgré qu’elle m’ait complimenté. « Tu parles je dois avoir une de ces tronches, je me dépêche promis » j’attrapais cette fois-ci un short d’aventurier, un tee shirt très simple qui ferait l’affaire pour une sortie de ce genre et j’enfilais le tout dans la pièce attenante à la chambre sans fermer la porte. Je voulais pouvoir échanger avec Evelyn à tout moment de surcroît depuis ce que nous avions partagé il n’y avait plus aucune gêne à avoir. Malgré le malaise que j’avais ressenti hier et qui m’avait valu un saut d’humeur, j’allais bien mieux aujourd’hui. Enfin vêti, je faisais couler un filet d’eau du robinet pour me revigorer en vitesse. « C’est ça qui est cool quand on est un homme pas besoin de rester des heures à se pomponer » déclarais-je tout en sortant de la pièce, une serviette contre le visage pour m’essuyer. J’avais recouvré le sourire, je n’avais rien à gagner en faisant ma tête de mule. J’enfilais une paire de chaussure et préparais un petit sac à dos où je fourrais tout ce qui pourrait nous être utile sur un territoire inconnu. « C’est bon on y va » une sangle sur une épaule, j’attrapais la main de la belle blonde pour la tirer à l’extérieur de notre suite. Nous avions rejoint l’ascenceur puis le hall d’entrée de l’hôtel. J’étais curieux de découvrir cette petite île, la tragique destinée de Robinson Crusoé m’avait toujours obsédé. Quelque part j’étais un marginal, et finir loin du monde civlisé à tout jamais ne m’effrayait guère.

Nous avions ensuite atteint la plage privée de l’hôtel où le fameux petit bateau nous attendait sur le rivage. Un homme d’une quarantaine d’année était assis au bord de la coque, les pieds ballants au dessus de l'eau limpide, le minuscule navire remuer sous la force des flots. « Je sens qu’on va bien s’amuser » avouais-je à la demoiselle en lui volant un baiser du bout des lèvres. Main dans la main, nous étions enfin arrivés à hauteur de notre moyen de transport, et tout compte fait ça faisait quand même haut une fois devant. Le cubain aida Evelyn à se hisser à l’intérieur, mais moi je n’avais pas pu bénéficier de son aide, au contraire j'avais du pousser l’embarcation légèrement pour que la coque du bateau soit complètement immerger. J’avais ensuite escaladé grâce à la force de mes bras pour accéder au vaisseau marin. Nous y étions enfin, la jeune femme avait pris place à l’avant sur un large banc tandis que notre conducteur s’était déjà faufilé dans sa minuscule cabine face aux commandes. C’était à mon avis un bateau de pêche pas du tout adapté aux touristes. Le moteur gronda enfin et nous nous éloignions de la plage petit à petit, le vent fouettait de plus en plus nos visages, nous avancions à une vitesse incroyable pour gravir les vagues toujours plus hautes et puissantes. Nos fesses décollées à chaque onde franchie, nous essayions de nous aggriper comme nous le pouvions au banc mais il n’y avait aucune prise. Nous étions susceptible de nous envoler à chaque secousse. J’attrapais la cuisse d’Evelyn, nos cheveux étaient tirés vers l’arrière, nos yeux étaient plissés, c’était un spectacle hilarant. Je ne pu m’empêcher d’exploser de rire à cause des sensations qui me traversaient, la peur de mourir était là, et en même temps c’était purement jouissif d’aller à une telle allure. L’adrénaline montait sans cesse, le rire était ce que mon corps avait trouvé de mieux pour extérioriser tout cet amas d’émotions. « Youhouuu » criais-je tout en décollant mes mains du siège de fortune. À cet instant précis, une vague énorme tenta de nous barrer le chemin mais le bateau l’avait comme survolé, l’avant du bateau pointait quasiment le ciel, je fus propulsé vers la proue lorsque