Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility“Si les talons hauts étaient si merveilleux, les hommes en porteraient.” zaynïs
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“Si les talons hauts étaient si merveilleux, les hommes en porteraient.” zaynïs

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Danser, boire, rire et décompresser, c'est tout c'qui me fallait ce soir. J'avais passé une bonne soirée, sans hic, sans dérapages, sans gros lourd pour venir draguer et il était temps que j'quitte mes amies pour rentrer de mon côté à la Dudley. Tard, ou tôt, il était bientôt 3 heures du matin, et je deambulais dans cette rue, robe courte, collée au corps, et des talons assez hauts. Les yeux rivés sur mon téléphone, j'voyais pas la plaque d'égout et mon talon se... Enfin vous connaissez la suite. J'gueulais des noms d'oiseaux dans la rue , attrapant ma chaussure en soupirant. putain de merde! voilà, une soirée sans un pépin c'était pas drôle. Je m'asseyais sur un banc pas loin, tentant de chercher un Uber sur mon tel, tout en massant ma cheville. Punaise. J'entendais des pas qui venait d'une ruelle perpendiculaire, non non s'il vous plaît, pas un psychopathe.

@Zayn Parker
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si les talons hauts étaient si merveilleux, les hommes en proteraient
- @Loïs Hellington

Une soirée de plus où tout s'était enchaîné très vite - alcool, joint, fille, alcool, joint. Je surfais sur cette sensation de liberté qui me rassénérait tant, accro jusqu'à la moelle, dépendant à ne plus savoir comment passer mes soirée autrement. Le fait était pourtant que ce soir je ne rentrais pas si tard ou du moins, pas aux aurores. J'avais pas mixé, on avait bien déconné mais voilà, je bossais demain. Non pas que ça m'ait réellement empêché un jour de faire la fête, mais bon. En panne de clopes, je décidais de passer à la supérette de nuit avant de rentrer, faisant un léger détour. Et alors que je tournais à l'angle d'une ruelle, je remarquais une blonde assise sur un banc qui semblait s'évertuer à regarder son téléphone en mode "laissez-moi tranquille". Un sourire apparut sur mes lèvres au moment où je la reconnaissais. Un problème m'amzelle ? que je demandais, amusé la voyant occupée à masser sa cheville.
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Franchement ça ressemblait à une scène de film là, le talon qui se casse et la meuf seule au milieu de la rue, en désespoir. Puis pour trouver un Uber à cette heure ci.. c'était pas gagné. Le bruit que j'entendais n'était autre que toi.. ça m'choquait même pas de te voir dehors à cette heure-ci. "ouaip, mais tu m'aideras pas beaucoup.." à moins que t'aies une paire de chaussures en 37 à me dépanner. Mon regard se posait sur toi, ça faisait un moment qu'on s'était pas revu.. rien que tous les deux du moins. J'me demandais ce que tu pouvais devenir. "j'pensais que j'allais tomber sur un taré." j'riais, laissant le derrière de mon crâne se poser sur le mur derrière. Saoulée de la situation. "tu dors où toi déjà?" c'est trop loin là Dudley, j'suis fatiguée, j'ai bu un peu.." prête moi un matelas Zayn.


@Zayn Parker
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si les talons hauts étaient si merveilleux, les hommes en proteraient
- @Loïs Hellington

