The loneliest ¦ Haiwad

Tu fixes ton téléphone, agacé. T'as encore du mal à encaissé le coup. L'agacement a parlé et maintenant, tu ne sais pas ce que tu dois penser. Quelques texto échangé avec Haiwee et elle te propose une sortie ou plutôt de la rejoindre. C'est pas un mauvais plan. T'as besoin de parler, de réaliser un peu mieux ce que tu viens de faire avec Elio, même si tu en as parler, que tu lui a déjà dit à elle. Message trop rapidement envoyé peut-être, mais les réactions qu'il a eu te font te dire que t'as eu raison de dire stop. C'est peut-être ce qu'il voulait aussi. Distance entre vous qui est venu petit à petit, absence qui semblait ne se faire sentir que de ton côté. Tu t'apprêtes alors pour sortir, pour aller la rejoindre, parce que sinon, tu le sais déjà, tu vas juste te laisser tomber dans le canapé et ne plus avoir envie de rien. Rester actif tant que tu le peux, occuper ton esprit et ne pas laisser tes sentiments te submerger. Combat qui commence dès maintenant. Tu enfiles ta veste, attrape ton casque et les clef de ta moto. Quelques minutes plus tard, tu es dans le parking a enfourcher ton deux roues avant de prendre la route pour aller chez ton ancienne élève.

L'esprit embrumé, la route pourrait être dangereuse, mais te concentrer sur l'asphalte devant toi est un bon moyen de laisser tes problèmes derrières pendant encore un instant, la vitesse semble les avoir laissé en plan, chez toi, comme abandonné dans le parking. Pourtant à l'instant ou tu ralentis et te gare devant chez elle, devant cette grosse bâtisse, il te revienne en pleine face. La course à été trop courte. Tu prends une respiration. Tu connais déjà le sujet qui va être mis sur la table, tu le redoutes autant que tu sais que t'en as besoin. Le casque qui vient se poser sous ton bras et tes doigts qui viennent alors martelé la porte en bois. Tu attends, comme un lion en cage sur le seuil de sa porte qu'elle vienne t'ouvrir.

@Haiwee Wind River

01 / 10 / 22 - Chez Haiwee.

Galahad, elle ne l’a pas vu depuis cet été, depuis qu’ils s’étaient croisés durant les épreuves où ils étaient opposés. Mais même sans avoir été proche de lui physiquement, de s’envoyer des messages, ils prennent toujours le temps. Il fait partie des piliers de sa vie, tout simplement. D’abord parrain et finalement devenu ami, elle avait eu peur avant l’été de le perdre lorsqu’elle a décidé de changer de cursus, mais il est resté ce soutien, et c’est peut-être pour lui rendre la pareille que ce soir, elle lui a proposé de passer. Parce qu’il lui a soufflé s’être séparé par message interposé… Alors oui, elle voulait être pour lui, une épaule sur laquelle se reposer.

Puis, oui, c’est vrai, en un sens, elle est heureuse de savoir qu’il va arriver, que de par son histoire, il va mettre pause à l’orage de la sienne. Car même si elle essaie de jouer celle qui n’est pas touchée par le fait de savoir Sheng à Paris en compagnie de sa pire ennemie, le fait est, que ça la brise, petit à petit. Elle les déteste de plus en plus, ses sentiments, ceux qu’elle s’est juré de ne plus jamais souffler à l’étudiant. De plus, lorsqu’elle est dans cette maison, elle réalise combien tout a changé, combien le château de carte de son quotidien peut s’écrouler à tout instant. Même si elle sait que Dutch est parti pour son bien, pour ce couple iconique qu’il forme avec Joey, pour sa liberté… C’est plus fort qu’elle, ça lui manque et elle aimerait pouvoir remonter ce temps qui refuse de s’arrêter de défiler.