nous avions regagné un espace plus plat. Mon épaule avait heurté la paroi violemment. « Bouges pas Evy je reviens » hurlais-je en massant ma clavicule. Je l’avais mérité celle là à toujours prendre des risques pour rien. Le sol était recouvert d’eau, je peinais à rejoindre le banc où était toujours assise la jeune femme, j’avais dérapé à maintes reprises, mes semelles n’adhéraient pas à la surface, j’avais donc rampé comme un imbécile jusqu’au pieds de la belle. Notre pilote semblait mort de rire derrière sa vitre. « Je suis vivant » m'exprimais-je tout en saisissant la chaussure d’Evelyn, j’étais toujours à plat ventre, j’exagérais un peu en imitant une scène de cinéma où j’étais au bord de l’agonie. J’étais désormais trempé de la tête au pied, et le vent n’arrangeait rien, en regagnant ma place, j'étais parcouru de frissons. Heureusement pour moi la fameuse île pointait le bout de son nez, le décor était paradisiaque, une plage de sable fin, de l’eau cristalline, quelques palmiers ici et là. Et puis personne à des kilomètres à la ronde… Nous serons livrés à nous-mêmes. Le bâteau avait coupé le moteur, se laissant guider vers la côte par la houle. Le marin s’était approché de nous puis il avait jeté l’ancre, immobilisant ainsi l’embarcation. Le calme était revenu à bord. Il devait être environ midi et mon estomac commençait à crier famine. Le cubain avait probablement entendu ce dernier gargouiller car il avait pointé du doigt une glacière où se trouvait notre repas, il l’empoigna et la jeta à l’eau avant de se jeter lui même dans la flotte. Je me levais alors pour voir ce qu’il fabriquait, il traînait tout simplement notre repas jusqu’à la côte. Puis il était rapidement revenu sur son paquebot en baragouinant quelques mots tout en indiquant la plage de son index. À priori nous devions descendre, nous étions arrivés. « Gracias amigo ! » m’exclamais-je avant de disparaître du navire. Je m'étais étalé dans le peu d’eau qui léchait la coque, mes genoux avaient cédé sous l'impact, j'avais même bu la tasse. Toutefois je ne m'avouais pas vaincu, je me remettais debout immédiatement prêt à accueillir le bout de femme dans mes bras. « Aller sautes je te récupère » Evelyn hésitait, quant à moi j’étais plié de rire pour ne pas changer. L’après midi s’annonçait riche en émotions.



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Je fixe l’étendue bleue au loin. Elle s’étire jusqu’à perte de vue et je me délecte du bruit des vagues tandis qu’Ethan se prépare dans la salle de bain. Les yeux rivés sur la fenêtre je m’accorde un petit moment de réflexion. Le grand brun semble être de bien meilleure humeur, son visage semble moins fermé que la veille et je suis d’une part ravie de pouvoir espérer que cette journée sera agréable, mais inquiète de la suite de notre relation. Il reste encore tant de questions en suspens. Et j’ai toujours eut un mal fou à profiter de l’instant présent sans m’interroger sur l’avenir. Nous avons tous deux franchis un cap la veille au soir, et je n’ai aucun regret. J’ai savouré ce moment, j’ai apprécié le contact de ses doigts sur ma peau, mieux que ça, j’ai adoré. Mais la fin de soirée m’a clairement déstabilisée. Dans mon esprit trottent encore quelques pensées négatives lorsqu’il sort de la salle de bain et s’empare du strict nécessaire pour partir à l’aventure. J’acquiesce et m’empare moi aussi d’un sac rempli. De la crème solaire, une bouteille d’eau, mon téléphone bien qu’il ne nous serve pas à grand-chose une fois là-bas, et d’autres bricoles qui pourraient être utiles. Ne sait-on jamais avec la malchance qui s’accroche sans relâche à lui, des pansements pourraient bien nous servir.

