(ezou&lilly) hard choice.

mardi vingt deux novembre Son regard ne plaisait pas à Lilly-Ann. Elle avait l’impression de rompre alors que rien n’avait commencé entre eux. Cela lui faisait déjà énormément de mal de partir, mais alors voir qu’elle le mettait dans cet état finissait de lui rompre le cœur. Si elle s’était écoutée, elle serait restée pour lui. Pour lui éviter des blessures internes, de le blesser. Mais si elle avait compris quelque chose depuis qu’elle était là, c’est qu’il fallait qu’elle vive pour elle. Seule. Sans avoir une quelconque dominance masculine à ses côtés. Benjamin n’est pas encore assez grand pour cette domination. Elle ne savait pas quoi dire, elle continuait de le regarder. Elle voulu fuir, mais ce n’était pas la meilleure des choses s’ils voulaient tout de même tenter de garder un quelconque contact. « Ezekiel… » Elle n’avait pas envie de le quitter, pas aussi rapidement. Elle espérait réellement avoir un dernier moment avec lui. Elle ne voulait pas le voir partir et avoir l’impression de le perdre totalement. Comment pourrait-elle lui envoyer des cartes par la suite. Elle se mit debout pour venir de son côté et s’autoriser à l’enlacer. « Je te promets de ne pas t’oublier » Lui susurra-t-elle à l’oreille, avant de terminer leur étreinte et plonger son regard dans le sien. « Est-ce que je peux t’embrasser ? » Pouvoir goûter une dernière fois à ses lèvres et ainsi mémoriser son odeur, la forme de ses lèvres, le goût de sa langue.

@M. Ezekiel Emerson

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Hard choice.

@ LILLY-ANN BOROWSKI (ezou&lilly) hard choice. - Page 2 1f494

@Diana Miller

TW : détresse - cœur brisé

Son monde s’est écroulé. Il ne pensait pas que cela arriverait et pourtant, c’est bel et bien le cas. Sa souffrance est-elle qu’il implorerait n’importe qui de mettre fin à ses jours, seulement, ce serait sot. De plus, Ezekiel à l’habitude de connaître pareils maux, alors, pourquoi les abréger ? D’autant que s’il doit vivre ainsi, en ayant perpétuellement mal, c’est qu’il doit en être ainsi. Heureux, il ne l’a plus été avant de la rencontrer et il s’imagine qu’il ne le sera jamais plus. Mais il ne doit l’évoquer devant elle. Non, le professeur doit lui rendre le change, s’essayer de tout dissimuler au mieux pour la laisser s’en aller avec paix et légèreté, si cela est envisageable pour elle, du moins. Sa souffrance se faisant ressentir au moindre battement de cœur, il serre ses poings sous la table, ayant délaissé son verre. Ce qu’il désire ? Mettre un terme à cet instant des plus douloureux et se retirer, seulement, elle prononce son prénom.
- « Quoi, Ann ? » Il l’interroge avec peine, alors qu’elle s’est redressée et l’a rejoint. La serrant tout contre lui, n’ayant guère envie de défaire leur étreinte, il l’écoute et laisse quelques larmes silencieuses roulées sur ses joues. « Jamais, je ne t’oublierai. » Il prononce pour toute réponse à ses mots, quand elle rompt leur étreinte et qu’elle lui demande une dernière faveur. Fronçant les sourcils, son regard plongé dans le sien, il répond dans un hochement de tête positif. Le brun n’a plus le courage d’émettre le moindre son et attend. Lorsqu’il se dit qu’il va s’agir de leur ultime baiser, son cœur se serre de plus belle, mais une chose est certaine : il doit en profiter. Ce sera de ça dont il se rappellera lorsqu’il songera à eux et à cette discussion : l’union de leurs lèvres qui se scellent. Il le souhaite tout du moins.

