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(josh&damya) shameless

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vendredi vingt trois septembre soir Je me sentais inutile et ça me frustrait. Pas seulement inutile, j'étais même dépendante de Diego pour certaines choses, et ça, je n'y arrivais pas. J'en devenais même désagréable avec lui. Mais c'était trop. A cause d'un mauvais conducteur, je me retrouvais dans cet état. Un bras en moins. Sans université, sans travail, à devoir vivre chez mon jumeau. Je détestais cela. Après avoir trainé dans les rues bostoniennes toute la journée, je me posais enfin face à la mer. Rêvant de partir loin. Mais qu'est ce que je pourrais faire seule en ce moment ? Je devais rester ici, le temps d'aller mieux. Et après je pourrais peut-être voir pour partir quelque part. Et alors que je regardais face à moi, je me sentis partir. Sans même pouvoir contrôler quoique ce soit, je perdis de nouveau connaissance. Cela ne m'était pas arrivé depuis des jours, et évidemment, ça devait m'arriver alors que je n'étais pas à la maison, avec Diego à côté.

#rplibre
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Joshua avait lâché son laboratoire de recherche. C'était le terme pompeux que les chercheurs en sciences politiques et relations internationales utilisaient pour peu ou prou désigner un bureau et des ouvrages universitaires en lieu et place de machines sophistiquées pour me surer la vitesse de propagation d'une onde ou autre chose. Malgré quelques allers-retours réguliers à Fort Bragg pour des exercices, l'officier américain se sentait parfois encroûté à rédiger sa thèse. Il avait troqué des soirées avec ses hommes dans un lieu convivial de son escadron, en treillis autour d'une bière, contre des réunions à la machine à café dans des costards qu'il ne supportait pas. Lorsqu'il arrivait l'étage était plongé dans un froid mordant, puis la sueur et la température de la journée rendait l'atmosphère suffocante et on ouvrait des fenêtres qu'on ne refermait pas le soir. Et ainsi à l'infini. Les footings, le renforcement musculaire, il en saturait. Cette fois, c'était la mer qui l'attendait. Au volant de sa voiture, Joshua se rendit dans la zone portuaire.

La vue du front de mer était agréable à mesure que la ville calmait peu à peu son tumulte des gens pressés de rentrer chez eux. Une autre idée lui trottait en tête à ce moment. Il avait autre chose à faire que contempler une jetée et voir des lampadaires s'allumer lentement pour réfléchir à la surface de l'eau. Alors, un bout de plage lui fit de l'œil. En quelques secondes, il ne lui resta que son short et il s'élança vers les flots bleus. En début d'automne, l'eau de l'Atlantique nord et de la baie du Massachussetts était déjà bien fraîche. Mais après une grande tension de froid dans l'échine et une grosse inspiration, Joshua savoura son bain gelé. Paradoxalement, au moment de se sécher une fois revenue sur la terre ferme, son corps était brûlant. Mais alors qu'il avait quitté la plage pour rejoindre sa voiture, Joshua remarqua une femme inconsciente. Il se précipita vers elle pour vérifier son pouls et sa respiration.
- Madame... Vous m'entendez ? Madame ?  
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Quelques minutes s'étaient écoulées avant que je revienne à moi, que j'entende une voix masculine me demandant si je l'entendais. Avant même de pouvoir voir le visage, je réussis à prononcer Devlin ? Je ne savais plus où j'étais, ni quelle heure il était, et encore moins la date. J'étais perdue, mais pas totalement encore consciente. Ouvrant totalement les yeux je vis un inconnu face à moi. Vous n'êtes pas Devlin... Tout aussi beau, mais non, ce n'était pas lui. Je regardais alors autour de nous, pour me repérer. Puis je laissais encore quelques instants à mes neurones pour se reconnecter et me rappeler où j'étais, ce que je faisais ici. Et enfin je m'en rappelais. Je me rappelais du jour... Quoique ... On est bien le vingt trois septembre, hein ? Faites que je n'ai pas reperdu la mémoire. Je regardais l'homme, anxieuse de sa réponse. Et si tout le cauchemar reprenait ? Et s'il venait à me dire qu'on était des mois après.. Je n'y arriverais pas. Pas une seconde fois.

