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Sometimes I see stars.. (& SINNA)

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Gin Hadley & @Sinna Sinclair
- - -

Semaine chargée pour la boutique, tu as passé tes shifts à préparer des centaines de bouquets pour la Toussaint. Et l'idée de terminer ton vendredi soir par une dizaine de livraisons à domicile, à vadrouiller sur un scooter d'un bout à l'autre de la ville dans le froid automnal ne t'enchante guère. D'autant plus qu'il commence à pleuvoir alors que tu enfourche ton engin. Pourtant, tu le fais, tu n'as pas vraiment le choix, il faut bien payer tes factures d'une manière ou d'une autre, et t'as espoir de te faire des tips dans les quartiers bien fréquentés.

D'ailleurs, ta dernière course t'emmène dans un lieu bien familié. Tu reconnais la rue, les bâtiments qui te sont habituels maintenant, c'est le même quartier que Sinna. Tu y as passé pas mal de temps ces derniers mois, bien plus que tu ne l'aurais imaginé. Des allés retours jusqu'à son appartement, parce que là-bas, tu t'y sens bien. Tu ne sais pas trop si c'est le calme, le silence d'un foyer qui n'est pas partagé avec ta famille nombreuse. Ou peut-être juste la présence rassurante de Sin à tes côtés. Tu apprécies les moments partagés en sa compagnie. Tu y repenses en garant ton véhicule, et quand tu frappes à la porte de ton client, tu lui décroches à peine deux mots, trop concentrée sur tes pensées, lessivée par ta journée et trempée jusqu'aux pieds.

Et puis ton job terminé, tu repars, tu marches comme si tes jambes se contrôlent d'elles-même, en direction de son immeuble. Une pause obligatoire dans ta journée, un moment de douceur pour te réchauffer. Tu récupères sur ton scooter le bouquet de fleurs invendues que tu avais prévu de ramener chez toi ce soir. Tu connais le nombre exact de pas qu'il te faut pour atteindre son bâtiment, le nombre de marches jusqu'à sa porte. Et arrivée devant la façade de son domicile, tu sonnes à son interphone. Fuck. Tu réalises que dans ta précipitation, tu ne lui as même pas demandé son autorisation. Même pas un message pour prévenir de ta venue. Peut-être même qu'elle n'est pas chez elle. Tu sonnes une deuxième fois au cas où. Comme si elle allait pouvoir l'entendre à distance si elle était absente. Et maintenant, tu es une relou qui tambourine sa sonnette. Elle ne va jamais t'ouvrir. T'espères juste que les fleurs dans ta main serviront d'offrande, avec ta mine de chien battue et tes cheveux dégoulinants.


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J’aurais jamais cru me plaire à Boston. En tout cas… pas à ce point. Je ne sais pas si c’est la ville en elle-même, mon stage qui se passe plutôt bien, ou le fait que j’aie commencé une thérapie avec une psy géniale. Quoi qu’il en soit, j’ai l’impression de… vivre ? C’est tragique, dit comme ça. Ça implique qu’avant, je ne vivais pas. Et plus j’avance dans ma thérapie, plus je me rends compte que c’est la triste vérité. Trop longtemps isolée et coupée du monde de peur que mes « montres » ne se révèlent, je me suis empêché de vivre. Et vous savez quoi ? Moins je les réprime, et moins ils surviennent à l’improviste. Paraît que tout ce qu’on essaie d’enterrer remonte à la surface, comme un bouchon de liège qu’on tenterait de noyer sous l’eau. Parfois, faut juste accepter de le laisser… flotter. 

M’enfin, je ne suis pas « guérie » pour autant. J’suis pas sûre qu’on puisse vraiment guérir ses démons. Mais j’suppose qu’ils peuvent devenir moins flippants, quand on apprend un peu à les connaître.

