(PEYTON) STRESS & BOXING SESSION.

STRESS & BOXING SESSION.

TW : trouble HSD
Son anxiété créée une ride du lion entre ses deux sourcils. Poussant un soupir, Ezekiel se saisit des clés de son logement ainsi que de celle de sa Jaguar pour se rendre au Band of Brothers. C’est là-bas qu’ils se sont donné rendez-vous, Peyton et lui, et cette simple idée de pratiquer de la boxe avec cette dernière alors qu’elle se trouve enceinte le perturbe. Bien entendu, il l’a prévenu : il n’y aura aucun combat. Seulement, le fait qu’elle puisse frapper sur le sac et ainsi créer un problème au bébé lui est insupportable ! Certes, celle qu’il considère comme sa sœur sait ce qu’elle fait et elle ne mettrait en péril sa grossesse, le fait est qu’il craint cet instant et il redoute depuis qu’ils en ont discuté. *Seulement, il vaut mieux que je sois présent si elle pratique ce sport.* Il songe, une fois dans son véhicule, son sac à ses côtés alors qu’il se trouve en pleine circulation. Naviguant sur les voies et parfois entre les voitures, il termine d’arriver devant la salle. Se garant avec aisance sur le parking, il note que Peyton l’attend.
- "Suis-je en retard ?" Il l’interroge au loin, tandis qu’il s’approche d’elle pour arriver à sa hauteur et déposer une bise sur sa joue après une légère accolade. "Pardonne-moi, il y avait plus de circulation que je ne le pensais." Tenant les anses de son sac de sport dans sa main gauche, il pousse la porte et la tient à Peyton, afin qu’elle puisse entrer la première. Il prononce à son attention, arborant déjà sa tenue, notamment ses gants pour son trouble HSD.

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@M. Ezekiel Emerson
Être enceinte ne signifiait pas pour autant que je devais rester coucher constamment. J'avais aussi le droit de faire mes courses, de préparer le repas, de m'occuper de ma fille Phoebe. Donc, je pouvais aussi m'entraîner à la boxe, ma passion favorite. On ne pouvait pas me retirer ce droit en faites sinon je pourrais partir en vrille. J'avais ce besoin compulsif de frapper et que ce soit un sac ou quelqu'un, peu importe. Je te propose alors un petit entraînement sympathique enfin petit, façon de parler. Tu te montre déjà inquiet quant au fait que je puisse combattre pendant ma grossesse, mais je parvenais enfin à convenir d'un entraînement avec toi. Demyan n'était pas content, non pas que j'use de mes forces vu ma grossesse, mais que je ne lui ai pas proposé à lui. Il faut dire qu'on en avait parlé vaguement il y a longtemps et j'ai pas pensé que ça lui tenait à coeur, je me rattraperais le moment venu. En attendant, j'étais prête et je venais de me stationner sur le parking, sortant du véhicule, prenant mon sac de sport et refermant la voiture à clefs, je viens te sourire tout en te faisant la bise. Non, ne t'en fais pas. Je viens à peine d'arriver. J'ai dû attendre quoi? Deux minutes à tout casser. Tu va bien? J'espère que t'es assez en état pour un combat. Te taquinais-je. Je sais bien que tu ne va pas aimer ce que je viens de dire, tu t'en fais trop pour moi. J'entre à l'intérieur du bâtiment alors que je dépose mes affaires dans les vestiaires, prête à attaquer fort. Je vais dans la salle, me dirige vers un sac, pose ma bouteille d'eau sur un banc.

