(Bianca) - Starless night.

Starless night.

TW : alcool - lieu de tentation de luxure - déprime

Le professeur en politique et économie internationale avait besoin de boire. Ou plutôt, il ressentait le besoin de songer à autre chose qu’elle. Son départ annoncé avait eu l’effet d’une bombe et à présent, son organe nommé plus communément cœur se retrouvait en miettes. C’est pour cette raison qu’il faisait la tournée des lieux qu’il connaissait la nuit, lorsqu’il pouvait faire garder Drizzle et Nana, puisqu’il se trouvait dans l’incapacité de dormir. Oui, il avait essayé la drogue avec un antidouleur et le résultat a été si catastrophique, qu’il n’a osé remettre le couvert. Seulement, lorsqu’il y songe, Bianca ou plutôt miss Almeida a connaissance de sa pathologie. Va-t-elle le juger comme elle se trouve dans "le secret" et qu’il boit ainsi sous ses yeux ? Il pense que non, espère que non, bien que cela ne changerait rien à son existence si tel était le cas. Bien sûr, il ne serait ravi si elle se levait pour le laisser planter là, mais il le surmonterait, comme il le fait actuellement par rapport à Lilly-Ann.
- « Très bien. » L’italien se contente de répondre, offrant un mince sourire à Bianca. Il ne répond à ses mots, puisque cela n’a aucune importance et à l’évocation de s’embrasser - potentiellement - une nouvelle fois, leur avis diverge. Enfin, non, pas tant que cela. Ezekiel n’aurait rien contre le fait de l’embrasser plus longuement, pour laisser sa langue chercher la sienne, mais au vu de son statu par rapport au sien, cela lui est interdit. Haussant des épaules à ses mots, il ne sait que souffler afin qu’elle comprenne. Alors, son verre porté à ses lèvres, il réfléchit pour l’en éloigner une fois qu’elle a terminé. « Ce sont les lois universitaires. Ils partent du principe qu’un étudiant ou une étudiante peuvent dire "oui" à son professeur uniquement parce qu’ils craignent qu’un "non" puisse se faire ressentir sur les prochaines notations de devoirs. Ce qui signifie qu’avec mon statu, je te suis supérieur et j’ai l’ascendant sur toi. Une relation entre nous, pour l’exemple, ne serait pas équitable, étant donné que j’ai le pouvoir. Celui de te pourrir en proférant des rumeurs à ton sujet si tu me dis non, ou encore, en me vengeant si l’on se quitte, et blablabla. » Il en bouge sa main libre, à l’image d’un véritable italien. « C’est ainsi que c’est perçu. Sans doute à cause de précédent et si cela se savait, tu serais protégée. Quant à moi, je perdrais ma place d’enseignant. Ni plus, ni moins. » Aucun autre échappatoire possible. « C’est ainsi. » Une grimace se perçoit sur son visage alors qu’il hausse une seconde fois des épaules pour laisser un soupir s’extirper d’entre ses lèvres. Heureusement, elle le ramène à eux lorsqu’elle souhaite boire la même chose que lui et avant qu’elle ne commande, il lui conseille de goûter son Laphroaig dans son propre verre. Il ne peut s’empêcher de sourire lorsqu’elle recrache sa gorgée et qu’elle assure qu’il lui faille quelque chose de simple, de soft. « Du jus de fruits devrait éteindre le feu encore présent le long de ton œsophage. » Il ne peut s’empêcher de continuer à sourire. Une fois sa boisson présente sous ses yeux, il l’interroge avant de plisser des yeux à ses mots. « Dois-je en conclure que je ne suis pas une bonne compagnie ? » Ezekiel souhaite s’amuser, la titiller, afin de voir si elle va se trouver ennuyer et s’excuser ou encore, si sa réponse sera différente. Bien sûr, si elle lui fait comprendre qu’il est bel et bien une personne à qui elle ne souhaite parler, il la laissera. L’homme ne désire s’imposer dans sa soirée, bien que ce soit elle qui l’ait rejoint dans le but qu’il lui vienne en aide, ce qui est chose faite ; à présent.