Passer du temps avec William - mon frère, chez qui je squatte - m’a fait du bien, aussi. Toujours en vadrouille, et rarement à la maison, mais quand il est là, on se fait des soirées films et jeux vidéo, on cuisine ensemble, et ce que j’aime le plus, c’est les moments où on peut juste co-exister sans se sentir obligé de faire la conversation ou parler pour ne rien dire. A part la vie de « famille » et mon job qui me plaît, j’ai réussi à me faire quelques connaissances… des gens avec qui je traîne à la fac ou avec qui je visite la ville. J’suppose qu’on pourrait même dire qu’ils sont en voie de devenir des  « amis », même si ça me prend du temps de m’ouvrir, d’oser parler de moi.

Parmi eux, il y a quelqu’un dont je me suis pas mal rapprochée ces six derniers mois. Une fille avec qui je passe beaucoup de temps. Ça aussi, c’est une première. Genre, vraiment. J’ai tellement peu d’expérience que j’ignore si ça veut dire quelque chose. Si on est juste potes, ou si… il pourrait y avoir quelque chose en plus. Gin a un peu élu domicile chez mon frangin - depuis qu’elle a découvert son palace et surtout, son écran géant et tous les jeux vidéo qu’il collectionne. Ça me dérange pas, au contraire, mais… Liam a tendance à vouloir rester dans les parages quand il sait qu’elle va débarquer. J’ai l’impression qu’il l’aime bien… si vous voyez ce que je veux dire. Quant à Gin, c’est un peu dur de savoir ce qu’elle pense ou ressent vraiment, puisqu’elle est sympa avec plus ou moins tout le monde.  


Sinon, pas grand chose de neuf : la vie suit son cours et je découvre Boston et ses mille et une facettes. Ah, si. Y a eu un petit changement. J’ai fait la connerie de me décolorer les cheveux… et je me suis retrouvée avec du jaune canard. Heureusement que j’ai fait ça pendant le weekend. Après avoir maté quinze tutoriels pour rattraper l’affaire, j’ai laissé tomber et fait un tour chez la coiffeuse du coin. Résultat : le blond est devenu platine, et mes tifs ont perdu une dizaine de centimètres. J’ai pris peur en me regardant dans la glace une bonne dizaine de fois avant de m’habituer à mon reflet… mais ça fait du bien de changer un peu de tête. De se redéfinir, par l’apparence, surtout quand on a du mal à se définir par la personnalité.



J’ai une cigarette dans la bouche et la tignasse relevée dans un chignon digne des épouvantails qui décorent les rues en ce moment quand la sonnette chantonne son air guilleret. Je déverrouille l’entrée sans m’embarrasser de répondre à l’interphone, persuadée que Liam a encore oublié ses clés. Quelques secondes plus tard, j’ouvre la porte d’entrée sur une Gin complètement trempée et… un bouquet de fleurs à la main. J’ai raté un épisode ? On devait se voir et j’ai zappé ?

Hey… qu’est-ce que tu… tout va bien ?



Je dois avoir l’air con dans ma robe de chambre noire trop grande, avec mes lunettes sur le nez et ma clope au bec. J’avise les gouttes qui perlent le long de ses cils et m’écarte pour la laisser entrer. 



Viens, tu vas attraper froid. (Je baisse les yeux vers le bouquet et esquisse un sourire en coin, comprenant qu'elle doit sûrement revenir du boulot.) Que me vaut cet honneur ?

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Après quelques secondes d'attente qui te semblent être une éternité, la porte s'ouvre enfin et révèle ton amie, surprise de te voir. Tu la regardes dans les yeux, toute aussi surprise. Ça fait quelques semaines qu'elle a changé de couleur de cheveux, mais tu te retrouves encore sans voix parfois. Tu trouves que ça lui va bien, mais pour être franche, tu trouverais que n'importe quoi lui réussit. Cheveux longs, courts, bruns, blonds, ou même roux, peu importe. Quand tu la vois, t'as toujours le souffle coupé quelques instants. "Hey.", tu lâches, accompagné d'un sourire niais que tu ne peux retenir. Tu dérives ton regard vers l'intérieur de l'appartement derrière elle, parce que si tu continues de la dévisager, tu vas commencer à rougir. Tu comprends pas pourquoi ton cerveau perd soudainement trente neurones quand elle apparait devant toi. T'en as déjà pas beaucoup, alors ça n'aide pas.

