I really care about you ¤ Read

Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible.

Étant étudiante en médecine, je sais qu'il y a des effets secondaire à la chimio, mais pour le moment l'homme à qui je tiens la main n'a pas l'air d'en souffrir ce qui est un immense soulagement pour moi, mais même si ça serait le cas je resterais à ses côtés. Une fois hors de l'hôpital nous, nous dirigions vers un marchand de glace ambulant et j'ai bien prévenu le beau brun je souhaitais une glace à la vanille et je souris à sa questions. « C'est mon parfum préféré. » Après quelques minutes de courses, nous sommes enfin arrivé vers le marchand de glace ambulant, mais il y avait une longue file devant nous, mais ce n'est pas réellement un problème je suis patiente. J'ai fini par l'écouter me poser sa question, je déposa un baiser sur sa joue et sourit. « Tu prends ce qui tu fais envie. »
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Passer l'après-midi en compagnie de Nasty, Read en avait déjà fait l'expérience. Et il en était venu à la conclusion que c'était une très bonne expérience. Il n'avait jamais compris pourquoi elle était si présente pour lui, alors que quelques temps auparavant, ils ne se connaissaient même pas. Et à présent, ils partageaient des choses ensemble, elle l'attendait, l'accompagnait lors de ses séances de chimiothérapie, ce qui n'était pas rien... C'était même énorme pour lui, de ne pas être seul. Et ainsi, il n'avait pas à embêter sa famille, ou Neva, qui avait ses propres soucis. Personne n'avait à être au courant sous prétexte qu'il avait peur de la solitude. Alors qu'ils faisaient la queue en discutant des différents parfums de glace susceptibles de ravir leurs papilles, Anastasia déposa un nouveau baiser tout contre sa joue. Il rougit légèrement, en lui souriant. « Dis... Nasty... Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? » demanda-t-il finalement. Il fallait bien aborder ce sujet un jour. « Pourquoi as-tu choisis de m'accompagner dans une épreuve si difficile, alors que l'on ne se connaissait même pas ? » Une bonne question.

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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible.

Mon but aujourd'hui après cette séance de chimio était de changer les idées à Read et quoi de mieux qu'une bonne glace suivit par une séance de cinéma ? En plus je le laisse choisir le film si ce n'est pas montrer sa bonne foi, je vois pas ce que je pourrais faire d'autre. Alors qu'on discutait de parfum de glace pendant qu'on faisait la queue, Read a changer sans que je m'y attende de sujet. Ses questions me laissèrent sans voix quelques instant, mais j'ai fini par l'observer doucement et répondre. « C'est vrai on ne se connaissait même pas, mais le jour où mon tuteur t'a annoncé ta maladie, je t'ai observé, j'ai vu ton visage se décomposer. Je te l'accorde ce jour-là j'ai eu de la peine pour toi, mais j'ai de la peine pour tout les patients à qui j'annonce qu'ils ont une maladie, je suis une personne sensible... Suite à cet rencontre un peu glauque je l'admet, j'ai eu envie de te connaître, de t'accompagner dans cette épreuve difficile, alors je t'ai approché doucement pour te convaincre que je ne faisais pas cela par pitié. Je ne fais réellement pas ça par pitié, je sais tu vas sûrement me dire, que j'ai autre chose à faire que de m'occuper de toi et tout, mais j'ai envie d'être présente pour toi quelque soit le moment, parce que je me suis beaucoup attaché à toi... Je tiens énormément à toi Read. » Je ne m'étais pas rendu comptes que pendant mon petit monologue j'avais retirer ma main de la sienne, pour la laisser contre mon corps, pourquoi j'ai fait ça ? Aucune idée, sans doute de peur qu'il ne le fasse de lui même, je n'en sais rien...
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Read se demandait réellement ce que Nasty avait à faire avec lui. Il était pourtant de ceux qui croyaient la nature bonne de l'humanité, lui qui était bénévole un peu partout et le premier pour aider. Mais voilà, avec le temps, il avait compris que ce n'était pas dans les perspectives de tous d'aider autrui, de s'occuper de son prochain avec la parfait acharnement dont il faisait preuve... Et Nasty n'avait pas l'air d'être le genre de demoiselle à passer tant de temps avec chacun des patients qu'elle rencontrait. D'autant plus que c'était impossible. Il y avait tellement de gens qui nécessitaient du soutien ! Alors pourquoi lui ? Il sourit lorsqu'elle commença à parler. Et au fur et à mesure des explications, il ne put s'empêcher de rougir. Il baissa les yeux avant de les poser aux creux de ceux de son interlocutrice, lui souriant comme un enfant intimidé par une grande personne. « Cela me touche vraiment ce que tu dis, Nasty... » répondit-il en tendant la main pour lui caresser la joue. « Mais, tu sais... Il ne faut pas trop s'attacher à moi. » continua-t-il. Il avait compris que la jeune femme éprouvait une amitié forte et sereine à son égard, si ce n'était plus, et commençait à s'en vouloir de l'avoir laissée s'approcher. « Il faut éviter de s'attacher aussi fort à ceux qui vont dépérir trop vite. » conclut-il alors qu'ils avançaient dans la queue.

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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible.

Une bonne séance de cinéma, j'ai déjà hâte d'y être, avec mes études et les fêtes ce n'est pas souvent que je prends le temps d'aller faire un tour au cinéma et je dois avoué que ça me manque un peu, puis j'ai hâte de voir quel film il va choisir. Mais il a fallu qu'il me demande je l'accompagner dans une épreuve aussi difficile, alors qu'on ne se connaissais même pas, j'ai donc du lui expliqué le pourquoi du comment dans un petit monologue. Pendant que je lui expliqué, je l'ai vu baiser son regard quelques secondes avant de me regarder à nouveau. Je lui ai souris en l'entendant me dire que mes paroles le touche. Je laissa mon regard dans le sien lorsqu'il me caressa doucement la joue, néanmoins je fus surprise en l'entendant me dire qu'il ne fallait pas trop s'attacher à lui. « C'est réellement débile ce que tu dis Read, pourquoi ne devrait-on pas s'attacher à ce point là à toi ? » Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il pensait cela, parce que pour moi il n'y à aucune raison au fait de ne pas s'attacher autant à lui... « J'ai jamais rien entendu d'aussi stupide... » J'avançais au même rythme que la queue pour acheter une glace, mais j'étais en réflexion sur sa phrase...
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