Cela dit, lorsqu’elle entend tambouriner à la porte d’entrée, elle délaisse ses bouquins de journalisme à la faveur d’une véritable pause, d’un aparté. Bondissant sur ses jambes, elle trottine afin de lui ouvrir, armée d’un faible sourire. La vérité, c’est qu’elle n’a jamais été bien tactile que ce soit en amour comme en amitié, mais en croisant le regard de son ami, elle ne peut se retenir de le prendre dans ses bras afin de l’accueillir. « Je ne te demande pas comment tu vas. » se détache de l’étudiant, pour lui murmurer un « Bienvenue chez moi. » Oui, elle ne réalise toujours pas.

@Galahad Jackson

Les sentiments à vif par ce dernier échange de texto avec Elio, tu lui avais donné plus de chance, parce que t'étais accro à lui, que t'avais des putains de sentiment pour l'italien, mais il n'y avait jamais cru, malgré les efforts que tu pouvais faire. Jalousie qui vous a rongé tout les deux au point de finalement pour détruire et te pousser à finalement le laisser par un message. Rupture vide de sens, de sincérité. T'as juste envie de te dire que c'est un putain de cauchemar et que t'as pas balancer ses mots par texto que tu lui a juste dit de venir te voir et pas autre chose, mais non, tu le sais, t'as relu et t'as pleinement conscience de ce que tu lui a dit. La dispute de trop. La crise de trop.

T'es surpris alors par la gestuelle de ton amie qui vient t'enlacer rapidement et tu laisses entendre un rire nerveux avant de balancer une nouvelle connerie, une connerie monumentale. "Je devrais rompre plus souvent si en échange je gagne un câlin de ta part." T'essaie de chercher un peu de positif dans le fond, de te dire que tout n'est pas perdu parce que d'Elio, t'en était quelque peu fou. Aucune autres personnes avant lui n'avait eu l'occasion de te sortir de tes gons de la sorte, ni même d'avoir autant de chance de ta part. La moindre dispute, prise de tête qui te saoulait et tu tirais les voiles, mais là avec lui, t'avais tenu la barre un moment, repoussant ce moment inéluctable. Quand deux personnes ne sont pas faites pour être ensemble, la fin ne fait qu'être repoussée. La loi de Murphy, ce qui doit arriver, arrivera.

"Merci pour l'accueil et l'invitation." Finis-tu par lui adresser en découvrant sa nouvelle résidence, déposant ton casque à l'entrée pour libérer un peu tes mouvements et être un peu plus à l'aise. "Et toi, comment tu vas ?"

01 / 10 / 22 - Chez Haiwee.

Les démonstrations d’affection, être naturellement tactile, c’est bien loin d’être son style. C’est à croire qu’elle en avait eu simplement besoin, tout se disant qu’à lui aussi, nouvellement célibataire, ça lui ferait du bien. Une étreinte afin de lui montrer qu’elle est là même si de son histoire d’amour, c’est la fin. "Je devrais rompre plus souvent si en échange je gagne un câlin de ta part." Il tente de blaguer, possiblement pour se détendre, pour éviter de se sentir gêné, et ça la fait légèrement sourire, la Haiwee.

Alors elle se décale, elle le laisse entrer dans cette demeure qui n’est pas tout à fait la sienne, mais pleine de la présence de Galahad, d’un de ses amies, elle s’y sent un peu plus à sa place. "Merci pour l'accueil et l'invitation." Il dépose ses affaires et s’avance un peu plus dans le salon qui borde le hall d’entrée. Cependant, la douce ne voit pas en quoi cela serait justifié pour lui de la remercier. Elle n’a fait preuve que d’amitié en lui proposant de venir, ici, s’épancher. "Et toi, comment tu vas ?" Elle ? Elle, elle n’a pas vu, comme lui, sa relation s'achever, mais elle n’en souffre pas moins pour autant. Elle, elle ne sait plus sur quel pied danser, alors qu’elle souhaitait tant de voir l’étudiant Adams s’aventurer à l’aimer, à lui offrir l’exclusivité. Et même s’il a soufflé le fait qu’il pense à elle à Paris, le fait est qu’il s’y trouve en compagnie de Wendy.