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@Peyton Halliwell

TW : trouble HSD
Nerveux, inquiet ainsi que stresser. C’est un véritable cocktail Molotov qui rejoint sa meilleure-amie, sac tenu par sa main gauche, à l’aide de ses anses. Déposant une bise sur ses joues, lui offrant une accolade, Ezekiel acquiesce en percevant les mots de Peyton qui le rassure, car il craignait d’être en retard. Seulement, ne l’ayant été, il s’apprête à rejoindre le lieudit quand elle le taquine, mais surtout le pique à vif. Ses émotions étant perceptible dans son regard clair, couleur saphir, le bellâtre aux origines italienne la scrute durant une fraction de seconde, ses poings se serrant. *Elle plaisante, j'espère !* Il se dit intérieurement, pour ne piper mot, ses lèvres charnues n’étant plus visible tant il les serre l’une contre l’autre.
- "Ça va." Il termine de répondre, sans lui retourner l’interrogation, car trop préoccuper par ce qu’elle a prononcé. Alors, il la laisse le précéder pour pénétrer le lieudit, bien qu’il lui tienne la porte et une fois qu’ils s’y trouvent, il dépose son sac, comme à son habitude, sur le banc de la salle plutôt que dans les vestiaires. "Je n’ai guère confiance." Il lui souffle tout bas, avant d’enfiler ses gants de boxe et de la questionner, enfin : "Et toi, comment te portes-tu ? Little pumpkin ?" Il fait référence à la petite citrouille qui grandit dans son ventre, puisque celle qu’il considère comme sa sœur se trouve être une nouvelle fois enceinte. "On s’échauffe ?" Il lui propose sans parvenir à esquisser le moindre sourire. À la vérité, si son visage n’est expressif d’habitude, il l’est à ce jour ; à cet instant, comme on décèle sur ce dernier de l’inquiétude, purement et simplement.

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@M. Ezekiel Emerson
A aucun moment je pense à me reposer. On me le dit pourtant souvent, je ressens une fatigue intense et souvent des nausées, mais pour autant, je ne voudrais pas être affalé sur le canapé ou rester allongée dans mon lit. On se ressemble énormément sur ce point, toi et moi. Malgré ta maladie, ta fatigue et tes douleurs, t'as aucune envie de rester sans rien faire, t'aimes bien être dynamique, ne pas rester en place. Et c'est aussi mon cas, je déteste m'apitoyer sur mon sort et me dire qu'il faut que je me repose. Hors de question. Dans ces cas là, c'est tout le contraire. L'adrénaline qui m'envahit. Je suis en manque de cet adrénaline alors oui, je te taquine un tant soit peu avec le fait que je vais combattre. A cette remarque, je vois à ton regard que ça te déplait de l'entendre et que tu bouillonnes au fond de toi, je le vois. Je le pressens. Alle détends toi, ça ira bien. Que je te lance en t'adressant un clin d'oeil. J'aime bien t'embêter, mais je vois bien que tu t'inquiètes simplement pour moi, t'as toujours été anxieux en ce qui me concerne, voulant me protéger, mais crois moi que j'ai pas besoin de ça. Je me prépare alors pour m'entraîner, mettant mes gants de boxe. Elle se porte bien, elle commence à donner des petits coups. Donc, je vais aussi en donner dans ce sac. Si Lyliana est en forme, sa maman aussi. Je compte bien maintenir ma forme. Bon, je mens un peu, mais j'ai pas envie qu'on ait de la peine ou qu'on me dise un millième de fois que je devrais me reposer, foutez moi donc la paix avec ce genre de phrases bateau. Je peux comprendre que ça te gonfle qu'on te le dise maintenant, je me rends bien compte que je déteste ressentir de la compassion à mon égard. De la pitié. Non, je ne suis pas une faible, loin de là. J'suis déjà bien chaude, allez go ! Je commence à donner quelques coups, frappant fortement le sac de punching ball. Oh putain, ça fait tellement de bien de se défouler même si ma puce va vite me faire ressentir sa présence. En attendant, j'en profite un maximum.