La chaleur s’engouffre certes dans l’hôtel, mais ce n’était rien comparé à la sensation d’étouffement qui nous submerge à peine arrivés sur la petite plage privée. Nous avançons pourtant vers le petit bateau, amarré sur le bord. Je suis ravie de m’apercevoir qu’il ne s’agit pas d’un énorme bateau emportant des dizaines de touristes. Au contraire, il semble que nous soyons les deux seuls. Je ne m’en plains pas, au contraire, j’ai envie d’être abandonnée sur cette île avec pour seule présence, la sienne. J’ai envie de revivre ces émotions intrusives qui me submergent à chaque fois qu’il me touche, qu’il me parle ou bien que ses lèvres se tordent en un sourire charmeur. J’ai décidé de mettre de côté tout ce qui pourrait nuire à cette journée, et d’en profiter un maximum, car je ne sais pas à quoi m’attendre de notre retour à Cambridge et je veux emmagasiner en mémoire le maximum de souvenirs en sa compagnie. « Je l’espère en tout cas. » Le capitaine du petit bateau me tend la main et m’aide à me hisser sur le pont. Je tente une formule de politesse en espagnol et il semble comprendre puisqu’il baragouine quelques mots en souriant. Ethan quant à lui est chargé de pousser le bateau et je souris en le voyant à l’action. Peut-être aurions-nous du inverser les rôles, je croise les doigts pour qu’Ethan ne se fasse pas mal. Sa maladresse semble pourtant derrière lui puisqu’il n’a aucun mal à déplacer le bateau sur les flots et à me rejoindre sur l’avant de celui-ci. Un petit banc trône à l’avant et je choisis de m’y laisser glisser, abandonnant mon sac au sol. Ethan m’y rejoint rapidement et le capitaine démarre en trombe. La vitesse est presque instantanée. Mes cheveux volent au vent. J’ai toujours été une adepte des sensations fortes et j’apprécie la sensation qui se forme dans le bas de mon ventre. L’adrénaline déchargée dans mon corps à chaque accélération. L’horizon n’est qu’océan. Nous sommes au beau milieu de l’eau, à déjà des dizaines de kilomètres de la plage lorsque le bateau fait face à une vague rebelle. Je m’agrippe de toutes mes forces au petit banc pour ne pas voler à mon tour, mais il semble qu’Ethan ait moins de chance que moi. Je le vois voler quelques secondes et éclate de rire. Cet homme est le plus malchanceux qu’il m’ait été donné de rencontré. Je m’apprête à l’aider mais il tente de me rassurer, il va bien. J’hoche la tête, ne pouvant retenir le son aigu de mon rire. Il revient non sans mal à mes côtés, ses pieds glissant sur le plancher humide du bateau. J’entends derrière nous un rire rauque s’évader de la petite cabine. Ethan est un spectacle à lui tout seul et lorsqu’il parvient enfin à reprendre sa place initiale je dépose furtivement un baiser sur sa joue. « Tu es un vrai numéro à toi tout seul ! » Lui lançais-je tout en empoignant sa main pour ne pas prendre le risque d’un nouveau vol. S’il se blessait, cette journée serait d’ores et déjà annulée, et je ne suis pas prête à cela. Heureusement, au loin, un îlot de terre se dessine écourtant ainsi la balade et réduisant les risques d’une nouvelle chute. L’endroit a l’air splendide et plus nous nous en rapprochons plus cela se confirme. J’aurai presque envie de rester sur cette île, seule avec lui, durant des jours entiers. Passer ma main dans ses cheveux, dévorer ses lèvres, le sentir tout contre moi, être certaine qu’aucune autre fille ne risquera de détourner son attention. Pas même sa meilleure amie qui semble être bien plus que cela. Je peste intérieurement contre moi-même. Stop ! Hors de question de me laisser gâcher cette journée par ces fabulations qui m’empoisonnent l’esprit depuis hier. Pas alors qu’une superbe île se dessine à l’horizon, pas alors que nos doigts entrelacés nous unissent l’un à l’autre. J’ose un regard vers lui alors que le bateau ralentit et s’arrête même sur le bord d’une étendue dorée. Il est magnifique. Le soleil éblouit ses cheveux qui semblent de ce fait plus scintillants. Il est l’exacte représentation de l’homme idéale que je pouvais m’imaginer, enfant, le soir en m’endormant. Ethan s’empare de son sac et disparait du navire. Sa silhouette a si rapidement disparu que le bruit de l’eau ne m’étonne pas. J’accours sur le bord de notre moyen de transport pour admirer son corps trempé qui tente d’échapper au peu d’eau qui lèche la coque du navire. J’explose de rire. Si mes abdos ne sont pas ceux d’un sportif de haut niveau avant la fin du week-end c’est qu’il y a un problème. Son rire se mêle au mien alors qu’il me propose son aide pour descendre. « Tu es sûr ? » Dis-je en m’élançant. Et ma question semble le faire rire de plus belle, raison pour laquelle, plié en deux il me laisse imiter sa chute. Je me retrouve moi aussi, assise