BRUNE CHATEAUBRIAND ► bambi northood-blyth

Brune Fauve Chateaubriand

C'est le cinq du premier mois à Paris, mon amour, que les membres de la famille Chateaubriand, ouai, comme ce pessimiste réaliste m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Brune dans l'espoir que je le sois, supposons, et Fauve en amour pour une certaine bestialité. Je suis attachée à ma perfection et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis indignée de par cette stupide étiquette. hétéro, gay, bi ? en soi, qu'est-ce que cela signifie ? et moi même je n'en ai pas la moindre idée, disons que je me laisse plutôt aller à mon cœur aigri et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale mes parents ne sont que d'affreux bourgeois. moi, jvis de leur tune. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de litté française et de philo depuis cette année, tout juste. OU je travaille en tant que métier depuis nombre d'années ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Mathers ou les Lowells (obligatoire pour les étudiants).

# solitaire

# contradictoire

# violente

# pessimiste

# intolérante

APRÈS LA BOMBE
Panique. Aes secousses, une terrible cacophonie; une discorde sonore, et terrestre. Les fleurs du mal se fanent et meurent, et toi, tu te laisses renverser. Tu t'écoules telle une marionnette dont on aurait libérée de ses entraves. bientôt, tu gis sous des livres. Ils t'ensevelissent, et ton Amour pour la littérature n'y voit, presque, pas le moindre inconvénient. Les étagères s'entrechoquent et s'éteignent misérablement les unes sur les autres. Sur tes jambes ; frêles et douces. Douleur insurmontable. Le souffle brisée et le corps à l'abandon, ah! miséreuse que tu fais! N'es-tu guère que le monde de la littérature s'agenouille ainsi à tes pieds ?

MATHER.
Insane. Tu traces mélancoliquement à l'aide de viles lignes blanchâtres. Tu t'amuses de tant d'horreur, et dessines de ta main tremblante l'aube de ton salut. Ta narine s'en exalte, et ton corps n'est plus que de sensations volatiles. Tu t'échoues, ô pauvre misérable!, entourée de quelques cadavres de bouteille. Tu gis, proie à l'inertie. ton malheur est soul, et tu n'es pas en reste. une dernière. Encore, le sachet que dont tu t'es sauvagement emparé tantôt, tu en lèches presque les vestiges. Tu déplores ce grand vide qui se forme alors : encore! Tu clames de tes maigres forces. La coke, ta fidèle amie, t'entraîne dans cet état second que tu recherches davantage encore jour après jour, ligne après ligne. Et tu frôles la surdose, comme toujours. La mort, tu l'esquives avec brio, tant habituée à la côtoyer de si près.

LOWELL.
Pauvre poète. Ce siècle n'est guère le tien, pourtant tu y sévis en raison d'un ciel peu clément. Les serpents à sonnet et les alexandrins, tu les côtoies en dépit de quelques Guillaume et Arthur. Tu t'en accommodes tant bien que mal, et te nourris des trésors des siècles oubliés. Ton vague à l'âme est ta seule amie, si l'on omet ta plume transcendante. elle dénonce, choque et émerveille. poignante et délicate, si bien que l'on aurait pu, ô grandeur!, te surnommer Rimbaud, as-tu rêvé.

bambitch

# idéaliste

# poète

# désillusionnée

# accent français

# dépendante

VXRSACE

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle VXRSACE et j'ai quinze ans. Je suis dieu et j'ai connu le forum grâce à c'est ilh. comme y a des bgs alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise bambi northwood blyth comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par fox. Je fais environ 250 si l'inspiration me manque, et 800-1000-600 si l'envie m'en dit mots par RP et mon personnage est un personnage inventé/scénario crée par Pseudo du créateur du scénario si ç'en ai un.

Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.

(Invité)

go 2 hell, cunt.

« Amour, amour ? Sauras-tu tirer mon cœur de sa langueur pour un ignare mortel ? Ou n'es-tu qu'une piètre imposture ? Un vulgaire miroir aux alouettes ? Ce terrible mirage dont on s'éprend affreusement plus que l'être aimé, lui-même ? Car mes lèvres de pierres ne sont qu'insensibles aux charmes du destin, et saignent toutes celles qui s'y sont tentées. Et mon corps, superbe moisissure, ne semble subir les outrages du temps, n'en as-tu pas fait que mon propre caveau ? Ne suis-je pas vouée à ne vivre que pour mourir ? À m'éteindre d'une flamme rugissante ? »
Texte griffonné à la hâte au coin d'un cahier par brune.

Eternel, infini. Deux notions qui t'échappent malgré ton esprit aguerrit. Elles ne te semblent qu'une affreuse supercherie bien qu'elles ne te sont guère inconnues. Tu les côtoies en dépit de ta volonté, de ton désir de liberté. et c'est tel un fauve en cage que tu ronges de tes crocs ta patience. Tu l'entailles sans la faire plier. tu sévis sous cette injustice. Tu t'y ploie et ta nuque n'est que poussière à force de se tordre. Tes genoux se sont qu’extension du sol. Ils ne sont que pierre, et tu cohabites avec ta démence. elle seule, est témoin du malheur de tes rouages, et de ta peine. Tu la laisses toute entière te sonder, et tu t'abandonnes à ce partage. Tu te complais dans cet étrange accord, et ton corps complet, s'y plonge à grande joie. Pourtant, n'est-elle pas, de sa propre initiative, que la terrible cause de tes maux ? De ces tourmentes qui te poursuivent ? Dt ces voix qui te hantent ne sont-elles pas que mille déclinaisons de la sienne ? Tu démens et tu n'es que combat. Tu te débats contre ces folles idées naissantes et tu les broies de tes doigts de pauvre folle. Car cette pleine conscience se meurt doucement en ton sein, et tu l'ignores. Tu laisses ton for intérieur pourrir. Un jour, peut être ?, ne sera-t-il pas de même que pour ta pauvre personne ? Cela te procure cette fatale ivresse. Cette différence qui te séduit. Tu te plais dans cette spirale, piètre incomprise. Et cette vie qui ne te semble qu'aussi insipide que cet éternel carrousel miniature qui danse en ta paume d'enfant, tu l'écrases de la même manière. Car tu n'es après tout qu'une pauvre fille désillusionnée. Et ton cœur n'est qu'un pâle monceau de pessimisme. Est-il simplement en mesure d'éprouver la plus ridicule vague qu'il devrait subir ? Sombre monstre d'amertume. De rancœur contre un monde que tu n'as jamais gouté : tu te fondes de par l'esprit galvaudé de tes ainés. Tu n'as de vie, et tu n'as pas le recule nécessaire pour t'en rendre compte. De par ton prisme, tu observes. Tu n'y vois que d'atroces immondices que tu attributs aux autres que toi. Mais, vaux-tu davantage que ces êtres qui sont sujet de ton rejet ?

(Invité)