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Evelyn & Ethan

Je n’arrêtais pas de tourner dans mon lit, jongleant entre le plafond et le réveil. Les heures s’égrénaient au compte goutte. J’étais nerveux. Nerveux et angoissé car dans moins de quelques heures mes fesses seraient posées dans un engin que je ne pourrais même pas contrôler. Le seul réconfort que j’aurais contre ses angoisses de mort imminente serait la présence d’Evelyn. C’était incroyable, nous partions tous les deux à des milliers de kilomètres pour nous ressourcer. Au fond ce n’était qu’une pitoyable excuse pour passer du temps à ses côtés et en apprendre encore plus sur ce bout de femme incroyable. Ce voyage inattendu allait à coup sûr sceller ce que je ressentais depuis le début pour elle. Je tombais radicalement amoureux de cette femme, il ne se passait plus une seule seconde sans que mon esprit ne me rappelle cette créature abominablement attirante. J’avais dû finalement m’assoupir car une sonnerie désastreuse m’avait fait sursauté au beau milieu d’une scène d’amour particulièrement torride avec la belle blonde. Quelques gouttes de sueur perlaient sur mon torse, c’était l’heure. Il était tôt environ 5heures du matin, notre avion décollait dans une heure, j’avais juste le temps de me préparer et de filer à l’aéroport rejoindre celle qui faisait désormais battre mon cœur nuit et jour. Nous nous étions retrouvés à l’entrée, nos bagages à la main. En véritable gentleman je lui avais oté sa valise jusqu’à l’embarquement. Nous étions restés plutôt silencieux, à vrai dire nous n’étions pas totalement réveillés. Nous avions chacun des lunettes de soleil sur le bout de notre nez, masquant ainsi notre fatigue. Enfin dans l’avion, Evelyn avait pensé à tout, elle m'avait tendu une bouteille d’eau et un cachet, de quoi roupiller pendant tout le trajet et m’éviter par la même occasion de faire paniquer tous les passagers. Autant dire qu’après avoir entendu vaguement les consignes de sécurité j’étais tombé de nouveau au pays des rêves.

« Ethan, on est arrivé, réveilles-toi hé ! » je sentais mon bras se faire malmener, mon corps tremblait que se passait-il ? J’ouvrais péniblement les yeux, le visage d’Evelyn était tout près du mien. Il faisait jour, ses cheveux étaient d’un blond éclatant, ses yeux pétillaient. Je me redressais à l’aide de mes mains et tournais la tête en direction du hublot. J’aperçevais l’aile et la terre ferme. Nous étions enfin arrivés à destination sain et sauf. J’émergeais tout doucement et finissais par me lever pour suivre la silhouette toujours aussi svelte de mon binome. Nous avions emprunté un tunnel plutôt glacial et nous avions terminé dans un immense hall ou des millions de valises tournaient en boucle sur des tapis roulants. Je n’étais pas encore bien réveillé, je suivais toujours Evelyn un peu à la ramasse. Elle se retournait souvent pour vérifier ma présence, je lui adressais alors un sourire pour la rassurer. Avant de récupérer nos précieuses affaires, nous devions encore faire tamponner nos passeports. La femme derrière le guichet nous dévisager à tour de rôle avant de nous baragouiner quelque chose dans une autre langue. Probablement du portugais, ça ressemblait à l’espagnol que ma mère hurlait quand elle était énervée. J'avais rigolé sur le coup ne comprenant rien à ce qu'elle nous demander, Evelyn m'avait mis un coup de coude dans l'abdomen de quoi accentuer mon fou rire. Les vigiles avaient commencé à nous encercler, je m'étais aussitôt calmé. Cette barrière enfin franchie, nous arrivâmes ensuite au tapis correspondant à notre vol et de là s’en était suivi une recherche impitoyable de nos bagages. La mienne n’apparaissait pas, comme de par hasard. Je retournais dans tous les sens toutes les valises sous les regards hostiles des autres touristes. Evelyn avait récupéré la sienne tandis que je me battais toujours avec les autres . J’avais fini par m’asseoir sur le bord, la salle se vider, il n’y avait plus personne autour de nous, une seule valise tournoyée et je l’avais pourtant déjà vérifié. Je l’attrapais et recherchais activement le ruban vert que j’avais attaché à une des poignées. Il était là le bougre ! « Désolé » murmurais-je à Evelyn avec une bouille d’enfant attristé. C’était sûrement le stress accumulé qui redescendait enfin. « Bon alors, que faisons-nous ? On va déposer nos affaires à l’hôtel non ? » Je m’emparais du poignet de la jeune femme sans attendre de réponse. Nous fuyions cet endroit une fois pour toute et nous y remettrions les pieds une fois que nous nous serions éclatés. Un air bouillant à peine respirable nous enveloppa une fois les portes électroniques dépassé. Ce climat m’avait tellement manqué ! Je remplissais mes poumons de cet oxygène teinté d'émanations de l’océan avant de continuer notre chemin. J’hélais un des taxis à l’arrêt qui attendait d’ailleurs que de pauvres touristes lui fassent signe. La vieille voiture américaine au charme incontesté démarra et s’arrêta à notre hauteur. C’était une vieille Chevy, la peinture était particulière, une couleur ambrée paillettée. Ça respirait les vacances ! Pendant que je m’occupais de charger la malle de nos bagages, Evelyn était entrée la première et indiquait déjà l’adresse de notre hôtel à notre chauffeur. Je me faufilais enfin à l’intérieur, claquant la porte derrière moi. Le conducteur prit la route aussitôt en chantonnant. « Evelyn merci de m’avoir trainé jusqu’ici » La jeune femme s’était retournée en ma direction directement après avoir entendu son nom. Elle s’était laissée tomber sur la banquette en me souriant. J’attrapais sa main et m’inclinais vers son corps à demi allongé. J’embrassais ses lèvres pour la première fois depuis que nous nous étions revus. Ça m’avait tellement manqué, et je n’en serais à mon avis jamais rassasié. J’éprouvais à chaque fois la même vague de chaleur emplissant mon corps, mon cœur s’activer et irrémédiablement je n’avais jamais envie de m’arrêter. Malgré ça j’avais dû écourter notre baiser à cause des regards furtifs du Cubain dans son rétroviseur. Je retrouvais ma position initiale et commencer à découvrir le paysage splendide qui nous entourer, je n’arrêtais pas de pointer du doigt pour faire part à Evelyn de ce qui me frapper. Elle en faisait de même, nous explosions de rire, nous nous effleurions à tour de rôle lorsque nous prenions des tournants un peu trop serrés. J’étais ailleurs, que ce soit spatialement ou temporellement. Tout s’était arrêté, il n’y avait qu’Evelyn.



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Evelyn & Ethan

Une douce mélodie s’infiltre dans mes songes, et en quelques secondes seulement je me redresse dans le lit afin d’éteindre le réveil. En temps normal, je déteste les notes de cette sonnerie, et je déteste jusqu’à l’idée d’être réveillée de façon si brutale, mais aujourd’hui, tout est différent. Je n’ai pas même besoin de plus de quelques secondes pour m’extirper des draps blancs qui recouvrent ma silhouette si peu vêtue. Il est si tôt que le soleil n’est pas encore levé, et que Molly dort profondément dans son berceau. Je n’ai pas du dormir plus de quatre heures et ma mine ne pourrait tromper personne sur cette réalité, pourtant, je suis tout de même d’excellente humeur. J’ai attendu ce voyage patiemment depuis que nous l’avons programmé, mais je ne tiens plus, je veux m’envoler avec Ethan pour Cuba, maintenant, tout de suite. Je frissonne de plaisir à cette idée et j’accours jusque dans la salle de bain pour me préparer. J’opte pour une tenue plutôt légère car si à Harvard la température n’est pas encore celle d’un mois d’août, je me doute qu’à Cuba, le temps sera ensoleillé et chaud. C’est pourquoi je juge que j’ai fait le bon choix lorsque je tournoie dans la salle de bain, face au miroir, vêtue d’une petite robe en flanelle d’un bleu azur. Je rajoute une fine couche de rouge à lèvre sur mes lèvres, pose une paire de lunettes de soleil dans mes cheveux et ajoute à ma valise les quelques produits de beauté dont j’avais encore l’utilité aujourd’hui. Je me mordille la lèvre, comme pour faire dans mon esprit le tour de tout ce dont je pourrai avoir besoin. Mais j’arrive finalement à la conclusion que je n’ai rien oublié, normalement. Je me glisse doucement auprès de Molly afin de déposer sur son front un baiser plein de tendresse. Si le voyage avec Ethan me ravie, me séparer de Molly plus d’une journée est tout de même une ombre au tableau. Cependant, je sais qu’elle sera entre de bonnes mains, ici, avec Eliah. C’est résignée à cette idée que je quitte finalement sa chambre, après une dernière caresse sur sa peau douce. Je me dirige à présent dans le salon, et j’admire quelques secondes la silhouette fine d’Eliah, endormie sur le canapé. J’attrape furtivement un bout de papier, et un stylo dans un tiroir avant de griffonner quelques mots. « Amusez-vous bien toutes les deux, je vous aime. » Je dépose le post-it sur la table, remonte la couverture sur les épaules d’Eliah, et traîne silencieusement ma valise jusqu’à la porte d’entrée. C’est le cœur bondissant dans ma poitrine que je quitte finalement l’appartement, en direction de l’aéroport.