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Ce soir je n'avais pas pour projet de tomber sur lui, je ne pensais pas tomber sur une connaissance à vrai dire mais j'en étais plutôt ravie, en ce moment ma vie ressemblait pas à grand chose, mes soirées étaient ennuyante, depuis que j'avais eu une déception amoureuse je n'étais plus la même Bianca qui aimait sortir et s'amuser mais quand je tombais sur une personne que j'appréciais cela pouvait changer et me faire redevenir cette Bianca d'autrefois. On parlait assez brièvement de s'embrasser encore une fois et il était plus raisonnable que moi ce soir et au final je n'étais pas là pour lui forcer la main, si l'envie était là tant mieux, sinon tant pis. "Ouais enfin ça tout dépend du professeur et je ne pense pas que ce soit ton cas donc le problème ne devrait pas ce poser mais je comprends.." Je comprenais au final et je savais que généralement les professeurs n'aimaient pas ce mélanger aux étudiantes. "Je n'insisterais pas t'en fait pas, si t'en as pas envie on peut passer une soirée à discuter simplement." Je lui offrais un clin d'oeil pour lui prouver qu'il y avait aucun soucis puisque je n'étais pas du genre à réclamer un baiser ou plus quand l'envie n'était pas partager. Je me mordillais la lèvre avant que je parle de mes goûts et ce soir je pourrais passer pour une enfant en parlant de jus de fruit alors que lui était déjà à une boisson hyper forte pour le coup. "Ouais voilà mon choix, c'est ce dont j'ai absolument besoin." Mon jus de fruit entre les mains je lâchais un sourire en secouant la tête de gauche à droite. "Non justement de bonne compagnie tellement que je me suis risquée à une boisson bien trop forte et que j'ai besoin d'éteindre ce feu dans ma bouche vois tu." Je riais d'ailleurs en buvant une gorgée de mon jus frais et les glaçons à l'intérieur me faisait du bien.

@M. Ezekiel Emerson

(Invité)

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@Bianca M. Almeida et @M. Ezekiel Emerson

Le club n’était en rien un endroit où l’on se contente de boire posément sans que quoi que ce soit n’arrive. Pourtant, le professeur en politique et économie préférait être prudent, avec cette jeune femme qui se trouve être une étudiante. En faisait-il trop ? Ne pouvait-il point profiter de temps à autre ? D’autant qu’en ce moment, il n’allait bien ? Sans doute qu’il pouvait se permettre quelques baisers, mais il ne cessait de penser à elle. Lilly-Ann. Il l’avait perdu. À la vérité, il ne l’avait jamais eu. Cette sombre pensée marqua d’un arrêt son palpitant souffrant de plus belle, si bien qu’il resserrait sa prise sur son verre. Un rictus de douleur présent sur son visage, ses iris saphir emprunts de larmes, il soupire puis avale une gorgée de sa boisson couleur ambrée.
- « Je n’en sais rien. Je n’ai lu les conditions et règles. Je me suis contenté de les survoler. » Un nouveau soupir passe la barrière de ses lèvres. « Je suis navré, j’ai quelqu’un en tête, mais elle n’est plus là. » Son regard se voile et il se perd dans la vision du fond de son verre. « C’est assez… Compliqué d'avoir le cœur brisé. N’est-ce pas ? » Cette fois, il ancre ses prunelles dans les siennes, recelant d’une véritable souffrance. « Je suis brisé, littéralement. Il ne s’agit pas seulement de mon cœur, mais de l’entièreté de mon être. » Puis, se pinçant les lèvres, il se lance : « Embrasserais-tu un homme qui se trouve dans mon état ? Seul, lamentable, qui pleure une autre ? Si oui, alors, nous pouvons nous embrasser de nouveau. » Il esquisse un semblant de sourire. « Tes lèvres sont pulpeuses, douces ainsi que sucrées. » Il achève, quand elle commande, un jus de fruit ou cocktail sans alcool. Il faut dire qu’il l’avait mis en garde contre sa propre boisson, cet élixir dont il ne cesse de s’abreuver ses derniers temps. Bien trop ivre, bien trop esseulé par son existence, on ne peut plus obscure. « Puis-je goûter ? » Il se permet de demander, afin de se faire une idée du goût de sa boisson. « Je l’espérais bien. J’aime ta compagnie, Bianca. » Il admet, sincère et achève son verre pour faire signe au barman de lui en préparer un nouveau. « Je suis bien plus dragueur lorsque je suis assez éméché, mais ne t’en fais pas, j’ai une certaine accoutumance à l’alcool. » Il n’en est pas fier, loin de-là.

