(elvira) halloween 2.0

@Elvira S. Kaine Non mais c'est quoi cette enroule ? Parce que ça me fait peur, moi ça. J'ai pas payé pour qu'on nous agresse. Qu'on nous fasse peur, pour ça, y'a aucun soucis, on est là pour ça. Des frissons, des rires, des cris. Mais du sang, du vrai sang. Ca non. Je suis inquiet pour Elvira. Quelqu'un s'en est pris physiquement à elle et je ne suis pas sûr que ça soit prévu dans le programme ça. Je grimace en regardant la blessure sur son bras. Je ne suis pas médecin, je ne connais pas les premiers gestes de secours, mais elle ferait bien de montrer ça à quelqu'un de compétent en quittant le labyrinthe. Si on y arrive un jour. Et alors que je pensais que ça c'était calmé, voici qu'un nouveau phénomène bizarre se produit. Une ombre, je ne sais pas comment on peut appeler ça, s'approche de nous. Je n'ai même pas envie de regarder plus longtemps, je propose à la pforzheimer de s'enfuir. Courir, encore et encore. Mais comment savoir quel chemin choisir ? Si ça tombe, on tourne en rond. " je crois que tu n'y verras pas d'objection, mais c'est le dernier Halloween qu'on passe ensemble. " on court, sans oser regarder par derrière, ce qu'il se passe. Et tiens, très bizarre, pourquoi n'y a-t-il pas d'autres personnes ? Il n'y a que nous ici ? Les autres, ils sont épargnés et trouvent facilement la sortie ? " pourquoi on croise personne ?" que je me dis à moi-même mais assez fort. Comme si Elvira avait la réponse... je perds mon sang froid, et c'est jamais bon quand ça commence comme ça.

@Ottis Heimann | Ca commence à ressembler un peu trop à un cauchemar, ou à un film d’horreur. Et je n’aime pas ça. Je n’aimais déjà pas me faire peur, mais là, ça prenait des proportions bien plus inquiétantes, et de ce que je suppose, Ottis et moi n’avions aucun moyen de défense si ce n’est la fuite, qui ne me paraît pas être la plus viable des solutions. Parce que tant qu’on arriverait pas à trouver la sortie, courir ne nous mènerait nulle part. La main sur mon bras endolori, j’essaye de faire doucement passer la douleur, même si rien n’y fait. Bien que ce soit ce qui me pousse à penser que tout ceci est bien réel. Trop réel. Le souffle court, je prends de grandes inspirations pour essayer de calmer mon rythme cardiaque. Je ne pensais pas du tout avoir à courir ou à me débattre de la sorte. Mais le repos n’est que de courte durée alors qu’une ombre se dessine au bout de l’allée. Et elle n'est pas plus rassurante que l’autre monstre à fourrure. « Je crois que c’est même le dernier Halloween que je célèbre. » Je surenchéris sur les propos de Ottis, mais clairement, j’étais capable de m’y tenir. Après tout, si j’avais accepté aujourd’hui, c’était avant tout pour passer du temps avec lui. A courir visiblement. Une nouvelle pause est marquée quand le souffle vient de nouveau à manquer. Je regarde autour de nous lorsqu’Ottis me fait remarquer que nous sommes seuls. Pourtant, des cris continuent de se faire entendre au loin. « Parce qu’on a la poisse ? » Que je tente d’ironiser. « On est définitivement pas seuls, c’est sûr, mais je pense que le labyrinthe est plus grand qu’on ne l’imagine, exprès pour ne pas croiser de monde. Sauf ces tarés. » Je conclue en pointant un homme aux allures de Freddy Krugger à quelques mètres de nous. « Je sais pas toi, mais moi je ne me sens pas de courir sans savoir où l’on va une nouvelle fois. Mais on peut prendre par là sans trop trainer. » Je désigne un passage à droite qui avec un peu de chance pourrait nous permettre au moins d’éviter d’emprunter le chemin de Freddy. « Sinon, on l’assomme et on continue tout droit. » Mais ça, ça serait un peu plus risqué.