Habituellement, tu te serais jeté sur leur gigantesque canapé, nuage de confort, à la seconde où la porte se serait ouverte. Mais pour cette fois, tu te retiens. Tu dégoulines, à tes pieds commence à se former une flaque d'eau. Tu n'as pas envie d'abimer leur sofa. Tu remarques sa tenue, emmitouflée dans sa robe de chambre. Adorable. Aussi, la chance. Tu la jalouses un peu, toi dans tes vêtements humides et trop serrés. Tu rêves d'être enroulée dans un plaid tel un burrito, assise à deux centimètres d'une cheminée, et juste regarder la télé pour le reste de ta vie. Tu pointes vers son habit. "Ça a l'air confortable."

Tu es plus énergétique d'habitude, à courir dans tous les sens, mais aujourd'hui le froid et la fatigue t'ont achevé. Quand elle se décale pour te laisser passer, tu rentres enfin dans l'appartement, et déjà tu peux sentir la chaleur agréable t'accueillir. "J'avais une livraison dans le quartier." Tu retires tes chaussures à l'entrée et jettes ta veste dans le coin de la porte, pour être sûre de ne pas mettre le bazar plus loin. Et sans même attendre qu'elle te invite dans une direction, tu te diriges vers sa cuisine. Tu connais son appartement sur le bout de tes doigts maintenant, avec le temps que tu y as passé ces derniers mois. Tu sais exactement ce que tu cherches, tu as juste besoin d'un vase, et de tailler rapidement les tiges de ton bouquet avant qu'il ne commence à se dégrader. Une fois dans la cuisine, tu attrapes une paire de ciseaux et commences ton activité au-dessus de l'évier. Tu pourrais le faire les yeux fermés, tu as tellement l'habitude de ces mouvements, ton quotidien au travail, une mémoire musculaire. Tu tournes ta tête vers Sinna. "T'as déjà mangé ?"
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Oui, cette robe de chambre est très confortable. Elle est aussi méga-laide et si j'avais su qu'elle se pointerait, je... Arrgh, c'est trop tard, de toute façon. La voilà dans le vestibule, en train de se débarrasser de ses godasses. L'ouragan Gin est déjà dans la cuisine alors que je referme la porte. Bon ok, tout est dans une seule et même pièce puisqu'il s'agit d'un loft, mais quand même. Cette fille se déplace à la vitesse de la lumière, je vous jure.

Pas encore. J'allais me commander... un truc.

Je me rappelle brusquement que j'ai un frangin, et qu'il ne devrait pas tarder à rentrer. Et accessoirement, le fait qu'on avait prévu de se prendre à emporter ensemble. Je suis certaine qu'il sera ravi de savoir que Gin va sûrement se joindre à nous.

J'reviens, dis-je en tirant une dernière fois sur la cigarette avant d'ouvrir la fenêtre et de l'écraser dans le cendrier qui gît sur le rebord.

Laissant Gin à ses tiges et ses pétales, je file vers ma chambre pour y dénicher un gros pull bien molletonné : de quoi la réchauffer un peu. Avant de retrouver la cuisine, je fais un détour par la salle de bain et m'effraie une énième fois en voyant ma tronche dans le miroir. Non, mais là... ce ne sont pas mes cheveux qui font flipper, c'est ma tête tout court. Je me brosse les dents en vitesse éclair - me demandez pas pourquoi -, je défais, puis refais le chignon sur mon crâne - je ne sais pas non plus -, avant d'appliquer une légère couche d'anti-cerne sous mes yeux et du mascara sur mes cils. Bien. On dirait toujours une morte-vivante, sauf que maintenant, je suis une morte-vivante légèrement maquillée.

Je redescends les marches en spirale du duplexe et tends le pull blanc à mon invitée.

Pas aussi sexy que ma vieille robe de chambre, mais au moins, c'est sec.

Je contourne l'îlot pour admirer son bouquet, et en renifler l'odeur. C'est divin, bien évidemment.

Tu veux manger avec nous ? Liam ne devrait pas tarder.

J'essaie de dire ça avec le sourire, mais j'y arrive pas. Sans doute que ça ressemble plus à un rictus pincé. Sérieux, qui a envie de tenir la chandelle à son frangin et son crush ? J'ai dit crush ? Je veux dire... meilleure amie.