En croisant les prunelles de son ancien tuteur, elle hésite à lui mentir, lui souffler qu’elle se porte comme un charme, qu’elle n’est pas en train de souffrir. Mais les mensonges, elle les exècre, alors c’est sur un semblant de vérité que son choix s’arrête. « Je tourne en rond, » comme une bête en cage, un lion, « j’essaie de ne pas analyser les choses et de trouver mille et unes significations. » mais elle manque de clarté, elle le sait. « Je ne comprends pas grand-chose aux garçons. » Au seul garçon. « Enfin, tu n’es pas là pour ça. » Pour l’entendre chouiner au sujet de toutes les choses qu’elle ne maitrise pas. « Tu veux boire un verre et m’expliquer ? » Comment de l’amour on peut passer à une rupture par messages interposés.

@Galahad Jackson

Tu le sais que le sujet viendra sur la table, que vous allez parler de votre rupture à Elio et toi, parce que c'est cela qui t'a conduit ici même... Pour avoir un peu de compagnie, pour peut-être espéré encore un instant fuir cette réalité ou tu as envoyé ce message sous le coup de l'agacement. Mots que tu regrettes mais tu le sais, il est trop tard pour revenir en arrière, plus encore que ça n'arrangera en rien les conflits qui entre lui et toi existaient déjà. Manque de confiance et de présence, tu les connais tes erreurs qui ont conduit à cela, il te les a bien trop souvent reproché, mais en même temps, lui n'a jamais eu de cette de manquer de confiance en tout, tout les mots, tout les actes ne pouvaient suffire à le contenter.

Alors oui, quand elle t'offre l'occasion de parler d'elle, tu le fais, pour repousser l'échéance de cet instant ou de vive voix tu diras que c'est fini. Comme si le dire à voix haute rendrait le tout plus concret alors que le plus tangible est ce message envoyé quelques heures plus tôt. Tu l'écoutes donc, en découvrant un peu son nouveau chez elle, ce palace qui lui fait mener une autre vie en quelque sorte. Demoiselle qui contrairement à toi n'as pas connu l'opulence de l'argent toute sa vie, fille bien plus humble que tu ne le sera probablement jamais. "Parler de toi et de tes soucis n'est aucunement un problème pour moi, tu peux me parler de tout ce que tu veux." Parce que parler d'elle te fait oublier tes propres soucis pendant un instant. "Tu as quoi à me proposer ?" A boire. Tu l'observes alors. "C'est toujours avec ce garçon ?" Questionnes tu alors sans pour autant dire de nom sait-on jamais que cela ne soit plus le cas. bEt oui, tu tentes d'esquiver le sujet de ta rupture parce que t'es pas sûr qu'elle comprendrait ta réaction parce que clairement, tu le sais t'as merdé.  

01 / 10 / 22 - Chez Haiwee.

Elle a du mal à prendre ses marques, dans cette trop grande baraque. Elle s’essaie à vivre sans trop ressasser, de Dutch, son manque. De faire comme si c’était naturel, d’habiter ici, pour elle. Puis elle s’embourbe dans ses pensées, dans cette jalousie qu’elle éprouve envers la rousse actuellement à Paris, avec lui. Et elle ne sait pas, si elle est vraiment capable d’encaisser tout ça. Si elle est prête à se contenter du rôle qu’il accepte de lui donner. Mais elle n’a pas envie, avec ses doutes, de voler la vedette aux ennuies que rencontrent Gal aujourd’hui. "Parler de toi et de tes soucis n'est aucunement un problème pour moi, tu peux me parler de tout ce que tu veux." Non, évidemment, Haiwee n’est pas d’accord avec ce qu’il vient d’articuler, parce qu’armée de toute sa douceur, elle est intimement convaincue que rien n’est plus difficile qu’un cœur écorché. Un cœur brisé. Une histoire qui s’achève sans que cela ne soit prémédité.