Dans le taxi je peine à garder les yeux ouverts et lorsque j’en descends, après quelques longues minutes de route, je remets mes lunettes de soleil, sur mon nez cette fois-ci. L’endroit n’est pas encore bondé, peut être car il est encore très tôt, et mes yeux croisent immédiatement la silhouette d’Ethan, je me dirige vers lui, pressée de le retrouver. Mon cœur s’emballe déjà et je me demande si un jour seulement, il cessera de me faire cet effet. Je ne l’espère point. Il s’empare de mes bagages, et nous avançons sans trop échanger jusqu’à l’embarquement, où nous passons sans trop faire la queue. Ainsi, en quelques dizaines de minutes à peine, nous nous retrouvons assis dans deux sièges voisins à bord de l’avion à destination de Cuba. Je ne réalise pas encore que nous nous apprêtons à quitter l’état pour passer deux longs jours ensemble, mais sa présence me bouleverse tout de même. Même au saut du lit, il reste aussi attirant. Pourtant, il m’a prévenu de sa peur des avions, alors je farfouille un instant dans mon sac pour en sortir une petite boîte, achetée pour l’occasion, en pharmacie la veille. Je vois dans son sourire une gratitude certaine et il ne suffit à ce cachet que de quelques minutes pour faire effet à en croire la vitesse à laquelle il tombe dans un sommeil profond. Je ne suis pas certaine qu’il ait sentit l’avion décoller. Cependant, je me refuse à l’imiter, à moi aussi m’endormir. Je préfère profiter du spectacle. Son visage paisible, sa respiration lente et régulière, il ressemble à un ange lorsqu’il dort, et les nuages par le hublot ne m’attirent pas tant que sa beauté. Je pourrais rester ainsi des heures, à le regarder sombrer dans le pays des rêves. Mais tant cette vision m’apaise, que je finis par somnoler moi aussi, ma bouille blottie sur son épaule, durant la fin du voyage. Je suis pourtant réveillée par la voix de l’hôtesse de l’air, qui annonce l’atterrissage. Je frotte mes yeux comme pour me réveiller et jette un regard à Ethan, comme pour vérifier qu’il est encore là. Et à mon plus grand bonheur, tout ceci n’était pas qu’un rêve, nous sommes bien là, tous les deux, dans cet avion en train d’atterrir dans un endroit des plus magiques. J’attends que l’avion ne soit définitivement posé avant de le réveiller, pour qu’il ne soit pas confronté à sa peur de l’avion. Il peine à émerger mais finalement il me suit hors de l’avion. Nous traversons un étroit tunnel avant d’arriver finalement devant un guichet où nous faisons tamponner nos passeports, non sans mal. En effet, Ethan ne peut réprimer un de ces rires contagieux lorsque la femme nous explique dans une langue totalement étrangère une chose qu’aucun de nous ne comprend finalement. Mais je tente de garder mon sérieux à la vue des douaniers qui nous entourent. Mais nous finissons enfin par récupérer nos valises. Je peux une nouvelle fois comprendre de quelle malchance Ethan me parlait dans ses messages. Tandis que ma valise est l’une des premières à sortir, celle d’Ethan semble avoir disparu, et tous les voyageurs sont partis lorsqu’enfin il se rend compte que la dernière à tourner sur le tapis est en réalité bien la sienne. Il s’excuse avec le regard d’un enfant ayant fait une bêtise et je ne peux m’empêcher de rire. Je sens que ce voyage va être vraiment drôle. J’hoche la tête, oui, allons déposer nos affaires à l’hôtel afin de pouvoir enfin profiter librement de cet endroit paradisiaque. « Si on veut être sûr que tu ne perdes pas ta valise, c’est sûrement la meilleure idée. » Dis-je pour le taquiner avant de le suivre jusqu’à l’extérieur de l’aéroport, en quête d’un moyen de transport. Tel le gentleman qu’il est, Ethan s’occupe de ranger les bagages dans le coffre du taxi qui se propose de nous conduire, tandis que je me hisse sur la banquette et tend au chauffeur un bout de papier avec l’adresse de l’hôtel. Il prononce quelques mots en portugais et je crois comprendre que cet hôtel est magnifique. J’ai il y a longtemps, au lycée étudier l’espagnol, langue plus ou moins similaires, mais à présent il ne m’en reste que des bribes, dommage, je vais devoir me contenter de n’échanger qu’avec Ethan… Cette idée me plaît plutôt assez, en effet, je ne veux que personne ne nous dérange, je veux être avec lui et simplement avec lui, durant quarante-huit heures, quarante-huit heures que je veux être magiques. Rapidement, le coffre se ferme et Ethan apparaît dans mon champ de vision, je me décale pour lui laisser la place de s’installer dans le véhicule et c’est comme si nous commencions nos retrouvailles que maintenant, lorsque la voiture démarre. Ethan me remercie de l’avoir amené ici je n’ai pas le temps de riposter. Ses lèvres se plaquent contre les miennes et nous échangeons l’un de ces baisers qui de nouveau me font perdre toute contenance. Je n’ai jamais été aussi bien que dans ses bras et c’est vraiment agréable de le retrouver. Nos baisers se font fougueux au départ, pourtant, petit à petit, nos lèvres se touchent à peine et cet échange langoureux prend fin. Je comprends au regard d’Ethan que le chauffeur observe le spectacle et je souris. « Nous aurons tout le temps pour s’embrasser ailleurs… » Dis-je doucement dans le creux de son oreille. Comme pour éviter d’être de nouveau tentée par la gourmandise de ses lèvres, je focalise mon attention sur le paysage qui nous entoure, et Ethan fait de même. Tels deux enfants émerveillés nous échangeons nos impressions sur la beauté du lieu. Nous n’aurions pas pu choisir meilleure destination pour notre premier week-end ensemble… Nos mains sont liées, dans chaque virage, nous nous collons l’un contre l’autre et je profite pleinement de cet instant, où le bonheur s’infiltre dans chacun de mes membres, où jusqu’au fond de mes tripes je sens qu’entre nous, c’est fort, c’est intense, c’est merveilleux. Je n’aurai jamais pensé retomber amoureuse, je me l’interdisais totalement depuis longtemps, mais à présent, je n’ai plus rien envie de me refuser. Parce qu’Ethan me transporte, c’est comme si mes pieds ne touchaient plus le sol, comme si plus rien ne pouvait m’atteindre. Nous sommes comme invincibles, ensemble. Et j’aime ça, tout comme je commence à l’aimer lui…

La voiture ralentit doucement et finalement, le chauffeur se retourne vers nous. Il prononce quelques mots, certainement pour nous souhaiter un excellent voyage. Par la fenêtre, l’immense hôtel se dessine. C’est un endroit qui semble tout droit sorti d’un de ces films américains où les super héros descendent toujours dans des endroits luxueux. J’ouvre la portière de la voiture sans me faire prier et admire l’endroit. Un bâtiment énorme dont l’architecture sans nul doute a été faite par un artiste, sûrement moins talentueux qu’Ethan mais artiste tout de même. Je suis ébahie devant les grands murs de l’endroit. Il semble posé sur l’eau tant la plage l’entoure de part et d’autre. Je suis telle une enfant, je piétine d’impatience d’en découvrir d’avantage. Ethan contemple lui aussi l’endroit, mais rapidement il extrait à l’aide du chauffeur les bagages du véhicule. Il s’approche finalement de moi et je m’empare de sa main pour l’entraîner à ma suite. Un homme vêtu de noir s’empare de nos bagages et j’ai l’impression de ne pas m’être rendue suffisamment compte du rêve dans lequel je nous embarquer en réservant un hôtel au hasard. Nous avançons main dans la main, je me sens poussée des ailes. J’ai l’impression que nous sommes un petit couple et cette idée me ravie sincèrement. Alors c’est avec un sourire éblouissant que je salue la jeune femme qui tient la réception. Celle-ci se lève et nous souhaite la bienvenue, dans notre langue cette fois-ci. Ce n’est pas si mal à mon humble avis, ainsi nous ne risquons aucun mal entendu. « Nous avons réservé au nom de Barnes. » Dis-je en souriant à Ethan. Elle cherche un instant dans un cahier avant de nous tendre un jeu de clé magnétique. « L’une de nos plus belles suites ! » Ajoute-t-elle en souriant avant de relever les yeux vers nous. « Félicitations. » Je ne comprends pas réellement sa dernière intervention. Mais que m’importe, peut-être ne maîtrise-t-elle pas notre langue parfaitement, et c’est bienvenue qu’elle voulait dire. Cela n’a que peu d’importance finalement. Je me retourne vers un chariot où nos bagages ont été entassés et sourit de plus belle à Ethan. «C’est vraiment magnifique, j’ai hâte de voir la suite. »

