(TW) Fight overnight (Lenny x Lorcan Kaine)

deux jours pour blesser un homme. c'est largement dans tes cordes. « c'est quoi la limite de gravité avant la mort pour toi ? » tâtonner pour ne pas outrepasser. demander pour assurer tes arrières. « l'église a ruiné ma vie et une partie de mon enfance. j'étais comme ces gosses. l'explication te va ? » part d'ombre jamais révélée jusqu'à aujourd'hui. part d'ombre dont lui seul a connaissance.

Je prends le temps de réfléchir à sa question. - Il ne doit pas mourir. C'est ta cible, à toi de juger ta limite. Mais n'échoue jamais à la consigne. Ce n'est pas toi qui vivra les conséquences mais ton entourage. Si tant, le mot famille a encore une résonnance en toi. Et je ne sais pas si je le voulais. Oh mademoiselle parlait donc d'elle. - Ce n'est pas une vengeance personnelle Coupe Papier, compris ? Pas de sentiments. T'es une arme, tu abats et tu repars au contrat suivant. Monte ton empire et tu seras bien plus libre que des couilles d'or. Jusqu'au jour où les gosses déçoivent et changent de chemin.

hocher la tête. jauger toi-même la gravité des blessures sans achever l'homme. éviter des conséquences pour tes adelphes, seule famille qu'il te reste. mâchoires serrées quand tu plantes ton regard sur lui. « il ne me reste qu'eux, alors ouais, j'me soucis de ce qui peut leur arriver. mais ça ne sera pas une faiblesse. » boire ton verre. comprendre où il veut en venir. ne pas répliquer. « il ressemble à quoi ton contrat, là. que j'me plante pas de cible. »

Un point de pression que je peux encore enserrer de mes mains jusqu'à l'asphyxier, l'information restera bien coincée dans mon esprit. - Sois faible et tu le sentiras passer. La voix se fait plus sèche que je ne l'aurais voulu. Sujet que je digère que trop lentement. Je sens ses billes bleues sur ma personne tandis que je fixe l'extérieur. - Tout est au manoir à l'heure qu'il est. Mais tu dois d'abord passer rencontrer ton équipe. Des questions avant de te déposer ?

ta seule faiblesse c'est ton manque de contrôle émotionnel. une traînée de poudre et tu peux créer le chaos sans problème. une main posée sur l'un des tiens et tu passeras outre les consignes de Lorcan, peu t'importe les conséquences sur ta personne ensuite. « noté. » des questions, tu pourrais en poser des tas. tu n'en poseras qu'une. « et après ? » après ce contrat, après être rentrée à Boston, qu'adviendra t'il de toi ?

- Après .. Tu vas empiler des cadavres dans les jardins et trouver quelqu'un qui se cache. Quand tu repartiras Mercredi, je te donnerais ton épreuve pour être officiellement des nôtres. Tu te dois d'être intransigeante. Invincible. Après, tu penseras avec ta tête. Tu auras des contrats, pas forcément de moi directement. Ton frère te formera, il est bien trop déconcentré pour faire ce qu'on attend de lui. Et ma phrase ne reflète en rien ce que je pense véritable. J'ai envie de lui arracher son jouet chaque jour. Et retrouver mon arme ambulante. Une chose après l'autre. La voiture s'arrête une dernière fois et la portière s'ouvre. - On se retrouve au manoir dans une heure, j'ai à faire. Sois toi Lenny, et ne me déçois pas. Je quitte l'habitacle, relevant mon col et enfonçant ma tête dans le chapeau. - Au fait.. Je dépose l'arme sur le siège. - Intraçable, ta nouvelle amie et les suivante viendront avec le temps.

Les grandes lignes des directives sont données, les conseils, si on peut appeler ça comme ça, le sont aussi. La mention d'Aaron comme formateur te fait tiquer. Tu sais qu'il refusera que tu sois impliquée là-dedans. Il râle sans doute bien assez que tu sois ici. Retrouver Lorcan au manoir une heure plus tard, ne posant pas plus de questions. Arme qu'il dépose à côté de toi en quittant l'habitacle, faisant mention d'autres à venir. « Merci. »
Nouveau jouet entre les mains sur le trajet pour rencontrer ton équipe, tout prend bien plus de sens. Un plan à échafauder pour heurter fortement cet homme d'église sans mettre fin à sa vie. Imposer une forme de respect mutuel avec chacun.e. L'action se fera le lendemain aux premières heures.
Rejoindre Lorcan au manoir à l'heure. Ni en avance ni en retard. Tête haute, sang froid bien présent.

C'est posé dans le fauteuil, le feu crépitant et Henry lisant son bouquin, que j'entends la blonde rentrer. - Sois sympa avec elle. Regard dédaigneux envers sa personne. - Ce n'est pas parce qu'on va se marier, que tes avis son sollicités. Gère ma santé et laisse les grandes personnes faire leur taff. Non mais, on va où là. Il prend beaucoup trop la confiance ce type. Et ça le fait rire en plus. Si je n'étais pas aussi retenu dans mes gestes, je ferais passer un couteau près d'une de ses oreilles. Mais pas le temps de tergiverser que la demoiselle réapparait. Compte rendu fait. Et je hoche la tête, satisfait mais ne le montrant pas. - Quand tu rentreras à Boston, je veux que tu fasses ceci pour ton adhésion définitive. Je me racle la gorge, les billes dans les siennes. Tu auras des petites missions en attendant, avant de passer aux gros poissons. Est-ce claire ?

rien qui transparait sur le visage de Lorcan, mais en lisant entre les lignes de ses silences, tu comprends qu'il semble satisfait de ce que tu as entrepris aujourd'hui. puis le couperet tombe, la mission qui validera ton adhésion. tes billes bien fixes dans les siennes, ton pouls s'accélère pourtant. il va falloir jouer finement, agir dans l'ombre, quoi qu'il advienne. tu inspires profondément. « très clair. ça sera fait. un message sera envoyé le moment venu. » regard posé sur Henry. « j'peux avoir un whisky s'il vous plait ? » il faut au moins ça pour digérer ce qui reste à venir.

Je lève la main pour l'inviter à se servir. Je finis par me lever et aller dans ma chambre. Je ne sais pas ce que ça va donner. Mais je me complais dans ce Chaos. Sentiment de renaitre avec ce joyau brut.
- Bonne soirée Coupe Papier, reste lucide. Et n'oublie jamais, que je suis ton ennemi avant tout. Parce que je n'aurais jamais de scrupules à la noyer davantage et avec mes deux mains s'il le faut. Une fois dans ma chambre, je sens le regard d'Henry sur moi.
- Oui c'est obligatoire sinon, on ne connait jamais la valeur de ce qu'on aime ardemment. Et quand on le perd un temps, il y a cette sublime réaction épidermique qui nous consume. C'est à la fois exaltant et destructeur. Mes orbes l'observent dans le miroir. - Je mettrais ce pays en feu pour ta personne, ne t'en fais pas. Je le regarde rouler des yeux et m'embrasser la joue, et j'ose une grimace, faussement écœuré.