dans l’eau. Mes pointes blondes immergés, tout comme mon buste je ne me braque pas, au contraire, je ris de plus belle. Seul le capitaine nous regarde comme si nous étions totalement fous. J’attrape la main qu’Ethan me tend et me relève d’un bond. De toute façon, tout cela n’a que peu d’importance, le soleil aura vite fait de nous sécher. Je rejoins la plage en quelques pas suivie de près d’Ethan. L’endroit est fabuleux. J’écarquille les yeux devant une si belle nature. Du sable doré est parsemé tout le long de la plage, pourtant à quelques mètres seulement, une forêt immense se dessine. Des arbres d’une hauteur vertigineuse s’imposent à mes yeux. C’est splendide, à moins qu’il n’y ait aucun mot pour décrire cela. Derrière nous, le bruit du moteur s’éloigne et nous sommes à présent seuls sur l’île, Ethan, moi et notre glacière. « Waouh. » Dis-je admirative, avant de me retourner vers Ethan. « Je suis vraiment contente de partager ce moment avec toi, je n’aurai voulu personne d’autre, à cet instant, à mes côtés. » Dis-je en plantant mes yeux étoilés dans les siens. « Et puis je n’aurais jamais autant ris avec quelqu’un d’autre. » Ajoutais-je tout en le fixant. Je dépose mes lèvres sur les siennes. Ce premier baiser sur cette île extraordinaire me donne envie de bien plus, mais le bruit de son ventre me ramène à la réalité. Je souris et me baisse pour ouvrir la glacière, à l’intérieur de celle-ci, un pique-nique digne de jeunes mariés, qu’ils ont cru que nous étions. Je dépose mon sac sur le sable et en extrait un drap, piqué à l’hôtel que j’étale sur le sable avant d’inviter Ethan à s’assoir dessus. « Viens manger, je ne vais pas que tu me fasses une crise d’hypoglycémie à des dizaines de kilomètres du premier cabinet médical. » Je me laisse tomber sur le drap, et lui tend la glacière avant d’admirer une nouvelle fois l’endroit. Je n’ai rien vu de si beau, si ce n’est les traits parfaits de son visage. Nous mangeons en silence, peut-être à cause du paysage à couper le souffle. Mais rapidement, j’ai envie d’en découvrir plus, et à peine ai-je terminé de me restaurer que je me relève en trombe et cours vers les immenses arbres. Je m’engouffre dans ce qui ressemble à une forêt tropicale et suis impressionnée par la flore sauvage. Je découvre les yeux écarquillés l’endroit et tente d’en mémoriser une image dans mon esprit. « Ethan, j’ai envie d’explorer les lieux, tu viens avec moi ? » Criais-je finalement à son encontre, tandis qu’il était encore assis sur le sable. Je pousse certaines branches, l’endroit est ombragé, humide, je m’avance doucement, prudemment… Et sans que je ne m’y attende, deux mains se posent sur mes épaules. Je sursaute, mon cœur saute dans ma poitrine. Je ne l’ai pas entendu arriver et je le fusille du regard. « Tu vas me le payer Ethan Barnes ! » Dis-je en frappant son bras, sans aucune force. Si Ethan est ce genre de joueur, je lui promets une revanche à la hauteur, mais en attendant je continue d’avancer, rassurée par sa présence… « Cet endroit est merveilleux, ça doit inspirer un artiste comme toi… »



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Nous avions enfin foulé cette mince bande sablée, Evelyn avait l’air émerveillé, il ne m’en fallait pas plus pour l’être à mon tour. Je retrouvais peu à peu mes marques auprès d’elle, ses baisers étaient toujours une dose d’adrénaline, je me sentais mieux, beaucoup mieux. Excepté mon ventre qui ronronner, Evelyn avait même du le percevoir, elle s’inquiétait pour moi comme le ferait ma propre mère, nous formions de plus en plus un petit couple et l’idée ne me déplaisait pas au contraire. La jeune femme s’était approchée de la glacière disposant une petite serviette pour nous tenir à l’écart du sable. Nous avions dégusté les mets concoctés par l’hôtel dans le silence, nous ne savourions pas que notre repas, le paysage était époustouflant. Nous machouillions tout en nous noyant dans nos regards affectueux. Nous étions enfin parvenus à nous rassassier, enfin pour moi il y aura toujours de la place dans mon estomac, mais pour Evelyn s’était apparemment du paysage dont elle était friande. Toujours assis à terminer un morceau de pain, la demoiselle s’était dressée en moins de deux avant de s’enfoncer dans la jungle dans mon dos. Je l’entendais m’appeler, et déjà le son était étouffé, une fois entrée dans cette forêt nos voix se mêleraient au chant des insectes et nous ne serions que deux petites choses au milieu de nulle part. J’attrapais alors mon sac à dos et me faufiler dans l’épaisse végétation à la recherche de la belle blonde. Elle était là, s’enfonçant toujours plus dans cette forêt, je m’avançais en sa direction sur la pointe des pieds, j’avais