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Elle disparait pendant que tu t'occupes de tes fleurs. Tu arranges le tout dans un vase, un assortiment de fleurs roses et blanches, ton préféré. Tu le places au centre de l'îlot pour agrémenter sa décoration. En espérant que le bouquet lui plaise.

Quand elle revient vers toi, elle a l'air plus fraiche, mais surtout : elle t'apporte un énorme pull et c'est tout ce qui t'importe. Tu la regardes, les yeux reconnaissants. "T'imagines même pas à quel point je t'aime, là maintenant tout de suite. Merci." Le Graal devant toi. Tu attrapes le pull qu'elle te tend. Tu ne perds pas de temps pour retirer ton sweater trempé devant ton hôte, en toute décomplexion. Tu n'as rien à cacher, et surtout, tu te cailles trop pour patienter une minute de plus. Tu te retrouves en brassière de sport devant elle, la fraicheur de l'appartement qui caresse ta peau. Tu étends ton linge humide sur l'un des dossiers de chaises pour qu'il puisse sécher. Et sans plus attendre, tu enfiles le pull de Sin. Il est doux, chaud, il sent la même odeur agréable de lessive qu'elle. Immédiatement, tu te sens mieux. Tu pousses un long sourire de soulagement. Enfin confortable.

Pendant que tu te rhabilles, elle te propose de manger avec elle et son frère. Liam. Chouette gars, tu traînes avec lui quand tu rends visite à Sinna. Un adversaire redoutable aux jeux vidéos, un bon ami, poto. Ça semble une excellente idée, surtout que ton ventre gargouille audiblement à l'idée de manger. "Avec plaisir. Ça fait un moment que j'ai pas vu Liam." Hm. Un moment, une dizaine de jours tout au plus. Mais quand tu vois leurs têtes plusieurs fois par semaine, c'est interminable. "Tu crois qu'il arrivera à me battre sur Mario Kart aujourd'hui ?", tu lui demandes sur le ton de la rigolade.  

Tu passes à côté d'elle tout en lui répondant, et maintenant que t'es sèche, tu peux courir pour te jeter sur leur canapé. Tu atterris dessus à plat. Même allongée de tout ton long, il y a encore largement de quoi s'y assoir. Pourtant, tu te redresses quand même pour lui laisser une place. Un minimum. Le coude sur le dossier de sofa, tu tournes pour lui faire face. Tu lui fais signe de venir, et de ta main libre tu tapotes le coussin à côté de toi pour l'y inviter. "Viens, j'ai encore froid." On est quand même en Novembre, et tu ne dirais pas non à un peu de chaleur humaine à tes côtés pour te réchauffer. Pour l'environnement, bien sûr.
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Les gens ne se rendent pas compte de l’effet que peuvent avoir leurs mots. Je sais qu’elle a dit ça sous le coup de l’enthousiasme, et pourtant, ça n’empêche pas mes joues de virer au rouge pivoine. Et c’est bien pour cette raison que je me détourne en riant nerveusement alors qu’elle enlève son haut pour enfiler le pull. Bon ok, j’ai peut-être jeté un minuscule regard dans sa direction… pour me sentir aussitôt coupable et ajouter de nouvelles nuances écarlates à mes pommettes.



Avec plaisir. Ça fait un moment que j'ai pas vu Liam. Tu crois qu'il arrivera à me battre sur Mario Kart aujourd'hui ?



J’sais pas comment interpréter ça. Visiblement, elle est consciente du temps qui s’est passé depuis la dernière fois qu’ils se sont vus, donc… est-ce qu’il lui manque ? Ou est-ce que je me fais des idées et j’essaie de tout comprendre sans jamais poser aucune question ? Ouais, c’est possible que ce soit la seconde.

Par pitié, ne lui donne pas cette satisfaction.



William est très sympa, mais… son ego a tendance à gonfler un peu trop dès qu’il s’agit de compétition. Et c’est tellement plaisant de le voir perdre et s’énerver tout seul que j’aimerais que ça continue comme ça. La rivalité entre frères et soeurs, c’est pas qu’un mythe.



