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Anonymous

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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible.
La veille Read m'a envoyé un sms pour me demandé si je pouvais l'accompagner à sa chimio, je n'ai pas réellement mit longtemps avant d'accepté. J'ai accepté pour deux raisons, la première c'est parce que je tiens réellement à Read, je lui ai démontré que je ne le prenais pas en pitié, simplement je souhaites simplement être son amie et la seconde raison, je ne souhaites qu'il soit tout seul à pour ce genre de chose, je trouves ça glauque et je souhaites le soutenir du mieux que je le peux. Voilà pourquoi je suis dans la salle d'attente de l'hôpital, j'attends "sagement" que Read sorte de sa chimio, n'étant pas en stage je ne suis pas habilité à entrer et à lui parler pour que le temps lui paresse moins long.

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Une chimio. Cela devenait son quotidien, et pourtant Read n'aurait jamais cru se retrouver dans une telle situation. Il était marié, était amoureux de sa femme, aller bientôt passer superviseur au boulot, et le voilà en arrêt maladie, divorcé, sur ce lit d'hôpital à attendre que son traitement prenne fin. Le produit et les nettoyages étaient souvent long à injecter, mais ce n'était pas si gênant, puisque le jeune homme lisait un magasine, le plus souvent pour passer le temps. Le plus désagréable était les nausées des jours qui suivaient. Il tenait mal le traitement...Parfois même très mal. Ce jour-là, comme à chacune des chimiothérapies, il avait demandé à Anastasia de l'accompagner, ce qu'elle avait fait. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait bien avec cette fille, il avait l'impression qu'elle voulait prendre soin de lui et cette sensation était si bonne. C'était un peu égoïste de sa part car elle n'avait même pas le droit d'entrer dans la chambre de Read, alors elle perdait du temps pour lui, mais elle acceptait toujours. Et le jeune homme savait que ce n'était pas par pitié, non. Et il ne voulait pas être seul.
Enfin lorsque ce dut terminé, Read se hâta dans le couloir, un léger sourire aux lèvres en apercevant la demoiselle. « Nasty, me dis pas que t'es restée à attendre sur cette chaise tout ce temps, hein ? » demanda-t-il. Il lui avait dit d'aller faire un tour tranquillement au-dehors le temps du traitement ! Y a rien de plus déprimant que d'attendre longuement dans les couloirs blancs d'un hôpital.
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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible.
Lorsque Read a appris sa maladie, j'ai été au première loge, puisque le médecin qui s'occupe de lui c'est mon tuteur de stage et que j'étais en stage au même moment... Depuis ce jour-là j'ai approché tout doucement Read afin de lui faire comprendre que je ne veux pas le fréquenté parce que j'ai de la peine pour lui, mais simplement car je souhaitais être son amie et présente pour lui à n'importe quel moment du jour ou de la nuit... Mine de rien, petit à petit je m'attaches à lui et à ma manière je m'occupe de lui du mieux que je le peux. Mais n'étant pas en stage je n'ai pas le droit d'entrer dans la chambre afin d'être à ses côtés, alors je me suis simplement contenté de resté assisse dans la salle d'attente à m'avancer dans mes devoirs, tant autant profité du temps libre non ? Quand j'ai sût que la séance fut terminé j'ai rangé mes affaires dans mon sac et je me suis levée pour aller à ses côtés. « C'est exactement ce que j'ai fait, mais ne t'en fais pas pour moi, je me suis mise jour dans mes devoirs. Et toi comment tu vas ? » Je sais, je sais, j'ai fait tout le contraire de ce qu'il m'a dit, mais je n'ai pas put m'empêcher de rester près de la chambre.