le ventre qui papilloner à l’idée de lui faire une belle frayeur. Soudain, j’aggripais ses deux épaules de mes mains, Evelyn s’était retournée en sursaut, le visage décomposé. Et puis elle m’avait flanqué un coup par pur réflexe probablement, j’avais envie de rire à gorge déployée, mais je ne voulais pas déranger la nature déjà bien installée qui peupler les lieux, je me contentais de sourire. Nous nous aventurions toujours plus loin dans les bois, partageant nos pensées. « Pour l’instant c’est toi qui m’inspire » déclarais-je en lui donnant un léger coup de coude. Bien évidemment que ce genre d’endroit enrichissait mon imagination, toutefois je respirais avec un peu plus de difficulté, l’air devenait étouffant, le taux d’humidité avait du grimper. Nous nous étions alors retrouvés face à une petite mare boueuse, l’eau était tellement trouble que nous ne pouvions pas apercevoir le fond. La seule façon de pouvoir passer de l’autre côté, c’était… des lianes ! Je ne voyais que ça. « Tu veux qu’on fasse un détour ou bien tu veux tenter un saut à la Tarzan ? » demandais-je à Evelyn tout en tirant sur la plante grimpante qui pourrait nous conduire de l’autre côté en un rien de temps. Je pratiquais bien l’escalade et d’autres sports de dingue, ça ne me faisait pas peur. Alors que je plaisantais tranquillement avec Evelyn qui n’avait pas l’air partante pour cette traversée, l’eau remua à quelques mètres de nos pieds. Je tournais la tête promptement et aperçu une gueule immense recouverte d’écailles et deux yeux émeraudes, c’était un bon crocodile, mon cœur commençait à s’exciter, je plaquais ma main sur la bouche de la jeune femme qui allait s’exprimer et pointais du doigt l’animal à demi immergé. Le prédateur approchait dangereusement vers nous, nous n’avions plus le choix, nous devions traverser. « Vas-y la première, vite » chuchotais-je en tendant la liane à ma coéquipière. « Prends de l’élan, tu vas y arriver sans problème je te promet » je ne riais plus autant qu’avant, la bête nager vers nous. Evelyn s’était reculé vers la jungle avant de courir et de s’envoler sur l’autre rive nous surplombant. La liane retomba de mon côté, je m’en emparais lorsque le corps du reptile était complètement sur le limon, prêt à me becter. Je prenais à mon tour de l’élan pour m’échapper par les airs, la gueule monstrueuse du crocodile tenta d’happer ma basket, mon atterrisage n’avait pas été aussi propre que la blondinette, j’avais poursuivi mon ascension avant de m’éclater dans une fougère occupée par des bestioles grouillantes. « AAAAAAH je supporte pas ça mon dieu » je me relevais brusquement tournant sur moi même tout en frottant mes vêtements pour me débarasser de ces parasites. Ah ça oui j’avais autant peur des petites bêtes que des grosses. Je rejoignais Evelyn toujours sur le bord, regardant notre menace un peu plus bas. « J’espère qu’on trouvera un autre chemin pour le retour » rajoutais-je tout en tapant ma nuque, un insecte avait planté son dard, ça me lancer jusqu’au cœur. Notre escapade devenait de plus en plus dramatique, et pourtant je retrouvais le sourire. C’était dans ces moments là que nous fabriquions des souvenirs qui renforceront notre relation. Nous en ririons plus tard et nous pourrons même partager ces désagréments avec nos amis, Evelyn avec Molly… Enfin bref, nous n’étions pas restés devant le reptile indéfinimement nous avions repris la route, aspirant à ne plus rencontrer de tels dangers. Après une bonne demi heure de marche où nous étions carrément en sueur, la nature nous offrit un nouveau paradis, nous avions fini par nous arrêter net. Nous étions arrivés au bord d’une falaise, nous étions quasiment enveloppés par la roche, l’eau plus bas était d’un bleu turquoise magnifique. Si nous plongions, nous pouvions toujours nous en aller par un petit chemin en contre bas, certes nous devrions escalader quelques rochers, mais ce n’était pas la mer à boire. J’inclinais mon visage vers le bas, puis je jetais de toute mes forces mon sac vers le petit pan de sable de l’autre côté. Si je montrais mon hésitation à Evelyn alors elle ne me rejoindrait pas. Sans tâtonnement je reculais avant de sauter et de me faire engloutir par cette eau d’une chaleur incroyable. Quelques rayons de soleil traverser la nappe limpide, attiré par ces rayons je remontais à la surface reprenant ma respiration jusque là coupée. « À toi Evyyyyyy aller elle est trop bonne, je suis sûr que tu ne partiras plus jamais avec moi après tout ça » criais-je dans l’enceinte de roche. Ça avait retentit, provoquant plusieurs échos. Je faisais désormais du surplace, fixant la silhouette indécise de la jeune femme à quelques mètres de hauteur au dessus de ma tête.