Je voyais le soulagement passer furtivement sur les traits de Loïs alors qu'elle relevait son regard vers moi, apparemment dépitée de la situation dans laquelle elle se retrouvait. Je suivais son regard en réponse à ses mots, découvrant son talon vertigineux cassé en deux. Aïe, oui, en effet. Tu devrais carrément retirer tes pompes à ce stade dis-je, remarquant du même coup sa tenue. Elle était canon ya pas à dire, et j'aurais bien aimé arriver quelques instants plus tôt pour voir ses longues jambes perchées sur ses talons. Puis je lâchais un rire en l'entendant me dévoiler tout haut ce qu'elle pensait depuis le début tout bas. Ouais, c'est c'que j'ai cru comprendre en voyant ta tête en arrivant dis-je amusé, même si en vrai je pouvais comprendre vu l'heure et la rue déserte. Elle me demandait ensuite où je dormais, et j'haussais les sourcils, un sourire en coin. Chez moi. J'vis dans une coloc maintenant à deux rues d'ici. Puis, après une courte pause: Tu veux venir ?
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Pas bête. J'retirais ma paire de talons, triste.. j'les aimais bien! Mais bon vu la qualité.. j'continuais de me masser un peu la cheville, en te regardant, souriant à ta remarque. contente que ce soit toi.. des mots sincères. T'avais pas toujours su me diriger dans l'droit chemin, même pas du tout d'ailleurs, mais j'avais passé des moments de folies, j'avais ris aux éclats avec toi, j'avais été moi. Et ça n'avait pas de prix. J'haussais les épaules. j'me retrouve pieds nus.. loin de ma piaule.. et t'es là. J'pense que c'est un signe du destin, j'dois venir squatter pour cette nuit Zayn.. rire léger qui résonnait dans la ruelle, j'étais fatiguée en plus. t'es pas accompagnée c'soir au moins?

@Zayn Parker
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si les talons hauts étaient si merveilleux, les hommes en porteraient
- @Loïs Hellington

J'avais passé tellement de bons moments avec Loïs par le passé, à jouer comme des gamins, déconner sur des conneries. J'savais que je l'avais entraînée dans certaines de mes déboires sans vraiment le vouloir, juste parce qu'elle aussi à ce moment là de sa vie, elle avait cherché désespérément une bouffée d'oxygène que sa vie de parvenait plus à lui apporter. Le tout sur un fond de relation très ambiguë qu'on avait jamais pu réfréner, bien qu'elle était dans une relation plus que solide et sérieuse avec son gars. J'avais appris récemment que c'était fini, mais même là alors qu'elle me demandait plus ou moins pour squatter chez moi, j'avais du mal à le croire. C'était pas parti pour le mariage genre leur histoire, pour le meilleur et pour le pire et tout ce qui allait avec ? Soit t'as vraiment pas peur que ton mec pète un câble, soit c'est vrai que t'es plus avec alors répondis-je à sa théorie bancale sur le destin, amusé. Non j'ai personne ce soir, je serai tout à toi ! Satisfaite ? ajoutai-je avec un clin d'oeil avant de me marrer. Mieux valait en rire pas vrai ?
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Ta réponse me fit sourire, tu voulais vraiment pas comprendre que j'étais bel et bien seule. c'était pas un poisson d'avril hein, qu'on soit plus ensemble. et depuis juillet c'était le cas. On avait décidé d'un commun accord de se séparer, il le vivait peut être moins bien que moi mais il comprenait. Je me relevais du rebord en pinçant mes lèvres, genre j'avais envie de rire mais aussi d'aller me cacher loin, c'était trop puéril comme situation. portes- moi steuplaaaait... [...] une fois devant ton palier, mes pieds rejoignaient le sol et j'regardais un peu partout, comme une enfant toute curieuse et à l'affût de petits détails. dis-moi où je vais.. chuchotais-je. J'avais pas envie de faire de bruits et de me faire remarquer par ton/ta ou tes colocs si t'en avais plusieurs. Déjà que c'était pas dans mes habitudes de pioncer comme ça chez un gars, encore plus avec toi, j'avais pas envie qu'on me voit forcément enfaite.

@Zayn Parker
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tw; drogue
si les talons hauts étaient si merveilleux, les hommes en porteraient
- @Loïs Hellington

