((QUEEN B)) LONG-AWAITED WEEKEND.

LONG-AWAITED WEEKEND.

@Bianca M. Almeida

TW : langage familier - évocation de coma
En conduisant direction son chalet, Thomas avait de moins en moins la tête ailleurs, à cause de Rebecca. Faut dire que sa queen répondait toujours présente pour passer du temps avec lui, mais aussi pour lui faire changer ses idées et cela commençait à payer. Car elle le taquinait sur son fric, ses voitures ou encore ses montres et qu’il répondait en rigolant lui aussi. C’était comme ça entre eux et il voudrait pas que ce soit autrement.
- « Aussi exigeant que quand j’veux des options pour l’une de mes nouvelles bagnoles ? » Thomy rit de plus belle et secoue sa tête, avant de rire de nouveau. « Fin bref, j’ai un tas d’fric, tu l’sais, j’le sais, voilà quoi. » Il en hausse des épaules, minimise toujours, puis fronce des sourcils à sa question. « Bah, s’est d’passer un super weekend avec ma queen B, tu l’as connais pas ? » Il lui offre son plus beau sourire, celui révélant toutes ses dents et il admet qu’elle chante bien mieux que lui, ce qui est pas compliqué, en soi. « Heu… » Il réfléchit, s’en frotte même le menton. « Disons qu’il peut pleuvoir, quand tu chantes. Mais moi, y’aurait genre un ouragan. Voilà où tu t’situes entre le top, ceux qui chantent bien et moi. » Il s’essaye de pas trop rire, pour l’moment, puisqu’autre chose lui vient à l’esprit. « Merci pour l’compliment ! » Qu’il commence, avant d’évoquer ses pieds qui sont immenses, super grands, comme ceux des Hobbits. « Comment ça ? » Il la regarde et plisse des yeux. « Ah, j’sais. Tu les épiles tes pieds. Pour pas qu’on sache que t’es une pied velu. » Tirant la langue à Bianca, il masse l’épaule qu’elle a claqué avant de lui offrir une petite moue, pour lui signifier qu’elle lui a fait mal. « N’empêche, t’es pas sympa. T’as juste à assumer qui t’est, en fait. » Il continue, rit de nouveau alors qu’ils s’rapprochent de leur destination.

LONG-AWAITED WEEKEND.

@Bianca M. Almeida

TW : langage familier - évocation de coma
Ses mains vissées sur le volant, il se plaît bien à titiller sa queen B, comme il la nomme si bien. Seulement, comme le dit le proverbe : qui aime bien, châtie bien, alors elle fait la même chose et c’est dans un premier temps au sujet des femmes. Haussant simplement des épaules, il médite sur sa question, parce qu’en fait, il pense qu’il les choisit mal, les femmes pour qui il peut éprouver des sentiments. Donc, la réponse est ; nan. Il les choisit pas aussi bien que ses bagnoles avec tous ses gadgets et les options qu’il souhaite avoir. Mais, les voitures sont pas censées durer plus longtemps qu’une relation ? Paraît que l’amour dure trois ans et l’architecte veut bien croire à ça.
- « Ah ouais, c’est pas l’fric contrairement à la plupart des gens ? » Il lui jette un regard de biais et accélère quelque peu, comme il adore la vitesse. « J’me demande bien ce que ça peut être. Sans doute mes cheveux, toujours en désordre. » Riant à ce propos, il en vient à ce qu’il aime faire et du coup, il lui parle d’une certaine Bianca, faisant mine que c’est pas elle pour lui demander si elle la connait. « Putain, c’est dommage, j’suis sûr vous vous seriez bien entendu. » Il ajoute pour rire de bon cœur avec sa queen. Au sujet de sa voix chantée, il lui assure que y’aurait un ouragan s’il le faisait pour ajouter qu’avec elle, il pleuvrait tout d’même un peu. « T’as raison. Évitons d’nous foutre dans un bordel pas possible. » Il sourit puis la taquine sur ses pieds pour rire de plus belle, parce qu’à ses mots, il peut pas en faire autrement. « J’hallucine, tu les penses si beaux qu’ça quoi. » Riant de plus en plus fort, il lui tire la langue à son tour après avoir fait mine d’avoir eu mal à son coup, alors qu’ils continuent de discuter, pour se taquiner et se chamailler durant tout le trajet.
La nuit est tombée quand ils arrivent à son chalet et gentleman comme au premier jour, il vient lui ouvrir sa portière pour qu’elle descende.
- « Ma reine. » Qu’il lui dit pour s’incliner devant elle et sourire. « Aller, j’vais prendre nos affaires. » Ouvrant l’coffre, il rejoint la porte avec leurs sacs pour déverrouiller la porte et se rendre compte que tout a bien été préparé en amont comme il l’a demandé. « Super. On va avoir d’quoi dîner ! » Il en salive d’avance. « Imagine. » Soudain, il s’arrête et plante le décor. « Nous sommes en France, dans un adorable chalet à la montagne. On va dégommer un tas de fromages, crus ou cuits, tu vas voir, c’est méga bon. » Puis, il lui fait signe de le suivre après qu’il ait fermé derrière eux. « Ta chambre et la mienne sont l’une en face de l’autre. Chacun à sa propre salle de bain, avec baignoire et baie vitrée qui donne sur la nature environnante. J’espère que tu vas aimer. » Cela fait une plombe qu’il est pas venu, ça va lui faire du bien, Thomas en est convaincu.