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(Invité)

Je n'avais surement pas les mêmes préjugés que lui concernant les professeurs et les élèves, enfin oui si j'étais une jeune femme de 18 ans d'accord mais là j'en avais 26 et je n'étais plus cette petite jeune femme innocente qui pourrait tomber amoureuse de son professeur, mais une jeune femme qui pouvait éprouver de l'attirance pour un homme professeur ou pas mais je n'étais pas là pour m'envoyer en l'air avec lui non plus, je savais être raisonnable et encore plus quand je voyais un homme aussi mal qu'il m'avouait l'être. "Elle t'a quitté??" Je demandais curieusement mais je savais la douleur qu'on pouvait ressentir puisque je la ressentais depuis le départ de mon ex. "Tu prêche une convaincue, celle qui a eu le coeur brisé aussi." Je le regardais dans les yeux quand il m'avouait être détruit de tout son être et je comprenais j'avais été dans le même état au départ de l'homme que j'avais aimé et oui ça faisait très mal, j'avais eu trop mal que j'aurais voulu disparaître. "Non pas du tout parce que j'aurais l'impression de profiter de la situation, j'embrasserais un homme qui m'attire si seulement l'envie aurait été partager." Je lui adressais un sourire réconfortant. "Si elles ont été un instant agréable pour toi c'est déjà une bonne chose." Une fois ma boisson entre mes mains je bus une gorgée de mon verre en essayant de ne pas trop l'enfoncer dans son mal être, je voulais à tout prix parler d'autre chose et sa demande me fit sourire et je lui tendis mon verre. "Fait toi plaisir même si je ne suis pas sûre que ce soit ton truc." Je lui souris quand il avouait qu'il aimait ma compagnie. "Nous voilà un point commun." Je regardais le barman puis le jeune homme en me pinçant la lèvre. "Bien que ça ne me gêne pas tu devrais peut être ralentir." J'étais une jeune femme qui pouvait boire en soirée et qui avait beaucoup bu quand mon ex m'avait quitté mais on savait tous que l'alcool c'était mauvais et là c'est l'étudiante en médecine qui parlait.

@M. Ezekiel Emerson

(Invité)

Starless night.