Un « pouf » sonore accompagne l’atterrissage de Gin sur le canapé - un son désormais familier et presque attendrissant. J’ai déjà les différents menus de restaus qui proposent des plats à emporter en main lorsqu’elle m’invite à la rejoindre. Ce regard, ce bras suspendu au dossier, cette main qui tapote le coussin… c’est normal que ça déclenche un soubresaut dans mon estomac ? C’est tout à fait innocent, de se blottir contre sa pote pour se tenir chaud, pas vrai ? Franchement, je ne suis pas une référence en terme de normalité. C’est sans doute pour ça que je galère autant à déterminer ce qui l’est ou pas.



Quoi qu’il en soit, mes jambes ont déjà décidé à ma place : je me retrouve à côté d’elle en moins de cinq secondes, comme aimantée par sa présence. Depuis que ja la connais, c’est comme ça. Comme si je n’étais qu’une vulgaire planète orbitant autour d’une étoile.



Alors… sushis, indien ou mexicain ?



Je tiens les trois menus en éventail et les utilise pour souffler de l’air dans son visage - juste comme ça, parce que ça m’amuse. Et en plus, ses cheveux sont encore mouillés.



Merci pour les fleurs, au fait.



Mes yeux s’attardent une seconde de trop sur une goutte qui vient de s’écraser sur sa clavicule. Pourquoi je lui ai filé un pull avec un col en V ? C’est beaucoup trop sexy. J’vais pas réussir à me concentrer sur l’écran, quand on jouera plus tard.



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"De rien. C'est pour te remercier de me supporter quasiment H24." Ça, et t'aimes bien lui faire plaisir avec de simples attentions. Tu rigoles avec légèreté. Et tu glisses aussi proche d'elle que possible. Comme pour combler chaque espace vide entre vous. Il fait beaucoup plus chaud d'un coup, c'est vraiment efficace. Un peu trop efficace.

Ton coeur bat beaucoup trop vite. C'est probablement la tonne d'energy drink que tu as consumé pour endurer cette journée de travail. Probablement la caféine, oui. Rien d'autre. Longue journée. Tu détestes cette sensation, celle d'être épuisée physiquement mais ta tête ne suit pas. Non, dans ta tête, les pensées vont à mille kilomètres heures. Ça fuse dans tous les sens, t'en perds le fil. T'en es presque submergée, au bord de l'implosion.

Ta main reposée sur le dossier du canapé se lève lascivement pour se rapprocher de son visage. Tu ne t'en rend même pas compte, comme un automatisme, tu replaces une de ses mèches tombantes derrière son oreille dans un geste tendre. Tu restes là, un moment suspendu, ton pouce qui effleure sa joue. Tu traces d'un regard une ligne de ses yeux à ses levres. Ses yeux. Ses lèvres. Ton coeur. Fuck. Putain de caféine. "Sushi." Tu brises le silence. Ton souffle court - t'en as oublié comment respirer, ton visage rougi du manque d'oxygène.

Tu attrapes brusquement le menu de ses mains. Ouais, t'as besoin de savoir ce que tu vas commander, besoin de te concentrer sur autre chose que ses lèvr... Putain pourquoi tu y penses encore. T'arrives même pas à lire les mots sur cette maudite liste, les images ne font aucun sens, sa bouche, tu vrilles dans ta caboche, trois mille pensées par seconde. Remuée de l'intérieur comme si tu avais sauté tête la première dans une machine à laver en marche. Ce menu pourrait être écrit en japonais, tu ne serais pas différencier. Tu regardes furtivement tout autour de toi. Tu cherches quelque chose, tu ne sais pas quoi, tout pour éviter son visage. Ah. Ton attention se porte sur un paquet de cigarettes sur la table basse. Bonne idée. Ça te calmera. "Hey Sin, je peux prendre une cigarette ?" T'en as probablement dans ton sac à dos, mais il est beaucoup trop loin pour toi. En vrai, tu serais même partante pour quelque chose de plus fort, parce que t'en as bien besoin là.
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La « supporter ». Comme si c'était une sorte de fardeau, ou un boulet à mes pieds. Je sais qu'elle dit ça avec humour mais... je me demande s'il n'y a pas un fond de vérité. J'ai cru comprendre qu'elle avait peur d'être trop. Envahissante, en somme. Et même s'il faut admettre qu'elle a une maîtrise relative des codes sociaux, je n'ai jamais vu ça comme quelque chose de dérangeant. Au contraire, c'est... attendrissant.  

