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you know that i will never leave you. (travis+septembre)

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septembre & travis ▸ nothing will change.


Parfois, t'étais comme un petit enfant, le genre d'enfant qui voulait tout avoir pour lui et qui piquerait une crise si il ne l'avait pas. Il fallait dit que t'avais toujours eu ce que tu voulais quand tu étais petite. Si tu voulais une barbie, tu la recevais qu'importe le prix. Si tu voulais des fringues, tu les recevais. Tes parents ne te disaient jamais non quand il s'agissait de quelque chose de matériels. Du coup, quand tu avais commence a te teindre les cheveux a l'âge de 15 ans, fallait dire que tes parents ne te l'avaient pas refuse, croyant bien sure a une crise d'adolescence. Ne se doutant pas qu'en verite, ça allait durer bien plus longtemps. Cependant, quand ça venait aux relations humaines, meme si tu les voulais tu ne les avais pas toujours, alors tu t'accrochais comme pas possible a ce que tu avais. C'etait comme avec Drake. Tu t'étais accroche a lui parce que tu avais du mal a digérer le divorce de tes parents, puis William, ce connard qui te servais de beau-père. Il était devenu ta drogue. Tu te droguais parce qu'il t'avait incite a cela. Tu faisais la fete a cause de lui qui t'emmenait a toutes ses soirées de drogues. Il t'avait entrain dans la vice avec lui et t'avais fini par tout rejeter. Tu t'étais retrouve toute seule a avoir envie de tout, mais au final, tu t'étais retrouver sans rien juste le vide qu'il y avait dans ton coeur qui était impossible a reconstruire. Cela ne faisait que quelque temps qu'il avait doucement recommencer a battre correctement, a vivre et cela était en parti du a Sander mais également a Travis. Bien que Drake avait également une partie la-dedans. Tu étais heureuse d'avoir pu mettre les choses au point avec lui, meme si tu avais encore du mal a lui pardonner, rien que le fait que finalement la verite était au large, tu te sentais revivre en quelque sortes.
Mais la, tu refaisais presque chute libre. Tu retombais doucement dans le gouffre parce que Travis t'avait rejeté et cela te blessait tellement. Il était tellement important pour toi. Votre relation était indescriptible. C'etait vous et personne d'autre. La fusion qu'existait entre vous, personne ne pouvait prendre cela de toi. Et pourtant, t'avais l'impression que votre amitié te glissait entre les doigts, sans que tu puisses faire quelque chose. Cela te faisait mal. Tu ne voulais pas que cela s'arrête de cette manière. T'allais tout faire pour que vous restiez ensemble, qu'importe le prix que cela allait te couter, tu ne laisserai pas cette amitié s'envoler en mille morceaux. Tu avais commence a pleurer alors que tu t'étais lancer dans ses bras, convoitant le contact. Il passa directement les mains dans ta nuque te serrant contre lui. Tu continuais a pleurer, pas parce que t'étais triste, mais parce que tu avais peur, peur que cela se termine trop rapidement. tu hochais alors la tete alors qu'il te dit qu'il allait tout faire pour te garder dans sa vie, comme toi aussi tu allais tout faire parce que tu ne voulais pas qu'il te quitte. "Ouais, on lui dit fuck a ce temps et on reste ensemble. Meme si ça sera pas facile, je ferais de mon mieux." T'avais essuyé tes larmes du revers de ta main. Pas besoin, de rendre tout cela encore plus dramatique.
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hj ; sorry c'est vraiment de la merde uu
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I'm afraid, I want to keep you in my life.



