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Tout va bien - Lurton

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Je roule à toute vitesse vers l'hôpital. Enfin j'ai des nouvelles. Ca faisait presque vingt quatre heures que j'en avais pas eu. J'étais mort d'inquiétude. Et je le suis toujours. Parce que ça reste l'hôpital. Personne n'aime aller là bas. Et même si j'ai été rassuré, je le serais à cent pour cent quand je la verrais. Et en fonction de son état, je lui passerais un savon ou non. Heureusement que Jordan était là hier soir avec moi. Je l'ai apaissé, autant que sa présence m'a fait du bien. Malgré tout, elle a réussit à me faire rire avec tous les messages qu'elle a envoyé à Maxyne. Mais malgré ça, je m'inquiétais, et j'ai pas vraiment dormis. Disons que j'ai eu un sommeil assez agité à cause de ça. Et j'ai passé la journée à m'inquiéter, donc quand j'arrive à l'hôpital, je file directement au numéro de chambre qu'elle m'avait donné. Evidemment j'ai prévenu Jordan qui s'est aussi inquiétée. je finis par arriver devant la porte de ma soeur. Je toque pour avertir de mon arrivé et j'entre à l'intérieur. Mon regard se pose sur elle. A première vue, elle a l'air bien. Putain Max'... Je m'avance vers elle pour la prendre dans mes bras comme je peux. Me fait plus jamais ça.

@Maxyne C. Lurton
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Je suis arrivée là hier soir. J’envoyais ce message, un énième après une soirée de dispute avec Esteban. Il est deux doigts de me dire que c’est fini, qu’il arrive à bout. Je me souviens avoir les yeux embuées par les larmes que je contiens quand je donne mon repas à ce sdf, là faim m’ayant quitté. Et là, c’est le message de trop, je me souviens d’avoir traverser cette route sans faire attention pour rejoindre mon hôtel. Je voulais rester seule, voir personne. Je ne l’ai pas entendu, je ferme les yeux un cours instant, inconsciente quelques secondes quand mon corps tape contre cette voiture.

Je comprend pas trop ce qui se passe, tout va trop vite. J’ai mal partout, j’ai un marteau-piqueur dans la tête, mon épaule me fait souffrir, mon cœur et mon âme ont été blessé avant l’accident. On me demande de ne pas bouger, on m’immobilise dans une civière. Je connais tout ça que j’ai envie de leur dire, je suis étudiante en médecine. Mais je suis trop amorphe pour ça. Alors je me laisse faire docilement avant de m’endormir sous les sédatifs, histoire de me soulager.
Seule dans cette chambre, je me réveille. On me prend mes constantes régulièrement. On me demande aussi si je veux prévenir quelqu’un, mon contact en cas d’urgence. J’hésite un cours instant. Esteban ou Nicolas ? Nicolas ou Esteban ? Rien que d’y repenser mon coeur se sert, les larmes montent une nouvelle fois. Je sais même pas si je suis encore en couple ou non. Je donne ton nom, celui de mon frère, mais demande à ce qu’on ne te prévienne pas, que je le ferai moi-même. Jusqu’à ce qu’on me montre mon téléphone, dans un état pitoyable, éclatée. Secret professionnel oblige, ils ne doivent rien dire. Je le sais. Je demande si on peut me prendre un téléphone, je suis prête à donner ma carte bancaire s’il le faut, mais plus tard. Je veux être seule encore un peu. De toute façon, je suis incapable de tenir une conversation. Alors qu’on me laisse seule, je préfère.
Le temps passe, la nuit tombe et ce téléphone qui arrive. Je me décide enfin à mettre la puce dans mon téléphone. Je fini par recevoir tous les messages qu’on m’a envoyé depuis hier soir. Je culpabilise tellement de ce que je fais subir. A tout le monde. Alors j’envoie un message à Nicolas puis Esteban. C’est plus fort que moi. Mais je demande à ce qu’il ne vienne pas. J’ai trop besoin de mon frère là maintenant. T’arrives enfin, je ne retiens plus aucune larmes. Je lis la peine que tu as, la tristesse, l’inquiétude. Ta présence me soulage. « Doucement mon épaule...» La douleur se passe avec les antalgiques, mais chaque mouvement est une épreuve après qu’on met remis l’épaule après la luxation. Ma tête repose sur l’oreiller, je n’ai que peu de force. « Pardonne-moi. J’ai été égoïste. »  Je le reconnais, et ce n’est pas dans mes habitudes.