Je pousse l’immense porte et découvre une pièce luxueuse et spacieuse. Tout est magnifique et même si j’ai très envie de m’allonger au milieu du sable fin, j’aurai très bien pu me contenter de cet endroit pour profiter de la compagnie d’Ethan. Je passe la première l’encadrement de la porte et me dirige immédiatement jusqu’à l’immense lit qui trône au milieu de la pièce. Sur celui-ci est déposé un petit panier dans lequel des fruits, des boissons et quelques diverses petites choses sont entreposées. J’attrape le petit mot posé dessus et lit à voix haute. « Bienvenue, nous vous souhaitons un très bon séjour chez nous. Félicitations pour vos noces Monsieur et Madame Barnes. » J’explose de rire. Je me retourne vers Ethan en riant. J’aurai sans doute dû faire attention en réservant sur internet, cela m’apprendra à ne pas tout lire avant de m’engager dans ce genre d’aventure. « J’aurai peut-être du vérifier qu’il ne s’agissait pas d’offre de voyages de noces avant de réserver… » Je me sens un petit peu ridicule, bien que la situation m’amuse. Je dépose le mot sur l’une des tables de nuit avant de m’approcher lentement d’Ethan et de poser mes deux mains dans sa nuque. Ses grands yeux bruns m’ont tellement manqués. J’aime plonger mes yeux dans les siens et simplement le regarder. Mon cœur s’active de nouveau, à un rythme effréné. Est-ce l’excitation de ce voyage ? La gêne de ce quiproquo ou simplement les sentiments qui s’intensifient au fil de nos rencontres ? Je dépose mes lèvres tout contre les siennes et l’embrasse passionnément, comme j’en ai tant rêvé ces derniers temps. Lorsque je romps ce baiser, je prends une mine désolée. « A cause de mon erreur, aucune des membres du personnel ne s’aventurera à te faire des avances… Tu vas devoir te contenter uniquement des miennes semblerait-il… »
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Le trajet avait été agréable, le chauffeur avait ouvert la fenêtre nous offrant une légère brise. Evelyn et moi étions tout proche, nous ne perdions pas une miette du spectacle que Cuba nous offrait. Nous n’avions pas tardé à débarquer devant l’hôtel grâce aux raccourcis empruntés. Notre homme connaissait la ville comme sa poche c’était certain. Le cadre de notre hôtel était époustouflant, l’océan semblait lécher les pieds de l’édifice. L’architecture relevait de l’attraction. Je m’étais hissé hors du véhicule tout en m’imprégnant des lieux. Je fus coupé dans mon admiration par la réalité. Je devais dégager le taxi de nos bagages. À peine avais-je eu le temps de les poser au sol qu’un homme vêtu comme un clown s’en empara et nous suivit jusqu’à l’accueil. À partir de là je m’étais laissé bercé par l’énergie d’Evelyn. Elle avait pris les devants demandant notre chambre au nom de Barnes. Nous ressemblions à un couple déjà marié qui visité le monde main dans la main. L’hôtesse avait trouvé le nom assez rapidement, nous avions apparement selectionné une des plus belles suites du palace. Je n’avais jamais mis les pieds dans un lieu aussi luxueux. Je ne me sentais pas du tout à ma place, je n’étais qu’un pauvre texan propulsé chez les riches. Le contraste se voyait sur mes fringues, je ne portais pas de petites chaussures vernies et un bermuda taillé sur mesure, non j’avais encore mon jean délavé et mon tee shirt de coton modeste. Les clés magnétiques fut délivrées à la belle blonde toute aussi émerveillée que moi. Nous avions pris l’ascenceur en compagnie de nos bagages traînés par le « valet ». Nous avions ensuite traversés un long couloir avant d’arriver face à notre porte, l’homme nous laissa enfin avec nos valises. Evelyn avait ouvert la porte et était rentrée la première. La pièce immense était baignée de lumière. C’était sobre et élégant, la décoration était raffinée, moderne. Une délicate attention de l’établissement avait été déposé sur le lit. Un mot nous été adressé, un mot qu’Evelyn s’était empressé de me lire car il en valait la peine. Durant ce week end, la jeune femme serait ma… ma femme. J’avais pouffé de rire avant de m’emparer du bout de papier pour vérifier. La belle blonde s’était approchée de moi, glissant ses mains tièdes autour de ma nuque avant de plonger son regard émeraude dans le mien. Elle était tout simplement divine et le lieu paradisiaque la sublimer. Derrière elle s’organisait le paradis. Un ciel bleu azur, aucun nuage à l’horizon, l’océan à perte de vue, quelques palmiers pour agrémenter le tout. IDYLLIQUE. Et pour courroner le tout, la jeune femme s’était légèrement étirée pour atteindre mes lèvres avec lesquelles elle s’était amusée. Et puis elle m’avait taquiné avec beaucoup d’adresse. « Madame Barnes, comment osez-vous penser à cela ? Vous m’obnubilez les autres sont inexistantes, je croyais m’être bien fait comprendre au théâtre » affirmais-je en aventurant mes mains sur ses hanches puis sous ses fesses pour l’attraper et lui faire décoller ses pieds du sol. J’avais emporté le petit bout de femme sur le lit avant de la chatouiller et de l’immobiliser au niveau de ses poignets. Prise au piège, je pouvais déguster ses lèvres pulpeuses sans m’imposer de limite. Je stoppais net mon élan de fougue et relâcher ma proie pour aller contempler le panorama. La plage semblait m’appeler, les doigts fins d’Evelyn se glissèrent sur mon abdomen, je sentais sa tête se reposer sur mon dos. J’étais au paradis. Je ne manquais de rien, j’avais envie de profiter d’elle jusqu’au lever du soleil. « On va se baigner ? C’est court deux jours profitons-en ! » Je m’étais alors précipité dans le couloir pour récupérer nos bagages, j’ouvrais ma valise à la recherche de mon maillot. Je n’avais pas mis beaucoup de temps pour le trouver, j’avais filé à la salle de bain et m’étais déshabillé en toute vitesse. Je n’avais même pas pris la peine de fermer la porte, si Evelyn était entrée, j’aurais simplement éclater de rire. Enfilant mon maillot, je sortais torse nu sans prévenir et céder ma place à la belle blonde. « Je t’attends ma belle » j’embrassais sa chevelure dorée au passage et m’asseyais au bord du lit pour patienter. La demoiselle sortit quelques minutes plus tard, je m’étais bien rincé l’œil c’était le cas de le dire. Evelyn avait un corps de rêve, ses courbes étaient exquises, j’avais simplement envie de les couvrir de baisers, de les effleurer du bout de ma langue. Je me relevais encore ébloui par la beauté de "ma femme". « Tu es absolument séduisante, je vais pas pouvoir survivre aux regards des autres types » avouais-je timidement avant de l’attraper par la main pour la tirer à l’extérieur. Nous avions traversé la pièce principale puis nous avions couru à travers l’immense terrasse à l’arrière du bâtiment qui donner sur l’étendue lagon. J’avais attrapé une bouteille de champagne au passage, tout en éclatant de rire. Au pire ils l’a rajouteront sur mon compte, mais personne ne semblait m’avoir vu, je poursuivais notre course effrenée vers le sable. Je riais à gorge déployée avec ma dulcinée. La plage privée était pour le moment déserte, ce n’était apparemment pas la saison la plus fréquentée. J’enfonçais la bouteille dans le sable avant de courir dans l’eau et de plonger la tête la première. Je ressortais enfin complètement trempé cherchant Evelyn, sa tête avait surgi de nulle part face à moi. Ses deux yeux de félins m’observer, son maquillage avait légèrement coulé ce qui la rendait encore plus attirante. Ses cheveux étaient aussi balayés en arrière, dégageant son visage taillé à la perfection. Nos deux corps flottaient et se faisaient emporter par les flots. Une vague ramena la jeune femme contre mon torse. J’attrapais son corps svelte et le plaquer contre le mien. « C’est merveilleux, je suis content de partager ça avec toi, puis tu es si belle » disais-je avec un sourire malicieux tout en abaissant le visage pour qu’elle ne puisse pas voir mes joues rosirent.


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L’endroit est paradisiaque, je n’ai jusqu’alors jamais rien vu de tel, en vrai. J’ai eu la chance de pouvoir voyager dans ma vie, mais je n’ai pourtant jamais logé dans des endroits aussi merveilleux. Et même si la chambre est extrêmement lumineuse, si les draps semblent être faits de satin, si la décoration est de très bon goût et que la vue imprenable sur la mer est à tomber à la renverse, rien n’est plus beau qu’Ethan. Pendue à son cou, je peux apercevoir la lueur dans ses yeux, cette petite étincelle qui donne une touche dorée à son regard. Je frissonne lorsqu’il m’appelle Madame Barnes. Nous nous connaissons à peine et même si je prends doucement conscience de la force de mes sentiments pour lui, je n’ai pas encore l’espoir de porter un jour son nom. C’est certes bien trop tôt pour parler de mariage, mais je ne suis pas contre l’idée de faire comme si, le temps d’un week-end. Ethan n’est pas simplement un flirt enfantin, ou une histoire de passage, je vois en lui l’homme qui saurait embellir mes journées, agrémenté mes nuits d’une touche de sensualité. Aujourd’hui, je suis capable de dire que c’est lui que je veux, et peut être même qu’il est l’homme de ma vie, le vrai, mais nous avons tout le temps de confirmer cette hypothèse. Et j’aime quand il précise encore que je suis la seule dont il a envie. Je penche la tête doucement et je lui lance mon sourire le plus espiègle. « Ça ne fait pas de mal de te l’entendre le dire à nouveau… » Comme pour répondre à mon petit jeu, il me soulève sans que je ne m’y attende. Cette fois-ci ce n’est plus simplement une image, le fait que je ne touche plus le sol. J’enlace mes jambes autour de sa taille et je m’abandonne à ses baisers fougueux. Je m’accroche à lui si fort, comme si j’avais cette peur au ventre, celle qu’il s’en aille maintenant, alors que je suis totalement folle de lui, accro à ses baisers langoureux. Je donnerai tout pour être certaine qu’il reste là, auprès de moi, qu’il ne se lasse jamais des courbes de mon corps, de mon humour décalé ou encore de mes caresses osées. Je passe une main sous son tee-shirt tandis qu’il me fait basculer sur le lit. Mes jambes doucement desserrent leur étreinte. Je suis traversée par l’excitation et j’ai l’impression qu’ici, dans cet endroit idyllique, il sera bien difficile de lui résister longtemps. En ai-je simplement envie ? Je n’ai pas le temps de répondre à cette question, alors qu’il se détache de moi pour observer le panorama qui s’offre à nous, Ethan me fait une proposition alléchante et je saute sur l’occasion. J’ai envie de sortir profiter de la plage de sable blanc qui s’offre à nous. J’ai envie d’être en contact avec chaque grain, de fouler le sol pieds nus, et de m’engouffrer dans le lagon turquoise. « Ca c’est une excellente idée Monsieur Barnes. » Je me dirige telle une enfant impatiente jusqu’à ma valise que j’ouvre sans même la déplacer. C’est pour elle une délivrance, des vêtements s’en échappent. J’en ai peut être pris un peu trop, pour seulement deux jours. Mais une vraie Cabot ne se doit pas d’avoir des vêtements pour toutes les occasions ? Je plonge ma main entre les couches de vêtements pour en extraire mon maillot de bain. Je me relève et me dirige vers la salle de bain, mais je m’arrête net lorsque je vois Ethan, en train de se changer. Je me retourne instantanément, comme pour ne pas qu’il me surprenne. Mes joues ont rosies et mes yeux ont capturés une superbe image de ses fesses rebondies. Il n’y a plus aucun doute maintenant, ses vêtements ne lui faisaient pas assez honneur. Il est tout simplement splendide des pieds à la tête, pourtant je fais mine de ne rien avoir vu lorsqu’il sort de la salle de bain et me laisse la place. Je m’engouffre dans la pièce et découvre alors des miroirs immenses de toute part. Je laisse mes bretelles glisser sur mes épaules, ma robe se fraie un chemin sur mes courbes généreuses et je retire finalement le reste, rapidement pour enfiler un bikini qui je l’espère fera son petit effet sur Ethan. Il est certes sûrement déjà tombé sous mon charme, d’après ses dires du moins, mais la séduction ne fait-elle pas encore partie du jeu ? J’ajuste le tissus sur mes fesses, lance un dernier coup d’œil à mon reflet, et satisfaite je le rejoins. « Voilà, je suis toute à toi. » Avec un simple maillot de bain, il est encore plus attirant. Je suis sur le point de lui succomber, une nouvelle fois. J’ai envie de glisser mes mains sur les courbes de sa musculature, de déposer de doux baisers sur son abdomen, de parcourir du bout de ma langue son anatomie pour l’apprendre par cœur… « Tu ne m’avais pas dit que tu étais jaloux… » Dis-je en souriant timidement à son compliment. Finalement, je reprends rapidement toute contenance, et d’une voix sensuelle j’ajoute à demi-mots. « Et puis eux, ne pourront jamais rien faire d’autre que de regarder… » C’est une proposition indécente ? J’en ai bien peur… Heureusement il ne relève pas et m’entraîne par la main à l’extérieur. Le soleil est haut dans le ciel et sentir ses rayons sur ma peau me fait un bien fou. J’ai toujours été de celles qui dépriment l’hiver, et éclosent l’été. L’odeur marine (genre j’ai placé mon prénom, trop forte, out) envahit mes narines. Ethan attrape à la volée une bouteille de champagne qu’il enterre dans le sable, tandis qu’à sa suite, je cours moi aussi en direction de l’eau bleue qui nous ouvre ses bras. La plage est déserte et je n’en demandais pas tant. C’est agréable, d’être ici, seule avec lui. L’endroit semble être notre petit paradis et je n’arrive en aucun cas à imaginer qu’il puisse exister mieux quelque part ailleurs. Je n’hésite pas un instant, j’avance dans l’eau. Celle-ci est loin d’être froide, au contraire, la température est fort agréable pour ce mois de mai, et je plonge. L’eau m’enveloppe, je me sens libre. Pour la première fois depuis des années. En apnée, j’ouvre les yeux et découvre une eau remarquablement transparente offrant un spectacle sur la flore maritime. Mais rapidement, je remonte à la surface, et réapparaît face à Ethan. Des perles d’eaux glissent de ses cheveux jusqu’à son cou et se fraient un chemin sur son torse. Je mordille ma lèvre inférieure. Je suis hypnotisée par lui et rien n’a jamais éveillée tant mes cinq sens. Une vague m’emporte tout près de lui, me plaquant contre son torse. Et si la nature veut nous réunir, je n’ai contre cela aucune objection. Je rougie. Je sourie. Je profite. « Je suis totalement sous ton charme Ethan Barnes. » Au milieu de l’océan, nous sommes deux âmes sœurs qui se sont enfin trouvées, deux parties d’un même puzzle. La paume de ma main explore son torse, mes lèvres se rapprochent doucement des siennes mais le baiser n’a pas lieu. Une nouvelle vague nous attaque, plus violemment cette fois-ci et nous tombons à la renverse. Je ris alors sans retenue. Nos doigts se trouvent cependant et s’enlacent. Je m’appuie sur lui pour retrouver mon équilibre. Je m’approche de nouveau de lui et dans une feinte, j’échappe à son étreinte pour marcher vers la plage. Je repousse ma chevelure trempée en arrière, et jette un regard en arrière pour observer un Ethan pendue à mes gestes. Je me laisse finalement tomber sur le sable, et attrape la bouteille de champagne volée un peu plus haut. « Et si nous fêtions ça ! » Dis-je en riant. Je lui tends la bouteille. Nous avons tant à fêter, notre présence sur cette plage sublime, notre amour en train d’éclore, notre complicité qui se créé, notre relation qui s’épanouit… « Je te propose de trinquer à nos noces… » Dis-je d’un sourire complice. « Et d’aller ensuite quémander un tour de jet-ski comme cadeau de mariage là-bas. » Dis-je en pointant du doigt une petite cabane devant laquelle sont entreposés quelques jet-ski. Si j'ai hâte de vivre de nouvelles sensations fortes, je me délecte en attendant de son corps mouillé qui s'extrait du petit lagon. Sa démarche élégante, son torse bombé, ses mains séduisantes... Si je n'étais pas assise, je serai déjà tombée à ses pieds...