Nephilim
@Bianca M. Almeida
ALCOOL - LIEU DE TENTATION, DE LUXURE - DÉPRIME

Ezekiel pouvait tout aussi bien profiter de la situation, oublier avec cette belle étudiante en médecine qui l’avait secouru à maintes reprises, seulement, il avait la tête ailleurs. Il était préoccupé par celle qui l’avait abandonné et jamais, il ne pensait se remettre de son départ. Après tout, comment le pouvait-il alors que son cœur était brisé en des milliers de morceaux ? L’homme était irrécupérable et il le savait. C’est pour cette raison qu’il décide de lui faire part de sa vérité et il l’évoque sans prononcer pour autant son prénom. Cela lui ferait bien trop de mal, il le sait, le ressent.
- « Oui. » Son regard fixe son verre de whisky. « Nous… » Mais sa peine est si perceptible qu’il craint de fondre en larmes. D’ailleurs, il en écrase une du revers de sa main pour reprendre, après avoir pris une bonne inspiration. « Je lui ai fait part de mes sentiments, seulement, elle a tout tee même décider de quitter le pays. » Afin de recommencer sa vie, de vivre sans être dans l’ombre d’un homme comme lui, colérique, lunatique, jaloux et excessif, c’est du moins ce qu’il avait compris. « Je suis navré. » Il prononce, son regard trouvant le sien, car il comprend qu’elle aussi a souffert d’une peine de cœur. « Est-ce que cela date d’un moment déjà ? » Il s’informe, s’enquit de son état, comme à son habitude, puisqu’il est ainsi, Ezekiel. « Je me disais aussi. » Il répond dans une esquisse de sourire, ne lui en voulant guère, bien au contraire. « Je t’assure que dans d’autres circonstances, l’envie serait partagée. » Un rictus déforme son visage. « Mauvais timing, je suppose. » Il conclut à ce propos, pour recouvrer son sourire. « Elles l’ont été, crois-moi sur parole. » Pulpeuses, douces, sucrées, un véritable délice. Puis lorsqu’elle reçoit son cocktail sans alcool, l’italien désire y goûter. Trempant ses lèvres, pour avaler une gorgée, il trouve sa saveur bien sucrée et surtout sans la moindre trace d’alcool. « Ce serait meilleur avec un peu de rhum, je crois. » Un léger rire passe la barrière de ses lèvres. « Pas assez fort à mon goût, tu as dû t’en douter. » Il ajoute avant de commander un nouveau verre de whisky, pour lui confier qu’il apprécie sa compagnie. « Je suis honoré que ce soit partagé. » Il ajoute, quant à ses mots, il fronce ses sourcils. « Je devrais, en effet. » Il soupire. « Mais l’alcool permet d’apaiser les maux de cœur. » Il en sait quelque chose, d’ailleurs, rien d’autres ne l’aide à moins souffrir de cet organe qui palpite dans sa poitrine et le fait ainsi vivre.

(Invité)

Je pouvais l'écouter sur ses peines de coeur puisque j'en avais vécu énormément, peut être que la dernière en date avait été plus douloureuse que d'autres mais 'avais eu le temps de m'en remettre, j'en avais surtout pas le choix puisque cet homme était parti sans ce retourner alors quand il commençait à me raconter sa peine je ne pouvais que comprendre. "Tu sais de mon côté celui que j'aimais est parti alors qu'on était un couple, peut être valait mieux qu'elle le fasse avant d'en tomber follement amoureux mais je peux parfaitement comprendre à quel point tu as mal." Je le regardais s'excuser et je lui fis comprendre qu'il y avait pas de quoi avant qu'il me questionne, je soupirais un coup en secouant la tête. "J'ai l'impression que c'était hier mais c'était il y a presque deux années." Je ne voulais pas trop parlé de ma rupture, de mon ancienne histoire parce que j'avais encore mal et que depuis je ne vivais que pour des histoires d'une nuit sans aucune importance comme j'aurais pu vivre avec lui ce soir si l'envie aurait été partager. "Oui mauvais timing c'est pas plus mal on va dire." Ce la nous permettait de parler, de nous confier et c'était pas plus mal, j'apprenais à le connaître et on partageait nos boissons et au final de ce côté on avait pas vraiment les mêmes goûts, je riais en secouant les épaules. "J'aurais presque l'impression de passer pour une faible à côté." Je le laissais commander de nouveau sa boisson pendant que je buvais la mienne, je levais mon verre pour trinquer à ses mots avant de lui proposer de ralentir, enfin c'était un conseil mais qu'il n'avait pas envie d'écouter et je ne pouvais pas lui en vouloir, j'avais fait pareil quand mon ex était parti les premiers soirs. "C'est vrai mais ça ne change pas la réalité des choses et le lendemain c'est encore plus dur."

@M. Ezekiel Emerson

(Invité)

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