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@Peyton Halliwell

TW : trouble HSD
Ezekiel n’a pas envie d’être ici et pourtant, il se tient bel et bien là, devant sa meilleure amie. Oui, il désire passer du temps avec elle, mais pas dans ses conditions. La boxe, ils l’avaient évoqué, mais aujourd’hui enceinte, le brun se sent sot ainsi qu’impuissant, car il s’imagine encore et toujours le pire. Bien sûr, il sait que c’est idiot. Seulement, le fait d’avoir perdu Beth à cause de sa grossesse, puisqu’elle avait arrêté son traitement, n’accentue que son stresse grandissant à chaque seconde qui s’écoule ainsi qu’à la plaisanterie de celle qu’il considère comme sa propre sœur.
- "Je suis détendu." Il prononce après avoir pris une grande inspiration pour expirer et c’est dans un sourire faussement enjoué qu’il pénètre après elle dans le club. Enfilant tous deux, leurs paires de gants de boxe, il la jauge et l’interroge sur « la petite citrouille » qui pousse en elle. Acquiesçant dans un léger hochement de tête, il se dit que ce doit être merveilleux pour un couple de ressentir ses premiers coups et s’imagine avec l’amour de sa vie. Comme il aurait souhaité vivre cela ! Le cœur davantage brisé, il se place non loin d’elle et frappe également, se moquant de sa condition physique ainsi que de sa pathologie. Le professeur de politique et économie internationale a besoin de laisser transpirer sa détresse, son agonie constante à cause de son décès ainsi que sa douleur, alors il frappe, se donne sans compter, avec toute la force qu’il possède. Il ne se soucie ni de ceux qui l’entourent, ni même de ce sac qu’il massacre à coups de poings et de pieds. Il se fiche aussi du bruit qu’il provoque, puisque rien au monde ne pourra faire taire ce cri de rage, de colère et de douleur qu’il garde en lui depuis qu’elle est partie.

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@M. Ezekiel Emerson
Je pratique de la boxe depuis le décès de Derek, ça me permettait toujours de penser à autre chose et de me défouler. C'est vrai que depuis qu'il n'est plus là, j'avais beaucoup de colère enfoui en moi. Parce qu'il ne méritait pas ça, il ne méritait pas de mourir ainsi... Pourtant c'est la vie et ma fille devait vivre sans son père même si elle a Demyan qui est une figure paternel pour elle. Elle a aussi la chance d'avoir un parrain qui la gâte un peu trop, on peut dire que tu sais comment lui faire plaisir et lui faire apparaître son sourire lumineux sur son visage. Un vrai rayon de soleil quand elle le voulait. On avait déjà choisi le prénom de notre fille avec mon petit ami et dans ma tête, j'avais déjà envie de faire sa chambre, mais j'avais pas envie que ce soit trop tôt, que ça nous porte la poisse alors ça attendra. J'irais sûrement en compagnie de ma meilleure amie Serena qui devait aussi acheter des jouets pour enfants. Elle allait accueillir des enfants chez elle pour son plus grand bonheur. Bref, j'te sentais bien tendu, en faites je te connais bien et je sais que tu n'aimes pas le fait que je me dépense autant alors que je devrais me reposer. On se ressemble en tout point de ce côté là. Tu disais être détendu et même si je ne te crois pas, je ne relève pas, je me contente d'enfiler mes gants de boxe, prête à en découdre avec le sac de punching ball. Je te vois t'entraîner aussi, du coin de l'oeil je t'observe. Je me stoppe un moment après quelques minutes d'entraînement, retire un des gants et attrape ma bouteille d'eau, porte la bouteille à mes lèvres pour en boire une longue gorgée tout en te regardant. Tu penses à qui en frappant comme ça? Te taquinais-je. Tout en refermant et reposant ma bouteille, je renfile mon gant pour frapper à nouveau dans le sac.