Elle ne relance pas directement sur le sujet, préfère encore lui proposer à boire, en espérant le voir se décontracter. "Tu as quoi à me proposer ?" Sa première réaction, c’est d’hausser les épaules, parce qu’elle a récupéré cette maison en l’état, mais connaissant Dutch et Joey, elle ne doute pas que quelques bouteilles doivent se cacher ici et là. « On va bien voir. » elle soupire en souriant, commençant à fouiller les placards. "C'est toujours avec ce garçon ?" Elle marque un arrêt, dans ses mouvements, lui lançant une œillade avec ses airs d’idiote amourachée, désolant. « Qui d’autre, hein ? » Après tout, elle est si naïve, qu’elle l’attend. Se dit qu’il se réveillera bien à un moment… « C’est idiot, je le sais. » Mais l’espoir c’est ce qui tient en vie l’humanité. « Vodka ? » Et après, vous parlerez d’Elio et toi.

@Galahad Jackson

T'es un peu surpris quand elle te laisse entendre qu'elle ne sait pas ce qu'elle peut te proposer. N'a-t-elle que de l'eau ? Telle est la question que tu te poses jusqu'à la voir fouiller dans les placards et sortir une bouteille de cette alcool russe. T'es plus un adepte du whisky pour être honnête, ambre que ton père aimait et que t'as apprit à aimé avec lui. Souvenirs qui te reviennent en pleine face d'un père se moquant de toi alors que tu grimaçais sous le goût de cet alcool que tu trouvais infâmes à l'époque. "Vas pour de la Vodka." Au moins, ça t'évitera de songer encore plus à l'absence de ton père qui remonte à presque un an maintenant. Encore vingt-sept jour et la date fatidique sera là. L'année écoulé qui ne te permet pas encore d'avoir totalement fait ton deuil, t'apprends juste à vivre sans lui, la distance aidant grandement. Fuir la demeure familiale pendant les vacances et autres congés prolongés est ce que tu fais d'ailleurs le mieux, au plus grand malheur de ta mère qui de ce fait ne t'a vu que trop peu, même si parfois, quelque échange vocaux se font via un appel tardif. Mais le sujet n'est guère là, et tu l'as questionne sur son histoire d'amour encore bien loin d'en être une de ce que tu as pu comprendre. Au moins, on peut dire qu'ils prennent leurs temps, pas comme t'avais fait avec Elio, tu lui avais cédé trop vite, rendant votre relation instable, chaotique même et finalement destructrice... "Je ne trouve pas. On choisit pas qui on aime." Sinon les peines de coeur n'existeraient pas. "Si c'est trop simple, il n'y aurait pas autant de plaisir à la fin." Ou de peine, bien que la peine se manifeste avec la durée de la relation quand même.

Tu te laisses tomber dans son canapé pour s'asseoir, attendant qu'elle te serve un verre, bien que tu risques de le vider trop rapidement. Parler d'histoire de coeur, que ça soit les siennes ou non, n'est au final pas le meilleur sujet qui soit avec ta rupture si soudaine. "J'ai été tellement con." Toi qui te vante pourtant d'être réfléchis... Mais avec Elio, t'en a jamais mener bien large...

01 / 10 / 22 - Chez Haiwee.

"Vas pour de la Vodka." D’un sourire la brune accepte son choix, elle sort la bouteille, la laisse sur l’ilot central de la cuisine, se dirige vers un autre placard afin d’en sortir d’un verre, puis le réfrigérateur et déverser dans les deux, de la glace pilée. "Je ne trouve pas. On choisit pas qui on aime." Elle en mord sa lèvre inférieure, réprime le fait que c’est ce qu’elle dit, à chaque fois, que ça lui ait tombé dessus, juste comme ça. Dans le fond, lorsqu’elle songe à leur rencontre, c’était réellement le cas. Elle était paumée et il a débarqué. Il s’est imposé dans sa vie et elle ne contrôle plus rien depuis. Se damnerait pour chaque moment passé avec lui. "Si c'est trop simple, il n'y aurait pas autant de plaisir à la fin." Mais le problème est bien là… Est-ce qu’elle ressent du plaisir Haiwee dans cette situation ? Bien sur lorsqu’elle est à ses côtés, elle ne se pose même pas la question. Puis il y a des instants comme aujourd’hui où il est en voyage avec une autre à Paris. C’est en boucle qu’elle est, incapable de lâcher prise, de laisser tomber.