Si Septembre avait parfois l’attitude d’un enfant, Travis lui, n’en avais jamais été vraiment un. Il avait grandit trop vite, entre un père trop occupé et une mère qui s’imaginait ailleurs à longueur de journée. Il avait toujours fait les 400 coups avec son frère, habitué aux conséquences de ses gestes, de ses paroles. C’était peut être ca qui l’avait rendu trop mature, là ou la drogue le sortait de toute ses responsabilités, de toute cette vie qu’il vivait depuis trop longtemps. Arriverait-il à changer un jour ? A arrêter de se préoccuper de tout le monde, pour s’occuper de lui ? Ca lui occupait l’esprit, d’aider les autres (ou de les ennuyer), car ca l’empêchait de penser à son propre cas. Pour une fois, il avait voulu se faire passer en premier, et c’était un échec, une erreur. Son frère avait toujours été un model, il avait toujours suivi, depuis tout petit, son exemple. Que ce soit pour les vols, ou pour la drogue, il n’avait rien laissé passer que son frère n’avait fait.
Il n’avait cependant jamais considéré quelqu’un comme une drogue ; indépendant, libre, tout ca le reflétait parfaitement. Alors pourquoi il crisait comme ça ? Cette possessivité envers Septembre l’étonnait lui-même. Il se demandait également comment elle allait finir, comment Sander allait la transformer. Chaque relation change une personne, enfin, c’est ce qu’il en avait vu. Il souhaitait qu’elle reste comme ça, pas une autre Septembre, pas une fille qu’il ne reconnaitrait plus. Mais bon, maintenant qu’il venait de lui promettre de tenir, de rester quoi qu’il lui en coute, il n’avait plus le choix ; sa parole était d’or, autant que celle de la jeune femme aux cheveux colorés. On ne la lui retirerait pas, jamais.
Septembre hocha la tête dans ses bras et essuya ses larmes.
"Ouais, on lui dit fuck à ce temps et on reste ensemble. Même si ça sera pas facile, je ferais de mon mieux."
Il eut un sourire, et releva le visage de la demoiselle, mettant ses deux mains de chaque coté de son visage afin qu’elle le regarde directement dans les yeux. Elle avait les yeux encore légèrement embuée, et même si le moment était mal choisi, il ne put s’empêcher de la trouver mignonne comme ça. Il lui fit un grand sourire, puis une mimique assez enfantine, sans être drôle.
« Alors maintenant, tu arrêtes de pleurer, et tu m’fais un putain de sourire ! »