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@Peyton Halliwell

TW : trouble HSD
Les coups qu’il donne sont si puissants qu’ils résonnent dans l’intégralité du gymnase, à l’égal de ceux de Peyton. Seulement, Ezekiel, ne perçoit rien, lui. Il est perdu dans ses pensées qui le blessent, lui fendent davantage encore son cœur toujours meurtri et, de ce fait, il augmente encore la cadence d’un cran. Se fichant de sa pathologie, de ce qui pourrait lui arriver s’il venait à se faire mal. Comment pourrait-il souffrir plus encore ? Cela lui semble tout bonnement impossible, voir inconcevable, et puis, il doit faire taire cette douleur en donnant des coups de poings ainsi que de pieds. C’est de cette seule façon dont il parvient à la faire s’extraire de son être qui ne demande qu’à hurler. S’il pouvait le faire, s’il se laissait aller, l’italien ne pourrait cesser de pleurer, ni même de crier. Il y a un trop-plein, en lui, qui ne demande qu’à se retirer, mais s’il venait à le faire, il s’écroulerait. Le sachant pertinemment, Ezekiel cherche une autre manière de s’en défaire, car il ne souhaite pas terminer en maison de repos pour des mois. Il est incapable de reconnaître qu’il a besoin d’aide, qu’il coule et il ne le fera jamais. Alors, il continue. Frappe encore et encore, lorsque perce la voix de Peyton, sa meilleure-amie, dans l’air.
- « À mes étudiants ! » Il élude en prononçant ses mots, dans un sourire, on ne peut plus faux, pour commencer à réellement ressentir à quel point il a mal, mais à son corps et non seulement à son cœur. Sa pathologie le rattrape alors, il ralentit la cadence et cesse de frapper, pour s’approcher du banc et s’essayer à défaire l’un de ses gants. « Peux-tu m’aider, je te prie ? » Il demande à Peyton en baissant le regard, car il a honte de ne pouvoir le faire seul.

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@M. Ezekiel Emerson
Il y a absolument rien qui me retient et pas même ma grossesse. Rien qui ne m'empêche de pouvoir continuer mes entrainements à la boxe même si je dois me reposer, que je devrais éviter de faire tant d'efforts, me ménager pour le bébé à venir. Sauf que je ne suis pas le genre de femme à rester sans rien faire et écouter les ordres, rebelle dans l'âme et trop désinvolte. Les coups s'enchaînement, mes poings frappent plusieurs fois le sac de punching ball sans s'arrêter, mon coeur qui s'accélère au fond de ma poitrine, l'adrénaline. C'est bien ce qui me manquait en ce moment. Si seulement je pouvais combattre, mais ça m'est strictement interdit. J'aime braver els interdits, mais je ne braverais pas cleui-ci, je pense à mon bébé avant tout. Même si j'aime te taquiner et te faire croire le contraire, que j'aimerais pouvoir combattre même sans ton consentement, mais non. Je ne mettrais pas mon bébé en danger. Me mettre en danger je m'en fous, mais pas cet être qui grandit en moi et donne souvent des coups. Elle sera sûrement comme moi, une vraie boxeuse dans l'âme. Ou elle aime juste faire chier son petit monde déjà, je ne sais pas. On verra bien, j'ai hâte d'accoucher déjà. Je m'autorise une pause. Ta réponse à ma question, j'y crois pas, je ne suis pas dupe même si un rire s'échappe de mes lippes. Ils sont aussi relous que ça? Ou c'est une fausse excuse pour ne pas me parler de la réelle raison de ta colère. Tu me demandes de l'aide pour te défaire de ton gant alors je m'approche de toi et l'attrape pour le tirer vers moi. T'es sûr que ça va? Je m'inquiète pour toi, rien de bien méchant. Au vu de la pathologie dont tu m'as déjà parlé.