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J’ai toujours beaucoup aimé l’aventure, les sensations fortes. Mon père était un fanatique de safaris en tout genre, et nous avons traversé le désert alors que j’étais encore une adolescente. Nous avons aussi parcouru une partie de la forêt d’Amazonie. Ma mère préférait se reposait dans de grands hôtels et je partais explorer aux côtés de mon père les endroits où nous posions nos valises, le temps de quelques semaines de vacances. Pourtant jusqu’à ce jour il semble que je n’ai jamais été face à un crocodile et l’immense gueule avec laquelle il nous surprend me pétrifie. Je n’ai pas même le temps de crier face à ce cauchemar, Ethan se place derrière moi et pose sa main sur ma bouche, pour étouffer le son. J’avale ma salive, et tente de reprendre possession de mon corps, paralysé par la peur. Il y a quelques secondes encore, je m’apprêtais à rire de sa proposition. S’accrocher à une liane pour traverser le marais me semblait être une idée absurde, pourtant lorsqu’il me tend la branche je m’en empare sans me poser de question. Je prends un peu d’élan et je me lance. Les paupières closes comme pour trouver la force de le faire. Et étonnement, je me retrouve en quelques secondes seulement de l’autre côté. A quelques mètres sous moi, Ethan fait encore face à l’énorme alligator et je me sens tout à coup égoïste. Je prends conscience d’une chose, je ne veux nullement le perdre, j’ai besoin de lui. C’est prématuré mais c’est pourtant vrai. Je lui renvois la liane sans tarder et il s’en empare pour imiter mon geste. Je fixe ses moindres faits et gestes, priant pour qu’il ne lui arrive rien et alors que le crocodile frôle sa chaussure, il parvient tout de même à me rejoindre, bien que son atterrissage soit moins gracieux que le mien. C’est dans une fourmilière qu’il atterrit et le cri qui s’échappe de ses lèvres me rassure. Au moins, il va bien. Je guette encore l’énorme alligator dont mes yeux ne parviennent pas à se détacher, sûrement pour vérifier qu’il est encore en bas, assez loin pour que nous soyons en sécurité. Ethan frôle mon épaule lorsqu’il me rejoint et je le presse contre ma poitrine. Je l’étreins contre moi de toutes mes forces, comme pour prendre conscience qu’il est là, tout près de moi, et que nous sommes tous deux sortis indemne de cette mésaventure. « Si tu veux que j’évite une crise cardiaque ce serait en effet plus prudent de trouver un autre chemin pour le retour… » Avouais-je en arquant les sourcils. Ethan écrase un insecte sur sa nuque avant de se remettre en marche. Je le suis, scrutant l’endroit avec précision. S’il y a sur cette île un crocodile, il ne serait pas étonnant que nous en croisions d’autres sur le chemin, et cette idée me terrorise à l’avance, bien que l’adrénaline de cette fuite traverse mes veines et me fasse me sentir plus vivante que jamais. Nous avançons tout de même durant plusieurs dizaines de minutes, main dans la main. Petit à petit, la peur s’évanouit et je redeviens sereine en avançant à travers cette savane spectaculaire. Cette petite île regorge de splendides plantes. Pourtant, le paysage qui s’offre à nous alors que nous nous stoppons net auprès d’une falaise est renversant, bien plus encore que ce que nous avons pu observer jusqu’à présent. En contrebas, une nappe turquoise s’écoule doucement. Les rayons du soleil se fraient un chemin à travers les arbres pour illuminer l’endroit. Les yeux écarquillés j’ai l’impression d’être dans un rêve. Je sens à peine les doigts d’Ethan qui s’échappent de ma