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Le courant était spécialement vigoureux, nos deux corps jusque là enlacés se détachèrent sous le poid d’une vague. Nos mains avaient tenu le choc, Evelyn semblait jouer autour de moi, revenant à la charge quand les flots le permettaient et se retirant lorsqu’ils l’entrainaient vers la côte. Ce jeu de va-et-vient paraissait l’amuser. Dans une ultime houle, la jeune femme s’en était servie pour rejoindre plus rapidement l’étendue de sable à perte de vue. Mes pieds touchaient le fond, ou plutôt s’enfoncer dans le limon. La silhouette de rêve d’Evelyn scintillait sous les rayons du soleil. Je ne ratais pas une seule seconde de sa sortie, rabattant gracieusement sa chevelure ondulée et mouillée. La demoiselle avait hissé la bouteille chaparder un peu plus tôt en haut de sa tête. Je m’extrayais alors de l’eau si chaude pour rejoindre la ravissante sirène échouée sur le tapis doré. L’eau ruisselait sur mon corps, sur mon visage, je dégageais mes cheveux vers l’arrière pour m’éviter d’avoir la vue brouillée à maintes reprises. J’avais eu raison de la comparer à une sirène, bien qu'elle possédait cependant des jambes infinissables. Sa poitrine compressée dans son maillot avait également attiré mon regard. Je m’emparais aussitôt de la bouteille pour m’éviter le pire, surtout dans cette tenue, mes émotions se verraient de suite. Après plusieurs secondes de torture pour le bouchon ce dernier s’était envolé dans les airs pour atterir je ne sais où. J’avais pensé à la bouteille mais non aux verres. À la suite de notre dégustation, Evelyn voulait faire du jet ski, nous allions à coup sûr mourir de rire. « Très bien mademoiselle, à vous l’honneur » lui adressais-je tout en lui tendant le précieux récipient pétillant, grouillant de bulles. « J'espère qu'on ne sera pas trop saoules pour conduire ces sortes de scooters des mers là-bas » je déposais mes genoux sur le sable brûlant, la belle blonde avait esquissé un sourire tout en me rendant la bouteille. Je buvais quelques gorgées sans vraiment calculer que ce que j'ingérais était du champagne ! J’avais si soif depuis le temps… Je finissais par m’écrouler sur les millions de petits grains de sable qui composer cette plage étincelante. Puis après avoir admiré le ciel bleu durant quelques minutes, je m’étais penché vers Evelyn, ses coudes étaient à demi enfoncés dans le sablon, elle observait attentivement le paysage, pour une fois je l’admirais sans qu’elle m’admire en retour et c’était plaisant. Elle semblait extremement détendue, et même heureuse si je pouvais me permettre de telles suppositions. Si ma présence pouvait la combler alors moi aussi je serais enchanté. Je ne disais rien, je me laissais ballotter par la douce mélodie des flots et les mouvements de la cage thoracique de la belle. Après un long moment de silence où nous avions partagé le vin effervescent en nous imprimant le paysage dans nos mémoires, je regagnais la station debout et offrais ma main à la déesse qui me tenait compagnie pour l'aider à se relever. Nous avions rejoint l’endroit où était entreposé les véhicules marins. Deux hommes vêtus d’un simple slip moulant et possédant une allure de surfeur tenaient la baraque. J’avais soudain envie de cacher les yeux d’Evelyn pour qu’elle ne puisse pas assister à ce merveilleux spectacle. Toutes femmes aimant les hommes sculptés à la perfection ne se gêneraient pas. « On pourrait en louer un ? Mettez le sur la note de Mr Barnes. » un type derrière le comptoir tapota quelques touches de son ordinateur avant d’attraper une clé et de nous la glisser sur la surface plane. Je m’en accaparais pendant que l’autre type traînait l’engin jusqu’à l’océan. Je scrutais le visage d’Evelyn avant d’enrouler mon bras autour de son cou pour l’entraîner vers la mer agitée. Deux gilets étaient mis à notre disposition sur le sable, nous les enfilions à tour de rôle tout en souriant. Pour le moment c’était assez bon enfant, mais lorsque je prendrais ma première tasse, on en reparlera. « Bon tu veux commencer par prendre les commandes ? Surtout ne me laisse pas au milieu des requins » les longues jambes d’Evelyn encerclèrent le jet ski tandis que ses mains aggripèrent les deux poignées. Je me glissais à l’arrière, encerclant sa taille de mes bras. Le jeune blond nous enseigna les bases, les vitesses, comment accélérer, freiner. Je soufflais un bon coup avant que la jeune femme ne démarre, je n’étais pas rassuré de finir sous l’eau où à des kilomètres du rivage. Mais je lui faisais confiance. « Bon aller c’est parti mets la gomme ! » criais-je en plaquant ma tête contre son dos. Le moteur gronda et nous fûmes déjà loin en une d’accélération. Nous hurlions de toute nos forces, c’était génial, moi qui aimait les sensations fortes, j’étais gâté. J’avais l’impression d’atteindre les cieux à chaque vague franchie. Après quelques tours bien sage contrôlés par Evelyn, c’était à moi de prendre les commandes. Nous échangions nos places en mêlant nos rires d’excitation. Je partais alors en trombe sur les flots, prenant chaque vague à contre sens à une vitesse folle. Et puis j’avais osé cabrer et faire une 360° sans que l’un de nous deux ne soit happé par le lagon. Je n’avais plus aucune notion du temps, mais le ciel avait perdu de son éclat, il s’obscurcissait et prenait une teinte orangée. Le soleil disparaissait à l’horizon et semblait se faire engloutir par l’immensité bleue. Je rejoignais alors le littoral, il était temps de nous calmer après tout ce mouvement, cette exaltation. Je rendais comme prévu les clés aux tablettes de chocolat avant de me retourner en direction d’Evelyn et de l’attraper dans mes bras. Je soulevais sa longue silhouette fluette jusqu’à l’hôtel et la déposer dans le hall. « On devrait se changer et aller dîner ! » le bruit des couverts m’avaient d’ailleurs interrompu, le restaurant de l’établissement allait bientôt ouvrir ses portes.

