C’est le 5 avril 1993 dans la belle ville de Moscou en Russie que je suis né. J’étais le deuxième enfant de la famille Romanov, mais leur premier garçon, qu’ils ont prénommé Dimitry Alexei. Suivi ensuite une autre petite fille, bref dans mon enfance j’ai du joué au Barbie, malheureusement. Au moins, je ne manquais de rien puisque mon père vient de l’aristocratie russe, toutefois, celui-ci a abandonné ses responsabilités donc mon grand-père a fait de ma grande sœur, Skylar, l’héritière. J’ai donc grandi dans la luxure, ayant la majorité des choses que je désirais. Je n’ai malheureusement pas eu la chance de connaitre mon grand-père Romanov, celui-ci étant mort lorsque j’étais trop jeune. Mes parents ont ensuite déménagé aux États-Unis, plus précisément à Cambridge. Je n’ai donc pas grandi à Moscou, mais plutôt dans le Massachusetts, bien que j’y sois souvent allé pendant les vacances pour voir ma famille. Mon père est devenu un grand avocat renommé ici et ma mère une styliste. Ceux-ci étaient donc très occupés, je devins donc très proche de mes deux sœurs, du à leur absence. J’étais un enfant très débrouillard, qui devait toutefois toujours resté classe, poli avec de bonnes manières pour ne pas faire honte à mes parents. Je fréquentai bien sûr les meilleures écoles de la ville, entouré d’autres gosses de riche. C’est difficile lorsque les enfants sont tous soumis à un moule parfait de trouver les vraies personnalités. Dès mon jeune âge, j’étais un peu le rebelle de la famille. Enfin, je faisais des mauvais coups, comme n’importe quel petit garçon de mon âge, surtout à mes sœurs. C’est normal diriez-vous, mais bon pour mes parents c’était grave et après plusieurs punitions, j’ai fini par me faire à l’idée de devenir le petit garçon parfait qu’ils désiraient, jusqu’à l’adolescence. J’ai alors compris que je pouvais faire ce que je voulais dans le fond, tant qu’ils n’étaient pas au courant. Ils ne pouvaient après tout pas contrôler ce que je faisais lorsque j’étais alors. Je ne désirais aucunement suivre les pas de mon père, bien que j’y sois prédestiné. J’essayais d’avoir l’air le plus normal parce que ceux qui essaient de profiter de vous et de votre argent, ils sont nombreux. Je me joins donc à des gangs dans d’autres quartiers, là où j’ai découvert les joies de la drogue et ce genre de trucs. Malheureusement, je ne pouvais trop en abuser puisque je devais rentrer chez moi clean pour que mes parents ne remarquent rien. J’avais bien hâte de quitter la maison familiale et il faut dire que lorsque ma grande sœur, Skylar, la quitta avant moi, j’étais jaloux. J’avais hâte d’aller à l’université, mais que pour habiter là-bas et profiter de tous les partys universitaires, le rêve quoi. J’ai toujours été une personne très sociale. Après tout, mes parents m’obligeaient souvent à les suivre dans des cocktails, gala ou trucs du genre. Bref des activités très ennuyantes pour un adolescent comme moi. Bien sûr, il n’y avait là que des adultes donc je devais m’occuper comme je pouvais, leur parlant. J’ai développé un très grand charisme et une joie à me renseigner sur tout. Je crois que c’est pour ça que je veux devenir journalisme, pour partir à la pêche aux informations, puis les transmettre ensuite du mieux que je le peux. Puis, l’an passé, vint le temps de m’inscrire à l’université. Bien sûr, Harvard me semblait prédestiné puisqu’elle était l’une des meilleures universités du pays, et que j’habitais dans la ville depuis longtemps. Je me suis renseigné un peu, tombant littéralement en amour avec le programme de journalisme, tout était parfait, me représentait. Finalement, peut-être qu’il y avait la joie d’habiter sur le campus, des fêtes, des filles à l’université, mais je pourrais aussi m’y plaire dans mon programme. Cependant, lors de mon inscription, mon père m’obligea d’aller en droit, comme lui et ma grande sœur. Je vous jure, lui tenir tête, c’est tout simplement impossible. Je dus donc me résigner, cassant ainsi mon rêve de journaliste. Les hautes études sérieuses ce n’est vraiment pas mon genre. J’avais toujours été un peu studieux, enfin je n’avais pas le choix de m’y mettre un peu, juste un peu puisque ce n’était pas bien difficile les cours quoi, si je ne voulais pas avoir des notes basses et que mes parents me demandent ensuite ce que je faisais de mes temps libres puisqu’ils m’auraient tout de suite demandé, non obligé, d’arrêter les fêtes et tout. Enfin sur le ‘et tout’ puisque savoir que leur fils ‘parfait’ fume et se drogue, ça serait vraiment une catastrophe je vous jure. Comme si c’était grave hein, on est jeune qu’une fois et si j’étais pour devenir un avocat coincé comme mon père, autant en profiter maintenant que je le pouvais encore. Je rentrai donc l’an dernier à Harvard, un peu déçu de ne pas pouvoir faire ce que je voulais, mais ayant en tête de profiter de tous les avantages que l’université apportant, et c’est ce que je fis. Heureusement, j’avais une facilité naturelle dans mes cours en général. Je n’étais pas l’élève studieux exemplaire qu’ils auraient aimé avoir, mais ils n’en savent rien. Lorsque je les vois, je suis toujours le petit Alexei parfait, qui deviendra un grand avocat comme son père, alors qu’à l’université, c’est totalement différent. Je suis simplement moi, essayant de ne pas avoir l’air trop d’un ‘gosse de riche’. Je n’aime pas ceux qui utilisent cette notoriété pour avoir tout ce qu’ils désirent, je préfère le faire par moi-même et en être fier.