@Elvira S. Kaine D'abord le loup garou, l'espèce de bête sauvage qui s'en prend physiquement à elle, puis la dame en blanc qui fait trop flipper, qui nous court après. Maintenant ce sera quoi ? C'est pas drôle du tout, ce n'était pas les sensations auxquelles je m'attendais. J'ai juste envie de décompresser, de m'amuser, comme je le fais si bien avec Elvira, mais le destin ne veut pas. Sa réflexion n'est pas bête, si on ne croise personne, peut-être que c'est parce qu'il y a pleins de chemins, que le labyrinthe surpasse la grandeur à laquelle on pense. " ouais et bien, la prochaine fois, qu'ils pensent à faire plus petit. " ou qu'ils pensent à la supprimer surtout. Moi, je vous jure que c'est la dernière fois que je mets les pieds dans un labyrinthe. Peu importe sa grandeur et l'occasion de l'événement. Et comme on dit, jamais deux sans trois. Mes poils s'hérissent quand une troisième créature débarque dans notre champ de vision. Oh, je n'ai pas envie de voir à quoi il ressemble, je détourne le regard et cherche celui de la pforzheimer. " je connais des cours de sel-défense mais j'ai pas envie de risquer de perdre un bras. " surtout qu'elle, le sien est déjà bien abimé. Okay avec ton idée, je te suis. On prend un chemin sans trop se précipiter. On marche, on court par moment, on entend de la musique, du bruit, et on décide de suivre le mouvement. " regarde, il y a des gens ! " que je lance glorieux. Effectivement, quelques personnes qui courent aussi et pris dans l'adrénaline, on décide de les suivre. Et finalement, on arrive à sortir de cette prison casse-tête. On se retrouve de l'autre côté et c'est un cris de soulagement que je lâche. " putain, on a réussi. " je prends Elvira dans les bras, je relâche la pression, le coeur qui tambourine tellement vite à l'intérieur de la poitrine.

@Ottis Heimann | C’est nerveusement que je ris à la remarque d’Ottis. « Désolée de te décevoir, mais la prochaine fois, ça sera sans moi. » Clairement, je pense que j’avais eu ma dose de stress et de frissons pour l’occasion, et que toute envie de me perdre dans un labyrinthe venait de me passer. Je me contenterais de celui de Disneyland, ça sera amplement suffisant. Nous sommes encore en train d’essayer de reprendre notre souffle lorsqu’un nouveau monstre apparaît à quelques mètres de nous. Bordel mais combien ils étaient pour qu’on puisse pas se  reposer même cinq minutes sans qu’on vienne se faire agresser de nouveau ? Je détaille la silhouette et remarque de longues griffes au bout de ses doigts, me rappelant étrangement Freddie Krugger. Et clairement, j’avais pas envie de me frotter à lui, même si je venais de proposer qu’on l'assomme. Parce que comme Ottis, j’avais aucune envie de perdre un bras ici, surtout que l’un des miens me faisait déjà mal. « Ca me tente pas trop non plus, mais normalement, ses trucs sont en mousse. Ou en plastique. Normalement… » Et c’est ce que je me disais aussi pour le loup garou. « Mais ouais, peut-être vaut-il mieux l’éviter. » Parce que c’était connu en plus, c’était toujours les blondes qui meurent les premières dans les films d’horreurs. Entre les haies et les parois, je note un passage dans lequel s’engouffrer avec que l’autre taré se décide à nous courser ce qui semble convenir à Ottis. « On y va alors ! » Je l’entraine avec moi dans le chemin, que nous prenons un peu plus calmement cette fois, même si on reste aux aguets. Mais au moins, ça nous permet de prendre le temps de réfléchir au chemin pour regarder la sortie, nous focalisant sur la musique ou les bruits environnants. On finit même par retrouver d’autres personnes que l’on suit en espérant qu’elles savent où elles vont. Ce qui fonctionne. Cri de joie quand on arrive enfin à sortir de cet enfer, je respire un bon coup, relâche la pression alors que mon cœur semble prêt à sortir de ma poitrine. Je laisse Ottis me prendre dans ses bras et pose ma tête contre son torse quelques secondes pour souffler alors que toute l’adrénaline redescend  et que la douleur commence à se raviver. « Tu crois qu’il y a de l’eau fraîche ou du désinfectant quelque part. Ca commence à sérieusement me brûler le bras cette connerie. » Que j’annonce en désignant la blessure. « Sinon je pense que je vais pas tarder à rentrer, essayer de soigner ça quand même. J’ai pas trop envie que ça s’infecte et la jouer the walking dead. Avec la chance que j’ai, ça pourrait être moi le patient zéro. » Que j’ironise une nouvelle fois pour éviter de penser au pire.