@Joshua Olson


hj:
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La jeune femme semblait revenir à elle, au grand soulagement de Joshua qui, s'il avait déjà connu des situations plus ou moins semblables en d'autres lieux, espérait bien ne pas avoir à revivre la chose à Boston. Ses yeux ouverts semblaient témoigner d'une grande confusion, comme si elle s'était perdue dans un cadre espace-temps inconnu – au milieu peut-être d'âmes fantômes –, et qu'elle cherchait à se raccrocher à un visage ou nom connu. « Devlin...» Joshua avait pu porter différents alias dans sa carrière, mais celui-ci n'en était pas un. «Effectivement, je m'appelle Joshua madame, ça va aller... Comment vous appelez-vous ? » Le militaire resta ainsi à la scruter, sans beaucoup parler, afin de déceler une autre faille qui la referait perdre conscience, ou ne serait-ce que tréssaillir. A sa question, Joshua dut réprimer un sourire espiègle. Dans une autre situation il aurait probablement répondu : « Nous sommes le 23 septembre 2047, les gens se déplacent en taxis volants et nous avons colonisé Mars. » Mais Josh sentit qu'il n'aurait fait que rajouter du désarroi à une femme troublée avec son humour douteux. « C'est bien ça madame. » Il avança prudemment sa main vers l'inconnue en difficulté afin de prendre doucement la sienne, pour l'aider à se mouvoir. « Est-ce que vous arriverez à marcher ? Vous voulez que j'appelle les secours ou un proche ? Ce Devlin peut-être ? »
HJ:
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L'homme en face de moi m'était inconnu, du moins c'est ce que je pensais. Avec ce qui m'était arrivé à la rentrée, j'avais maintenant peur de reperdre la mémoire durant une durée quelconque. C'était ma plus grande peur en revenant à moi, petit à petit. Mais lorsque je l'entendis m'appeler madame, je compris qu'il devait être un inconnu, juste un passant qui m'avait vu. Damya. Je m'appelle Damya. Mais tutoie-moi, s'il te plait. J'avais l'impression d'avoir cinquante ans en l'entendant m'appeler Madame. Je lui demandais alors confirmation de la date. Et tout semblait aller de ce côté là. Juste une perte de conscience. Rien de plus grave. Et ça me rassurait. Plus ou moins. Car je n'étais plus censée en faire. Je pris sa main qu'il m'avait offerte, et me levais. Je vais bien. Je tentais de marcher, doucement, tout allait bien aussi. Je posais alors une main sur son épaule. Non, surtout pas. Je ne veux pas davantage inquiéter Diego ou Devlin. J'irais voir mon médecin plus tard... Ou pas. Par contre je veux bien de l'aide pour rentrer chez moi... Oui, j'osais le lui demander. Que ce soit lui ou un taxi. Peu importe. Je n'avais tout simplement pas la force de m'en occuper.

@Joshua Olson
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Les choses vont trop vite pour ceux qui les observent avec les yeux. C'est pour ça qu'on apprenait aux hommes comme lui à apposer des mains quasi thaumaturges sur les corps des blessés au combat pour y déceler sous le feu des plaies qui sembleraient indétectables. Mais là il priait interieurement pour qu'il n'y ait pas de rechute de la jeune femme, car il serait vite démuni. Parvenir à capter son attention et l'aider à recouvrer l'ensemble de ses moyens, de son esprit était en soi sa victoire à lui. il n'en avait pas besoin d'autre sur le moment. Il adressa un sourire lumineux à la jeune femme, qui lui rappelait que ses politesses n'étaient pas toujours les plus adaptées au monde civil. Le militaire la regarda en détail pour s'assurer qu'elle tienne bien sur ses jambes, à l'affût de n'importe quelle trace d'étourdissement ou autre. « Toutes mes excuses Damya, un vieux réflexe. Je vais te ramener, de toutes les manières j'allais rentrer. » Josh fouilla mécaniquement la poche de son short pour s'assurer de la présence de ses clés de voiture. Tout y était. Les phares de sa voiture s'allumèrent lorsqu'il la déverouilla à distance. Prenant les devants de Damya, le soldat lui ouvrit la porte du côté passager avant d'aller faire le tour. « Deux questions : Où veux-tu que je te dépose ? Et est-ce que tu veux que je m'arrête quelque part sur le chemin pour te trouver de quoi te remplir l'estomac ? »
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Le jeune homme semblait très gentil, voire trop même. Dans ce fichu monde, il faut faire attention à tout et à tout le monde. Mon regard dans le sien, je sentais tout de même que je pouvais lui faire confiance. L'impression de le connaitre même. Ou du moins de l'avoir déjà croisé quelque part. Ou alors était-ce la chute qui m'avait rendu folle. Doucement, je le suivais vers sa voiture. Hesitant une dernière fois à rentrer dedans. Tu peux me déposer chez moi, je te donnerais l'adresse. Et non t'en fais pas, je vais bien. Mon regard toujours sur lui, je lui dis alors. On s'est déjà vu quelque part non ? Est ce que je ne l'aurais pas rencontré pendant le laps de temps où ma mémoire me fait défaut ? Qu'est ce que t'as fais cet été ? Je ne sais pas si savoir que je l'avais déjà rencontré quelque part changerait réellement quelque chose, mais ça semblait me tenir à coeur.