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J'ai dis à ma soeur que j'y allais doucement, mais en réalité, j'appuie sur l'accélérateur pour arriver le plus rapidement possible à l'hôpital. Je suis inquiet. J'ai juste vite prévenu Jordan et Maxime pour ensuite filer là où se trouve ma soeur. Je trouve ça abérant que personne ne m'ai prévenu quand même. Une fois dans l'hôpital, je vais à sa chambre. Je toque et je rentre. Je me dirige directement vers elle pour pouvoir la prendre dans mes bras. Ca me fait tellement de bien de la voir, et de la prendre contre moi. Mais elle me rappelle qu'elle a mal à l'épaule. Merde... pardon pardon. Je desserre mes bras autour d'elle pour pouvoir lui permettre de respirer et surtout la laisser se reposer contre l'oreiller. Je m'installe au bord de son lit, attrapant sa main dans la mienne. Je la lâche plus ce soir. Me refais plus jamais ça. Pas sans nouvelles. Que tu nextes les autres, mais pas moi. Tu sais qu'on a été à la police cet aprèm avec Jordan ? J'aurais été prêt à retourner tout Boston pour retrouver ma soeur. Je me suis fais les pires scénarios dans ma tête... Et je me voyais mal téléphoné à notre père pour lui dire qu'il est arrivé quelque chose à Maxyne.
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Ma tête se repose sur l’oreille, me servant de ma manette pour mettre mon lit en position semi-assise. Le sourire fin quand tu t’excuses en te parlant de mon épaule. Pour ce soir, j’ai retiré l’écharpe qui me sert de support. Je ne devrais pas la garder longtemps, ce n’est qu’une luxation. C’est encore très sensible pour l’instant. J’essaye de mettre un peu de force quand tu me prends la main, je crois même que l’électrocardiogramme s’emballe au moment où tu me touches. En vain, je n’ai aucune force pour l’instant. Il me faudra un peu de temps pour que ça revienne. Je t’écoute, tu me fais des reproches sur mon manque de nouvelles, de l’inquiétude que ça a généré chez toi, chez Jordan. C’est compréhensible, j’aurai réagi de la même façon si c’était toi qui n’avait pas donné de nouvelles pendant vingt-quatre heures. Je penche la tête en arrière essayant de retenir la larme qui coule le long de ma joue. Je m’en veux tellement. « Je voulais juste être seule, même ici.» Je sais qu’il faut que je t’explique les raisons, pourquoi j’ai voulu m’isoler, partir dans cet hôtel dans Boston, que je ne voulais pas rentrer au loft. Mon côté solitaire n’est pas nouveau, bien au contraire, ça dure depuis que je suis gamine. « Esteban n’arrive plus avec moi, il en peut plus de moi.. de nous.» C’est tellement dur à accepter. « J’ai pas fait attention à cette voiture, elle m’a foncé dessus. Par chance, elle ne roulait pas trop vite.» Sinon, je ne serai plus là pour te parler, c’est la seule fleure que la vie m’a fait ses dernières heures. « Après, j’ai des trous noirs. Juste les douleurs, les bleus pour me rappeler des épisodes de ce qu’il s’est passé. Une personne de l’hôpital m’a pris un téléphone à la boutique en bas, pour ça que j’ai reçu tout vos messages. J’essaye de réfléchir, de comprendre, d’accepter tout ça, et je pensais y arriver toute seule. Une fois de plus, je me suis plantée.» Autant dire que ma confiance en moi en prend un coup depuis l’échange avec, mon petit ami, si on peut encore l’appeler comme tel. Je ne suis plus sûre de rien. Et encore moins de moi-même.