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@Peyton Halliwell

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Des gouttelettes ruissèlent sur son front. Il frappe toujours, s’évertue à donner un maximum de force dans ses coups afin de laisser s’extraire sa rage. Son corps, il le sent. Car son cœur bat à la chamade dans la moindre parcelle de ce dernier, si bien qu’il a envie de rendre. Mais il s’en moque. Ne le fera pas. Il maîtrise son être, ou du moins, aime le croire. Alors, il continue, frappe en alternant entre ses poings et ses pieds. Sa respiration s’accélère, d’ailleurs, il n’entend plus qu’elle lorsque sa meilleure-amie le fait sortir de son état, puisque sa voix, il ne peut pas la bloquer. Ezekiel et Peyton sont comme liés par des liens invisibles et parfois même, il a la réelle sensation qu’ils sont de la même fratrie. Déjà de celle dont on a perdu un être cher, c’est certain. Répondant à son interrogation en mentant délibérément, l’italien accepte de faire une pause, car lui aussi meurt de soif et tandis qu’elle le questionne encore, il roule des yeux.
- « Si tu savais à quel point ils sont parfois détestables. » Cela peut être le cas, mais c’est relativement rare. Il faut dire qu’à Harvard et même anciennement à Oxford, personne ne lui tenait tête. Avec son regard glacial, qui révèle également un feu des plus ardents, aucun de ses compères, ni même des doctorants et thésards n’a osé défier ce dernier et pour cause : Ezekiel l’aurait détruit en quelques mots seulement, afin de le mettre plus bas que terre. Désireux de se saisir de sa bouteille d’eau en y songeant, il pousse un soupir et ne parvient à se défaire de son gant. « Je… » Ses sourcils se froncent et ses iris saphir s’emplissent de scintillements intenses tandis qu’elle l’aide, après sa supplique prononcée. « J’ai été en meilleure forme. » Demi aveux face à sa pathologie qui le terrasse souvent, gagne toujours la partie. « Mais ça va aller. » Il ajoute pour avoir du mal à ôter le second et se saisir de sa bouteille. La faisant tomber, l’adonis au teint pâle se baisse afin de s’en emparer, puis s’essaye à l’ouvrir en forçant sur le bouchon. Seulement, il n’y parvient et s’est las, qu’il demande silencieusement à sa meilleure amie de lui venir en aide. Lui tendant ladite bouteille, il s’évertue à patienter, mais surtout, peste intérieurement, contre lui-même et son état physique déplorable.

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@M. Ezekiel Emerson
Une force qui se décuple à chaque instant. Des entraînements qui sont intenses à chaque fois pendant des années. Six ans à apprendre la boxe et ses techniques. J'en apprends encore tous les jours, croyez moi. Chacun possède sa façon de porter les coups à son sac de punching ball. Toujours un plaisir de pouvoir se défouler et même ma grossesse ne l'empêchera pas. J'sais bien que ça ne te plait pas, tu détestes que je fasse le moindre effort quand il s'agit de ma santé et celle de mon bébé, mais j'aime bien t'embêter et je prends plaisir à le faire. Puis, j'en ai marre de rester sans rien faire, il faut que je bouge, je déteste rester allongée et qu'on me dise "Peyton, il faut que tu te ménages. Il faut te reposer pour le bébé." Je ne supporte plus toutes ces remarques. Tu le comprends bien alors tu n'en dis rien et ça me touche, au moins tu respectes ça. Le fait que je veuille me donner à fond durant cet entraînement. Je m'accorde quand même une pause et toi aussi. Je sens qu'ils le faut bien. Après ta remarque sur tes élèves, un rire s'échappe de mes lippes. C'est les enfants. Enfin pas si "enfants" que ça, ils ont la majorité, mais pour moi ils le sont ainsi que pour toi. Tu me demandais de l'aide pour retirer ton gant et je viens immédiatement. Je sentais que ça n'allait pas, ta maladie sûrement qui faisait des siennes... Je suis navrée de ne pas pouvoir rien faire de mieux, je me sens impuissante à ce niveau là. Tu te reposes jamais, toi aussi. Mais, je suis pas la mieux placée pour parler alors je ferais mieux de me taire. Si tu veux parler de quoique ce soit, tu sais que je suis là. Je parle de ta maladie, mais aussi de bien d'autres choses dont t'aurais envie de me parler. Je suis ta meilleure amie, je serais toujours là pour toi et tu sais que je te jugerais jamais.

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