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J’ai déjà, dans le passé ressentit toutes ces émotions. Les palpitations dans le bas du ventre à l’approche de celui qui pourrait suffire à votre bonheur, la chair de poule lorsque ses mains se déposent tout contre votre peau nue. J’ai déjà été amoureuse c’est certain, pourtant Ethan en vient à me faire douter. Car même si j’ai ressenti des bribes d’émotions, je crois que je suis seulement aujourd’hui, en train d’apprendre à mes dépends ce que l’on ressent vraiment quand l’amour s’immisce dans votre vie. Avec lui tout semble plus grand, plus intense. Ce n’est pas seulement mon bras qui est parcouru de frissons, mon corps tout entier subit le même supplice. Je n’ai pas simplement envie d’un baiser sur le coin des lèvres, non, je veux l’embrasser à pleine bouche, passionnément, langoureusement, fougueusement, sans jamais m’arrêter. Ce ne sont pas quelques papillons qui tourbillonnent dans mon abdomen, mais des centaines qui se bousculent… Et mieux encore, sa seule présence provoque tout cela. Nous sommes tous les deux sur le sable, telle deux touristes éblouis par le spectacle qu’offre une mer agitée teintée d’un bleu azur à en faire perdre les mots. Les rayons du soleil éblouissent la surface de l’eau, mon regard écarquillé tente d’imprimer de si jolies images dans mon esprit. Nul besoin de photos pour que ce souvenir reste graver dans mon esprit durant des années entières. Le soleil est haut dans le ciel et je le sens qui sèche et réchauffe ma peau, si vite, qu’en quelques minutes à peine, plus aucune perle humide ne dégouline sur mon corps. J’attrape la bouteille que me tend Ethan et la porte à mes lèvres. Le breuvage s’écoule doucement dans ma gorge. C’est rafraichissant, mais les bulles ne tarderont malheureusement pas à me monter à la tête dans cette chaleur étouffante, c’est pourquoi je me freine et la lui rend, accompagnant ce geste d’un sourire rêveur. « Juste assez pour ne pas être effrayé par les vagues énormes… Cet endroit est paradisiaque, ça donnerait presque envie d’y poser définitivement ses valises… » Etendue sur le sable, appuyée sur mes coudes je profite encore un moment de cet instant avant de le rompre. Je sens le regard d’Ethan me couver, et je me sens belle. Je fixe l’océan à perte de vue, sans jamais détourner les yeux. J’aimerai revenir ici, avec Molly peut être bien car une partie de moi s’en veut de ne pas la laisser profiter d’un tel endroit. Je l’imagine marchant tant bien que mal dans le sable chaud, rire aux éclats en tapotant l’eau, éclaboussant au passage le visage d’un Ethan rayonnant. Cette pensée fait naître un sourire sur le coin de mes lèvres, un sourire franc. Je n’ai jamais imaginé présenter à ma fille une de mes fréquentations, pourtant pour la première fois depuis sa naissance, j’ai fait une exception, et je ne le regrette en rien, j’ai comme l’impression que ce qui aurait pu nous séparer nous a finalement rapproché. Je le sens moins distant qu’au théâtre comme si avoir pu rencontrer ma fille l’avait aidé à apprivoiser l’idée que je sois mère. Et à présent, je sais que je peux me lancer corps et âme dans cette relation, ce qu’il semblerait que j’ai déjà commencé à faire… Mais je n’y peux rien si je n’ai envie de personne d’autre à mes côtés que ce charmant brun aux fossettes sexy. J’attrape sa main lorsqu’il me la tend pour que je me relève et je le suis sans dire un mot jusqu’aux jet-ski. Même nos silences sont agréables. Tant qu’on est ensemble, tout me semble être une expérience exquise. Nous traversons la plage pour rejoindre la petite cabane où sont entreposés ces scooters des mers. Tantôt je fixe l’horizon, tantôt j’admire le délicieux profil d’Ethan. Il est réellement beau dans ce short de bain. C’est comme si il était l’union de tout ce que j’aime chez un homme. Ses mains semblent à la fois vigoureuses et douces, son corps est musclé, sans l’être trop cependant. Le pigment de sa peau est d’un doré sublime, et ses lèvres pourraient à elles seules, me combler de plaisir. Je laisse Ethan louer l’engin qui dans quelques secondes à peine nous portera au large. Je ne le quitte pas des yeux, aucun des deux hommes qui tiennent le petit bungalow n’ont droit à mon attention. Je ne vois qu’Ethan, je ne veux qu’Ethan. Ce discours est sûrement celui d’une femme amoureuse, mais n’est-ce pas le moment de cesser de vouloir à tout prix avoir le dessus sur ces sentiments. Ils sont trop forts pour moi, je m’avoue vaincue, et je m’incline face à eux. Si la défaite est en tant normale déplaisante, cette fois-ci il n’en est rien. J’accepte de devenir vulnérable entre ses mains, j’accepte de m’offrir à lui et de prendre le risque de souffrir, si seulement il partage mes sentiments… Pourtant, il sera tant d’évoquer cela plus tard, à présent, j’enfile le gilet orange et grimpe sans tarder à l’avant. Je prends les manettes et à peine le grand surfeur blond nous a-t-il donné tous les conseils nécessaires pour cette première fois, je m’engage en terrain inconnu. J’appuie sur l’accélérateur et à une vitesse non négligeable nous avançons au milieu de l’eau. Une odeur de liberté se mélange à l’air marin. J’adore la sensation que provoque le jet ski en moi. Je tourne, je retourne, j’accélère, et je freine. Des cris s’échappent de nos deux bouches, et nous nous amusons sans retenue, nous prenons simplement plaisir aux sensations offertes par l’activité, et je profite de son étreinte. Ses bras autour de ma taille me rappelle sa présence et m’envoie des petites décharges électriques, des décharges d’adrénaline. Un aller sur le rivage nous pousse à échanger nos place et ensuite c’est moi qui le serre contre ma poitrine pour éviter d’être éjectée alors qu’il dépasse les limites que je m’étais fixée. La vitesse est tout simplement revigorante. Mais le soleil petit à petit descend dans un ciel qui s’assombrit. Le temps passe tellement vite à ses côtés. Et nous nous retrouvons rapidement au point de départ, pour entamer une soirée qui s’annonce elle aussi, parfaite. Comment ne pourrait-elle pas l’être dans un lieu si charmant et en si bonne compagnie. C’est dans ses bras que je rejoins la réception de l’hôtel. J’acquiesce à ses paroles. « Mon estomac commence à se réveiller en effet. » Dis-je en caressant mon ventre plat. J’accélère le pas jusqu’à la chambre. « J’accepte volontiers que par galanterie tu me laisses utiliser la salle de bain en première… » Dis-je tout en traînant ma valise jusque dans la salle de bain. Il y a dans celle-ci tant de produits et de vêtements que je peine à la déplacer mais j’y parviens finalement et après avoir déposé un baiser léger sur les lèvres d’Ethan, je m’enferme à l’intérieure et fais couler le jet d’eau de la douche avant de m’y glisser, nue.

En une vingtaine de minutes, je ressors de la salle de bain, vêtue d’une longue robe en flanelle. Celle-ci offre volontiers un décolleté plongeant, et sur le côté droit une fente prononcée laisse apparaître l’une de mes longues jambes. Les escarpins amplifient l’impression de longueur de celles-ci et je bats des cils pour plaisanter. « Je suis prête Monsieur Barnes, c’est à vous… J’ai quelque chose à faire mais on se rejoint dans le hall de la réception dans quinze minutes ? Ne me fais pas trop attendre il paraît que je deviens grognon quand j’ai faim… » Dis-je en riant avant de m’éclipser de l’immense suite fleurie. Je dévale les escaliers non sans hâte. J’ai envie de lui offrir une petite surprise pour le lendemain, et quoi de mieux qu’une escapade en bateau pour agrémenter ce petit séjour déjà merveilleux. Je me rends à la réception et demande quelques renseignements… La jeune femme n’est plus celle présente à notre arrivée et je peine quelques minutes avant de parvenir à m’exprimer dans un espagnol scolaire et certainement incorrect. Elle semble cependant me comprendre, je savais bien que les gestes étaient universels. Elle note sur un papier l’heure à laquelle ma réservation est prise et je l’en remercie avant de cacher le petit bout de papier dans mon décolleté. Je pousse l’immense porte du hall et me faufile à l’extérieur, afin de passer un coup de téléphone. On ne change pas une maman poule et j’ai juste besoin d’être rassurée par Eliah. L’appel ne dure que quelques minutes et sachant ma fille en sécurité et en pleine forme, je suis prête à passer la meilleure des soirées. L’air est encore chaud et il n’y a pas une grande différence entre l’extérieur et l’intérieur lorsque je pénètre de nouveau l’hôtel pour me rendre dans le hall. Ethan est là, splendide. Je le scrute un instant, timidement. Même si nous sommes complices, même si nous construisons de nombreux souvenirs ensemble, il m’intimide encore tellement… Je le suis dans l’immense restaurant à l’image de l’hôtel entier. Magnifiquement décoré et luxueux. Un homme nous attire rapidement jusqu’à une petite table en terrasse. A quelques mètres de nous seulement, la mer s’est calmée. Des bougies et des lampes torches sont installées autour de nous, rendant l’atmosphère si romantique que j’en rougie. Est-ce un traitement de faveur pour les jeunes mariés ? Cela ne m’étonnerait pas tant. Je m’installe en face d’Ethan et admire l’endroit. Ma famille n’a jamais réellement eut de problèmes d’argent mais je n’ai pourtant pas eu le privilège de grandir dans ce genre d’endroit, je m’y sens presque mal à l’aise mais la beauté du lieu me ravie tout de même. L’homme nous tend deux cartes et s’éclipse pour nous laisser un peu d’intimité. « Ethan, tu es un ange et nous sommes au paradis, aller, dis-moi le, j’ai le droit de savoir la vérité… » Dis-je doucement. Ma main glisse sur la sienne, posée sur la table. Je caresse la paume de sa main délicatement. « Je ne me suis jamais sentie aussi bien, merci… Cette journée était parfaite... » Lui confiais-je dans un souffle.