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Je dois avouer que je ne fais pas forcément attention à son épaule quand je la prends contre moi. J'étais tellement inquiet pendant toutes ces heures. C'était dur. Heureusement que Jordan était là pour moi. J'ai pu compter sur sa présence pour me faire rire, pour me rassurer. Encore aujourd'hui d'ailleurs. Elle m'a dit que ça ira, que je ne devais pas imaginer des choses graves. Sauf que c'est plus facilee à dire qu'à faire. On a été au commissariat. Mais rien. Pas de nouvelles de Maxyne Lurton. Et ça ne faisait pas vingt heure. Mais me voilà rassuré. Installé au bord du lit, j'attrape sa main dans la mienne que je sers doucement. La prochaine fois, rentre au loft et je te laisserais tranquille dans ta chambre, mais plus ça... Je sais que ce n'est pas de sa faute. Elle n'a pas entendu la voiture arriver. Mais j'ai tellement eu peur et ça aurait pu être tellement pire. Je suis là Max' pour toi... Alors concernant ta relation, je vais pas être le plus objectif... Heureusement d'ailleurs que Jordan était là hier sinon je lui serais rentré dans le lard. Et ma soeur me connaît, elle sait que je l'aurais fais. J'aurais été capable. Finalement je l'ai fais relativement froid, mais pas aussi énervé qu'hier soir. Je suis là désormais Max' ok ? Je le serais toujours. Et si ça se termine pour une histoire de bracelet, s'il décide de ne pas te faire confiance, c'est que c'était pas le bon ok ? C'est pas grave, papa t'en voudra pas, moi non plus. Bien sûrr que non, jamais, je lui en voudrais pour ça. Et si c'est le bon, vous allez discuter et ça va revenir dans l'ordre.
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Je hoche la tête quand tu me dis la prochaine fois de rentrer, que tu me laisserais tranquille dans ma chambre. Une petite part de moi sourit, ayant le comportement d’une enfant qui bouderait dans sa chambre. Alors que non c’est juste l’envie d’être seule. Ce n’est pas la seule raison pour laquelle je souris timidement. « On sait toi comme moi, que tu ne m’aurais pas laisser seule, t’aurait voulu que je reste avec Jordan et toi.» Et n’ose pas me dire le contraire, on sait que c’est faux, tu aurais voulu me changer les idées. Je n’avais pas le coeur à ça. « J’espère qu’il n’y aura pas de prochaine fois.» Pas uniquement l’accident, mais la mal qui m’habite depuis hier soir. Cette situation avec Esteban me rend triste et en colère à la fois. Rien ne nous facilite les choses, aussi bien de mon côté que du sien. L’impression que ça nous tue à petit feu. Est-ce qu’il y a encore un nous d’ailleurs j’en sais rien. « Il n’est pas responsable de l’accident Nico s’il te plait. Il était pas au volant de cette voiture, c’est pas lui qui a cassé mon téléphone.» Je sais qu’avec l’inquiétude que j’ai généré chez toi, tu aurais pu t’en prendre à la terre entière. Je n’ai pas la foi de me disputer à propos d’Esteban, pas maintenant. J’aurai eu envie de hausser les épaules, en guise de protestation, rien que l’idée me fait grimacer, ma main se posant systématiquement sur l’épaule qui me fait mal. « Je me suis ridiculiser devant notre propre famille.» La chose la plus importante de ma vie, papa, Chloé et toi. Vous êtes tout pour moi, et je fais n’importe quoi. Sûrement que vous aviez tous raison à dire que ma naïveté aura raison de moi, pourtant ce n’est pas faute d’avoir un cerveau qui tourne à mille à l’heure. La culpabilité me gagne petit à petit. « J’en sais rien, j’ai besoin de réfléchir pour l’instant.» Trop de choses à penser et à réfléchir. Nos messages, ce dernier message, cette photo sur meetsa dont je n’ose même pas en parler. Je ne suis même plus sûr d’avoir envie que ça revienne comme avant. En attendant, il y a d’autres messages dont tu veux parler. « N’empêche Jordan s’amusait bien hier.. J’ai reçu tous ses messages.» Un rire franc s’incruste pour la première fois sur mon visage. Dit moi tout tant que je suis encore assez en forme pour tenir une conversation.