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Tu te comportais comme un enfant, parce que t'as toujours eu tout ce que tu voulais, jusqu'a ce qu'on te retire la seule chose qui comptait pour toi. C'etait a ce moment-la que t'avais compris que ce qu'on avait ne voulait pas dire que l'on aurait pour toujours. Et pourtant, tu continuais a le vouloir, a le retrouver, t'enfonçant complètement dans ton obsession. Drake était devenue une obsession pour toi, quelque chose que tu ne pouvais pas oublier et qui te mangeait de l'intérieur. Sander avait réussi de te libérer de cette obsession, sauf que tu savais que lui aussi allait devenir ta drogue. Cette idée te rendait presque malade, tu te rendais malade a un point que rien a cette pensée ça te donnait envie de vomir. Tu te détestais d'être faible, mais tu l'étais. Tu l'as toujours été, il y a 8 ans, il y a 4 ans et maintenant. Tu te connaissais trop bien pour savoir, que tout allait recommencer. On dit qu'on apprend de nos erreurs, alors qu'en verite, on arrivait toujours a les refaire ces erreurs. La vie n'était vraiment pas toute rose, ce que les médias nous laissaient prétendre. Tu savais très bien que tu coulais avec tes démons, et que ces démons, ils allaient retirer Travis de ta vie a un moment, ou t'avais pas envie, et apres tu couleras encore plus. C'est toujours la meme chose avec toi, et cela ne changera jamais. Ce que tu voulais, tu ne l'avais jamais, qu'importe a quel point tu te battais pour. T'avais pas envie de le perdre et meme si tu te battais pour lui, un jour, tout allait tomber sous tes pieds. Tu avais essuyé tes larmes qui avaient coule sur tes joues. Fallait dire qu'en ce moment, t'étais plutôt faible et que t'avais pas mal de sauts d'humeurs. Surement a cause de plein truc avec tout ce qui se passait dans ta vie en ce moment, puisque enceinte, tu ne pouvais pas l'etre. Travis te prit alors le visage entre le main. Tu le regardais dans les yeux, et meme si tes yeux étaient encore embuer tu pouvais le voir clairement. Tu ne pus t'empêcher de rire alors qu'il afficha une grimace sur son visage. Mais qu'est-ce qu'il pouvait être con parfois. Cependant, il arrivait a te faire sourire pour un rien, et c'était ça qui comptait au fond. Tu lui souris alors. "Voila, content?"
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Il la fit rire. C’était le principal. Et c’était son rôle aussi, bien qu’il ne lui soit pas attitré de façon unique. Il allait vraiment falloir qu’il apprenne à partager, Et Sander aussi. Ca allait vraiment être le bordel tout ça, mais il était prêt désormais. Ca faisait tellement de bien de la voir rire après tout ces jours passés sans la voir, à l’ignorer, à se disputer, à l’envoyer chier. Il la retrouvait un peu, et ça lui allégeait énormément le cœur. Il respirait enfin, et se sentait mieux. C’était fou comme elle était capable de jouer sur ses humeurs, son moral. Ce n’était vraiment pas donné à tout le monde, et certaines seraient surement jalouse de voir oh combien il se fichait d’elles, pour se consacrer autant à ce que certains appellerait une simple amitié, mais qui était bien plus sous la surface. Qui pouvait se vanter d’avoir une complicité pareille de nos jours, alors que tout le monde se plante des coups de couteaux dans le dos ?
"Voila, content?"
Bien sur qu’il était content ! Enfin un sourire sincère. Travis tenait peut être plus qu’il ne le montrait, à elle. Il n’était pas très expressif de toute façon, fallait vraiment creuser sous sa carapace pour trouver le bon Travis, plus réfléchi et plus sérieux, et surtout, le connaitre vraiment. Combien de fois on l’avait traité de connard, et tout autres noms, alors qu’il passait son temps à se préoccuper de ses amis ? Trop peu le connaissait. Il montrait vraiment ce qu’il avait envie de montrer, et avaient plusieurs facettes, pas toujours connu du grand public. Septembre savait tout ça. Elle, elle avait prit le temps, d’apprendre, et c’était comme ça qu’ils avaient finit par se rapprocher.
Il lâcha son visage. Enfin, tout redevenait à peu près normal entre eux. Le seul problème restait de régler les choses avec l’amoureux de la jolie jeune femme, et ca c’était encore autre chose.
Roulant un joint avec dextérité, comme s’il fallait fêter ça, et se détendre, il l’alluma, et extirpa la fumée.
« Mais si j’apprends qu’il fait le con, t’es prévenu, ca va mal aller ! »




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T'avais retrouve le sourire, quelque chose qui était vraiment rare en ce moment. T'etais plus du genre a pleurer et a faire la tronche. Sauf avec Sander, parce qu'avec lui, y avait aucune raisons, tu te sentais tellement bien avec lui. Tu savais que cette période de miel de lune n'allait pas durer éternellement, alors t'en profitais et t'essayer de ne pas trop t'y habituer. Il ne faudrait pas longtemps avant les premières embrouilles et apres qui sait ce qui se passait. Tu n'avais pas envie de perdre Sander, parce que tu savais qu'importe, tu l'aimais et que les disputes et les embrouilles c'était juste normal, ce qui sentait dans le fond, c'était les sentiments. C'est pour cela que tu avais besoin de Travis dans ta vie, parce qu'avec lui, t'avais pas besoin de te cacher quand tu allais mal, ou quand t'avais besoin de lui. Tu pouvais être toi-même, sans avoir a te cacher ou a devoir faire semblant. Il était peut-être une des seules personnes a connaitre la vraie toi, la vraie Septembre. Travis retira alors ses mains de ton visage et commença a rouler un nouveau joint. Tu posa alors ta tete sur son epaule pensive. Il te dit que si Sander merdait, il lui fera l'affaire. Est-ce que Sander pourrait vraiment merder? Est-ce qu'il arriverait vraiment a te rendre triste? C'etait plutôt l'inverse, c'est toi qui risquerait de la blesser et de le faire affaire. "Si y a quelqu'un qui va merder, ça sera moi de toute façon et apres je vais me retrouver toute seule a nouveau, comme la dernière fois." Tu repensais a cette histoire avec Drake. Si tu avais juste un peu ecoute tes parents et ne t'était pas complètement rebeller, qui sait si avait termine de la sorte que ça la.
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