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Nous étions remontés dans notre suite, je m’étais sans hésité assis au fond de la pièce sur un siège permettant d’admirer la vue. J’avais laissé Evelyn se préparer la première, c’était une vraie femme et elle allait l’air d’être coquette. J’avais enfin du temps pour réfléchir, et je n’aurais pas dû. En y repensant, je n’avais personne à contacter, personne à qui donner des nouvelles, la terre entière était contre moi, je n’osais même pas joindre Presley depuis ce qu’il s’était passé la dernière fois. Alors je restais là, confortablement assis au fond de ce siège. Toutefois, une personne ne semblait pas me hair sur cette planète et elle se trouvait de l’autre côté de cette cloison. Je pouvais rapidement m’en satisfaire, Evelyn était radieuse, pleine de vie, et à tomber par terre dans cette robe. Elle venait tout juste de sortir de son antre magique, complètement métamorphosée en princesse. La jeune femme avait pris la pose tel un mannequin. Sa robe laissait apparaître toutes ses formes et ses courbes succulentes. Je restais complètement bouche bée tandis qu’elle me donner rendez vous en bas dans un quart d’heure. J’avais hoché de la tête pour accepter mais sans décrocher un mot. Quel imbécile, une femme aime les compliments, pour le coup j’avais été pris au dépourvu. J’aurais heureusement toute la soirée pour le lui dire. Cependant je me demandais bien ce qu’elle était allée fabriquer en bas. Je n’avais pas le temps d’y songer, je devais me faire tout beau pour au moins tenter de lui arriver à la cheville. J’entrais dans la douche encore humide, il y faisait une chaleur de dingue, je me faufilais sous l’eau tiède et me débarrassais du sable incrusté dans mes lobes d’oreilles, dans ma tignasse ondulée. Qu'es-ce que j’aurais adorais rester plus longtemps sous cette pluie exquise qui s’écouler le long de mon corps ! Mais je devais me presser pour ses yeux émeraudes. Je m’étais aperçu en frottant énergétiquement mes avants bras que ma peau avait déjà brunie. Je sortais après cinq minutes de douche intense, essuyant la vapeur du miroir pour fixer mon reflet. J’attrapais un peigne et balayais mes cheveux encore humidifiés en arrière me sculptant ainsi un cran à la James Dean. Je récupérais mon boxer et l’enfilais avant de sortir dans la chambre à la recherche de quoi me vêtir. J’optais pour la simplicité, Evelyn méritait d’être la seule admirée. Une chemise d’un blanc immaculé suffirait amplement je laissais ouvert le premier bouton pour éviter de paraître à l’étroit. Un pantalon de smoking noir très sobre pour le bas. J’attrapais le strict nécessaire pour survivre à une soirée ainsi que la veste assortie à ma tenue au cas où le vent se leverait. Je m’observais une dernière fois dans l’immense miroir du couloir, j’avais l’air d’une sorte de James Bond, je pouffais de rire tout seul devant cette étrange image puis j’appelais l’ascenceur. Je m’y faufilais après quelques secondes d’attente, une vieille femme avec son chien entre ses bras se rendait également en bas. D’après ses doigts tous occupés par des bagues ornés de joyaux, la vieille femme avait l’air d’avoir du pognon. « Vous êtes charmant jeune homme » avoua-t’elle avant que chacun ne prenne sa direction dans le hall d’entrée. J’avais sourcillé un instant sur place avant de rejoindre la belle blonde toujours aussi fringante. Je lui offrais mon bras pour la conduire au restaurant où nous fûmes immédiatement interceptés par un membre du personnel. Notre table était déjà prête, sous un chapiteau recouvert d’une toile écrue. Nous serions entourés de millions de lampiottes pour la soirée, ce tête à tête devenait de plus en plus romantique et intimiste. Nous étions vraiment pris pour de jeunes mariés. Emporté par ce lieu magique, je me contentais de m’asseoir où le jeune homme me l’avait indiqué. Evelyn était face à moi, ses grands yeux me fixaient et elle m’avait finalement comparé à un ange tout en souriant et glissant sa main sous la mienne pour caresser ma paume. Aucune femme n’avait été aussi délicate envers moi, mes relations étaient toutes dépourvues de tendresse. Je recherchais toujours les embûches,celles qui ne semblaient pas mûres, celles qui semblaient en colère contre le monde entier. Aujourd’hui j’avais sous ma main une femme prête à m’offrir tout ce que j’avais jusque là rejeté, un amour solide et une relation emplie de douceur. « C’est toi que je remercie, je crois que j’ai jamais connu une personne aussi complète que toi, tu es parfaite » j’attrapais sa main plongée dans la mienne et la porter à ma bouche pour lui y déposer un baiser. À l’instant ou je déposais son poignet frêle sur la table, un serveur s’approcha de nous pour nous avertir que notre repas était spécial et que nous devrions patienter que quelques minutes avant que l’entrée ne soit servie, à l’attendant il nous avait proposé un appéritif, un alcool local et un plateau de crustacés. « Eh bien nous sommes gâtés » je redoutais ce fameux breuvage et je proposais à Evelyn de le boire cul sec en même temps que moi. La demoiselle aimait les défis et l’avait relevé avec brio, elle aimait les choses fortes, aurais-je oublié ? Nous piochions à tour de rôle dans le plat, c’était frais et agréable au palet. « Alors Evelyn, tu as réussi tes examens ? je ne suis plus du tout au courant du milieu étudiant… » Le plat central fut à ce moment débarassé pour être remplacé par deux assiettes quasiment vides mais très « artistiques », je ne pu m’empêcher d’éclater de rire. « Je m’y attendais c’est très raffiné mais il y a rien à manger » j’écoutais ensuite Evelyn avec de grands yeux, nous dégustions les plats comme nous nous dégustions des yeux. Nous parlions de tout et de rien, c’était si bon de pouvoir se confier à quelqu’un sans qu’il ne vous juge.

L’alcool ingurgité entre les plats m’avait décontracté totalement, j’avais une vague sensation de flottement, d’apaisement. La berçeuse produite par l’océan accompagner nos conversations, le vent léger attisait les flambeaux plantés autour de nous, nous observions parfois le paysage à notre droite lorsqu’un silence s’imposer. J’avais des étoiles dans les yeux, un deuxième cœur à la place de l’estomac, les moindres faits et gestes d’Evelyn me chambouler de l’intérieur. J’étais totalement sous son charme, j’avais envie d’elle, mon regard ténébreux devait me trahir. « Evelyn, tu n’as pas peur de t’engager dans une relation ? Pour ma part je croyais ne pas l’être jusqu’à ce que je te rencontre… » avouais-je d’une voix affectueuse. Alors que j’attendais sa réponse avec impatience, les lumières de l’hôtel s’éteignirent, une musique réveilla mes tympans jusque là endormis par la comptine des flots et des insectes environnants. Un gâteau immense scintillant apparut dans l’encadrement démesuré de la porte. Les tables alentours ne parlaient plus, quelque chose me disait que c’était pour nous. « Mon dieu, la honte » j’éclatais de rire et me levais pour rejoindre Evelyn. Nous étions désormais les deux debouts, la patisserie fut déposée à notre table, deux jeunes femmes nous félicitèrent et commencèrent à découper des parts. « On est que deux on ne pourra jamais le finir » déclarais-je en enveloppant Evelyn contre mon torse. Sa tête se leva vers mon visage avec un large sourire, je profitais d’avoir accès à sa bouche pour la redécouvrir du bout de mes lèvres. Une des jeunes femmes avait admis qu’elle distribuerait l’ensemble des parts aux autres convives. La musique typiquement cubaine propice à danser la salsa résonnait dans l’enceinte de l’établissement. « Tu danses ? » demandais-je à demoiselle tout en décollant mon thorax de son dos. Je ne lui avais de toute façon pas laisser le temps d’accepter, j’attrapais le bout de ses doigts avant de la faire tournoyer sur elle même et de la faire revenir contre moi avec beaucoup de sensualité. Ses cheveux s’étaient collés à son visage sous le mouvement rapide. Je maintenais sa nuque d’une main, l’autre avait glissé sous sa cuisse. Cette cuisse qu’elle avait élevé sensuellement avant de la faire retomber. Nous enchainions ensuite quelques pas plutôt simples. Même si l’ambiance s’était au début plus que réchauffée avec ce contact érotique, nous retombions peu à peu dans un jeu de séduction qui au final nous faisait plus rire qu’autre chose. La musique cessa avant de reprendre, j’en avais profité pour me munir d’une assiette. Je m’avançais de la créature de rêve accouder à une rambarde donnant sur la mer. « Tiens épouse » je tendais une cuillère de gâteau à la belle blonde, sa bouche s’en était approchée et l’avait fait disparaître, me rendant ainsi la cuillère vide. « Gourmande ! » Evelyn était si sexy, j’avais terriblement envie d’elle et cette soirée s’annonçait à mon avis torride.