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Des fois j'en oublie qu'il s'agit de ma soeur. Elle me connaît par coeur. Et j'aurais été incapable de la laisser seule dans sa chambre en la sachant pas bien. J'aurais forcément été la voir et je lui aurais demandé de venir avec Jordan et moi. Mais je reste persuadé que ça lui aurait fait du bien d'être avec nous deux. Ca lui aurait évité de penser à tout ça. A sa dispute avec Esteban. J'espère pas non plus. Je veux pas repasser une soirée comme j'ai passé à m'inquiéter et d'apprendre seulement le lendemain, que ma soeur est à l'hôpital parce qu'elle a été renversé par une voiture. Je me suis fais un sang d'encre pour elle, m'imaginant les pires scénarios dans ma tête. Je ne réponds rien concernant Esteban, parce que ce n'est clairement pas le moment de se prendre la tête le concernant. Oui ce n'est pas lui qui conduisait la voiture, mais c'est à cause de lui, qu'elle a voulu s'isoler, donc s'il avait pas décidé de lui prendre la tête pour un pauvre bracelet, on en serait pas là. Déjà que j'étais méfiant vis à vis de lui, là je le suis encore plus. Bien sûr que non tu t'es pas ridiculisé. Après je lui ai toujours dis que je trouvais que c'était tôt pour l'inviter à Noël. Après je suis différent. Je suis resté dix mois avec Jordan. A part leur dire que j'avais une copine, ils n'ont jamais rien eu de plus comme informations. Mais c'est moi. Prend le temps qu'il faut pour réfléchir et en parler avec lui. C'est le mieux que je puisse lui conseiller. Et là elle décide de parler des messages de Jordan, ce qui me fait sourire. Laisse tomber ses messages, que des conneries hein, et elle a omis de te dire qu'elle m'a embrassé sur la bouche. Vite fait, et tout ça pour reprendre son téléphone que je lui avais pris. Et ça c'est vrai. Sa bouche contre la mienne, je dois dire que ça m'a perturbé sur le coup.
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Je sens bien dans ton comportement que c’est compliqué d’évoquer le sujet Esteban, pourtant il fait partie de ma vie. Même si je n’en suis pas encore sûr à l’heure actuelle. Tu te tends, tu ne réponds pas quand je parle de lui. Ça ne va pas m’aider tout ça. Surtout après tout ce que j’ai pu lire ou relire d’avant l’accident. J’aurai aimé hausser les épaules quand tu me dis que je ne me suis pas ridiculiser, pourtant c’est exactement ce que je pense, et tu ne pourras pas le ôter de la tête. « ça rend con l’amour.» Le même genre de phrase que j’ai pu dire à Maxime, alors que ça s’applique aussi pour moi finalement. Je veux tellement y croire, m’accrocher à cette histoire, me dire qu’on ne se dispute pas pour rien, qu’on s’apprivoise. N’importe qui pourrait dire que je me fourvoie, que ce n’est pas ça aimer quelqu’un, je n’arriverai pas à y croire. Et en parlant d’amour, ça semble mieux se dérouler pour toi. Jordan m’a fait sourire avec ses messages, ma seule touche de bonne humeur ses dernières ving-quatre heures en fait. « Attends quoi ? Elle t’a embrassé ?» Attentive, je tente de me redresser sur ce lit d’hôpital, m’arrachant une grimace quand je bouge mon épaule sans le faire exprès, déplaçant mon fil de perfusion pour mieux me poser. « T’es sûr que c’était juste pour récupérer son téléphone ?» Il y a mille et une façon de faire pour récupérer son bien, et elle choisit un baiser pour ça. J’ai envie de croire que c’est légèrement suspect. « Donc tu n’as pas de nouvelle de ta soeur, et toi tu choisis de te faire embrasser. T’es sûr que tu t’es inquiété pour moi ou t’était trop occupé ?» Je ris doucement pour t’embêter. Les conneries de ta petite soeur ne sont jamais loin, même avec le visage que j’ai là, et dans l’état pitoyable que je suis.