Elle me confirmait qu'elle était réellement plus avec son mec, et je souriais à l'évocation d'un poisson d'avril. Tu peux pas m'en vouloir d'avoir douté, t'étais tellement sure de toi avec lui. Comme quoi, les gens changeaient, inévitablement... A cet instant, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que si elle avait pris cette décision plus tôt, probablement que les choses seraient bien différentes aujourd'hui. Mais je chassais bien vite ces pensées, préférant me concentrer sur l'instant présent, et la joie d'être en sa compagnie sans risquer de me faire assommer par un petit ami jaloux désormais ah ah. Te porter ? Tu rêves ! que je lâchais en faisant mine de me détourner d'elle comme un gamin.
[...] Après avoir fait un détour pour m'acheter des clopes, Loïs toujours sur mon dos, une de mes mains derrières chacun de ses genoux, on finissait par arriver devant la coloc. J'me sentais comme Dora l'exploratrice, à la différence que mon sac à dos était vachement plus imposant ah ah ! Doucement je la faisais glisser jusqu'à la terre ferme, sortant mes clés pour ouvrir doucement. Vu l'heure, tout le monde devait pioncer depuis un moment, sauf peut-être Andy si elle était sortie avec les gens de sa confrérie. On se faufilait sur la pointe des pieds, Loïs examinant les lieux comme une gamine. Là ! répondis-je sur le même ton pour pas réveiller mes colocs en lui indiquant la porte... des WC. Je me marrais tout seul en voyant sa tête lorsqu'elle ouvrait la porte, ravi de ma blague pourrie. Allez viens dis-je en ouvrant finalement la porte de ma chambre, avant de refermer derrière elle. La pièce était quand même plutôt spacieuse, c'était ça l'avantage avec les colocs. J'allumais ma lampe de chevet et ouvrais la fenêtre. Fais comme chez toi dis-je tranquillement, tout en sortant déjà de quoi me rouler un joint.
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J'avais été sûre de moi dans le sens où je voulais pas tout gâcher à l'époque où on était proches, j'voulais pas lui faire de mal et j'avais espoir que notre petite routine continue. Mais bien vite ensuite, je m'étais aperçu que je ne voulais plus de tout ça, justement de cette routine pesante et ennuyante à souhait. Une fois chez toi, tu me montrais une porte où je devais me diriger et je tombais sur les toilettes, j'te lançais un regard noir, me retenant de ricaner à ta blague à deux francs six sous. Pénétrant dans ta chambre, mon regard se posait un peu partout, notamment sur le joint que tu t'empressais déjà de rouler. t'as pas une salle de bain privative à tout hasard? j'avais envie d'me doucher, mais sans pour autant croiser un de tes colocs. Pendant c'temps, je fis le tour de ta chambre, déambulant doucement dans la pièce qui t'appartenait. Là où tu devais faire rentrer des dizaines ou vingtaines de filles.. à l'époque j'aurais été jalouse, bien que tu ne m'avais jamais appartenu. A l'heure actuelle, j'étais détachée de tout ce genre de sentiments pour m'attarder sur c'genre de choses. Croquer la vie à pleine dents; voilà ma devise. comment tu vas, d'puis le temps?

@Zayn Parker
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tw; drogue
si les talons hauts étaient si merveilleux, les hommes en porteraient
- @Loïs Hellington

Pendant que je roulais mon joint, j'observais Loïs du coin de l'oeil, occupée à zieuter ma chambre comme une bête curieuse. En la voyant là comme ça, dans ma chambre, j'avais du mal à réaliser la situation. C'était presque irréel après tout ce temps passé loin d'elle sans la voir. J'me rendais soudain compte à quel point elle m'avait manqué. Je lâchais un léger rire en tendant sa question. Non, désolé, j'ai pas encore gagné à l'euromillion dis-je amusé. En réalité j'étais pas à plaindre, la baraque était vraiment cool. Et puis le mec de ma mère s'évertuait à m'arroser régulièrement de sa thune. S'il savait que ça m'servait à payer ma drogue. C'est la porte juste à côté dans le couloir. T'inquiète, jcrois que tout le monde dort ajoutai-je, comprenant qu'elle voulait pas tomber sur un de mes colocs. Pas comme si ils avaient pas l'habitude de voir des nanas sortir de ma chambre, mais bon, c'était certainement pour ça justement. Je calais mon joint entre mes lèvres, et fouillais mon placard pour lui trouver un truc à mettre. Ca va dis-je en haussant les épaules, avant de me tourner vers elle en lui tendant un t-shirt et un short à moi. C'est clair que ça fait un bail. Mais c'est plutôt à toi que j'devrais poser la question ajoutai-je. Quand on sortait d'une relation de six ans, se retrouver célibataire d'un seul coup ça devait être vraiment... bizarre.
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