Elle ne répond que de moitié « Quand ce n’est pas réciproque… » stupide, ça l’est. Même si on ne choisit pas. Puis elle l’observe s’affaler dans le canapé, un sourire contrit sur ses lèvres glissées. "J'ai été tellement con." Son expression elle se transforme en quelque chose de désolée tandis qu’armée des verres elle se dirige aussi vers le canapé. Elle lui tend le sien, avant de porter à ses lèvres le contenant lui étant destiné. Sans réfléchir elle boit une gorgée. « Tu trouves que tu éprouves du plaisir, toi, là ? » Car il y est, non, à cette finalité. A ce moment où il ne reste que les miettes d’un cœur brisé à recoller. « Tu me racontes le pourquoi ? » Il a été con, parce que certes entre eux, c’est terminé, mais elle n'a pas encore compris les conditions de leurs séparations…

@Galahad Jackson

Elle te parle de réciprocité en amour, c'est vrai que ça peut être quelque chose d'ultra compliqué dans ce cas, mais pas uniquement. "Même quand l'amour est présent des deux côtés...." Les incompréhensions, c'est ce qu'il y a de pire, le manque de discussion calme également, cette incompatibilité amoureuse aussi qu'il y avait entre Elio et toi qui a fini par exploser. Et tu finis par t'insulter à voix haute, à laisser exploser un peu cet énervement qui gronde en toi. Tu te saisis du verre qu'elle te tend, un peu soulagé qu'elle ne te balance pas un désolé vide de sens et qui changerait au final rien du tout à cette histoire. Désolé de quoi pourrait-elle l'être ? Enfin elle n'a pas pas prononcé ces mots bancals pour ton plus grand bonheur.

Tu laisses quelques gorgées d'alcool te brûler la gorge avant de soupire et de lui répondre. "Non, mais c'est parce que c'était trop compliqué mais j'en ai eu a un moment..." Un moment qui semble pourtant si loin, au point que tu te demande si il a réellement existé ou si tu n'as fait que l'espérer tout le long de cette relation toxique.

Tu te voutes alors vers l'avant à sa nouvelle question, tes coudes venant prendre appuis sur tes cuisses alors que tes deux mains tiennes ton verre d'alcool que tu fixes maintenant. "Il a jamais eu confiance en moi ni même en nous en fait. Quoi que je fasse il était persuadé que j'allais finir par le trompée. Ok j'ai des tords parce que je parlais encore avec Lola, mon ex avec qui je couche de temps en temps mais quand on est tout les deux célibataires quoi..." Tu te mords un peu la lèvre. "Il m'a reproché tout et n'importe quoi, comme par exemple d'accordé plus de temps à l'équipe pendant le summer camp qu'à lui alors que dès que j'avais moyen de le voir, je le faisais, tout ça parce que je lui ai dit non pour une soirée." Je soupire alors. "Et là depuis la rentrée on sait pas vu beaucoup entre les cours et mon entreprise j'avais très peu de vie sociale et il me reprochait d'être indisponible de rien vouloir faire alors que si je voulais sortir c'était pour le voir.... Et là j'ai vrillé quand il m'a reproché d'avoir vu une amie et pas lui. Parce que quoi que je fasse il était jamais satisfait." Je serre le verre entre mes mains. "Pourtant pour une fois je me suis battu pour rester en couple, j'ai pas dit c'est fini à la première occasion et pourtant il savait que quand je suis en couple et qu'on me prend trop la tête je quitte la personne... Il me connaissait depuis assez longtemps pour savoir que j'étais sérieux avec lui." Ta machoire se crispe, les larmes venant te piquer les yeux alors que tu fais tout pour ne pas les laisser glisser le long de tes joues.