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Les lucioles scintillent de toute part, la douce odeur de l’océan chatouille mes narines. L’endroit est merveilleux, nous sommes deux privilégiés et je ne m’en plains pas. Je n’ai pas pris de vacances depuis bien trop longtemps. Enfant, j’avais pour habitude de suivre mes parents à travers le monde entier, pendant les vacances. Nous visitions chaque année un nouveau pays et j’ai toujours beaucoup aimé cela, d’autant plus que c’est seulement durant ces périodes que mes parents semblaient être un vrai couple. Eux qui en temps normal ne s’accordait que des politesses, ils prenaient le temps de s’embrasser devant les couchers de soleil, et ils se tenaient la main lors des visites. En grandissant, j’ai continué de voyager, seule cette fois-ci, mais toujours avec l’idée de trouver un jour une personne que je pourrais moi aussi embrasser entre deux vagues, avec qui je pourrais découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles civilisations… Je fixe nos mains entrelacées et je relève les yeux sur son visage. Les bougies éclairent celui-ci et je le redécouvre une nouvelle fois, non sans plaisir. Ses grands yeux rieurs me fixent, ses paroles m’atteignent de plein fouet. Je suis complète. Je ne sais pas réellement ce que je dois comprendre dans cette phrase, pourtant, sans savoir l’expliquer, moi aussi je pourrai lui retourner ce compliment. Il est différent de tous ceux qui sont passés avant, non sans préciser qu’ils n’étaient pas si nombreux que cela. Il a ce petit quelque chose de plus, la maturité peut être. Il semble être stable, et je me sens en sécurité pour la première fois auprès d’un homme. Je dois avouer que cela fait un bien fou quand tous m’ont laissé ce souvenir amer d’insécurité permanente. Je ne regrette en rien mes expériences passées, elles m’ont aidé à grandir, à comprendre certaines choses et surtout à savoir ce que je ne désire plus à présent. Et je suis prête aujourd’hui à vivre une nouvelle relation, une relation différente, et peut être même épanouissante. C’est parfois compliqué lorsque la passion s’en mêle, celle-ci peut bien se montrer destructrice et douloureuse, mais j’ai comme l’impression qu’avec Ethan, j’ai tout gagnée. Je sens la passion qui s’allume au fond de mes entrailles, pourtant je me sens bien, je me sens en sécurité. Alors j’ai tout simplement envie de brûler les étapes, de tout lui déballer, de tout lui expliquer. Pourtant, ma pudeur m’en empêche, et je ne risque qu’un sourire franc. Un serveur dépose alors sur notre table un apéritif spécialement conçu pour les jeunes mariés. Je ne parviens pas à comprendre qu’ils n’aient jamais pris le temps de vérifier si nous le sommes vraiment en nous offrant toutes ces petites attentions, mais peut-être n’en ont-ils pas grand-chose à faire, tant que nous réglons l’addition. Peut-être aussi que peu sont ceux qui choisissent cette formule sans lire préalablement ce qu’elle contient, il se pourrait même que cela n’arrive qu’à moi. Pour une fois cependant, ma tendance à être tête en l’air ne me dessert pas. Je relève immédiatement le défi d’Ethan. Je suis maman certes, mais en rien je n’ai abandonné mon petit côté joueur, et je ne dis jamais non à un défi. L’alcool brûle cependant le fond de ma gorge, une grimace se dessine sur mes lèvres et je mordille ma lèvre inférieure. Je pioche presque instantanément un crustacé dans l’immense plat pour goûter à autre chose que cet alcool local qui avouons-le ne se boit certainement pas cul sec en temps normal. Je déguste les mets qui nous sont proposés en écoutant le bruit des vagues se mêler à la voix rauque d’Ethan. Je pourrais l’écouter des heures durant, je pourrais même être bercée par celle-ci pourtant il attend une réponse à sa question et je me redresse face à lui et le dévore des yeux de nouveau. « J’ai passé certains examens qui se sont plutôt bien passés, il m’en reste encore quelques-uns à mon retour… Ce n’est certes pas très sérieux de s’offrir un week-end dans ces conditions, mais je ne pouvais pas résister à Cuba… Et encore moins à toi… » Avouais-je doucement… En réalité, j’avais déjà beaucoup révisé et ces derniers temps je n’y parvenais plus. Son visage hantait mes pensées et je ne pouvais me concentrer sur rien d’autre que lui, et le roman que j’avais enfin commencé à écrire… J’avais mis du temps à trouver la première phrase. Trois ans exactement, et elle s’était enfin écrite, noire sur blanc, du bout de mon stylo. Ethan avait comme réveillé autre chose que mes désirs et mes sentiments. Mon inspiration semblait faire partie du lot, et j’avais alors passé ces derniers jours à griffonner ce roman qui prenait petit à petit forme et dans mon esprit, et sur le papier… J’avais promis à mon père de me lancer un jour, et je n’y étais jamais parvenue… Je n’ai jamais vraiment eut confiance en moi et encore moins en un quelconque talent d’écrivain, pourtant, je me plaisais à écrire, à tout lâcher par le biais des mots… C’était revigorant. « Vivement que les examens soient derrière moi, que je puisse me concentrer sur mon roman… » Confiais-je sans réellement comprendre pourquoi. En effet ce n’est pas une chose que j’aime confier, et en réalité personne ne sait que se cache en moi l’envie d’un jour écrire des romans. Maintenant, Ethan le sait. « Je ne sais pas comment tu fais pour que je te fasse tant de confidences… En réalité, je ne parle pas souvent de moi en temps normal… » Le serveur vêtu de l’un de ces smokings de pingouin remplace l’assiette de crustacés vides par deux assiettes artistiquement décorée. J’admire le travail de présentation et je ris à la remarque d’Ethan, ce petit rire cristallin, sincère et chaleureux. Nous semblons tout deux n’être pas habitués à ce genre d’endroit où les petits plats sont mis à coup sûr dans les grands, mais je me sens pourtant à mon aise, juste parce qu’il est là, de l’autre côté de la table à tantôt m’expliquer certains passages de sa vie, à tantôt admirer l’océan au loin qui se déchaîne. Lors de ces brefs moments j’en profite pour admirer son visage de profil, son regard est orné de grands cils, qui donnent ce petit plus à ses grands yeux dans lesquels se plonger est toujours aussi agréable. Je peux lire dans ses yeux lorsqu’il me regarde, que je ne le laisse pas indifférente. Et cela est plaisant, notamment car j’ai tout autant envie de lui. J’aimerai un instant que la table entre nous disparaisse, que nos corps se heurtent l’un à l’autre, sous le feu de la passion, que ses lèvres viennent doucement jouer avec les miennes et que nos langues s’engagent dans une danse sensuelle… Pourtant mes fantasmes s’évanouissent à sa question… Je suis redescendue sur terre, sur cette petite terrasse et la table a repris sa place entre nous… J’ai comme le goût de sa bouche sur le bout des lèvres mais je tente de me concentrer sur sa question pour trouver la réponse la plus adéquate possible… « Et bien en réalité… » Je laisse ma phrase en suspens, je n’ai pas le temps de continuer. Les lumières s’éteignent brutalement et le son de la musique monopolise mon esprit. Je me tourne vers la salle de réception où deux serveuses munies d’un énorme gâteau s’approche de nous. Presque instantanément, Ethan s’est levé et a réduit la distance entre nous pour entourer mon épaule de son bras. Nous sommes applaudis de toute part et la joie m’envahit. Aux yeux de toutes ces personnes nous sommes un couple de jeunes mariés. Si je ne sais pas réellement ce que nous sommes en réalité, je devine que cette situation ne me déplaît pas et que je pourrais même l’apprécier un jour… Oui, je suis prête à m’engager, il n’y a nul doute là-dessus. Les deux hôtesses découpent le gâteau et servent des parts à toutes les personnes attablées. J’observe encore médusée le spectacle. Il se produit en moi un effet étrange, la plénitude envahit mon corps, mon esprit. Mon cœur bat si fort et je me laisse entraîner sur la piste de danse par l’homme qui provoque en moi tout ce chamboulement. Comme deux âmes sœurs qui se sont trouvées, notre danse est à la fois endiablée, passionnée et en rythme avec la musique locale qui résonne dans mes tympans. Nos yeux se dévorent, nos pas s’enchaînent. Je virevolte contre lui. Je suis une danseuse qui a tenté de laisser sa passion de côté, mais celle-ci me rattrape vite face à un si bon partenaire. J’offre alors à toute la salle une merveilleuse démonstration de danse. Nous sommes vites rejoins sur la piste mais je ne vois personne, il n’y a qu’Ethan et moi-même, c’est tout ce que mon cerveau accepte de traiter. Je tournoie sur moi-même et son bras me ramène à lui, alors que nos corps s’emboîtent, j’ose quelques mots dans un souffle. « Je suis prête à m’engager avec toi. » La lumière doucement se rallume, et la musique cesse un instant pour laisser place à un morceau plus calme. Ethan s’empart d’une assiette et je rejoins la terrasse. Accoudée à la rambarde j’ose me demander si tout cela est bel et bien réel ou si je risque de me réveiller de ce si merveilleux voyage. Personne ne m’a jamais si tendrement couvé des yeux, aucun homme n’a éveillé en mois à tel point mes sens, aucun garçon n’a jamais tant eut d’attentions à mon égard et lorsqu’il s’approche munie d’une fourchette pour me faire déguster un bout de ce géant gâteau je comprends que si je dois faire une seule chose dans ma vie, c’est mettre tout en œuvre pour ne pas le perdre. C’est lui que je veux. J’ouvre légèrement la bouche pour avaler le morceau tendu. Le sucre titille mes papilles tandis qu’Ethan lui, titille bien d’autres choses en moi. Je m’empare de la cuillère qu’il tient en main, découpe un morceau dans la part qu’il a ramené et la porte à ses lèvres. « Tiens, époux. » Il ne nous faut que quelques bouchées pour arriver à la fin de ce gâteau et si celui-ci est délicieux, c’est pourtant autre chose qui me fait envie, maintenant, tout de suite… Ethan est tellement séduisant vêtu de cette chemise blanche, laissant facilement deviner ce corps que j’ai pu admirer toute l’après-midi, sans vraiment avoir la chance de l’explorer. Il a ce petit côté sexy qui me fait chavirer. Et je m’empare de l’assiette pour l’abandonner sur un coin de la table, laissant ainsi les mains d’Ethan libres. J’ai tant envie de les sentir tout contre moi, de les sentir glisser sur mes hanches… Je dépose mes lèvres dans le creux de son cou, et y dépose quelques baisers humides du bout de celles-ci. « J’ai une nouvelle confidence à te faire, je ne parviens plus à rester de marbre face à toi… » Je souffle ces mots doucement à son oreille et j’attrape sa main pour l’entraîner avec moi vers les petits escaliers au bout de l’immense terrasse. Mes escarpins s’enfoncent dans le sable et je les abandonne là. Je les récupérerai plus tard, cela n’a aucune importance à cet instant précis. Nous nous retrouvons rapidement sur le sable, dans la pénombre d’une nuit éclairée par les étoiles. « Ici, les curieux ne pourront pas observer le jeune couple marié… » Dis-je en souriant. Mes cheveux tombent en cascade dans ma nuque, et je les repousse d’un geste de la tête avant de passer ma main dans les cheveux bruns de l’homme que je m’apprête à embrasser sensuellement… L’une de mes mains glissent dans mon dos pour le plaquer contre moi et je sens sa respiration tout contre ma peau. Je dépose mes lèvres contre les siennes, doucement dans un premier temps mais rapidement la fougue qui nous a possédées lors de notre enfermement au théâtre semble être de retour. Je sens l’adrénaline s’emparer de moi. Mais je me détache tout de même de lui, pour expliquer cet entrain. « J’ai envie d’être avec toi, vraiment… Tu me bouleverses, tu me fais vibrer… » Ma main descend doucement sur sa chute de rein, et sensuellement je la passe sous sa chemise. Le contact de sa peau bouillante contre ma paume m’excite pleinement. Mais je la retire pourtant pour l'entraîner sur la plage un instant... Cette soirée s'annonce torride, mais j'ai envie de lui poser avant ça une question... Une question dont la réponse me tiens à coeur... « Toute à l'heure tu m'as dis que tu ne pensais pas à t'engager avant de me rencontrer, alors pourquoi moi 0? » Je plante mes prunelles dans les siennes sous la lumière de ce si beau clair de lune...