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Si l'accompagner à l'hôpital avait été gênant, Nasty le lui aurait dit, il en était certain. Read avait pris l'habitude d'appeler la demoiselle Nasty au lieu de tous les surnoms que lui donnaient ses amis. Il ne savait pas d'où cela lui était venu, mais il trouvait que cela lui allait bien et en même temps, c'était une taquinerie, puisqu'il savait que ce surnom pouvait avoir la définition de « méchant ». Mais Ana' était loin d'être méchante, avec lui en tous cas. Au contraire, elle était tendre et très présente, vraiment très très présente et patiente. Au point de rester à l'attendre dans cette salle d'attente déprimante. « Oh non sérieusement, quand est-ce que tu m'écouteras ? Ca me gêne tu sais... » avoua-t-il. Et oui, il était extrêmement gêné d'être si égoïste. Nasty serait mieux dans une bibliothèque pour réviser et apprendre ses cours et non dans cet endroit. Il laissa apparaître un sourire. « Je me sens comme quelqu'un qui vient de sortir d'un traitement médical. » rit-il. Il préférait en rire qu'en pleurer. Read tentait vraiment d'être positif. Après tout, il lui restait tout de même un peu de temps à vivre ! Fallait en profiter un tant soit peu, du moins, il essayait.
« Tu voudrais qu'on aille faire un petit tour ? » demanda-t-il. Il ne savait pas comment s'y prendre avec Nasty, comment la remercier... A vrai dire, il savait que les intentions de la demoiselle étaient bonnes, mais il ne comprenait pas non plus son comportement. C'était comme si elle s'était trop attachée à lui.
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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible.
J'aimais bien qu'il m'appelle Nasty, je trouves ça original et c'est le seul à m'appeler ainsi et je tiens à ce que ça le reste, ça le rend encore plus unique à mes yeux. Je suis une personne sensible et affectueuse, je sais que Read à grand besoin d'affection et de douceur féminine, je suis heureuse de lui apporté le soutien dont il a besoin. Je n'ai put me résoudre à m'éloigner de la chambre, alors j'avais pris de quoi m'occuper restant pas loin de la porte et je fus heureuse de le voir sortir, cependant une petite grimace apparu en l'entendant. « Jamais chouchou, tu auras beau essayé de me convaincre, je resterais toujours prêt de la porte. Et puis ça m'a permis de m'avancer dans mes devoirs, je t'assure ça ne me dérange pas. » Je déposa un baiser sur sa joue et l'observa tendrement. Je n'ai pas put m'empêcher de lui demander comment il allait, c'est plus fort que moi. « Tant que tu ne ressens pas d'effets secondaire tout va bien. » Je glissa mes bras doucement autour de son cou, me collant doucement à lui, souriant tendrement en entendant sa question. « Que dirais-tu d'une bonne glace ? Ensuite on pourrait se faire une petite séance de cinéma qu'en penses-tu ? Pour montrer ma bonne foi, je te laisse choisir le film »

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Read eut un petit sourire lorsque Nasty lui affirma préférer rester devant sa chambre à attendre, plutôt que de profiter des beaux jours de Soleil qui commençaient à pointer le bout de leur nez. Il en fut tout retourné, lui qui n'avait même pas encore mis réellement sa famille au courant de ses problèmes de santé. Anastasia prenait vraiment soin de lui, elle lui faisait comprendre qu'il avait encore le droit de vivre malgré tout, qu'il avait même le droit que des gens s'inquiètent pour lui et c'était la meilleur des sensations qu'il pouvait ressentir en ce moment. Il prit une grande inspiration avant de la regarder droit dans les yeux la demoiselle se tenait face à lui. En effet, il ne ressentait rien pour l'instant, mais cela n'allait pas tarder dans les jours à venir, Read savait très bien qu'il tenait plus que mal le traitement qu'il suivait pourtant avec une certaine assiduité. Nasty faisait partie des gens qu'il ne voulait pas décevoir en se laissant aller n'importe comment. La proposition qu'elle lui fit lui attacha un nouveau sourire, surtout qu'elle venait de l'embrasser sur la joue et de le serrer dans ses bras.
« Oh la la, tu touches à ma gourmandise là, ma chérie ! Alors avec grand plaisir ! Et puis depuis le temps que je ne suis pas allé au cinéma, je crois que ça me ferait du bien ! » fit-il jovialement. Il ne pouvait pas faire autrement que d'accepter tout cela. Il prit Nasty par la main afin de la traîner en dehors de l'hôpital, question de ne plus traîner dans cet endroit à présent trop lugubre pour lui. Pourtant, il espérait qu'il y reviendrait, dans le cadre de son travail. Son boulot lui manquait. En vérité, tout de sa vie passée lui manquait grandement.
« Regarde-moi ce Soleil ! » s'exclama-t-il simplement lorsqu'ils eurent franchi la porte de sortie. « On va passer une excellente journée ! De toute façon, avec toi, ce ne peut qu'être le cas ! » Il déposa un baiser sur la joue de la demoiselle à son tour. Il avait beaucoup d'affection à donner, même s'il redoutait l'attachement à présent.
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Pendant que Read faisait sa chimio j'en ai profité afin de faire mes devoirs, le lieu me semblait approprié et si jamais j'aurais une question, j'aurais seulement eu besoin d'aller voir mon tuteur de stage, mais heureusement pour moi je n'ai pas eu besoin de quitter un instant la porte de la chambre un instant. J'ai fini tout de même par proposer d'aller prendre une bonne glace, nous en avions tous les deux besoins, j'eus un sourire amusé en l'entendant. « Alors adjugé, d'abord la glace, ensuite séance de cinéma et je te laisse choisir le cinéma. » Je le laissa me prendre par la main ce qui m'arracha un petit sourire et je le suivis jusqu'à l'extérieur ou le soleil était de sortie, j'eus un sourire amusé sur le visage en l'entendant s'exclamer de joie à cause du soleil. « Effectivement nous avons un temps merveilleux aujourd'hui. » Je déposa doucement un baiser sur sa joue après l'avoir écouté. « T'es adorable, mais en ta compagnie la journée est toujours excellente. » Je souris doucement en sentant son baiser sur ma joue.