@Joshua Olson
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Après avoir fait le tour de sa voiture, Joshua vint s'installer à la place du conducteur. Une gourde était posée sur le porte-gobelet et il prit une gorgée avant de mettre le contact. Si sa séance n'avait pas été particulièrement consommatrice en énergie, un réflexe mécanique s'était imprimé dans toutes ses terminaisons pour signifier que le retour dans son véhicule correspondait à une hydratation. En réalité, il faisait la même chose en opération lorsque son camelback était vide. Après une action de feu, les sinus emplis d'un mélange désagréable de sable, de poussière, de poudre, de métaux lourds, Joshua s'asseyait dans le véhicule trop peu blindé pour protéger de l'inventivité destructrice des hommes et il s'aspergeait le visage et le fond de la gorge.
D'un regard curieux, Josh détailla la passagère, ou plutôt son profil. Et à y regarder de plus près, son visage lui disait également quelque chose. La mémoire des visages était plutôt son truc d'habitude, il était étrange que ça n'ait pas allumé une lumière plus tôt. A sa remarque, il fit le lien avec les vacances estivales. Josh ne côtoyait pas beaucoup de filles, pas beaucoup de monde en réalité et sa dernière phase de grande interaction sociale qui n'ait pas impliqué une intervention en amphithéâtre ou un ordre de tuer devait remonter à cet été. « J'ai participé au Summer Camp de l'université où je suis doctorant, on aurait pas été dans la même équipe d'ailleurs ? »
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Après quelques minutes, il semblerait que l'on se rappelait tout deux de l'autre. On ne s'était pas réellement parlé, voire quasi pas du tout. On ne se connaissait pas. Du moins, de mes peu de souvenirs que j'avais. Mais son visage me disait quelque chose, car il avait bien fallu mémoriser les membres de notre équipe, pour savoir qui était avec nous, ou contre nous. Légèrement rassurée, surement pour une mauvaise raison, je m'assis tout de même dans son véhicule, du côté passager. Ah, tu es Harvard aussi ? Le monde est décidemment petit. Je crois bien que si. Je le regardais, un peu gênée de la situation. Excuse moi si je ne me souviens pas de quelque chose ... J'ai eu un accident qui m'a fait perdre la mémoire après le 14 juillet. On sait jamais si on s'était un peu plus parlé. Mais cela m'étonnerait car sinon il m'aurait tout de suite reconnu, non ? Je pris mon portable et mis l'adresse sur le GPS et lui tendis mon téléphone. On va là. Puis je terminais par un petit sourire.
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Etrangement, Joshua n'était pas plus surpris que cela de retrouver un visage qu'il avait côtoyé de loin de part et d'autre du continent africain. Dans son métier, il n'était pas rare de cultiver des amitiés avec des gens que fréquentés pendant des mois ou des années sans engager la discussion avant qu'un évènement fort ne rapproche. Et puis, il n'était pas impossible de croiser des visages familiers à l'autre bout du monde. Il avait rencontré ce qu'il avait pensé être la femme de sa vie en Inde avant de la retrouver à Boston plusieurs années après. Son téléphone était rempli des photos de son frère aîné et de lui même, en armes, trônant sur un piton rocheux afghan alors que leur mère se faisait un sang d'encre de voir ses plus vieux fils déployés sur un théâtre de guerre. L'absence de surprise ne signifiait pas pour autant qu'il n'était pas heureux de revoir Damya ici. Et avec une perte de connaissance, en termes d'évènement fort à même de les faire sympathiser, ils avaient visé juste. « C'est exact, je suis doctorant et j'en profite pour donner des TD pour le moment, et toi tu y étudies dans quel domaine ? » Joshua posa sa question avec un sourire chaleureux et démarra son véhicule après avoir regardé la destination sur le portable de Damya. Josh fronça les sourcils pour tout retenir méthodiquement à vitesse éclair afin de pouvoir détourner le regard. A plusieurs reprises le soldat s'était retrouvé dans des situations confuses avec ses subordonnés ou des camarades, lorsque ceux-ci lui prêtaient leur téléphone afin de lui donner à voir quelque chose, c'était souvent à ce moment là que l'un d'eux recevait un SMS privé qui dévoilait des sentiments ou des photos intimes qui dévoilaient autre chose. Depuis, Joshua s'efforçait de tout mémoriser et de lâcher l'écran. Au plus possible, il souhaitait éviter de transformer le trajet en longue traversée du désert, sans parole et dans la gêne. « Ne t'inquiète pas Damya, on va même faire comme si on ne s'était pas vus avant comme ça tu seras pas gênée. Tu fais quoi dans la vie hormis les études, tu nous viens d'où, ces malaises t'arrivent souvent ? » Joshua pouffa un peu de la volée de questions qu'il envoyait en retirant le frein à main et en appuyant l'accélérateur pour lancer le véhicule à l'assaut de la route. « Pour l'instant je commence doucement, mais quand on sera à 219ème question avant d'avoir atteint le feu rouge au bout de la rue tu me supplieras de te déposer à un arrêt de bus, je préviens. »
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