Je ne dirais pas que je suis habituée à son besoin d'affection, mais disons que je commence à m'y faire. Et je commence à être moins tendue, quand elle se rapproche de moi. J'ai pas l'habitude : on n'a jamais été très tactiles, dans ma famille. C'est à peine si on avait droit à un bisou une fois tous les ans. Et en général, il était déposé à même le crâne, du bout des lèvres.

Aussi, j'essaie de garder mon sang-froid quand elle replace une mèche derrière mon oreille. C'est Gin. Elle est comme ça, elle touche les gens, elle n'a aucune barrière, elle a besoin de contact. Je serais bête d'y voir quelque chose de plus profond. Mais alors... pourquoi est-ce qu'elle me regarde comme ça ? J'ai des traces de mascara sur la paupière, c'est ça ?

Sushi,

 déclare-t-elle soudain, avant de me chiper le menu en question.

Wow, ok. Parfois, on dirait qu'elle est frappée par la foudre. J'dois être lente, parce que ça me fait buguer à chaque fois et j'ai besoin de quelques secondes pour me recentrer. J'acquiesce quand elle quémande une cigarette, vaguement consciente du fait que c'est plutôt inhabituel. Elle qui préfère normalement l'herbe ne se laisse que rarement tenter par la boring nicotine.

Bien sûr.

Je me penche pour saisir le paquet entre deux doigts et en tire une clope, que j'agite sous son nez. J'en profite pour lui enflammer le bout avec mon briquet en forme de cobra (cadeau d'une amie revenue d'Egypte - j'aurais jamais acheté un truc pareil). Oui, on fume à l'intérieur : je sais, c'est dégueulasse. Mais vous croyez que j'ai envie de me les geler sur le balcon ? Et puis, William s'en fout, alors... je sais, je sais, je profite beaucoup trop de sa gentillesse.

J'vais demander à Liam d'aller nous chercher ce qu'il faut.

On dirait que je parle de drogue, mais non, seulement de bouffe. Tapotant sur mon portable pour retrouver ma conversation avec mon frère, je lui suggère de passer par Oishii avant de rentrer et de prendre quelques plateaux : les habituels. J'ajoute un rapide « Gin mange avec nous » accompagné d'un emoji avec les mains jointes en prière. Liam est une bonne pâte : c'est pas difficile de le convaincre, surtout quand il s'agit de manger, et quand il sait que miss Becker sera de la partie. Et puis comme ça... ça lui fera faire un détour avant de rentrer.

Relevant les yeux vers mon invitée, je l'observe fumer en plissant les yeux.

Ça va mieux ? Qu'est-ce qu'il se passe ? T'as l'air... tendue.



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Tu fumes. En général, de la weed. Tu t'en sers pour te calmer, les soirées avant de te coucher. Souvent, pour t'amuser, les soirées entre amis. La cigarette ? Rarement. Tu n'en vois pas l'attrait, le manque d'effet, cette sensation étouffée. Pourtant, là, maintenant, tu désires plus que tout cette brûlure entre tes doigts, le long de ton œsophage. Assise sur le bord du canapé, tu cendres dans le récipient posé sur la table basse. Une longue inspiration, puis lentement tu expires cette fumée dans un nuage devant toi. Tu te concentres sur cette répétition, une, deux, trois fois, avant de réaliser que ta jambe gesticule sans cesse. Ton pied tape le sol cycliquement, comme un métronome vitesse Prestissimo. Tu te forces à arrêter, soudainement, dès que tu le remarques. Tendue, toi ? Jamais. "Pas du tout.", tu lâches sèchement. Tu regrettes, dès le moment où tes mots sortent de ta bouche. Fuck, est-ce que tu l'es ? Tendue ?