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Notre jeune secouriste était vraiment très gourmand, alors autant dire que manger une glace en si bonne compagnie était loin d'être de refus en ce qui le concernait. Il sourit tendrement à Nasty alors qu'ils se tenaient à présent par la main. Ce n'était que de simples amis, mais les gens pouvaient en effet les prendre pour un couple. Cela ne gênait pas Read, comme cela, Nasty éviterait les propos de certains garçons un peu trop vicelards et pas assez bons pour elle. Le jeune homme la voyait avec quelqu'un de bien. C'était une femme très particulière et il était certain qu'un jour elle trouverait un bon gars, un type sur qui elle pouvait compter. Après tout, qui donnerait de son temps pour aider un malade psychologiquement parlant envers sa maladie ? Peu de monde et Anastasia en faisait partie. Il s'agissait donc réellement d'une femme au cœur d'or, bien que pas mal de personnes ne pensent le contraire.

Il rougit face à ce que venait d'affirmer son interlocutrice. C'était trop de compliments. Read avait peur de vite se sentir mal avec la chimio, mais il désirait absolument profiter de cette belle journée. « Tu veux qu'on aille où pour la glace ? » demanda-t-il. « Il paraît que y a un marchand ambulant très cool à quelques rues d'ici, parole des gamins du parc d'à côté !' dit-il en affichant un clin d'oeil complice.
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Après avoir plongé sur mes devoirs pendant la chimio de Read, j'ai bien envie de faire quelque "folies" en compagnie de Read. Nous, nous tenions par la main, certaine personnes que l'on croisait pouvait nous prendre pour un couple et bizarrement ça ne me dérange pas réellement, ça évitera simplement que pendant que je suis avec Read que l'on me drague ou que l'on me sorte des propos vicelards... Passé le reste de la journée en compagnie de Read voilà mon plan et ça le restera. J'écoutais alors sa question et sans même avoir eu le temps de lui répondre il fini par donné une idée. J'eus un sourire amusé et lui répondit. « Adjugé pour le marchand ambulant alors, je te préviens de suite, je veux une glace à la vanille. » Je l'observa amusé et lui tira doucement la langue.
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Un nouveau sourire. Décidément, elle avait tout pour plaire, cette demoiselle. Très souriante, très gentille, à l'écoute. Même s'il ne comprenait pas ce qui la poussait à l'aider, il lui en était très reconnaissant. Il la tenait fortement par la main, la guidant à travers les rues alors qu'elle venait d'accepter son idée. A vrai dire, mis-à-part les épiceries, il ne voyait pas d'autre lieu que ce marchand amblant où ils pourraient tous deux se fournir en glaces. « Tu n'aimes que la vanille ? »demanda-t-il ensuite. Bah oui, elle aurait pu prendre des goûts différents. Après tout, elle se trouvait avec un jeune homme bien poli et combien même elle l'en empêcherait, il payerait les consommations. Enfin, ils arrivèrent dans la bonne rue, il y avait déjà une file de parents avec des enfants en plus ou moins bas âge qui attendaient leur tour pour acheter une sucrerie à leur bambin. Read lança un œil à Nasty. « Je pensais à me prendre chocolat et pistache, t'en dis quoi ? » demanda-t-il malicieusement.
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