Les relations, elle croit que ça va la rendre dingue à la finalité. Elle a tant conscience qu’avec Sheng, elle se doit de discuter. Mais ce serait probablement plus simple si elle n’avait pas autant peur de se retrouver esseulée. Plus qu’une autre femme, elle est à présent intimement persuadée, que c’est la liberté de l’étudiant qui finira toujours par gagner. "Même quand l'amour est présent des deux côtés...." et là, elle comprend qu’il parle de ses propres sentiments.

Alors elle lui tend son verre, et le questionne sans vraiment savoir quoi faire. Surtout que lorsqu’il lui répond ; "Non, mais c'est parce que c'était trop compliqué mais j'en ai eu a un moment..." elle entend que même si c’est lui qui a mis fin à la relation… Il est encore accroché. Elle se revoit au bal de fin d’année à dire à l’Adams qu’elle voulait le sortir de sa vie quand elle ne désirait que le garder. Puis une fois assise, elle patiente pour connaître toute son histoire, de sa relation les affres et les déboires. "Il a jamais eu confiance en moi ni même en nous en fait. " Elle hoche le visage, comprenant en quoi c’est un problème, directement, "Quoi que je fasse il était persuadé que j'allais finir par le tromper. " Forcément, les doutes rendent les choses compliquées, "Ok j'ai des tords parce que je parlais encore avec Lola, mon ex avec qui je couche de temps en temps mais quand on est tous les deux célibataires quoi..." sa mâchoire, l’amérindienne, elle ne peut se retenir de la serrée, elle se retient de commenter ou bien de juger. La jalousie, elle sait trop bien ce que ça fait. Elle souffre présentement par ce fait. "Il m'a reproché tout et n'importe quoi, comme par exemple d'accordé plus de temps à l'équipe pendant le summer camp qu'à lui alors que dès que j'avais moyen de le voir, je le faisais, tout ça parce que je lui ai dit non pour une soirée." Il lui semble que les bases de leur relation, elles n’étaient pas bien posées. Les fautes probablement partagées. "Et là depuis la rentrée on s’est pas vu beaucoup entre les cours et mon entreprise j'avais très peu de vie sociale et il me reprochait d'être indisponible de rien vouloir faire alors que si je voulais sortir c'était pour le voir.... " Ce qu’elle croit, la Haiwee, elle le garde pour elle pour le moment, parce qu’il n’a pas terminé, elle le sent. "Et là j'ai vrillé quand il m'a reproché d'avoir vu une amie et pas lui. " Les reproches, les sentiments ça les amoindrit, "Parce que quoi que je fasse il était jamais satisfait." L’évidence, c’est qu’entre eux, ça ne pouvait pas fonctionner… "Pourtant pour une fois je me suis battu pour rester en couple, j'ai pas dit c'est fini à la première occasion et pourtant il savait que quand je suis en couple et qu'on me prend trop la tête je quitte la personne... " Elle n’était pas au même niveau, leurs affections, "Il me connaissait depuis assez longtemps pour savoir que j'étais sérieux avec lui." Seulement voir et savoir parfois, c’est différent.

Alors avant de lui répondre quoi que ce soit, elle hoche le visage comme pour assimiler toutes les informations qu’il vient de lui donner. Et avant encore de se remettre à parler, son verre, elle l’achève d’un trait. Un shot de courage inutile car ils ne risquent pas non plus leur amitié. « Je crois… » qu’elle débute, accusant la brûlure de sa gorge qu’engendre la vodka, « je crois qu’il n’était pas fait pour toi. » elle  bien conscience que c’est bateau de dire une phrase telle que celle là. « Je veux dire que… dès le départ il n’avait pas confiance, il avait besoin d’une attention que tu ne pouvais pas lui donner, » ou qu’il ne voulait pas, après tout, les nuances, elles ne comptent pas vraiment pour le coup, « Quand tu m’en parles, c’est comme si vous n’aviez jamais été au même point, tu vois ? » Comme si lui avait envie de lenteur, de s’enfermer pour ne penser qu’à son cœur, et que Galahad, lui, avait des volontés de vivre dans la réalité. « Tu voulais une relation d’adulte et lui d’adolescent. » Experte de pacotille en ce qui concerne les sentiments.

@Galahad Jackson