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Nous allions de confidence en confidence, ainsi j’avais pu apprendre qu’elle se plaisait à écrire et qu’elle avait débuté un roman. Evelyn était également une artiste, une artiste discrète. C’était probablement ça qui m’avait attiré, j’avais senti instanénement cette sensibilité lorsque nos regards s’étaient croisés. « Aurais-je la chance de te lire un jour ? » demandais-je craintivement. Nous avions ensuite poursuivi notre dîner dans la bonne humeur, jusqu’à ce que je plombe apparemment l’ambiance avec mes questions profondes. Je ne pouvais jamais vraiment m’en empêcher, j’aimais savoir où je mettais les pieds, je n’étais plus le même type imprudent qu’en début d’année. Heureusement pour moi, une surprise offerte par le palace pu m’extirper de cette situation, j’avais profité de la musique pour embarquer Evelyn sur la piste de danse. C’était en la ramenant tout contre moi que la jeune femme m’avait alors révélé dans un murmure qu’elle était prête à s’engager, et pas avec n’importe qui, avec moi. J’étais stupéfait, je n’avais rien répondu, tentant de faire comme si je n’avais rien entendu. Je profitais de cet instant surtout pour réfléchir à une futur réponse, pourrais-je le lui certifier à mon tour ? Je surfais sur l’événement que nous procurait l’hôtel pour éviter toute confrontation avec la belle, nous dégustions une part de gâteau à deux. Je percevais dans son regard beaucoup d’envie, d’ailleurs la belle blonde s’était débarrassée de l’assiette avant de s’approcher de moi pour parsemer mon cou de ses petits baisers humides. Un lot de frissons parcourra ma colonne vertébrale. Evelyn m’excitait, à cet instant toutes mes préoccupations s’étaient évanouies, je me laissais guider par la demoiselle en direction de la plage. Nous étions plongés dans l’obscurité, seule la lune haute dans le ciel éclairée légèrement nos deux visages. Evelyn était plus pâle que d’habitude sous cette lumière mais ça ne lui enlevait rien à son charme, à son sex-appeal. La jeune femme prenait les devants, m’embrassant avec fougue, parcourant mon corps de ses doigts. Que c’était bon. Soudain sa petite tête blonde se détacha de mes lèvres m’avouant une fois de plus son désir d’être avec moi. Désormais je ne pourrais plus me cacher derrière autre chose, de toute façon au fond de moi je savais très bien ce dont j’avais également envie. J’avais envie d’être avec elle, de lui appartenir. Nous nous étions encore enfoncés sur l’étendue de sable fin, Evelyn s’était ensuite immobilisée au beau milieu de nulle part me demandant de me justifier sur une de mes précédantes confessions. Ses prunelles étaient plongées dans les miennes, je rompais ce contact au profit du ciel étoilé puis de l’océan qui semblait plus calme que cette après midi. « Dès le premier regard j’ai su que tu n’étais pas identique aux autres, j’ai eu l’impression d’être traversé par la foudre, et pourtant je ne crois pas à ce genre de chose, j’ai bien fait d’être curieux et d’être parti à ta recherche. Tu incarnes tout ce que j’ai toujours fuis, je sais ça peut paraître effrayant dis comme ça… » je marquais une pause, évacuant un soupir avant de reprendre « En prenant l’inverse de femmes comme toi je n’ai jamais été heureux, et là je le sens, je me sens bien, je te fais confiance et puis… » je traînais les pieds dans le sable, m’approchant de sa silhouette, m’emparant de son visage pour terminer ma phrase au creu de son oreille « Tu es sacrément sexy » je me sentais tout à coup plus léger, j’avais enfin parlé avec mon cœur, ce que je ne faisais pratiquement jamais. À partir de maintenant la nuit nous appartenait. « Tu me fais craquer, je peux plus résister Evelyn » j’embrassais ses douces lèvres avant de débuter une danse interminable avec sa langue. La large échancrure de sa robe me permettait de faufiler une de mes mains sur sa cuisse, allions nous poursuivre ce que nous avions commencé au théâtre ? Je ne le refuserais en tout cas pour rien au monde, mais si Evelyn ne s’en sentait pas prête j’abdiquerais. Cessant ce baiser torride, j’attrapais la main de la belle et démarrais une petite course en mêlant mon rire aux chants des insectes nocturnes qui peuplaient les environs. Malencontreusement je n’avais pas vu une bosse et je m’étais soudain retrouvé à terre. J’avais entendu Evelyn éclater de rire, mon visage contre la surface granuleuse je me retournais pour faire face au ciel noir, ce dernier fut tout à masquer par le visage radieux de la jeune femme, j’aperçevais son sourire de diamant dans la pénombre. Puis elle s’était agenouillée tranquillement à mes côtés en attrapant sa longue robe. « Je suis extrêmement maladroit en général mon entourage ne s’ennuie pas » avouais-je tout en glissant mes doigts dans le sable, j’attrapais quelques poignées et les rêlacher immédiatement, j’adorais cette sensation, les grains glissant entre mes phalanges. J’arrêtais promptement ce nouveau jeu et aventurais une de mes mains sur le genou dénudé de la jeune femme. « Approches » chuchotais-je tout en dévorant des yeux le corps sublime d’Evelyn. Je m’éprenais déjà à rêver de la sensation que m’occasionerait sa peau nue contre la mienne. La belle blonde s’était exécutée, plaquant son décoletté vertigineux sur mon torse. Je m’emparais de ses fesses, pour la maintenir encore plus proche de moi, une de ses mains s’était fourrée dans ma tignasse, je raffolais de cette emprise, finalement après quelques échanges visuels captivants nous avions cédé à toute cette excitation, enchainant des baisers tous plus ardents les uns que les autres. Je mordillais ses lèvres, j’avais terriblement envie de lui ôter cette robe pourtant ravissante sur son corps de rêve. J’avais passé des nuits entières à m’imaginer ce qu’il pouvait bien se cacher derrière ses vêtements. Glissant ma main dans son dos, j’attrapais la fermeture à éclair et la dérouler tout en poursuivant nos baisers enflammés. J’effleurais enfin sa chute de rein, ce creu perceptible grâce à sa position un tantinet cambrée. Evelyn était délicieuse.



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La température a relativement diminué depuis l’après-midi, par instant même, une brise légère caresse mes épaules dénudées. Nous sommes bercés par le son des vagues qui s’abattent contre le sable doré et la lune éclaire faiblement nos visages. Auprès d’elle, dans le ciel, des centaines d’étoiles scintillent, un spectacle qui semble ravir le grand brun qui scrute le ciel, durant quelques secondes de silence. Ma question est peut-être prématurée, peut-être même gênante. Et j’observe sa réaction face à celle-ci. Pourtant, rapidement mon regard glisse des courbes de sa mâchoire jusqu’à sa chemise entre-ouverte qui laisse deviner la naissance de son torse. J’imagine mes mains s’emparer de chaque bouton pour les défaire, un à un, sensuellement tout en mordillant le lobe de son oreille. J’imagine alors ressentir de nouveau le contact chaud de sa peau contre la paume de ma main, et parcourir du bout des doigts ses pectoraux, son abdomen jusqu’à pouvoir les imprégner dans mon esprit. Je m’égare entre fantasmes et réalité lorsque le son de sa voix se disperse dans l’air. Est-ce ce que j’aimerai entendre ou est-ce bien ce qu’il m’avoue ? Ses paroles sont douces, sincères, et touchantes. Et je confirme rapidement qu’elles s’échappent de ses lèvres exquises. Soit cet homme est l’homme de ma vie, soit il a tout compris aux femmes et pourraient être bien meilleur comédien que quiconque. Et même si j’ai par le passé croiser le chemin de parfaits menteurs, mon intuition me pousse à croire que cette fois-ci, Ethan n’en est pas un. Je décide de faire confiance à ce sixième sens féminin, sans faille. Ethan brise la distance qui nous sépare et précise qu’il me trouve sacrément sexy. Je souris tout en levant les yeux au ciel. Si les compliments m’ont toujours plu, ceux d’Ethan me rendent toute chose. A coup sûr, mes joues rosissent et mon cœur s’emballe. Heureusement la pénombre qui nous enveloppe ne lui offre pas ce si gênant spectacle et rapidement il dépose de nouveau ses lèvres contre les miennes pour un baiser ardent. Des frissons parcourent mon corps, ma main s’agrippe à son torse tandis que nos langues s’entremêlent durant de longues minutes. Je bouillonne de l’intérieur. Je mordille ses lèvres et l’embrassent de nouveau passionnément, langoureusement. Nos doigts s’entrelacent et nos bouches se détachent doucement. Je suis incapable de parler à cet instant même, j’ai cette sensation agréable de brûlure sur les lèvres. Les débuts d’une relation sont parait ils les plus intenses, pourtant j’ai l’impression qu’au fil des rencontres, mes sensations augmentent sans mesure. Ethan se lance alors dans une course effrénée sur le sable. Je le suis sans lâcher sa main. Son rire rauque et chaleureux se mélange à celui des vagues dont la course s’arrête brusquement contre la plage, mais aussi à la musique faible qui provient de la salle de réception de laquelle nous nous éloignons main dans la main, telle deux jeunes amoureux qui recherche un coin d’intimité. Pourtant notre course s’interrompt brusquement lorsqu’Ethan chute sur une petite bosse. J’attends le signe qu’il n’a rien pour rigoler de plus belle tout en admirant son corps se redresser sur le sable. Il s’assoit sur celui-ci et m’invite à prendre place à ses côtés. Face à nous, l’océan à perte de vue, derrière nous au loin, l’hôtel qui semble tout aussi imposant qu’en plein jour, car orné de petites lumières sur tout son contour. « Je déteste m’ennuyer alors c’est plutôt une bonne chose. » Avouais-je sur un ton plaisantin. Je m’approche finalement de lui en réponse à sa demande et je plaque contre son torse, ma poitrine. Ma main plonge dans ses cheveux bruns tandis que les siennes choisissent de se poser sur ma chute de rein afin qu’il n’y ait pas même un millimètre pour nous séparer. Certains moment dans une vie sont marquants, et il n’est pas rare qu’à l’instant où nous les vivions nous ne remarquions pas leur importance, pourtant je comprends à nos regards qui se croisent, à ses grands yeux bruns qui me dévorent littéralement que celui-ci marque le tournent de notre relation. Ce petit flirt enfantin jusqu’alors instauré prend plus d’ampleur. Et ce n’est pas pour me déplaire, je rêve de connaître la sensation de sa peau nue contre la mienne, ses lèvres délicieuses ne me suffissent plus, je veux plus. Je le veux lui. Délicatement nos visages se rapprochent et nos lèvres ne se résistent plus. J’ondule contre son corps, tandis que ses baisers se font de plus en plus insistants, de plus en plus ardents. Si les nuits chaudes n’ont rien d’étonnant à Cuba, le fin tissus de ma robe semble être de trop, alors que ma peau brûle sous les caresses d’Ethan. Et c’est comme s’il pouvait lire en moi, sa main fait glisser la fermeture éclair de ma robe sur elle-même tandis que ses doigts glissent contre ma colonne vertébrale. Comme si c’était une évidence, il a trouvé instantanément mon point faible. Les caresses dans le bas du dos sont celles qui en une fraction de seconde seulement, peuvent me faire décoller. Ce n’est très certainement pas pour rien que cette région s’appelle en biologie la région sacrée. Mes lèvres glissent sur le coin des siennes, je dépose des baisers sensuels sur sa joue, sur le lobe de son oreille, dans le creux de son cou. Je n’ai plus envie de m’arrêter, je veux que la nuit se prolonge encore durant des heures. L’excitation monte crescendo en moi tandis que mes doigts fins se fraient un chemin entre nos deux corps, pour déboutonner sa chemise et la faire glisser, lentement mais sûrement sur ses épaules. Je me redresse pour admirer ce torse musclé que j’ai déjà eu la chance de scruter durant l’après-midi. Mais cette fois-ci, mes mains glissent dessus sans retenue et rapidement mes lèvres les y rejoignent. Ma respiration est de plus en plus rapide. Le clair de lune illumine nos deux corps pour donner à cet instant une impression de magique de romantisme. Ses doigts aident les bretelles de ma robe à glisser le long de mes bras. J’ai refusé depuis bien trop longtemps de m’adonner aux plaisirs charnels. Je n’ai jamais été le genre de fille à offrir mon corps à n’importe qui, j’ai toujours voulut qu’il y ait une certaine valeur accompagnant cet acte, dans la mesure du possible. Et ce soir, ce n’est pas uniquement pour céder à des pulsions qui sont certes très présentes que je titille du bout de ma langue les courbes délicieuses de son torse. Ethan est spécial, et je veux être sienne, je veux m’abandonner à ses caresses, à ses baisers, à lui, tout simplement. Le tissus de ma robe glisse découvrant alors ma poitrine au regard d’Ethan lorsque je me recule légèrement, comme pour admirer encore une fois son visage avant de me laisser de nouveau tenter par sa bouche. Je lui retire totalement cette chemise blanche qui pourtant lui allait si bien et je me plaque contre lui. L’une de mes mains plonge dans ses cheveux, l’autre s’empare de son dos pour le rapprocher encore un peu. « Je veux être à toi. » Lâchais dans un soupir de plaisir, tout en basculant ma tête en arrière sous ses baisers osés. Il me transporte sur un petit nuage, et je ne veux plus jamais en redescendre.
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