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Le subconscient savait toujours plus de choses que le conscient ne pouvait croire, ne pouvait espérer. Et mes rêves se peuplaient de souvenirs lointain, se mélangeant à tout ce que je vivais ces derniers temps et à ces retrouvailles que je ne pensais pourtant pas vivre un jour. Tu étais revenu dans ma vie comme une fleur, mettant fin à un début de bagarre pour venir martyriser mon cœur et mon corps de ton être en remplaçant les poings par tes lèvres et ta masculinité. Si j'avais tenté de te maintenir à l'écart, loin de moi, te faisant même part de ce que j'éprouvai par un autre dans l'espoir que tu ne cherches pas à en vouloir plus, en savoir plus, tu avais su t'imposer de nouveau et me donner l'envie de passer du temps avec toi. Je n'y perdrai rien, non ? Étant venu te rejoindre dans cette salle de sport où j'avais décidé de m'inscrire, j'avais profité de ce parrainage proposé avec gentillesse avant de me perdre entre les bancs de musculation et les tapis de course pendant que tu faisais ta propre séance. C'est en attendant que tu finisse de prendre ta douche que je quittais la salle, ayant pris la décision de ne prendre la mienne qu'en arrivant à mon domicile. Cigarette entre les lèvres, je te guidais vers un magasin pour prendre possession de sucreries et boissons avant de nous diriger vers ce domicile dans lequel j'avais emménagé peu de temps après notre séparation. Logement que je payais d'ordinaire avec l'argent gagné à travers les bénéfices nocturnes de mon emploi que j'avais à présent quitté mais dont tu n'avais jamais connu l'existence. Te faisant entrer dans l'intérieur confortable de mon domicile, je rangeais la nourriture avant de poser mon sac et me tourner vers toi. Est-ce que cela te dérange si je te laisse cinq petites minutes le temps d'aller prendre une douche ? En temps normal, je t'aurai certainement invité à me suivre dans la cabine de douche mais je préférai te maintenir à distance de moi le temps de savoir ce que je désirais. Te souriant doucement, je t'observais avant de m'approcher, posant mes lèvres sur ta joue. Je ferais vite, promis... tu peux t'installer dans le canapé et regarder la télé pendant ce temps-là, si tu veux. Pourtant, j'aurai pas dis non au fait de pouvoir me confondre dans tes bras afin de profiter de leur chaleur.
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