paume, et je suis surprise de voir son sac voler pour se retrouver sur l’étendue dorée qui longe la petite rivière limpide. Je n’ai pas le temps de réaliser ce que cela veut dire avant qu’Ethan ne se laisse tomber le long de la falaise pour une baignade improvisée. Sa tête ressort de l’eau presque aussi vite qu’elle n’y entre et ses grands yeux me regardent d’en bas pour inviter à faire de même. Si j’ai utilisé une liane pour fuir un crocodile, je ne peux pas avoir peur de plonger dans cette eau claire et accueillante. C’est pourquoi je relève le défi et après une hésitation certaine, je saute dans le vide à mon tour. La chute est plutôt rapide et l’eau chaude m’accueille délicatement. Je ne tombe qu’à quelques mètres d’Ethan et je me faufile tel un poisson à ses côtés. « Détrompes toi. » Mon regard est malicieux alors que je l’éclabousse. L’endroit est encore plus impressionnant vu d’en bas et je nage quelques brasses pour me familiariser avec le lieu. C’est ainsi que je découvre une petite grotte sur le côté. L’eau lèche le bas de la roche et je fonce vers l’immense entrée creusée dans la pierre. J’escalade quelques cailloux pour me hisser à l’intérieur. J’ai l’impression d’être dans un film alors que mes doigts glissent sur les murs. Je n’ai encore jamais mis les pieds dans une nature aussi peu abimée par l’homme et c’est fort agréable. « Ethan viens voir. » Je suis une gamine, émerveillée par l’inconnu et je ne me lasse pas de cette île où chaque endroit est une découverte étonnante. La beauté des lieux fait ressortir le meilleur de moi-même et je suis envahie par l’amour qui explose dans ma poitrine. Sans pouvoir expliquer ou comprendre moi-même, je ressens cette plénitude intérieure, et je n’ai qu’une envie, partager cela avec Ethan qui se faufile à son tour dans la grotte. Je me retourne alors que ses pas résonnent. Je fais machine arrière pour revenir à son niveau et je m’arrête à quelques centimètres de lui. « Ethan je… » Je ne sais pas ce qui m’arrive, la féérie des lieux semble me monter à la tête pourtant j’ai besoin que ça sorte. Mes yeux fuient pourtant son regard brun. Mes vêtements me collent à la peau et pourtant, la sensation désagréable que cela pourrait provoquer est totalement atténuée par le trop plein de sentiments qui débordent. Mes yeux brillent dans la pénombre de la grotte. « Il y a quelque chose que j’ai besoin de te dire. Promets-moi de ne pas rire… » Avouais-je à demi-mots, tremblantes. Je ne sais pas pourquoi j’ai décidé de le faire maintenant, mais depuis hier cela me trotte en tête. « Je suis en train de tomber amoureuse de toi, de tes cheveux humides qui ruissellent le long de ton cou, de tes grands yeux bruns, surtout lorsque tu me regardes comme cela, de ta maladresse même… Je crois que je t’aime Ethan. » Je ferme les yeux et approchent mon visage du sien, délicatement pour échanger avec lui le baiser le plus tendre qu’il nous ait été donné d’échanger depuis notre rencontre. Cet instant est parfait, si parfait que nous mettons quelques secondes à réaliser que le bruit qui brise cet instant est celui d’une pluie intense s’abattant sur l’île. Je décale ma tête comme pour avoir une vision de l’extérieur. Au loin je peux observer d’énormes goutes s’abattant sur la petite nappe. Cette averse est très certainement comme celle d’hier, de passage et sur le point de s’arrêter, c’est ce dont j’essaie de me convaincre… Je repense alors au sac d’Ethan, de l’autre côté de la berge. « Il semblerait que nous soyons maudits… »



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