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Ton regard est rivé sur l'alcool dans ton verre, tu le fixes pour te concentrer sur autre choses que les mots qui viennent de franchir tes lèvres et de témoigner de ton mal-être face à cette rupture des plus soudaine. Pour une fois que tu te battais pour ton couple, pour une fois que tu faisais réellement des efforts, tu t'es pris un sacré mur, à croire qu'une histoire sérieuse pour toi, c'est pas possible, après tout c'est peut-être l'oeuvre du karma pour avoir fait pleurer trop de demoiselle à être en couple juste pour leur faire plaisir et pas parce que t'en étais réellement amoureux... Tu vides alors ton verre d'une traite, comme ton amie alors qu'elle te parle maintenant, te donnant son point de vue face à ce que tu viens de dire et cela t'arrache un petit rire nerveux. Mais tu la laisses parler, elle t'a pas couper alors tu fais de même, te mouvant juste un peu pour déposer ton verre vide sur la table basse. Dans un autre contexte, ou plutôt si ce n'était pas toi la personne concernée, tu pourrais rigoler de ses comparaisons, de sa vision des choses assez juste et en même temps amusante de par le choix des mots. "J'étais sa première vraie relation." Souffles-tu alors, avouant quand amour ton ex était totalement novice, bien que tu sois pas le plus expérimenter, t'as déjà eu des copines, mais t'as jamais été aussi sérieux qu'avec lui. "C'est peut-être ça le soucis, il a trop idéaliser la relation qu'il voulait... Et je n'étais tout simplement pas à la hauteur." Comme donner un beau coup à ton égo, à l'estime de toi que de penser de la sorte, te dire que t'es juste pas assez bien. Il est assez rare de t'entendre dire ce genre de propos, toi qui est du genre à toujours affirmé le contraire, caractère plutôt fort que tu as à cause de tes maudits ainés. Il en faut beaucoup pour t'atteindre et pourtant cet Italien à très bien réussi à te faire mal, à te briser plus que tu n'acceptes de le reconnaitre.
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