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Tw : rien a signaler

hard choice w/ @M. Ezekiel Emerson

Sa réaction brisait Lilly-Ann. Elle savait que son départ serait difficile pour elle. Mais elle ne pensait pas que l’homme était aussi attaché à elle. Ou du moins, elle l’avait nié. Ne voulant pas être de nouveau sous l’influence d’un homme. Elle avait besoin de reprendre sa vie en main. Savoir qui elle était. Et cela, elle ne pouvait que le faire loin d’Ezekiel. Seule, face à elle-même. Elle allait peut-être faire de nouvelles rencontres, mais quelle était la probabilité qu’elle tombe sur un deuxième sosie de son défunt fiancé. Son but n’était pas de le mettre aussi mal. Elle aurait voulu fuir à son tour. Partir sans prévenir. Mais il lui en aurait surement voulu. Elle voulait tout de même garder contact avec lui. De ce fait, elle se devait de faire les choses dans les règles et de lui dire qu’elle partait. Pas définitivement. Elle espérait aller mieux. Savoir qui elle était. Et revenir pour lui. S’ils sont destinés, lorsqu’elle reviendra, il sera encore là. Mais à aucun moment, elle ne souhaite qu’il l’attende. Ce n’est pas ce qu’elle demande. Ne sachant pas ce qu’elle trouvera au Canada, de son côté. Elle se leva alors, pour venir le rejoindre et l’embrasser. Dernier contact. Elle voulait se remémorer à jamais ses lèvres. La danse que peuvent faire leurs langues, ensembles. Elle le regarda alors. Sa main posée sur sa joue, ce baiser ne lui suffisait pas. Son regard dans le sien, elle lui demanda. « On peut aller chez toi ? Ou chez moi ? » Ou peu importe où. Quelque part, où ils pourraient s’unir une dernière fois. Elle n’avait pas pensé en avoir besoin. Mais maintenant qu’elle avait goûté de nouveau à ses lèvres, elle se rendait compte à quel point elle appréciait sa compagnie. Puis elle baissa sa tête, se rendant compte de l’absurdité de la situation. Ça ne lui ressemblait pas. Pourtant elle avait envie de lui dire au revoir de cette manière.

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Hard choice.

dans un café à Boston
@Diana Miller anciennement Lilly-Ann Borowski
détresse - cœur brisé - désir

Son existence prend un tournant, il le sait, Ezekiel. Comme Lilly va partir, il va retomber dans son schéma destructeur, mais il n’emportera personne avec lui. Seulement, il ne sait pas s’il parviendra à s’en remettre ce coup-ci. Son cœur étant déjà brisé, comment y parviendra-t-il ? À présent, il est irréparable, irrécupérable, il en est conscient. Se sentant, on ne peut plus briser, des larmes perceptibles dans son regard, il se dit qu’il vaut mieux qu’ils se séparent dès l’instant, puisqu’il en souffrira de plus belle s’ils continuent ainsi à se dire adieux. Prêt à s’en aller, à se retirer, il profite malgré tout de sa chaleur, une dernière fois. Lorsque ses douces lèvres se scellent aux siennes, il ne souhaite qu’une chose : que le temps cesse de s’écouler afin qu’ils restent ainsi éternellement, mais il prend fin et tandis qu’il scrute son regard, ses sourcils se froncent à ses mots prononcés.
- « Lilly-Ann. » Il souffle, incertain, bien qu’il sache au fond de lui qu’il désire plus que tout s’unir à elle et la voir reposer une dernière fois dans le creux de ses bras. Lorsqu’elle baisse son visage, il lui relève et son regard ancré dans le sien, il murmure : « Chez-moi. » Ainsi, il ne pourra jamais occulter l’instant qu’ils s’apprêtent à vivre ensemble, une dernière fois. Se saisissent de l’une de ses mains, il se lève et l’entraîne avec lui afin de payer la note de leurs consommations. Puis, il l’invite à sortir, afin qu’ils s’enferment dans son pentouse. *Je vous aime, Lilly-Ann Borrowski.* Il songe tandis qu’il la fixe et replace une mèche rebelle derrière son oreille pour gagner son véhicule et lui ouvrir sa portière. Ce sera une belle manière de se dire adieux, c’est du moins ce qu’il pense au plus profondément de son âme.

FIN.

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