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Ah bah pour rendre con, ça rend con oui. Je ne peux pas vraiment la contredire. J'ai clairement été con avec Jordan. Je n'aurais pas du la larguer. Surtout que je savais qu'elle ne me tromperait pas. J'avais confiance en elle, mais ça m'énervait de voir ses potes si proche d'elle, si tactile avec elle, et de la voir ne rien faire, ne pas les remettre en place. Ca c'est pas nouveau hein. J'aurais aussi pu me ridiculiser si j'avais invité Jordan à Noël à l'époque. Mais j'ai gardé toute cette relation pour moi. Je voulais encore attendre avant de l'inviter et au final, je n'ai pas eu le temps de le faire puisque je l'ai quitté avant. Mais bon c'est comme ça. Je ne préfère pas parler d'Esteban. Pas maintenant. Je ne le porte pas dans mon coeur. Et vraiment si Jordan n'avait pas pris mon téléphone hier soir, j'aurais pu être plus méchant dans mes messages. Au final, j'ai été relativement correct. A un moment donné il va devoir lui faire confiance à ma soeur. C'est pas comme si, ma soeur était collé à Maxime et qu'ils restaient tactiles tous les deux. Ce n'est pas le cas, alors il faut vraiment qu'il se détende. Oui c'était juste un smack, elle savait que ça me perturberait et elle l'a fait pour éviter que j'envois à chaud un message à Esteban. Que je lui réponds en haussant les épaules. Tout ce que je sais c'est qu'on a retrouvé notre complicité avec Jordan. C'est comme avant, à la différence qu'on n'est plus en couple. Tu lui demanderas, elle te dira dans quel état j'étais. Inquiet et j'ai presque pas dormis de la nuit. Mais maintenant que je sais que tu vas bien, je suis rassuré. Et pas qu'un peu.
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Qu’est ce qu’on fait de nos vies ? On a tout pour nous, sans trop nous jeter de fleurs. On est beaux, on a l’argent, l’intelligence, l’humour, la folie. Et pourtant, on se rend mal pour deux êtres dont on ne sait même pas ce qu’ils veulent vraiment avec nous. On a beau avoir tout ça, notre coeur est loin de suivre notre raison, alors qu’il devrait. Je m’accroche à cette histoire avec Esteban, quoi qu’on soit encore, il restera le premier qui a tout eu de moi jusqu’à mon âme. Celui qu’on n’oublie pas, celui qui va rester ancré dans ma tête, le jour où un autre voudra prendre sa place. Impossible. Impossible de penser ça, ça me déchire de l’intérieur rien que de penser que c’est fini. L’envie de pleurer qui monte à nouveau mais je me retiens. Je me retiens de répondre sur le fait d’avoir été ridicule, au fond de moi, j’ai raison, je l’ai été. « T’as envoyé des messages à Esteban ?» Mes sourcils se froncent, j’aime pas ça. Je te connais assez pour savoir que tu n’as pas dû y aller de main morte, baiser ou pas de Jordan. « ça a fonctionné à ce que je vois, ça t’a perturbé... » Il suffit juste de te voir là, comment tu es nerveux, et ce n’est pas uniquement par ma faute, il n’y a pas que ce lit et ce lieu qui te rend comme ça. « Pardonne moi encore une fois.» alors que je caresse ta main tendrement du pouce, un geste de douceur entre un frère et une soeur. Je sais que dans le sens contraire, j’aurai été morte de peur de ne pas avoir de tes nouvelles pendant vingt-quatre heures. « Je veux un câlin de mon frère s’il te plait.» Parce que même si physiquement je m’en sors pas trop mal, non je ne vais pas bien. Je tapote sur la place à côté de moi dans ce lit d’hôpital, me serrant contre le bord en essayant de ne pas tomber. J’ai juste besoin de me sentir rassurer là, maintenant. Et rien de tel qu’un frère pour ça. Alors je cale mon épaule pour éviter qu’elle ne me fasse mal, et je pose la tête contre toi. « Jordan reste au loft du coup ?» Je me souviens de nos derniers échanges où tu me disais qu’elle allait rester plusieurs nuits avec nous. Ça me rassure de savoir qu’elle sera là, que tu ne vas pas rentrer dans le loft vide ce soir.
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