Immédiatement, tu secoues la tête, comme pour effacer cette dernière minute. Tout va bien, pas besoin de stresser. Tu tournes la tête vers ton amie, les yeux baissés. Tu n'oses pas croiser son regard à nouveau, t'es pas prête, ton cœur bat encore beaucoup trop fort pour ça. Tu hausses les épaules. "J'ai du attraper froid. Juste un peu fatiguée." Tu prends une autre taffe puis tu tends la cigarette à ta voisine pour qu'elle la partage avec toi. Tu t'enfonces contre le coussin du sofa, de retour dans le confort. L'épuisement s'empare de toi. Ton corps pèse une tonne, et t'as juste envie de devenir une boule. Une simple boule, un objet parfaitement rond mais en même temps, complètement malléable. T'as envie d'être un liquide, qui embrasse absolument chaque pli de ton siège. Juste claquée, la fatigue ça ne te réussit pas. Tu rapproches tes jambes de toi pour retourner dans une position fœtale. Et tu te laisses glisser contre Sinna, ton poids qui s'ajuste contre elle délicatement. Confortablement.  

Tu inspires, doucement, les yeux fermés pour profiter du moment. "J'ai juste envie de rester comme ça, sur le canapé pour toujours." Tu marques une pause, le temps de réfléchir. Toujours, c'est quand même vachement long. T'as des plans la semaine prochaine. Tu te corriges. "Enfin, au moins pour les trois prochaines heures."
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Très, très convaincante, quand elle me répond par la négative. J'suis pas dupe : y a un truc qui se trame, au-delà du fait qu'elle soit « fatiguée ». Pas du genre à insister quand je sens la résistance, je me contente d'observer son langage corporel, parce que c'est comme ça que j'ai appris à deviner les intentions des autres à mon égard. Parce que les gens ne disent jamais toute la vérité. Et cette jambe qui s'agite comme la queue d'un chat mal luné, ce n'est pas anodin.

Quand son corps se recroqueville, je prends réellement peur qu'elle ait chopé un truc. Il en faut beaucoup, pour crever une pile électrique comme elle. Quand sa tête vient se nicher au creux de mon bras, je... reste plantée là comme un piquet, incapable de bouger. Partagée entre une envie presque urgente de passer une main dans ses cheveux, et celle, tout aussi urgente, de me laisser aller sur le canapé, moi aussi. De caler mon corps par-dessus le sien, de passer mes doigts sous son pull et...

Fuck.

Non seulement je suis dégueulasse de penser à ça alors qu'elle est malade, mais en plus, je ne peux pas m'autoriser ce genre de pensées. Parce que c'est une amie, parce que j'ai pas envie que ça change tout entre nous mais surtout, surtout parce que je sais où ces désirs peuvent me mener.

Je sursaute en entendant la porte d'entrée s'ouvrir soudainement, tournant la tête à m'en décrocher le cou vers la source de ce bruit. Liam a le chic pour débarquer en trombe - ça doit être son ascendant Lion : faut toujours qu'il soit au centre de l'attention.

— Saluuuut la compagnie !

Des flocons de neige parsèment son épais manteau et ses gants, qui tiennent fermement un énorme plateau de sushi tandis qu'il titube dans l'appartement comme un astronaute sur la Lune. Je pourrais me lever pour l'aider, ouais... mais c'est drôle de le voir galérer.

Hey...

 je le salue mollement, à la fois soulagée et frustrée qu'il ait gâché ce moment.

Ça remue à côté de moi, et Gin se lève bon gré mal gré pour aller prêter main forte au valeureux pingouin. Mains fourrées dans les poches arrière de mon jean, je finis par les rejoindre près de l'ilôt central - parce qu'il faut bien faire genre que je sers à quelque chose.

— Comment ça va ? Ça fait un bail ! s'exclame mon frère en retirant tout son barda.

Il a l'air tellement ridicule, et tellement mignon à la fois. Je les laisse faire la conversation pendant que je m'occupe de préparer la table basse avec tout le nécessaire : assiettes, baguettes en bois, verres, alcool, eau, et lingettes pour se nettoyer les mains. Espérons qu'il ne nous tienne pas la chandelle toute la soirée...



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